L'enneigement ou l'avenir du ski nordique

Voici un article fort intéressant sur l'évolution de l'enneigement de nos terrains de jeu… Le problème est d'autant préoccupant que le ski de rando nordique se pratique principalement à moyenne altitude (meme si de plus en plus d'itinéraires nordique sont ouverts sur des massifs plus haut, surtout au printemps&#8230smile

Réchauffement: le manteau neigeux recule (france2.fr)

Par Pierre MAGNAN

Avant le rendez-vous de Copenhague, nous avons voulu avoir le témoignage d'un observateur des évolutions du climat

Pour le responsable du Centre d’Etudes de la Neige, Pierre Etchevers, pas de doute, il y a réchauffement et celui-ci a depuis les années 80 des conséquences mesurables

Le Centre d’Etudes de la Neige, organisme dépendant de la Météo nationale, est basé à Grenoble et son objet est d’étudier le manteau neigeux dans les Alpes françaises.
"On a perdu un mois d'enneigement"

Le Centre d’Etudes de la Neige a accumulé des données depuis 50 ans. Quelles conclusions pouvez vous tirer de ces données en matière de climat ?
-Pierre Etchevers : Sur les 50 dernières années, on a des données En cas de réchauffement les canons à neige deviennent inutiles (photo; AFP)qui montrent une diminution de l’enneigement, avec cependant des différences selon les massifs. Cette diminution est surtout marquée en moyenne montagne, à 1.500 mètres d’altitude.

Et aux autres altitudes ?
-P.E : On a constaté qu’au dessus de 2.000 m cela n’a pratiquement pas évolué. De toute façon, les évolutions doivent se mesurer sur des périodes longues, une vingtaine d’années, en raison de la variabilité des saisons d’une année sur l’autre.

En moyenne montagne, la diminution de la couche de neige serait de quel ordre ?
-P.E : On a mesuré que sur 50 ans, l’épaisseur du manteau neigeux serait passé de 1,50m à 1,20m en moyenne. Ce sont des mesures que l’on a pu faire en se basant sur les données récoltées au Col de Porte, à 1300 m d’altitude, près de Grenoble. Il ne s’agit pas d’un recul linéaire. On a en effet constaté que jusqu’en 1980 on avait une très grande constance dans l’épaisseur du manteau neigeux. Et à partir du début des années 80, on a constaté un décrochage avec un changement de l’épaisseur plutôt qu’une tendance continue.

Comment expliquer ce recul ?
-P.E : Pour expliquer ce recul, il y a plusieurs explications possibles. Cela pourrait être du à un changement du niveau des précipitations. Or, on n’a pas constaté de baisse des précipitations. Il pleut ou il neige pareil. Ce qui a changé, c’est la hausse des températures de l’air. On estime que cette hausse des températures se situe entre 1,5 et 2,5° pendant l’hiver (de décembre à avril). Une augmentation des températures hivernales qui est plus forte dans le sud que dans le nord des Alpes.

-Cela se traduit comment ?
-P.E : Il tombe autant d’eau sur les massifs mais moins sous forme de neige à cause de la chaleur plus importante et la neige qui est tombée fond plus tôt qu'avant au printemps. En reprenant notre exemple du col de Porte, on constate que la période enneigée est passée de 6 à 5 mois. En revanche en haute montagne, il n’y a pas de diminution car l’environnement reste suffisamment froid et les précipitations se font toujours sous forme de neige.


Est-ce pour cela que l’on constate un recul des glaciers ?
-P.E : Entre l’étude de la neige et celle des glaciers, les choses sont un peu différentes. Les glaciers sont tributaires des Conséquences en cas de réchauffement sur l'enneigement (source: CEN)températures aussi bien l’hiver que l’été. Si les glaciers reculent, c’est plus dû aux fortes températures estivales qui ont augmenté qu’à des modifications des manteaux neigeux.


Et pour l’avenir, comment voyez vous l’évolution ?
P.E : Nous ne pouvons travailler que sur des évolutions à 30 ou 50 ans. Sur 10 ans ce n’est pas possible. Pour pouvoir faire de la prospective, nous nous servons des études du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Si on prend comme hypothèse pour 2050 une hausse des températures de 2% et pas de changement du niveau des précipitations, on obtiendrait une diminution en moyenne montagne du manteau neigeux de 30% et une réduction de la saison d’un mois, avec seulement 4 mois de neige sur l’année. En haute montagne, en revanche, on verrait aussi des signes de changements, mais moins marqués.

