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Tous les messages créés par sancho

Mon fil n'est pas dans la rubrique top secret: 06.99.03.42.78.
Cette semaine j'encadre l'unité de formation du raid pour le BEES de ski, beaucoup de terrain, sur le coté suisse, bivouac, nuitées cabanes à tataoui, pas toujours avec du réseau.
Je serai encore facilement joignable demain jusqu'à midi, et mercredi soir, pour le reste du temps, jusqu'à vendredi midi ce sera plus aléatoire, mais pas impossible.
Je ferai de mon mieux pour qu'on puisse communiquer pour le week-end.
N'hésites pas à m'envoyer ton N° par SMS ou à contact@evasionsnordiques.com, car je pourrai te joindre au besoin, dans les moments les plus opportuns, hors lundi matin et mercredi soir.
Une petite prière pour la poudre annoncée entre mardi et mercredi, et il y aura sans doute du ski pas trop vilain à prendre sur le Mont tendre.
Sans la poudre, ça skiera, mais sur le béton ce ne sera pas forcémment glorieux, mais le paysage vaut toujours le détour.

au plaisir
sancho
Modifié il y a 13 ans
Que ce soit, avec un chariot ou une pulka, suivre une trace de raquettes, avec un marmot dans l'embarcation, ç'est pas top.
Surtout si la neige est dure, la pulka ne sera jamais à la largeur de la trace de raquette, ton marmot sera toujours dans le dévers et dans les changements de direction de la trace de raquette: gare au retournement.
Avec un peu de vitesse, la luge va sauter dans tous les sens.
Avec un chariot, les skis peuvent être suffisamment écartés pour se trouver de part et d'autres de la trace, mais si un ski bascule dans le creux, bonjour la secousse ou le tonneau.
A mon avis faut éviter de suivre les raquettes avec un marmot.
A moins que ce soit sur un gros chemin est que tu puisses skier à côté de la trace.
Honnetement avec une pulka ou un chariot, faut aller soit sur piste, soit hors piste là où les autres ne sont pas passés et que le manteau est homogène.
Sinon ton marmot va apprendre à danser la tectonique beaucoup trop tôt.
Sur piste avec chariot c'est sur que tu fuis les rails.
Avec une pulka sur neige béton c'est tectonique.
Et sur neige douce c'est labourage, mais ce n'est pas désagréable de skier sans rails, et c'est techniquement un bonéducatif pour la technique du gaillard.


Dans les creux les bosses sur neige dure, la suspension du chariot ammorti pas mal les secousses pour notre progéniture.
Je vois au moins une neige qui craindrait plus en chariot qu'en pulka, c'est la fraiche un peu lourde, je pense que dans cette neige, dans un virage en descente, il doit y avoir matière à retourner l'engin.
Avec un ski bien logé sous de la neige lourde et l'autre qui va déjauger du fait de la courbe.
Mais quoi qu'il en soit avec les deux supports, tu skies avec un permis poids lourd, tu anticipes, tu freines en conséquence et tu tournes large.
A plus sancho
Modifié il y a 13 ans
Des solutions pour la neige béton!!!

Le problème sur neige dure se pose avec les skis larges, pas évident d'avoir des sensations en descente sur un outabound, un xadv, un époch ou autre ski large.
2 façons de voir les choses:
- soit je relance la croissance et investi dans du matos spécial pour neige dure.
- soit je prends mon mal en patience, je travaille la technique, et devient conscient que sur neige dure j'aurai du mal à me lacher autant que dans de la poudre.

DVP de la solution 1:
Même une bcx875 est trop souple pour envoyer du gros sur neige dure avec un ski large.
Alors on peut soit acheter un ski plus fin et on se sentira plus à l'aise, soit acheter une chaussure à coque plastique, super rigide, et oh miracle mes carres accrochent même si le bonhomme est tendu, il n'y a plus de perte d'énergie dans les travers de la chaussures.

