Développement du Ski de Randonnée Nordique

Robert a écrit :


Je rebondis sur l'opinion de Sancho au sujet des accompagnateurs de montagne : A mon avis , s'ils étaient interessés, je pense qu'il ne leur serait pas impossible
de se voir autorisés a accompagner des groupes en SRN …pas pour faire la vallée blanche, évidemment , mais
sous certaines conditions ( localisation géographique , altitude ) oui : Si les moniteurs de ski et les guides
étaient interessés par le SRN , ils pourraient ceratainement faire blocage …Mais ils ne sont pas réellement dans cette optique …a part de brillantes exeptions . A mon sens, les accompagnateurs auraient
de très bons arguments a avançer : Ils peuvent déja encadrer des groupes en raquette et l'accompagnement de
groupe est un facteur de sécurité .

Je suis bien d'accord qu'ils seraient tout désignés pour faire découvrir le SRN car ils ont une bonne connaissance de la montagne, et d'ailleurs ce sont eux qui encadrent les sorties raquettes dans les stations.

Je pense aussi que Forez a un peu raison quand il dit que les loueurs ont plutôt intérêt à ce que les clients aillent sur les pistes payantes quant aux raquettes, j'ai cru comprendre que pour accéder à certains parcours tracés, le promeneur en raquettes doit passer à la caisse, alors..

Modifié il y a 11 ans
Dans le contexte actuel, je crois que c'est illusoire de penser que les accompagnateurs pourraient se voir autorisés à encadrer du SRN.
On touche là, aux fondements de ce qui fait la légitimité des moniteurs de ski à encadrer du ski.
Même si le lobby de l'encadrement du ski se préoccupe bien peu du développement du SRN, il n'est certainement pas prêt du tout, à accepter ce genre d'intrusion sur ses plates bandes.
De surcroît le lobby du ski a le bras très très long.

Et enfin, si on est objectif sur l'examen des contenus de formations apportés aux accompagnateurs par rapport à ceux des moniteurs de ski: les premiers ne sont au départ pas bien mieux armés que les seconds en matière de connaissance de la montagne.

La différence ne se fait pas tant sur le plan de la formation, qu'après dans l'exercice de ces deux professions. Etre un bon accompagnateur, c'est un peu être un regard de tous les jours sur la montagne. Et il semblerait qu'être un bon moniteur de ski puisse se limiter à être un regard de tous les jours sur des spatules et des flexions de genoux.
Présenté comme ça c'est volontairement provoc car un brin réducteur sur la réalité du quotidien d'un moniteur de ski.
Mais quand on regarde la façon de travailler des moniteurs de fond et les produits proposés, on pourrait vraiment croire qu'il y a pléthores de gens qui viennent en vacance spécifiquement dans le but de progresser techniquement en ski de fond.
Modifié il y a 11 ans
Je reprend la question initiale pour ne pas perdre le fil :

"J'ai envie de retourner la question : a votre avis que faut il faire pour que cette activité se démocratise (avec l'esprit qui va bien) ?"

Sancho a évoqué la part des professionnels dans le développement de la randonnée nordique.

J'ai envie de lui dire, que je suis pas du tout sûr que le développement viendra ou puisse venir seulement des professionnels de l'accompagnement. (C'est une vision de pro sur le terrain)

Si on prend l'exemple du trail, du ski de rando ou du vtt, la plupart des pratiquants ne font pas appel aux professionnels. Certain oui, mais c'est pas le cas de la grande majorité.

En SRN, évidement plus il y aura de proposition sur le terrain pour offrir la pratique et plus il y aura de personnes qui vont gouter au SRN. Mais à mon sens ce n'est pas suffisant. Il est clair que l'addition offre d'accompagnement + offre de location = belle contribution au développement.

La piste Grandsteak est aussi un élément de réponse. C'est une histoire de marketing, ceci étant nous sommes dans une situation ou à ce jour l'offre de matériel est relativement large. Malgré quelques imperfections, le matériel est suffisement bien conçu pour permettre un développement de la pratique auprès des débutants et des initiés. Ceci étant, encore faut il trouver le matériel… et puis le marketing ne ferait pas de mal.