Quelles conséquences, cela pourrait-il avoir pour le milieu de la montagne ?
-P.E : Cela aurait de multiples conséquences tant pour la faune que pour la flore. Mais aussi pour l’homme, en raison par exemple du changement de l’hydrologie… Cela aurait ainsi des conséquences sur l'économie avec par exemple la gestion des barrages, notamment. Des conséquences aussi sur l'érosion et les paysages.

Et pour l’économie locale ?
-P.E : Les stations de moyenne montagne se demandent déjà comment gérer ces éventuelles évolutions. Quels types d’investissements elles doivent faire. Comment gérer leur saison hivernale. Le Conseil général de l’Isère a mené une étude dans ce sens, tout comme l’Association des Elus de montagne.

Article à lire sur le site de france2.fr: http://info.france2.fr/environnement/R%C3%A9chauffement:-le-manteau-neigeux-recule-59335419.html

Pour faire suite et plus généralement, à ne pas manquer le n° spécial de Courrier International (n° 994) sur le réchauffement climatique et Copenhague.
Et pis pourquoi pas pour définitivement enterrer le nucléaire en tant qu'alternative aux émissions de Co2 et pour ceux qui ne l'aurait pas encore lu (ou vu)

"Déchets, le cauchemar du nucléaire" de Laure Noualhat (Seuil)
http://www.arte.tv/fr/2766888.html

Pour Noël, c'est lier l'utile (pour ne pas l'utilité publique) à l'agréable !

Puisqu'on reparle du Centre d'Etude de la Neige (CEN), j'ai appris qu'il est possible pour des groupes de faire la visite du fameux laboratoire du Col de Porte, avec toutes ces drôles de machines qui mesurent tous les paramètres physiques possibles et imaginables du manteau neigeux.

Depuis je cherche des volontaires pour constituer un groupe…

Régis, ça ferait un chouette reportage pour le site, non ?

Nicolas Masson a écrit:
Puisqu'on reparle du Centre d'Etude de la Neige (CEN), j'ai appris qu'il est possible pour des groupes de faire la visite du fameux laboratoire du Col de Porte, avec toutes ces drôles de machines qui mesurent tous les paramètres physiques possibles et imaginables du manteau neigeux.

Depuis je cherche des volontaires pour constituer un groupe…

Régis, ça ferait un chouette reportage pour le site, non ?
Bonne idée, reste plus qu'a caler une date avec le CEN et d'organiser le petit groupe de SRN pour la visite, suivi d'un reportage sur le site pour les absents ;-) :-D
Nicolas Masson a écrit:
Régis, ça ferait un chouette reportage pour le site, non ?

Très bonne idée, pour faire rapide, est-ce que tu as les coordonnées ?

Avec l'aide de mon ami google…

Centre d'Etudes de la Neige
Domaine universtaire
1441, rue de la Piscine
38400 Saint-Martin-d'Hères

Contacts

Téléphone :
+33 4 76 63 79 00

Télécopie :
+33 4 76 51 53 46

Une bonne nouvelle (meme si c'est temporaire&#8230smile ca change!!!

LE SAPPEY-EN-CHARTREUSE
« Dans cette décennie, la hausse des températures s'arrêtera »
Article du DL du 12/01/10


Comment a évolué la température moyenne d'hiver au Sappey au cours des 50 dernières années ?

« Cette évolution peut être déduite des observations faites par Météo-France au Col de Porte tout proche. Depuis 1960 il y a eu beaucoup de fluctuations dans un sens ou dans l'autre et aucune année n'est comme une autre. Ce qu'on observe n'est donc pas une augmentation lente et régulière de la température.

Après la période froide des années 60 et 70, l'évolution des températures a été marquée par un à coup à la hausse à la fin des années 80. Les températures ont ensuite fluctué autour d'un palier durant une dizaine d'années puis il y a eu à nouveau un à-coup, à la baisse cette fois, mais sans retrouver les températures relativement basses d'avant. La cause de cette évolution est à rechercher non seulement dans le réchauffement climatique global, dû à l'augmentation des gaz à effet de serre, mais aussi dans les fluctuations des courants marins dans l'océan Atlantique. »

Comment va évoluer la température moyenne d'hiver au Sappey au cours des dix prochaines années ?