DVP de la solution technique et économique:
L'homme n'a pas encore assez évolué pour avoir des réflexes de glisseurs.
Quand la glace fait un vilain bruit sous les carres, ou quand ça part plus vite que de raison: le cheval se cabre devant l'obstacle, il se raidit et se met à cul, ça crispe les cuisses, le ski s'allège, on perd le controle et en plus la chute est dure.
En descente en SRN, le talon peut décoller, la moindre crispation, le moindre allégement au niveau du talon, si je tourne skis parallèles, et je perd le controle des planches. Une demi seconde d'allégement dans une tentative de virage sur de la glace et je suis soit en déséquilibre, soit carrément au tas.
C'est comme un vtt sans pédales automatiques, comme un skateboard, il faut toujours maintenir une pression suffisante sur ce qui transmet notre énergie au support, en l'occurence les fixations en srn.
Quand tu attaques une descente en srn, et peu importe la qualité de la neige, la recette c'est de la fléxion.
Plus je suis bas, plus je suis regroupé, plus je suis à même de transmettre de l'énergie à mon ski, et plus c'est moi qui décide où les skis vont aller, et pas l'inverse.
Pour changer de virage, il faut bien entendu provoquer un allégement, mais c'est un allégement relatif au support.
En alpin, si je me met tout debout je rattrape le tir, en srn je suis mort.
Pour un skieur moyen, je dirais que quand il se sent fléchi en alpin, il est proche de la position allégement en srn.
Et quand il veut avoir du controle sur ces planches dans des dérapages, il doit sur neige béton avoir le sentiment d'être plus petit qu'un marmot de 6 ans dans un jardin d'enfants.
Le complexe cuisse, genou, mollet, cheville est un double ressort rempli de muscles.
Si tu mets des atèles à une grenouille, elle ne sautera jamais bien loin, si tu es raide sur tes planches, les muscles ne peuvent pas exprimer leur potentiel.
Mettez vous debout, gardez la jambe tendu et tapez du pied, vous n'êtes pas prêt à faire un trou dans le plancher.
Flechissez tout le système, et tapez du talon, la réponse est nette, le voisin du dessous s'apprête à sonner à votre porte pour vous détendre.
Pour résumer sur la technique, j'attaque chaque descente en ayant l'impression d'être ridiculement fléchi, avec une sensation de tonus musculaire dans les cuissots, et là j'ai une chance de ne pas arriver en bas en me sentant ridicule.
Pour les changements de directions; je ne me redresse pas, je reste fléchi, et joue sur des transferts de poids du corps et des changements d'orientation de buste.
Le haut du corps est un bloc posé sur un pivot que l'on nomme colonne vertébrale, mes deux mains sont vers l'avant, mes bras sont souples et relachés, de profil droit on ne voit pas le bras gauche, tout le bloc est symétrique, et s'oriente dans la direction où je veux aller.
Si la main droite dit merde à la main gauche, le bas n'est pas loin de dévisser.
Voilà pour la technique, maintenant la technique en descente c'est 15% du résultat, les 85% restant c'est de l'auto conviction.
Il y a toujours un vieux cheval peureux caché en nous dans une espèce de subconscient sécuritaire.
Et cette vieille carne voudra toujours te mettre à cul et raidir tes guiboles, car ce n'est pas naturel pour un hominidé de glisser sur des planches.
Alors dans les 85% c'est beaucoup de dialogue entre ta volonté d'avoir du plaisir sur les skis, et cette vieille carne qui ne cherche juste qu'à te voir glisser sur le dos, sur le cul, ou à plat ventre.


Pour les puristes, en télémark c'est la même chose avec un décalage entre pied avant et pied arrière.
Le secret est caché dans les orteils du pied arrière.
Pas de pitié pour les doigts de pieds, on les écrase tant que possible au fond des semelles, et ce, pour garder le controle sur ce ski arrière, que le vieux cheval veut toujours abandonner.
Le petit plus en TK, le pivot du haut démarre franchement du bassin.
Je pars sur ma fente, bien fléchi, répartition du poids 50% ski avant, 50% ski arrière, je suis stable et équilibré, je file droit sans chercher à déclencher; j'ouvre mon bassin et laisse tourner mon buste dans la direction où je veux aller, et miracle l'orientation du haut, entraine le déclenchement du virage.
Pied gauche devant je tourne à droite c'est naturel, sauf pour celui qui a un bon vécu en alpin, et qui voudra toujours ouvrir à l'opposée.
Pas de chance pour lui, il a en lui une autre forme de cheval, qui lui dicte les mauvaises règles, qu'il a appris en ski alpin.
Il lui va falloir désapprendre ce qu'il a appris en taillant des courbes entre des canons à neige, avant de pouvoir s'éclater en TK.