La piste Forez…
Et bien je pense que ça ferai du bien d'avoir de vraies belles manifestations… Et pourquoi pas un concours de saut en SRN, une course d'orientation en SRN, un trail en SRN ? Je ne voit pas en quoi ce type d'évènements travestirait notre pratique. C'est sur qu'une montée sèche en SRN tout au Chrono n'a pas de sens…

Mes remarques :
Le VTT (quand c'est du vrai VTT) : c'est dur et c'est technique
Le Trail ou la course de montagne : c'est dur et c'est technique
Le ski de randonnée alpin : c'est dur et c'est technique

Et pourtant ce sont des disciplines qui explosent.

Alors pourquoi pas le SRN ?
Est-il trop lié à l'image du ski de fond ? (qui a sans doute juste besoin de relooking pour se relancer ?)
Est ce que toutes les solutions additionnées et citées plus haut ne contriburaient pas au développement du SRN ? (Offre pro + évènement + matos moderne + marketing)


Le point caisse et le loueur qui pousse à aller sur des pistes payantes :

En quoi cela intéresse le loueur ? le bénéfice de la caisse ne va pas dans la poche du loueur. D'ailleurs, il ne vas dans la poche de quasi personne, puisque ce ne sont que des pertes… et d'ailleurs de faire payer en ski de fond ne fait plus trop ses preuves…

Ce qui intéresse le loueur c'est de louer. Chez certain loueur que je connais bien il y a des renversements de tendances : ils louent plus de SRN que de raquettes ! Pourquoi ? Parce qu'ils osent, parce qu'ils proposent autre choses… Mais en plus de proposer de la location, ils donnent des idées d'itinéraires, des conseils….
Praticien du Ski Sauvage.
Modifié il y a 11 ans
Comment développer le SRN?

Simplement en rendant le matériel facile à trouver et en arrêtant de louer des skis étroits et des chaussures "chewing-gum".

Je discutais dernièrement avec un fabricant de chaussures du "boom en devenir" du SRN.

Selon lui, les marchands et les loueurs n'y croient pas. Et pourtant les détaillants qui distribuent son produit (3 en 4 en France) le vendent bien.

Il y a 25-30 ans, la réaction des loueurs et détaillants était la même pour le ski de rando.

La presse spécialisée ski de rando ne comprends pas grand chose au SRN…

Il faut sans doute faire de belles images, variées, être patients… le SRN va se développer! à coup sur.

Mais je ne crois pas que le ski de fond sera le moteur de ce développement.

Talon libre
Libère ton talon, libère ton esprit…
http://www.montagn.com
Modifié il y a 11 ans
Moi j'ai envie de regarder d'où pourraient venir des futurs "clients" au SRN.
Il y a quand même un obstacle de taille à son développement, c'est de tenir debout sur les skis. Si les raquettistes se sont bien adapté à l'orientation, ils n'ont pas rencontré le problème de l'équilibre. Et même si je ne connais pas le matériel d'aujourd'hui, il me semble que si la technique pouvait désormais s'acquérir en quelques heures je le saurais.

Ceux qui auraient l'équilibre le moins précaire en montant sur des SRN sont à mon avis les skieurs de fond, ceux qui vont faire du sport et non pas ceux qui veulent simplement prendre l'air. Mais leur faire lever le nez de leurs spatules est aussi illusoire que de tenter de décrocher la lune (au moins parmi ceux que je connais !).
Les skieurs alpins, s'ils ont envie de s'évader de leurs montagnes ferraillées et bétonnées passent par filiation à la rando alpine.
Les randonneurs alpins sont peut-être un peu trop épris des pentes et accros de leur talon coincé pour vraiment venir grossir nos rangs…ou alors peut-être en prenant de l'âge et le recul qui va avec.. De plus la qualité et la quantité de neige sont mieux assurées sur des pâturages d'altitude que des plateaux à 1000m. Eux maitrisent déjà l'environnement. Peut-être des clients en devenir via un léger apprentissage du talon libre.

Et je reviens aux raquettistes. Dans un message précédant quelqu'un parlait de TSL, qui a (re)découvert LE filon ! Et mon avis (et ce n'est que le mien) est qu'ils ont attiré les clients et de la randonnée pédestre et du "ski de fond contemplatif", dégoûtés par le tarif d'accès aux pistes damées et de se faire enrhumer à chaque passage d'un ultra-skateur lancé à la poursuite de son ombre. Pour moi, il y a là toute une clientèle des sites nordiques qui ne s'est pas renouvellée d'une génération à l'autre.