« Il ne faut pas oublier que le Sappey est situé sur la façade ouest des Alpes et est, de ce fait, fort influencé par ce qui se passe dans l'Atlantique. Deux tendances antagonistes tendent actuellement à se neutraliser : d'une part, il y a la tendance mondiale à la hausse due à l'augmentation des gaz à effet de serre, et d'autre part il y a une tendance régionale à la baisse due à un ralentissement du transport de chaleur par les courants marins dans l'océan Atlantique. Ce ralentissement a commencé il y a quelques années et le transport de chaleur atlantique tend à revenir progressivement vers celui des années 60. Une série de simulations climatiques faites par nos collègues anglais et allemands montre que durant les dix prochaines années la hausse des températures en Europe s'arrêtera. Mais cet arrêt sera temporaire et le réchauffement climatique finira par rattraper son retard en Europe en quelques dizaines d'années, car les courants marins ne peuvent ralentir indéfiniment. »

Et le changement climatique ?

« La température au Sappey obéit à un comportement régional (localisé à l'Europe et à quelques autres régions du monde). Par contre, si on prend en compte toute la surface du globe, sa température moyenne continue à augmenter.

Même si nous arrêtons maintenant toutes les émissions de gaz à effet de serre, nous subirons un réchauffement mondial de l'ordre de 2 °C et qui durera beaucoup plus longtemps que la durée d'une vie humaine. »

Propos recueillispar M.B.
Paru dans l'édition 38H du 12/01/2010 (5a77acf8-fe95-11de-b8a3-262fb58602c7)
DL

Pour faire suite à l'article sur les prévisions du Sappey en Chartreuse, voici un article qui lui aussi va dans ce sens… drole d'article quand meme :-? :roll:
L'article sur les prévisions d'un refroidissement pour les 20/30 prochaines années en Europe
Commentaires intéressants sur l'aricle…

timon73 a écrit:
Pour faire suite à l'article sur les prévisions du Sappey en Chartreuse, voici un article qui lui aussi va dans ce sens… drole d'article quand meme :-? :roll:
L'article sur les prévisions d'un refroidissement pour les 20/30 prochaines années en Europe
Commentaires intéressants sur l'article...

Je n'ai commencé la recherche documentaire que par un détour étrange : sur une question de bivouac avec ou sans bâche à tendre ("tarp", qu'ils disent, en bon franglais), avec ou sans rosée par nuit claire, j'ai trouvé des données sur la transparence spectrale de l'atmosphère, au rayonnement thermique terrestre. O surprise, dans les bandes d'absorption du CO2, on est déjà pratiquement à saturation. Donc la causalité prétendue partout par le GIEC et ses relais médiatiques, est fausse. Pis encore : le taux de CO2 dans l'atmosphère est lui aussi un simple thermomètre, pour des raisons océanographiques. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'on trouve de bonnes corrélations entre deux thermomètres (l'autre étant le taux d'O1smile dans les carottes de glace antarctique. En revanche, les propagandistes ont pris soin de ne pas faire de corrélations avec le pH des dites glaces, qui mesure bien les émissions de SO2 par les éruptions volcaniques, en général bien corrélées aux aérosols volcaniques en stratosphère…

J'ai rassemblé quelques liens sur cette plus énorme fraude scientifique du siècle, à
GIEC et fraude à l'évolution climatique.
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1096.0
Début de la recherche documentaire à
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1026.0

où vous trouverez des liens directs vers nombre d'articles plus anciens et plus documentés.
Par exemple :
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html#himalaya

http://www.pensee-unique.fr/oceans.html

Voilà. Il faut regarder de plus près les variations d'activité du Soleil, les cycles océaniques, et les activités volcaniques, dont 90% sont sous-marines. Et il reste beaucoup de travail !

Cette fraude hypermédiatisée et sous commandement politique, ne change rien au fait qu'il reste 45 ans de pétrole devant nous. Pas plus.
Ni au fait que sur le plan agro-alimentaire, nous fonçons droit dans le mur.

