Le ski de randonnée nordique au 20h de TF1

Impossible de voir le reportage, je tombe sur le ski alpin à Font-Romeu, le Kiwi, et à 26mn chapitre 12 du 4/02 c'est le weekend à Rennes et c'est tout :frowning:
Sinon pour les virages je suis d'accord, c'est aux sensations et suivant la neige, dans la même descente on peut alterner les techniques. Je trouve que le télémark, à mon niveau qui n'est pas top, demande plus de temps de mise en place et donc pour enchaîner les virages c'est plus difficile … Si la pente n'est pas trop importante et l'espace assez découvert et large ça peut aller.
Pour moi l'avantage des skis actuels est de pouvoir faire du ski hors piste même en neige "molle" alors qu'avant on attendait d'avoir une neige qui porte, que ce soit en classique ou encore plus en skating. Sinon c'était un peu/beaucoup la galère. Et puis qui dit skis étroits, dit skis plus longs donc moins manœuvrables … etc …
Avant je faisais de la raquette pour aller "voir" l'hiver derrière le rideau d'arbres mais toujours du fond sur piste pour la glisse, à présent avec les skis larges à écailles ça passe partout ou presque où je passais en raquettes. C'est pour moi le must de la liberté pour découvrir l'envers du décor :stuck_out_tongue:
Mais en neige dure je préfère de loin des skis plus étroits à bords parallèles que les skis larges à cotes taille de guêpe comme on disait dans le passé. On a de bien meilleur prises de carres en dévers et on dérape plus facilement. Je crois que l'on retrouve la même chose en alpin avec ces skis très très larges pour le hors piste (autour de 100 à 110 au patin) en poudreuse et les skis plus taillés pistes, type de géant (autour de 70/80 au patin).

Au temps où les skis se choisissaient bras levé et à la hauteur du poignet, de la chaussure en caoutchouc, de la pellicule photo, que TSL n'avait pas mis ses moules en route, que l'info ne parvenait pas d'un coup de clic

jmc63
on se promène en montagne …
:stuck_out_tongue:

Message automatique: Ce post est vide, ne pas en tenir compte…

Je les trouve très sympathiques ces photos d'anciennes promenades…

Mais qui est ce beau jeune homme en tenue presque d'Adam, :slight_smile:
J'aime bien les bretelles du slip, pas vous ?
ce qui prouve d'ailleurs qu'il s'agit bien d'un slip d'hiver, assurément doublé en polaire et de part le métier de notre personnage, bourré de copeau pour isoler :smiley:

C'est ce qu'on appelait à l'époque le ski de printemps :wink:

talonlibre
Beaucoup de skieurs jurassiens continuent leurs randonnées avec du matériel de ski de fond… c'est un moyen économique de courir la montagne car pour beaucoup le matériel de SRN moderne représente un bel investissement.
Le but de mettre ces photos était justement de corroborer ce qu'écrit Talon Libre !
Pour 150 euros aujourd'hui en skis, chaussures, bâtons, on a probablement du matériel plus performant que ce que nous avions avec le copain à l'époque, et nous n'avions encore jamais écouté prononcer ou lu le mot Telemark. Les skis étaient longs et fins, étaient loin d'être aussi faciles et grisants en descente, par contre filaient bien au plat, et leur poids léger était du bonheur en montée.
Le plaisir de la découverte était le même, voir supérieur, car nous n'étions pas guidé par ce qu'on aurait pu lire sur un écran ! … il fallait avoir du flair pour deviner que du bonheur se nichait au fond de ce vallon ! :P
N_75
Le plaisir de la découverte était le même, voir supérieur, car nous n'étions pas guidé par ce qu'on aurait pu lire sur un écran ! … il fallait avoir du flair pour deviner que du bonheur se nichait au fond de ce vallon !
Ça, très cher N75, cela mériterait un long débat et l'ouverture d'un post dédié sur le forum… Faut-il brûler les écrans et les topo-guides pour retrouver le flair qui ouvre les portes des vallons secrets et poudreux… :D

Je suis d'accord avec vous, amis nordiqueurs… Les topos sont faits pour donner envie (au coin du feu) et une fois sur le terrain, il ne faut pas hésiter à changer d'avis et partir à l'aventure. Mais quand on randonne seul comme moi, les béquilles numériques portables sont bien utiles en cas de besoin. A condition quelles aient été préparées (batteries chargées, way-point, cartes hors connexions …) Comme le dit JC/TL, ça mériterai un fil de discussion à par entière ! Tu lances le sujet ???

jmc63
Mais quand on randonne seul comme moi, les béquilles numériques portables sont bien utiles en cas de besoin.
ben heuuu, je vois pas pourquoi ces béquilles (j'adore l'expression ! ) sont plus utiles seul ou à plusieurs ? Par contre, randonnant également seul, le truc moderne qui me fait bien kiffer, c'est la balise PLB. J'en ai d'ailleurs causé par ailleurs…mais le prix fait mal, d'autant plus que la batterie a une durée de vie limitée à 5 ou 6 ans.
Et pour revenir à nos spatules, je trouve même que seul on est plus à même de suivre son flair pour dénicher la combe secrète, le passage en forêt caché, qui va nous faire rêver pendant des années, et qui sera de plus en plus belle/beau au fur et à mesure que le souvenir s'estompera. A plusieurs, on a plus tendance à suivre un itinéraire établi d'un commun accord.

