Bien débuter (matos) ?
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christian8 a écrit : |
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ToneTroope a écrit :Bah maintenant que tu as les T4, tu peux les essayer avec tes Track, je parierai bien que ça monte un poil mieux :-P |
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Les écailles n'ont jamais été un concept magique qui permettait facilement de grimper aux arbres. Sinon ils ne s'enquiquineraient pas à mettre et enlever des peaux sur la Pierra Menta. Optimiser l'accroche de ses écailles n'est pas un travail technique aussi simple que ça en à l'air. La finesse de placement nécessaire pour faire monter sans effort un annum dans une pente qui peut dépasser les 20° n'est pas forcément plus facile à acquérir que l'élégance en télémark dans les bois. Les écailles d'aujourd'hui ne sont pas forcément moins bonnes que celles d'il y a 20 ans. On grimpe des fois mieux à l'alpes d'huez avec une deux chevaux qu'avec une BMW. C'est pas tant une question de qualité de gomme, que de section de pneus. C'est entre autre pour une question de répartition de poids par cm2 sous les écailles, qu'il est préférable d'avoir un ski court, quand ce dernier a des côtes agréables à descendre. En ski comme en voiture, c'est pas en appuyant fort sur l'accélérateur qu'on gagne forcément le plus de vitesse. Littéralement "mettre un pied devant l'autre" comme le dit Christian, c'est déjà une bonne approche pour optimiser l'accroche. Quand on recule, le réflexe est de baisser le menton, de tourner le regard sur les spatules (comme pour lire dessus si il y a le mode d'emploi de la bonne accroche), on pousse plus fort vers le bas et vers l'arrière et au final on ne fait que reculer encore plus fort. Plus je me penche vers l'avant, plus je pousse vers l'arrière, et moins mes appuis sont bien orientés. Il ne faut jamais pousser sur un ski qui recule, ça ne fait que le faire reculer encore plus vite. Mettre un pied devant l'autre? L'accroche on la retrouve sur la traction et non sur la propulsion. Il faut chercher à griffer la neige en engageant son pied avant. Dès qu'on a gagné un peu de terrain, on renvoie l'autre pied griffer sur l'avant. C'est aussi une question de fréquence. Pour monter à l'apes d'huez en vélo, j'ai meilleur temps de mouliner que de muler sur la plaque. En ski avant de sentir que l'accroche devient limite, on doit engager l'autre jambe vers l'avant. La bonne attitude part du regard, dès que j'ai incliné le menton vers le bas, j'ai déjà manifesté une volonté de propulsion, j'ai fermé des angles du menton jusqu'au bassin, qui vont m'aider à pousser vers l'arrière pour mieux reculer. Je me redresse, je tire les épaules vers l'arrière je cherche à garder le buste perpendiculaire à la ligne de pente et j'engage mon pied vers l'avant pour griffer le terrain avec la souplesse et la légèreté d'un félin. Attention car trop loin devant risque de me faire pencher de nouveau vers l'avant, et donc de nouveau orienter mes appuis vers l'arrière. Dans une montée en trail on peut des fois aller moins vite en courant qu'en marchant. En marchant on fait 3 fois moins de foulées, mais c'est pas forcément plus économique. pour monter en ski il vaut mieux privilégier les petites foulées et la fréquence que les pas de géants. On peut avoir 50 ans de pratique du ski de fond, et avoir toujours cherché à pousser fort et longtemps, vers le bas et vers l'arrière. Ça donne une illusion d'efficacité car le ski fin accroche quand on pousse dessus, mais ça ne veut pas dire qu'on ne va pas se faire doubler par un skieur qui fait deux fois plus de foulées. Dans une même montée faites le test en partant bille en tête avec une allonge maximale, redescendez et fixez vous comme objectif de faire 2 à 3 fois plus de pas. Je dirais qu'à la fin on doit être moins essoufflé, et que bien souvent on est monté plus vite. L'accroche en montée c'est toujours plus une question de finesse que de puissance. |
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Salut Sancho Et voilà comment on se met à recauser écailles dans un autre sujet ! Il me semble avoir lu que ton pote Talon Libre indiquait que question accroche, tes Vector étaient bien supérieurs à ses Annum. A quoi attribues-tu ce phénomène ? un vent nouveau venu d'Amérique ! HS :et on attend la suite sur neige transformée ! |
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Quand on recule, le réflexe est de baisser le menton, de tourner le regard sur les spatules (comme pour lire dessus si il y a le mode d'emploi de la bonne accroche), on pousse plus fort vers le bas et vers l'arrière et au final on ne fait que reculer encore plus fort. . :-D :-D :-D :-D Bisoux Sancho : Si je customise mes skis , j'écrirai cette phrase sur mes spatules . Et bravo pour ce post , c'est exactement la serie d' observations que je me suis faites sans arriver a l'exprimer jusqu'ici . Lionel a écrit de très jolies choses sur l'élégance de la descente en Télémark . Je pense qu'il peut y avoir aussi de l'élégance dans la montée .C'est mème à mon avis ce qui fait le pur plaisir de la rando nordique : une succession de mouvements pas si simples que ça a enchainer au grès du relief et des obstacles , en gardant son rythme, son souffle , son allure ,et un oeil sur les petits oiseaux , le paysage et les copains …. Bon ski , Sancho ! |