Voilou, j'espère que ce n'était pas trop fastidieux comme développement.
Le srn, c'est à mon sens, avant toutes choses la liberté d'aller là où les autres ne vont pas, manger du paysage, prendre l'air, recharger les batteries…
Avec un peu de technique on accroit sans doute ses libertés, mais même sans trop en avoir, le srn est déjà une belle activité.
Mon crédo c'est la balade, mais si ça intéresse du monde de travailler le sujet technique spécifiquement en SRN, je dois pouvoir dégager des créneaux.
salutations jurassiennes
sancho
Modifié il y a 13 ans
Après un mois d'utilisation par les clients, j'ai quelques conseils à faire partager pour optimiser la durabilité de vos BCX875 perso.
La première chose est que c'est certainement une des chaussures de srn les plus performantes, mais vu le prix j'ai envie de dire qu'heureusement qu'elles vont bien.

Maintenant côté solidité, il y a des choses à redire.
Conseil N°1, ne jamais être pressé de les enfiler.
Bien déssérer le lacet jusqu'au fond, faire la place pour son peton en poussant le pied vers l'avant, car la mousse au talon ne demande qu'à s'affaisser.
Il y a une belle languette en chausse pied, pas la peine de faire la brute dessus, j'en ai déjà une en SAV après arrachement sur 5cm de la couture qui tient la languette.

Comme toutes les fermetures des chaussures de ski de fond, il faut actionner la tirette avec parcimonie et délicatesse, quand on a bourriné et fait déraillé la fermeture une fois, ça marche moins bien.

Au final, si vous avez passé la nuit sous igloo, que le chausson est humide et que vous avez les doigts gelés: force, patience et courage, la prochaine fois vous les garderez au pieds dans le duvet, on entretient les mycoses mais c'est plus simple.
A plus sancho
Modifié il y a 13 ans
L'annum est un super ski pour toutes les neiges à l'exclusion de la neige béton.
Ce n'est pas un ski intéressant pour des profils type kunslegen.
Pour ceux qui compteraient le SRN en kilomètres, c'est sur que ce n'est pas le produit adapté.
Mais si tu le comptes en temps de plaisir, entre roulades et rigolades dans les sapins, c'est un pur bijou.
Hors neige béton, c'est un allié non négligeable pour rendre tout le monde doué pour la descente, et en montée il se laisse emmené comme les autres avec ou sans peaux.
C'est juste qu'il t'invite à mettre les peaux, car tu as envie de chercher plus de pente pour le mode descente, et que pour la gagner cette pente, il faut bien la gravir.
Mais dans les terrains vallonés, il ne gache pas le plaisir, loin s'en faut.
Il n'a pour moi qu'un seul défaut, ce sont les jours de glace.
Pour qu'il puisse exprimer tout son potentiel, il mériterait une chaussure à coque plastique.
Mais avec une BCX875 depuis le début de la saison, je n'ai jamais eu l'occasion de m'en plaindre.
Vu la largeur du ski, il faut oublier son utilisation avec une bcx11 (trop souple), pour la norme 75 de chez alpina je me méfierait, mais elle est tout de même plus rigide que la précédente.

Pour Denisb
Tu es bien informé, j'ai cru qu'il n'arriveraient jamais ses epoch, quand il m'ont téléphoné la veille du réveillon à 15h pour me dire qu'ils fermaientt à 17h, mais que les skis étaient à Thonon, j'ai fait des sourires à tout les radar.
Bilan, la première semaine des vacances de Noël est passée à la trappe.
J'ai passé toute la journée du réveillon,sur le montage, Meuterlos a failli m'enfermer dans l'atelier pour Noël

Malgré le manque de neige, j'ai vu passer près d'une centaine de clients en un mois.
J'étais encore aujourd'hui avec des clients, le plus dur est de convaincre les gens, que oui, il y a encore de quoi se faire plaisir sur les planches dans le Jura.
Mais avant ce problème, la moitié des hébergements sont vide à cause du manque de neige et l'autre moitié au 3/4 vide.
Le dernier problème est que malgré tout les efforts de Régis, il n'y a pas encore beaucoup de monde qui a identifié l'activité.
Alors je bataille, je fais café théâtre, dans tout les pots d'acceuil du quartier, je me balade dans les hébergements, je montre les skis, les chaussures, et les photos de neige sur le Marchairuz, mais bon an mal an, je récupère du monde.
80% de la clientèle jusqu'à présent, n'était jamais monté sur des skis de fond auparavant.
Ils repartent pour la plus part avec la banane et l'impression d'avoir découvert une montagne à la fois belle et paisible.
C'est sur que le SRN change un peu de l'ambiance bousculade dans la queue aux sièges, et queues de poisson sur les boulevards bondés, armés de canons à neige.
Ceci dit, ça reste une activité commerciale, et pour attirer le monde de l'alpin, il m'arrive d'user les sièges pour proposer des sorties avec des profils plus descendants.