Et peut-être parce qu'on arpente le même massif, je rejoins Forez qui parlait de pistes que j'appellerai "de découverte" qui ont disparu sous la pression des fondeurs qui n'en n'ont jamais assez sous les spatules. Et ces pistes seulement entretenues à chaque grosse chute de neige seraient à mon sens un merveilleux outil pour permettre à des raquettistes de se faire l'équilibre avec le matériel SRN d'aujourd'hui et découvrir (enfin) la glisse, chose qu'ils avaient oublié depuis que les sites nordiques sont devenus ce qu'ils sont. Les pistes raquettes existantes n'ont pas vraiment toutes le profil nécessaire pour de l'initiation au SRN, sans parler de la cohabitation entre marcheurs et skieurs à l'équilibre encore précaire.

Vu le tarif du matériel, il faut que les gens puissent louer pour essayer (je parlais précédemment des vélocistes qui au début disposaient d'un parc de location de VTT ), et quand Régis parlait d'un loueur qui tourne dorénavant plus en SRN qu'en raquettes, c'est peut-être les prémices d'une tendance qui s'inverse. Une hirondelle fera-t-elle le printemps ? (Ne s'agit-il pas là Régis, de la souriante hirondelle de Gresse ayant fait le déplacement à Méaudre à la mi-janvier ?).

Après reste aux sites nordiques à arrêter de phagocyter l'espace, ce qui serait bon pour leur trésorerie, et à rendre un peu de terrain à des apprentis skieurs et futurs SRNistes (facilement accessible, sensation de sécurité…smile, qu'ils ont kidnappé à des gens qui voudraient simplement respirer de l'air, ouvrir les yeux et les oreilles, et se régaler à acquérir des sensations nouvelles.
Modifié il y a 11 ans
quelques idées en vrac,

pour essayer d'envisager un futur développement du srn, peut-être faut-il se poser la question de ce qui va motiver les futurs pratiquants. Pour avoir des pistes, peut-être est-il bon de se questionner sur nos propres motivations à le pratiquer, et ce qui nous a amener à débuter dans sa pratique.

le fait qu'il n'y ait pas de compétitions en srn est une excellente chose, mais peut-être est-ce aussi une des principale raison de sa non médiatisation, et du manque d'intérêt des fabriquants à se pencher sur la question. je citerai en exemple le fait que la plupart du matos disponible, quelquesoit l'activité, est orienté par les paramètres de la compétition, et la norme est celle du champion (regardons les braquets/développements des vélos de route vendus au cycliste du dimanche, impossible pour ce dernier de monter une côte un peu raide ou un peu longue, de quoi lui donner l'idée d'accrocher le vélo au garage). Idem pour les skis de fond, qu'il faut forcément acheter ou louer à taille +15 ou + 20 cm, idem pour l'alpin. C'est la norme des compétiteur qui influence énormémént le marché, et par voix de conséquence le vendeur/loueur, et donc en bout de chaîne le pratiquant.

L'impression pour le pratiquant qu'il va falloir en baver pour y arriver est répendue, allant avec l'idée répendue qu'il faut du courage pour faire du "sport". Tout ceci est très loin de notion de plaisir et de bien être à pratiquer.

Et ce qui réuni, il me semble, beaucoup de pratiquants du srn, c'est justement cette notion de plaisir à pratiquer, La notion de compétition, de concurrence est très éloignée de la plupart de ceux avec qui j'ai eu le plaisir de pratiquer.