Je pense, (mais c'est juste mon opinion et je la partage:) qu'en groupe, y'en aura au moins 1 qui saura s'orienter, alors que seul, tu ne peux compter que sur tes propres ressources.

N_75
Au temps où les skis se choisissaient bras levé et à la hauteur du poignet, de la chaussure en caoutchouc, de la pellicule photo, que TSL n'avait pas mis ses moules en route, que l'info ne parvenait pas d'un coup de clic
C'était la belle époque, où on craquait son slip, sur le côté fantastique du plastique, on partait faire les barbaux avec une paire d'allumettes aux pieds, une fois qu'on avait le cuir rapé, et que les allumettes étaient dédoublées, on pouvait les mettre au feu, on avait certes pas sorti un virage, mais la fumée noire qui sortait du poêle nous réchauffait les cœurs

Alors oui N75 c'est important de resituer la genèse du concept, c'est à mon sens important d'admettre que le ski nordique s'est sans doute égaré dans des concepts bien farfelus, qu'on a nommé progrès. Et ça me semble important de rendre aux anciens, leur bon sens paysans, avec leurs skis larges et paraboliques. Car je ne suis pas certain qu'Amundsen aurait survécu à ses explorations avec les magnifiques baguettes qui ont fait la joie de beaucoup dans les seventies. Et c'est bien mon avis qu'on ne fait aujourd'hui que ressortir le fil à couper le beurre. Ceci dit avec son bon sens paysan, je ne pense pas qu'Amundsen aurait tenté l'aventure avec des skis dits modernes dans les seventies: modernes dans le sens où ils n'étaient réfléchis que pour les besoins de la compétition en ski de fond, sur des tracés damés et comme tu le soulignes peu pentus.
D'ailleurs ce n'est pas pour rien que dans les Hautes Alpes ils sont si en avance, sur le développement du SRN, car ils ont eu tôt fait de s'apercevoir, que leurs montagnes penchaient un peu trop fort pour faire du ski de fond, et qu'on pouvait continuer à envisager la pratique du ski nordique plus sereinement avec un matériel plus adapté. Mais faut aussi admettre que le ski nordique ne se limite pas à une pratique sur des terrains de foot. Car c'est bien les skis fins qui enfermaient la pratique dans des terrains plats.
Et pour finir sur le coup de gueule, au bout d'un moment ça devient presque fatiguant d'entendre rabâcher des anciens qui te disent que de leur temps, ils avaient inventé le ski nordique, et que les skis étaient fins et qu'ils allaient très bien. C'est fatiguant, parce que en tant que professionnel du ski nordique, je suis intimement convaincu, que si le ski nordique se porte aussi mal aujourd'hui, c'est bien parce qu'on a tenté de le développer avec un matériel inadapté à une pratique de loisir pour des vacanciers qui n'avaient et ont toujours guère plus d'une semaine de vacances à la neige. C'est fatiguant car des beaux vrais ski de rando nordique en bois, on en trouve en déco dans tous les bons restos de montagne, mais on fait semblant de croire que c'était des skis alpins. Et c'est fatiguant également d'entendre des gens s'approprier un concept de ski nordique qui existe depuis plus de 10000 ans en s'accordant sur le fait que le ski nordique a été inventé par eux dans les trente glorieuses.
Désolé de rabacher du fatiguant, à toutes les lignes, mais vu l'heure et le nombre de lignes posées sur ce forum depuis plus de 6 ans, pour tenter de démystifier ce soit disant concept exclusivement commercial, qui te fais craquer ton porte monnaie pour des skis larges alors que des fins sont suffisants: il arrive un moment où la suffisance dans l'ouverture d'esprit sur le ski large devient plus pesante que le poids peut être trop lourd d'un ski large.


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Avec toutes mes excuses, pour les éventuelles âmes sensibles, nostalgiques de leurs belles années du ski nordique des seventies, mais à un moment donné, il faut réussir à faire le deuil d'une pratique dépassée, révolue. Le ski de fond est toujours aussi beau, mais c'est plus une activité de sportifs que de contemplatifs. Il y a des choses à mettre en place pour redonner une dimension contemplative à l'univers du ski de fond, mais c'est un autre sujet.
Bonne nuit à toutes et à tous, et l'important reste quand même de prendre du plaisir à glisser

sancho
mais à un moment donné, il faut réussir à faire le deuil d'une pratique dépassée, révolue
Je rectifie, c'est important d'avoir toujours la liberté d'aller se crisper dans des traversées cratères conversions, avec des allumettes aux pieds. Même si je m'en sors pas mal, à ce petit jeu du fait de mon passé de compétiteur en ski de fond, il n'en demeure pas moins que j'ai (et c'est très personnel), un peu de peine à comprendre l'entêtement à persévérer dans cette pratique, alors qu'on peut de nouveau explorer la liberté de virer plus aisément avec des skis pas plus larges et pas moins paraboliques que ceux utilisés par un Sondre Norheim.