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Me revient en tête à vous lire une observation et la réflexion qui en suivit : les gens qui viennent de la rando alpine et des peaux de phoque me semblaient connaître un peu plus de problèmes en retenue sur les srn que ceux qui viennent du fond, et ont maîtrisé le problème. C'est vrai que la retenue sur écailles n'est pas du tout une affaire de bourin ! |
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Et oui ce n'est pas les semelles qui sont mediocres c'est bel et bien le skieur! CQFD
Wolves Lives Matter
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Médiocre c'est pas le bon mot, Christian. Je dirais qu'un ski à écailles fin permet de s'enfermer dans une gestuelle qui donne une impression d'efficacité. Quand on skie sur un ski classique à farter avec ce type de gestuelle, on conserve cette sensation d'accroche au plat, mais dès que la pente s'accentue un peu, c'est très vite la même galère qu'avec des skis à écailles larges. C'est juste qu'il y a quelques ajustements qui s'imposent pour récupérer de l'accroche. Un ski à écaille large est une invitation à progresser techniquement en montée. Ce qui est positif en plus dans tous ça, c'est que l'adaptation gestuelle qui s'impose pour pouvoir bien monter sur un ski large, sera également nettement profitable pour accroître le plaisir de la glisse en montée sur un ski fin. Pour N75, je crois que l'accroche des Vectors ne vient pas du tout des écailles, mais du rocker. La différence d'accroche est surtout remarquable quand on fait la trace avec. Quand le fond est dur ou déjà tracé c'est moins flagrant. En somme tant que la neige est profonde, vu que ton ski est très souple en spatule et en talon, il a tendance à se plier pour avoir sur chaque pas un cambre inversé. Du coup ça entraîne une surpression sous le pied qui facilite l'ancrage des écailles. Quand on le skie dans une trace déjà faite, l'accroche est bonne mais c'est moins surprenant. Sur du dur le cambre du ski ne va pas s'inverser, au mieux il se met à plat sans effort et c'est déjà pas mal. Robert, pour moi le pur plaisir de la rando nordique c'est comme la bonne répartition du poids du corps en télémark c'est du 50 50. Il y a autant de plaisir à la montée qu'à la descente. Dans une belle ascension il n'y a jamais rien de monotone. C'est une perpétuelle succession de petits ajustements sur la taille de la foulée, le placement du bonhomme, un coin du regard qui navigue entre la délectation du paysage et le piaffement des ptits zozios, et l'autre coin qui lit malicieusement la trajectoire, l'ajuste en fonction de la forme de l'instant et anticipe les placements qui vont suivre. Il y a une multitude de nuances du piano au fortissimo sur la pression à exercer pour donner naissance à chaque foulée, des dièses et des bémols sur l'angle d'attaque de chaque pas par rapport à la pente, et un éventail de variations possibles au fur et à mesure que les micro reliefs se précisent. On peut revenir 20 fois au même endroit ce ne sera jamais la même partition, ne serait ce que parce que l'acoustique de la neige ne sera pas la même. Allez sur ce je vais me coucher, avec tes sottises Robert, yen a qui vont déjà me prendre pour un grand malade. A chacun son virus :-D |
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Bonjour, je ressors un peu ce sujet de derrières les fagots vu que, comme je l'exposais dans ma présentation ( http://www.skirandonnenordique.com/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=2066&forum=21 ), je suis à la recherche du meilleur matos pour débuter ce genre de pratique ; et plutôt dans la même optique que le créateur de ce sujet, trouver un ski qui pourrait m'amener à flirter avec la rando alpine soft. Quitte par la suite à prendre une paire pour chaque pratique, mais je ne suis pas tellement exigeant avec le matériel : je crois que ça se joue plus dans les cuisses que dans les skis ! Pour le moment j'ai testé les Madhus Epoch que j'ai trouvé bluffant (je n'avais jamais fait ni SRN, ni SRA) en montée et en descente. Mais un peu peu courts pour ceux que j'ai essayés, et un peu "fins" si je peux dire. J'aurais aimé trouver un vrai test de skis comme les Rossi BC 110 par exemple. Et je dois dire que les produits Voilé me tentent carrément, mais j'aimerais vraiment avoir des retours à propos des conditions de montée, en terme de position notamment vu la largeur des planches ! Ainsi qu'en neige dure, que je n'ai pas trouvé dans le test du site :-D Et puis après y'aura plus qu'à aller faire le foufou dans la forêt… :lol:
Haut les talons !
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Telemark73 a écrit : Ah ! Mais c'est qu'il le veut son test des Rossignols , le bougre ! T'es pas le seul : va voir dans le post " conditions de neige Vercors " , y a juste un petit " teasing " de Régis avec ces skis en situation . T'es pas le seul a avoir repéré ces lattes et Régis m'a promis un petit test …Mais il est parfois un peu surbooké le povre … A mon sens , vu ton équipement en TLK , tu prends tes passions au sérieux …C'est bien ! Donc t'hésitera pas a t'équiper de quelques lattes qui te permettront de varier les plaisirs ..Si les Epoch t'on plu , prends en une paire , pas forcément très longs ..Tu te feras très plaisir en toutes circonstances : ils sont très polyvalents et tu découvrira les joies de la grimpette ( cf les remarques de Sancho plus haut ) associées au bonheur de la descente ….A ces lattes a tout faire , tu pourras ajouter par la suite une paire de lattes plus orientées descente : l'expérience que tu auras ( après fréquentation des Epoch ) te permettra de mieux préciser ton choix . |