Les rassemblements et journées de découverte sont sont une excellente chose, le fait d'y intégrer des éléments de concours risquent de faire basculer le srn vers autre chose. Si l'on étudie d'un peu plus près l'histoire de chaque sport, l'origine est souvent une activité humaine, dans laquelle certain souhaite s'opposer par jeu, ce jeu doit rapidement être codifié, pour enfin se transformer en compétition. L'esprit qui guide la compétition s'éloignant doucement mais sûrement de l'esprit reignant au départ de l'activité humaine.
Modifié il y a 11 ans
N_75 a écrit :
Les randonneurs alpins sont peut-être un peu trop épris des pentes et accros de leur talon coincé pour vraiment venir grossir nos rangs…ou alors peut-être en prenant de l'âge et le recul qui va avec.. De plus la qualité et la quantité de neige sont mieux assurées sur des pâturages d'altitude que des plateaux à 1000m. Eux maitrisent déjà l'environnement. Peut-être des clients en devenir via un léger apprentissage du talon libre.
Pas besoins de devenir ''vieux'' pour se mettre au SRN :-D
Suffit d'avoir un bébé et de vouloir skier en famille S^i
Le SRN nous a permis de continuer le ski lorsque la maman était enceinte (sur terrain très facile pour éviter toute chute…smile, et surtout ensuite avec bébé dans la pulka enfant: en vidéo ici
Et là je peux vous dire que la demande est importante, chez les jeunes parents qui sont en ski de rando tous les weekend ;-)
Comme cela on a fait une saison complète de SRN et pulka… et jusqu'au 17 mai. Et oublié le ski de rando alpin (là j'exagère un peu :-D )

Sinon il est vrai que de compter faire passer les raquettistes au SRN, peut vite poser un problème d'accès technique… meme si les nouveaux skis de SRN larges et courts avec des chaussures rigides facilite cet accès… au plaisir o^k
Modifié il y a 11 ans
Effectivement, je pense que le fait de pouvoir trouver du matériel adapté facilement à louer, ce qui n'est par exemple pas en Savoie, donnerait déjà un sacré de pouce. Autour de moi, j'ai réussi à convaincre plusieurs personnes, des skieurs déjà (soit de fond, soit de télémark ou de rando alpine), d'essayer le SRN et de son intérêt (d'ailleurs c'est drôle de voir que pour chacun en fonction de leur pratique existante, ce n'est pas le même blocage et/ou le même facteur déclenchant)… et à chaque fois ils sont partant pour essayer, mais le hic c'est que quand tu leurs dis qu'il faut acheter le matos, ils ne sont pas prêt à le faire avant d'avoir découvert la pratique et faire 100 ou 150 bornes pour trouver un loueur, c'est mort aussi. Bref, cela n'aide franchement pas à son développement.

Ensuite, sur le ski de fond, je suis pas convaincu qu'il soit le moteur du développement du SRN, dans le sens où la pratique n'est pas du tout la même (je parle pour le skating qui est la pratique de la quasi-totalité des fondeurs sur les domaines nordiques une fois enlevé les retraités et les écoles), sauf peut-être pour les gens qui veulent se reconvertir à la recherche d'autres sensations. Je dis ça car je suis venu au SRN en étant préalablement un pratiquant régulier du skating (mais de moins en moins intéressé par cette pratique à mesure de la pratique du SRN) et le rapport à la montagne n'est pas du tout le même je trouve.

Sinon, je ne sais pas si propre uniquement à Savoie Grand Revard, mais depuis peu, il trace (en gros à chaque chute de neige) chaque hiver une piste nordique classique sauvage à la moto-neige (accès payant comme le reste du domaine) où je n'y vois pas quasiment jamais personne (en même temps, perso je ne vois pas trop l'intérêt d'un tel truc)… même je me dis que s'ils font ça, c'est qu'ils doivent sentir qu'il y a un "marché" à capter sur cette pratique nordique (se rapprochant plus du SRN que du skating), non ?
0sâ sôtre de la rài ! / Osez sortir des sentiers battus !
Modifié il y a 11 ans
Bonjour
Je reviens sur mon bafouillage "d'étude de marché" d'hier soir.
Je suis désolé Cyrille mais je n'avais pas songé aux femmes enceintes et aux pulka-bébé dans les éventuels randonneurs alpins qui passeraient au SRN.

Dans le Massif Central, peut-être le terrain le plus nordique (j'entends au sens premier du terme) de France, et tout au moins près de chez moi, j'ai constaté que des randonneurs alpins, accros à la discipline mais gavés des nombreux kilomètres à effectuer pour gagner les pentes enneigées des Alpes, s'étaient mis au SRN en découvrant qu'à côté de chez eux ils avaient également un magnifique terrain pour s'évader .
Au début j'en ai rencontré avec des peaux de phoque sous les skis sur des terrains quasi plats mais un jour ils ont acquis du matos SRN… ce qui leur a ouvert d'autres horizons.