Le TK est bien évidemment une technique parmi d'autres dans le culte des plaisirs de la glisse. J'ai beaucoup de plaisir à génuflexer quand les conditions s'y prêtent, et ça doit bien représenter en moyenne, 50 à 60 % de mes virages de l'hiver.

Bonne glisse à tous, ou beaux combats en descente, c'est, et ce sera toujours selon ses envies.

Comme je suis cité au début des messages précédents, je me permets de préciser que durant les années 80-90, les fabricants ne proposaient à ceux qui trouvaient les pistes de fond trop ennuyeuses que des skis à bords quasi parallèles et qui débutaient à 180cm. Enfin à ma connaissance qui se limitait, comme pour les copains, au catalogue du Vieux Campeur, qu'il fallait de surcroît commander par courrier. Bref le choix était dicté par l'offre on ne peut plus limitée proposée par les fabricants (ou les revendeurs ? ) ! Depuis une bonne dizaine d'années, le choix s'est élargi et c'est tant mieux.

N_75
Comme je suis cité au début des messages précédents, je me permets de préciser que durant les années 80-90, les fabricants ne proposaient à ceux qui trouvaient les pistes de fond trop ennuyeuses que des skis à bords quasi parallèles et qui débutaient à 180cm. Enfin à ma connaissance qui se limitait, comme pour les copains, au catalogue du Vieux Campeur, qu'il fallait de surcroît commander par courrier. Bref le choix était dicté par l'offre on ne peut plus limitée proposée par les fabricants (ou les revendeurs ? ) ! Depuis une bonne dizaine d'années, le choix s'est élargi et c'est tant mieux.
Tout à fait Bernard, mais ce qui m'a agacé, c'est que selon moi il s'agit bien d'une tradition ancestrale, et l'absence de matériel large dans les années 70-80 relève de l'anomalie. C'est une parenthèse historique, qui a failli enterré le ski nordique, car ils sont très peu nombreux les pratiquants qui comme toi: ont pris le temps de persévérer, d’acquérir de la technique et de l'expérience sur des SRN fins. Ils ne sont pas pléthores, les pratiquants de SRN qui ont le degré de liberté suffisant dans cette activité, pour l'envisager au flair, au feeling, avec la sérénité de celui qui accepte les surprises, compose avec, et est même capable de se réjouir d'avoir surmonté les plus improbables d'entre elles. Le retour à un matériel plus raisonnable ouvre des portes à d'autres qui pourront sans doute parvenir à ce genre de vrais plaisirs en montagne.
Côté degré de pente, il n'y a de barrière que celles qui permette au pratiquant de se sentir à l'aise, de trouver du plaisir avec son matériel. La descente ne doit pas être un combat, mais que du bonheur. Là aussi c'est certain que les skis fins sont une belle privation de liberté.

sancho,
Je ne peux que renchérir sur tes propos ! Les skis de SRN (type Epoch et Annum) m'ont donné une seconde jeunesse à 60 ans ! J'en ai maintenant 68 et je ne suis plus jamais remonté ni sur des skis de piste ni bien sur mes vielles allumettes.
Je suis un peu surpris quand certain disent sur ce forum "oui, mais ce n'est pas du nordique". Who cares? L'essentiel, c'est de se faire plaisir. J'ai lu dans un compte rendu de sortie sur Skitour

Une reflexion me vient après cette balade: Une heure trente de monté pour 4 petites minutes de descentes, il n'y aurait pas comme une arnaque dans notre sport?

Avec le SRN, ce genre de remarque n'a pas de sens, car (si on est bien équipé et avec un minimum de technique) tout est bon !

sancho
l'absence de matériel large dans les années 70-80 relève de l'anomalie
Ne pourrait-on pas rajouter 90 ?
J'en suis souvent à me questionner sur l'iincidence qu'auront eu ces quelques décennies d'anomalie de l'histoire sur l'engouement qu'a connu (au moins en France où les régions enneigées penchent un peu ou beaucoup) la raquette dans les années 90 !

Gedryg,
Belle illustration d'une incompréhension due à une citation sortie de son contexte :wink: L'auteur qui, venant de faire la descente du couloir nord du Lasseron (D+ 1000m ; Ski 5.1) était très content de son exploit ironisait sur la brièveté de la partie "noble" de sa sortie.
Je voulais juste montrer la différence entre un randonneur alpin qui monte pour descendre et un randonneur nordique qui prend plaisir à monter et à descendre et à monter et à descendre …