En somme, c'est plutot positif pour un début d'activité, moyennement rentable pour le moment, mais vu que pour cette année la neige a 2 mois de retard, je sortirai peut être encore avec des groupes au mois de juin.
Pour la pulka j'en ai une au grenier, ce n'est pas la mienne mais ça peut s'arranger.
Sinon j'ai le chariot du ptiot, c'est pas pareil mais pas loin.
Mais si on teste avec le chariot et mon gamin dedans, va falloir que tu fasses tes preuves en slalom à vide dans les épicéa avant que je te laisse ma progéniture dans les tremplins de Chaux neuve.
A plus sancho
Modifié il y a 13 ans
Je n'ai jamais eu d'inserts en SRN; par contre j'ai une paire de k2 en TK qui en dispose.
Moins précautionneux que talonlibre, j'ai laissé faire les pros au magasin qui m'ont vissé les fixations, sans mettre ni colle ni frein filet à mon avis.
Rapidement ça a pris un peu de jeu, une fois que le taraudage de l'insert a travaillé t'es marron à mon avis.
Je pense que le frein filet n'est pas suffisant, mais une bonne colle doit constituer, sur un insert un compromis solidité optimal.
Je ne sais pas s'il est possible de changer un insert, mais j'en doute.
Sur les inserts usés j'ai skié un bon moment en revissant à chaque sortie.
Après le modèle de K2 dont je dispose, a toute une lignée d'inserts pour pouvoir monter sa fix plus en avant ou en arrière de l'équilibre selon ses gouts.
Du coup j'ai changé la position de la fix, et collé les vis.
Seulement deux sorties depuis, et j'ai peu de temps en ce moment pour mettre ça à rude épreuve.
Mais je crois que ça ne devrait plus bouger, en tout cas j'espère
Modifié il y a 13 ans
Pour tous ceux qui vivent proche du Jura et qui souhaitent tester des epoch, voir un annum, il y a possibilité de s'inscrire sur une de mes balades.
Bon c'est sur que c'est pas une proposition essentiellement philantropique: mes sorties ne sont pas gratuites.
Mais équipé de bcx875 (pointures dispo entre 37 et 47),et d'époch (un annum en test) je proposes des 1/2 journées à partir de 24 €, et des journées à partir de 40€.
C'est toujours plus cher qu'un test de matériel gratuit, mais à ma connaissance, il n'est pas évident de pouvoir trouver une location de ski sur le massif qui loue des épochs et seraient à même de vous les faire essayer avant achat.
Toutes les infos sur www.evasionsnordiques.com
Modifié il y a 13 ans
C'est toi Stef, qui fait de l'élevage de chamois dans ton gazon là haut?
Modifié il y a 13 ans
Au fait, je reviens sur le sujet initial de Stef.
En effet, il est 00h15, je ne dors toujours pas, car j'écoute le balai des camions.
C'est ça l'avantage d'habiter Chaux Neuve en ce moment, plutôt que de regarder la neige tomber, tu l'écoutes rouler en camion.
Là ça va faire bientôt 2h que j'entends la neige roulée dans la grand rue.
Le comble, je l'ai appris par ma blonde ce soir.
C'est que l'usine à neige du tremplin, a déplacé ses canons les plus performants à Mouthe.
Car mouthe est au fond du trou, il y fait plus froid et du coup il peuvent produire plus facilement là bas.
Quand ils auront fini de ramener la neige en camion, ils ramèneront les canons à Chaux neuve.
L'organisation d'une coupe du monde de combiné nordique a ses raisons, que l'ours polaire sur son résidu de banquise fondante ne connait pas.
Au fait il est d'où dans le doubs le Stef si c'est pas indiscret?
Modifié il y a 13 ans
Pour la fin février, du 20 au 26, je suis en itinérance avec un groupe sur le sud du massif.
Pour une rencontre, si ça peut tomber hors vacances scolaires ça m'arrangerait, surtout avec la tête que fait mon banquier sur ce début de saison.
Faut dire que mon compte bancaire pour le moment est plus blanc que les combes jurassiennes.
Je consulte un coup le planning et je vous propose un choix de dates hors vacances, sur février ça doit pouvoir coller sur certains week-end.
Modifié il y a 13 ans