Mouais bon…

Tu oublies aussi le fait que notre gaspillage en énergies fossiles nous empoisonne tous (keuf keuf ! alerte au smog lundi et mardi à Bruxelles).

BernardF a écrit:
… notre gaspillage en carburants fossiles nous empoisonne tous (keuf keuf ! alerte au smog lundi et mardi à Bruxelles).
Tout à fait.
Quand, avant guerre, Hergé dessinait Tintin détaillant la Grande Ourse en plein Bruxelles, cela semble surréaliste aux astrams(*) bruxellois.

De nos jours, le tout premier instrument de l'astram, avant le télescope, est la voiture pour s'éloigner de la ville et de sa pollution, surtout sa pollution lumineuse.

(*) astronomes amateurs.
Jacques a écrit:
timon73 a écrit:
Pour faire suite à l'article sur les prévisions du Sappey en Chartreuse, voici un article qui lui aussi va dans ce sens… drole d'article quand meme :-? :roll:
L'article sur les prévisions d'un refroidissement pour les 20/30 prochaines années en Europe
Commentaires intéressants sur l'article...

Je n'ai commencé la recherche documentaire que par un détour étrange : sur une question de bivouac avec ou sans bâche à tendre ("tarp", qu'ils disent, en bon franglais), avec ou sans rosée par nuit claire, j'ai trouvé des données sur la transparence spectrale de l'atmosphère, au rayonnement thermique terrestre. O surprise, dans les bandes d'absorption du CO2, on est déjà pratiquement à saturation. Donc la causalité prétendue partout par le GIEC et ses relais médiatiques, est fausse. Pis encore : le taux de CO2 dans l'atmosphère est lui aussi un simple thermomètre, pour des raisons océanographiques. Il n'y a donc rien d'étonnant à ce qu'on trouve de bonnes corrélations entre deux thermomètres (l'autre étant le taux d'O1smile dans les carottes de glace antarctique. En revanche, les propagandistes ont pris soin de ne pas faire de corrélations avec le pH des dites glaces, qui mesure bien les émissions de SO2 par les éruptions volcaniques, en général bien corrélées aux aérosols volcaniques en stratosphère…

J'ai rassemblé quelques liens sur cette plus énorme fraude scientifique du siècle, à
GIEC et fraude à l'évolution climatique.
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1096.0
Début de la recherche documentaire à
http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1026.0

où vous trouverez des liens directs vers nombre d'articles plus anciens et plus documentés.
Par exemple :
http://www.pensee-unique.fr/bonnetdane.html#himalaya

http://www.pensee-unique.fr/oceans.html

Voilà. Il faut regarder de plus près les variations d'activité du Soleil, les cycles océaniques, et les activités volcaniques, dont 90% sont sous-marines. Et il reste beaucoup de travail !

Cette fraude hypermédiatisée et sous commandement politique, ne change rien au fait qu'il reste 45 ans de pétrole devant nous. Pas plus.
Ni au fait que sur le plan agro-alimentaire, nous fonçons droit dans le mur.

Impossible de conserver l'ensemble des fils consacrés aux fraudes du GIEC sur le forum généraliste "Pratiquer les vertus citoyennes". Parce que cela se mélange trop à d'autres fils de géologie ou de biologie qui n'ont rien à voir. J'ai donc ouvert un forum spécialisé, dans le Musée des impostures prétendues scientifiques :
http://deonto-ethics.org/impostures/index.php/board,30.0.html
en compagnie de radiesthésistes, mouvement perpétuel, neutrinos gonfleurs, "protéodies", etc.

Reportage sur tf1 sur la disparition des glaciers des Andes en 10ans :frowning: :-? :-?
Images hallucinantes du glacier en 1998 avec skieurs et neige, et le glacier maintenant à la meme saison, disparu et sec :oops: :-? :idea:
A voir ici: dispartion des glaciers Andins

Cyrille M a écrit:
Reportage sur tf1 sur la disparition des glaciers des Andes en 10ans :-( :-? :-?
Images hallucinantes du glacier en 1998 avec skieurs et neige, et le glacier maintenant à la meme saison, disparu et sec :oops: :-? :idea:
A voir ici: dispartion des glaciers Andins
Merci d'avoir signalé cela, c'est très impressionnant.
J'ai donc fait une recherche documentaire rapide, et voici le papier déjà le plus intéressant, en langue française :
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/biblio/pigb16/08_recul.htm

Le reportage TF1 m'avait déjà alerté par sa confusion entre stock et flux. Les habitants souffrent du tarissement du flux d'eau, après avoir été alimentés à suffisance les années précédentes par la fusion accélérée du stock.