Et j'ai une question : qu'est-ce que çà donne(rait ?) un montage hybride de fixations de rando alpine + chaussures, sur des skis de randonnée nordique à écailles; pourrait-on effectuer un "pas glissé" permettant un déplacement aisé sur terrain valloné, et bloquer/débloquer (rapidement) ou pas le talon pour les descentes, suivant l'envie et le bagage technique.
OK, c'est un montage hybride, donc bien ni d'un côté, ni de l'autre mais qui présente(rait ?) l'avantage d'une passerelle entre les deux disciplines (qui sont quand même assez proches).

Et un résumé de ce que je voulais dire à propos d'éventuels raquettistes qui viendraient au SRN.
L'arrivée du skating et des boulevards damés qui en a découlé a plus ou moins correspondu avec l'inflation du prix du forfait, le début de la désaffection des sites nordiques par les skieurs-randonneurs de fond et le boum de la raquette. A mon avis tout ceci est lié.
Il y a donc pour moi toute une franche de raquettistes qui serait toujours sur des skis si les sites nordiques avaient gardé l'âme qui était la leur au temps du pas alternatif. Et la venue sur le marché du matos SRN "qui va bien" par opposition aux chaussures caoutchouc et aux skis de 2 mètres et plus, peut bien permettre à ces skieurs-randonneurs qui s'ignorent, et prêts à accepter un apprentissage technique, de découvrir la glisse. D'autant plus qu'ils maîtrisent déjà l'environnement.

Pour faire suite au message de Mickael: si Savoie-Grand Revard trace une piste à la moto-neige comme dans les années 70/80 et la font payer au tarif des années 2010, il ne faut pas être surpris qu'il n'y ait personne qui l'emprunte. Moi j'appelle çà de l'escroquerie et ce n'est pas de cette manière que les gens vont venir. D'autant plus qu'ils leur faudra avoir le matos "qui va bien" pour découvrir rapidement le plaisir. Et les skateurs qui prennent le forfait à l'année n'y voient pas d'intérêt, sauf quelques exceptions comme toi et quelques autres qui confirment la règle.

Et pour faire un tour complet de la question (une sorte d' audit ?) je suis bien de l'avis de Grandsteak de se poser la question sur les motivations à pratiquer ou pas le SRN…à suivre !
A oui ! Et si des professionnels du ski nous lisent, çà serait bien qu'ils nous apportent leur vision; je pense aux loueurs qui pour moi sont le maillon principal de la chaîne à laquelle Régis faisait allusion, mais aussi à tous ceux que les fabricants chargent de développer les ventes en France ou à l'étranger.
Modifié il y a 11 ans
mikael a écrit :

Sinon, je ne sais pas si propre uniquement à Savoie Grand Revard, mais depuis peu, il trace (en gros à chaque chute de neige) chaque hiver une piste nordique classique sauvage à la moto-neige (accès payant comme le reste du domaine) où je n'y vois pas quasiment jamais personne (en même temps, perso je ne vois pas trop l'intérêt d'un tel truc)… même je me dis que s'ils font ça, c'est qu'ils doivent sentir qu'il y a un "marché" à capter sur cette pratique nordique (se rapprochant plus du SRN que du skating), non ?

D'accord pour cette analyse : ils savent parfaitement qu'il
y a un marché . En plus, ils doivent se sentir un peu merdeux dans la mesure ou leurs pistes sont tellement nombreuses qu'elles bloquent patiquement l'accès aux espaces naturels , accès qui selon la loi doit rester libre
et gratuit . Dernier point : ils sont en faute également au regard de la loi en percevant une redevance pour cette piste : Si elle est balisée ET dammée et accompagnée d'équipement , alors oui , ils peuvent la réserver a la
pratique du ski de fond,et la loi autorise la redevance . Par contre , si elle est simplement balisée et NON Dammée ( le simple passage d'une moto-neige n'est pas un dammage , pas plus que le passage régulier des skieurs ) alors là, non . Ils n'ont pas le droit de taxer le passage .
Modifié il y a 11 ans