Donc le coupable n'est pas un prétendu "réchauffement climatique global", mais bien une grosse baisse des précipitations locales.
Baisse de l'albedo de la glace non recouverte de neige fraîche : encore la faiblesse des précipitations.

Le document CNRS confirme la grosse baisse des précipitations en périodes El Ninõ.
Il nous faut donc regarder de plus près les deux oscillations océaniques concernées :
Au Sud l'ENSO (El Niño / La Niña), au Nord du Pacifique la PDO, qui est la plus lente, de l'ordre de trente ans.

J'ai rassemblé quelques liens à http://deonto-famille.org/citoyens/debattre/index.php?topic=1180.0

Le secret des nuages (Emission Arte) :

http://www.dailymotion.com/video/xcteyl_1-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_news

Henrik Svensmark, Soleil et variations du rayonnement cosmique, selon l'activité magnétique du Soleil, selon notre position dans les bras galactiques, voilà qui détermine la couverture nuageuse basse, celle qui refroidit.
Il leur a fallu seize mois pour être publiés, tant l'opposition politique était forte.

Réponse à une question précédente, en février : la couverture nuageuse est de l'ordre de 60 à 70 %, actuellement.

Jacques a écrit:
Le secret des nuages (Emission Arte) :

http://www.dailymotion.com/video/xcteyl_1-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctetz_2-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctepg_3-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctele_4-5-le-secret-des-nuages_news
http://www.dailymotion.com/video/xctehq_5-5-le-secret-des-nuages_news

Henrik Svensmark, Soleil et variations du rayonnement cosmique, selon l'activité magnétique du Soleil, selon notre position dans les bras galactiques, voilà qui détermine la couverture nuageuse basse, celle qui refroidit.
Il leur a fallu seize mois pour être publiés, tant l'opposition politique était forte.

Réponse à une question précédente, en février : la couverture nuageuse est de l'ordre de 60 à 70 %, actuellement.
Svensmark et son équipe ont refait l'expérience de la chambre à brouillard, façon Wilson. D'où il résulte que les rayons cosmiques peuvent faire la différence entre air sursaturé, et air condensant, à valeur en eau égale.

On sait que ce phénomène joue un rôle dans les cirrus de bonne altitude, la preuve par les cirrus de bouts d'ailes des avions.

Mais c'est la nébulosité de basse altitude qui fait le plus gros de l'albedo atmosphérique. Et là, il reste à prouver la fréquence de la sursaturation. En l'état actuel de mes connaissances, les cumulus humilis en provenance de la mer se forment régulièrement. Un aérosol qui ne manquerait pas pour fournir des germes de condensation, est le sel des embruns. La preuve de la rareté des germes à basse altitude me semble manquante. Si quelqu'un a de meilleures références, je prends.

Bref, l'exposé est défaillant sur la circulation générale de l'atmosphère, et les variables sur le cycle de l'eau.

Pourtant quelque part ces connaissances existent. On nous a déjà exposé que la dernière déglaciation aurait entraîné une profondeur et une ampleur de la Mousson telles que les plaines du Tigre et de l'Euphrate auraient été inondées. D'où une des deux explications principales du souvenir transformé en mythe, le Déluge.

L'autre source proposée est le retour de l'eau de mer sur l'actuelle Mer Noire, par le Bosphore. Epoque comparable dans la déglaciation.

On a un peu progressé depuis mon dernier compte-rendu de l'émission :

Les cirrus de sillages d'avions ont pour origine deux perturbations, qui rompent la sursaturation :
1. La principale est les vortex de bouts d'aile, déjà décrits par Antoine de Saint-Exupéry dans "Pilote de guerre".
2. Pas toujours présente, mais trop souvent invoquée, l'ensemencement par les résidus imbrûlés des turboréacteurs.

Dans les deux cas, voilà une preuve indiscutable qu'au moins à haute altitude, disons plus de 6 000 m, les germes de cristallisation sont rares, et que l'air peut rester sursaturé.
Une autre preuve est que les années avec beaucoup d'aérosols fins injectés dans la stratosphère par une grosse éruption volcanique comme celle du Pinatubo, pour ne citer que la plus récente, sont des années froides, avec nébulosité élevée, et des couchers de Soleil exceptionnellement colorés.

Une autre preuve que les germes de cristallisation peuvent être localement rares, sont les très grands flocons de neige, dont certains peuvent être grands comme la paume, et les très gros grêlons (heureusement rares).

Enfin une preuve catastrophique peut être le givrage des avions. Certains sont tombés comme des pierres en conditions givrantes.

Le problème posé par cette présentation télévisée des travaux et théories de chercheurs tels que Svensmark, est qu'il y est négligé de prouver que la sursaturation de l'air soit une variable indépendante, un degré de liberté important.

Notamment à altitude modeste, jusqu'à 2 km du sol, là où les nuages ont un albedo important, vus d'en haut, vus du Soleil notamment.

Or le crachin breton par régime d'Ouest, est une preuve indiscutable que localement, la sursaturation peut être négligeable, et les germes de condensation abondants. Le sel des embruns, en aérosols, est largement suffisant à ensemencer en germes de condensation l'air marin. Il a été remarqué que ces embruns sont nettement plus riches en potassium versus sodium, que l'eau de mer elle-même. Certains pédologues attribuent à ce fait (les aérosols marins), le potassium présent dans les horizons supérieurs des sols des forêts landaises, alors que le sable en substrat en est fort pauvre.

Voilà où se situe ma demande de renseignements complémentaires : où, quand, comment, de combien la sursaturation de l'air atmosphérique est-elle une variable indépendante ?

Et pour la régression des glaciers andins de la zone intertropicale, ou du Kilimandjaro, la sursaturation intervient-elle, ou seul le régime des vents est en cause ? Compliqué éventuellement de la déforestation des piémonts du Kilimandjaro, et de l'assèchement régional qui s'ensuit.

La corrélation entre la température terrestre démontré de façons géologique et la position de la terre dans la galaxie qui implique la variation du rayonnement cosmique n'est pas suffisante ?

Localement, pas du tout suffisante.

Reviens sur la question de la pénurie d'eau à La Paz, et la disparition des glaciers andins intertropicaux.
Quelles sont les variables réellement actives ?
Quelles sont les éventuelles variables d'action ?
On a vraiment besoin de connaissances scientifiques fiables et détaillées, pour pouvoir prendre des décisions politiques sensées.

Il y a un autre mystère implicite dans cet exposé théorique - ce n'est pas moi qui l'ai remarqué, du reste - c'est qu'il est affirmé que notre Système Solaire a une trajectoire et un horaire très différents des bras galactiques. Cela mérite des explications détaillées, qu'à ce jour je n'ai pas.

Réponse à la dernière question :
http://en.wikipedia.org/wiki/Density_wave_theory

Si l'éruption du Eyjafjöllajökull se poursuit plusieurs mois comme cela, on n'aura pas de soucis pour nos hivers enneigés pour deux ou trois ans.

On aura d'autres soucis, des pluies acides par exemple.

En 1783, éruption du Laki, mortalité exceptionnelle partout où le nuage fluoré a été épais, montagnes du Perche, par exemple.



Oups ! Corrigé, le Laki.
80 % des moutons, la moitié des bovins et des chevaux périssent de fluorose, bientôt suivis de 20 % de la population, réduite à la famine.

Dégâts dûs au Laki

Jacques a écrit:
Si l'éruption du Eyjafjällajökull se poursuit plusieurs mois comme cela, on n'aura pas de soucis pour nos hivers enneigés pour deux ou trois ans.

On aura d'autres soucis, des pluies acides par exemple.

En 1783, éruption du Hekla, mortalité exceptionnelle partout où le nuage fluoré a été épais, montagnes du Perche, par exemple.

Il y a un autre soucis que tu n´a pas evoque : SRN ne sera plus mis a jour, car le webmestre sera definitivement bloque au nord du cercle polaire :-) :-)

Il manque les accents, desole, c´est le clavier scandinave !!

et un retour en France à vélo , t'as envisagé ? :sunglasses: