Entraînement pour les expéditions arctiques

J'ai décidé de me payer un autre gros voyage dams une région arctique pour l'hiver 2013 donc dans deux ans. Cet interval me donne le temps de ramasser les écus…
Donc mon choix s'est arrêté sur le Spitzberg après maintes réflexions.
Entre temps, je continue ma pratique de ski nordique autant que je peux et selon mes moyens. Sortir de la ville à chaque WE est assez coûteux. J'ai la chance de pouvoir skier à Montréal dès que j'ai un congé.
Outre ma condition physique, il est important pour moi de m'accoutumer au froid. Vous me direz qu'au Québec, je devrais avoir l'habitude. Bien sür des -20 et des -30 degrés( -30, je n'ai pas vu cela depuis 5 ans)je connais. Mais je sors souvent en ski de fond et il y a toujours le petit refuge pitttoresque où l'on ouvre le thermos et où l'on se délecte de son chocolat chaud maison. Et les fois où j'ai fait du camping d'hiver, c'était dans des camping (pas les trucs à camping car, je vous rassure!)où l'on avait un bloc sanitaire où aller se doucher le soir venu, ou bien dans une tente prospecteur avec truie (petit poêle) que l'on éteignait le soir venu. Donc oui j'ai dormi en camping à -30 degrés mais dans des contextes disons… faciles. Donc le défi pour moi là-haut dans l'arctique norvégien sera de faire le pont entre la fin du déplacement en ski en fin d'après-midi et le moment du coucher! Rester au chaud en restant dehors! J'ai décidé de commencer les exercices d'adaptation au froid maintenant.
C'est là où je vois l'avantage d'être au Québec. Demain et lundi congé. Je dois rester sur Montréal. On a une petite vague de froid en ce moment et le mercure descendra en deça des -20 en matinée. Donc pour les deux prochaines jours, je vais prendre le bus, aller skier sur le Mont-Royal, y rester 4 ou 5 heures et bien qu'en chemin je passerai devant café, restos, magasins, etc… et bien qu'au sommet de notre bien-aimée colline, il y ait l'immense chalet du belvedère, je n'y mettrai point les pieds. Donc demain et après demain, toute la journée dehors.
Dès que j'en aurai l'occcasion, je ferai ce genre d'exercice. Ce n'est pas grand chose mais je pense que cela représente une très bonne préparation parmi d'autres choses. Et je réalise que j'ai cette chance (certains diront que c'est l'horreur ces températures glaciales) de pouvoir préparer un voyage qui me tient à coeur et de pouvoir expérimenter des conditions climatiques équivalentes même au coeur d'une agglomération urbaine de 3,000,000 d'habitants.
Je conseille donc à tous ceux qui planifient de semblables voyages, d'aller passer quelques jours dehors dans le Jura pendant les grand froid ou d'y faire du camping d'hiver!Quant à moi,le bol de café au lait sera pour mardi!

Ah le forum de Montréal ……. grand moment d'émotion.

Côté arctique, le nord de la Terre de Baffin doit pas être mal non-plus ?

Effectivement mais j'ai parlé à une fille qui a fait et la terre de Baffin et le Spizberg (et l'antartique, et l'Acongcgua et bien d,autres choses) et cette dernière destination semble plus avantageuse.
À Baffin, il fait presque toujours en bas de -25 et souvent on doit le faire à pied car il n'y que de la glace et comme on longe une vallée hyperencastrée loin de la mer, on voit moins de faune Et le vol d'avion me ramènerais à Montréal suie à l'expé. Ça coûte aussi cher et à Spitzberg, je pourrais faire escale en Norvège et visiter ensuite Oslo, Bergen, etc…
Parcontre un jour, j'irais bien sur l'île d'Ellesmere en été ou en automne.
Là, il fait -22 et je prépare pour ma sortie… polaire!
Je doit rencontrer une amie et aller prendre un café avec elle puis hop hop hop bus et ski nordique.
Le bol de café au lait sera dont avant!

J'avais projeté d'aller sur l'île de Bylot en terre de Baffin. Le problème pour ceux qui vivent en Europe c'est d'y aller! Plus de 2200€ rien que pour l'avion ça fait réfléchir…Ensuite il faut payer les taxes pour l'acheminement du matériel etc…C'est pas donné.
Pour le Spitzberg, on avait payé 700€. C'est pas le même budget. Je suis surpris de savoir que c'est la même chose pour les Canadiens d'aller en Terre de Baffin ou au Svalbard.

Le plus dur dans ce genre de voyage, n'est pas la difficulté physique, ce sont bien le manque total de confort pendant plusieurs semaines (jamais au chaud, manque d'hygiène, wc dans la neige etc) et les difficultés psychologique face aux conditions météo, isolement, promiscuité avec les copains, l'inconfort. N'importe qui faisant un peu de sport régulièrement peu aller là haut.

Oui les petits raids avec quelques nuits sous tente peuvent servir d'entrainement (ou pour se faire une idée), pour tester le matériel aussi.

Bonjour Sylva,


Donc le défi pour moi là-haut dans l'arctique norvégien sera de faire le pont entre la fin du déplacement en ski en fin d'après-midi et le moment du coucher!
Je n'ai jamais ( pour l'instant!) tenter d'aventure artique, mais pour tout mes bivouac hivernaux, cette phase "apres ski" est une phase tres active en fait.

Lorsque le lieu du bivouac est trouvé ( ce qui peut prendre un peu de temps pour etre dans des conditions optimum si c'est sous tente), il faut s'organiser pour etre le plus actif possible: si tu ne fais rien ( exemple en groupe), tu vas te les geler !
Ma premiere préoccupation c'est de trouver du combustible pour faire un feu si le lieu le permet bien entendu. ( foret ). Ne serait pour le réconfort physique et moral qu'il procure. Si en plus on peut y faire sécher qq affaires c'est encore mieux. Entre la découpe, l'allumage ( qui peut être fastidieux pas grand froid) et son alimentation, ca peut prendre une bonne heure.
On peut jumeler avec l'opération du montage du camp: entre l'aplatissement de la neige, le montage de tente et le vidage du sac, ca prend encore un bon bout de temps.
Il se peux meme que tu transpires un peu pour ces activités: humidité et réchauffement corporel ne sont pas trop copain. Il est impératif de rester au sec si tu veux avoir chaud

La fonte de la neige en eau prend aussi du temps suivant le réchaud / feu.
Enfin tu peux manger :smiley:
Tu peux deja te mettre dans le sac de couchage pour éviter de te refroidir.

Apres cette bonne journée, le couché sera vite d'actualité ! smile

Alex

J'ai déjà eu l'occasion de me rendre compte qu'il ne faut pas arrêter d'un coup et s'écraser à rien faire. Il faut bien s'hydrater en arrivant et s'activer comme tu dis. Là-haut au Sptizberg, il n'y aura pas de feu de camp mais la préparation du Bivouac.

Pour le commentaire plus haut sur le $$$ du billet d'avion. Ça nous coûte très cher au Canada car il y a très peu d'infrastructure là-haut et c'est à au moins 2000 km. La faible densité de la population fait aussi en sorte que les billets de vols sont augmentés.

Je viens de passer tout l'après-midi par -20 degrés et je vous en ferai un compte-rendu technique plus tard. Demain matin, ils annoncent -29 degrés.

Résumé de mon après-midi dans le Mont-Royal!

Bien que les pistes soient tracées et qu'il s'agit ici de ski de fond classique, je donnerai ici des infos qui concernent tous les gens qui désirent faire des raids en SRN dans le grand nord.
Certains éléments vous sembleront anecdotiques voir même triviaux mais ces petits détails font vraiment la différence dans le grand froid.

Donc départ en fin d'AM, et il fait -22 degrés. Au retour, il fait -19 degré donc ça se tenait autour de -20.

Primo; gros bol de café au lait au café Le Placard avec une amie sur l'avenue Mont-Royal. Ce détail est important car le café étant diurétique, je ne me serais pas permis cet écart en plein coeur de l'arctique. Bref, qu'un café noir au départ car il n'y a rien de pire qu'une vessie hyperactive. Mais là, pas de problème; au bas de la colline, je peux régler ce problème dans une station d'essence!!
Me voilà au début de la piste. Je troque mon duvet pour mon anorak, j'ai mes gants de skis de fond mais doublés de polaire, mon buff porté en cagoule et ma tuque type à oreillettes doublé de polaire.
Autre écart; pour les jambes, je n'ai que les combninaisons, les pantalons de skis de fond doublé de polaire et un sur-pantalon coupe-vent. Quand je serai au Spitsberg pas question de ne pas avoir de pantalons grand froid. La avec mes gentilles balades d'une journée à -8 à -20, ça le fait. Mais je sais qu'aujourd'hui, j'aurai le fessier congelé! Ce futur équipement sera un investissement incontournable!

Je m'élance et c'est magnifique; ciel bleu cristallin et neige craquante. J'ai vite très chaud avec mon sous-vêtement, ma laine polaire et mon anorak.
Détail hyper important ici; quand j'ai acheté mon anorak d'entrée de gamme Marmot, je n'avais pas un budget suffisant mais j'en avais absolument besoin. Mais la tech Marmot n'est pas aussi performante que le Gore-Tex donc ça respire moins bien. Je porte toujours cet anorak quand il fait en bas de -10. En général,ça va quand je passe une belle journée dans les centres de ski nordique et il y a de petits refuges chauffés; donc on fait sécher les vêtements et le fait d'avoir un peu trop chaud n'a pas trop de conséquence. Mais là encore une fois, là-haut au Spitzberg, je devrai absolument avoir un anorak performant car il est impensable d'avoir trop chaud comme nous le verrons plus tard.

Je monte le long faux plat et arrive au dessus de la montagne. Arrivée au magnifique chalet du Belvedere avec vue sur le centre-ville et le Saint-Laurent. J'enlève l'anorak et met mon duvet. J'ai eu TROP CHAUD et donc j'aurai quelques frissons à la pause (voilà l'explication!!). Je fais sécher mes gants et pose mes fesses sur mes superbes moufles de type inuit. Les touristes emmitouflés se pressant de se réfugier au chaud regarde les gens qui restent assis dehors (5 personnes pour être exact) de façon interloqué. Je me suis promise de ne pas entrer dans le magnifique bâtiment. Je dois rester dehors. Je met mes petits gants en polaire, sort ma sandwich et mon super chocolat chaud maison et vit un moment de grâce. Le lunch est fini et j'enfile les grandes moufles inuit et admire le paysage. Je prends vraiment mon temps donc après au moins 10 minutes de lunch, mes mains ont bcp refroidies. La chaleur revient tranquillement. Je reste là au moins 1/2 heure (impensable en expé au milieu de nulle part, il faut se bouger!) mais là encore, je prend des libertés face à la rigueur exigée dans l'arctique.
Je vois apparaître deux hommes en parka avec tuques inuit et sur l'une est écrit Grise Fjord. J'interpelle le mec; un irlandais installé au Nunavik et sculpeur et son ami faisant de la gravure. Ils vivent chez les Inuits et sont amoureux du grand nord et passent qques jours à Mtl. Pour l'entraînement arctique et l'ambiance appropriée je suis servie. Bon, il fait quand même -22 et je commence à avoir froid.
Je dois tricher et entrer dans le chalet pour aller aux toilettes car si je fais comme en expé, je risque de ternir grandement ma réputation… N'oublions pas que nous sommes dans une ville de 2,000,000 d'habitants et en cette journée froide, il y a quand même pas mal de gens qui profitent du beau temps!!! (j'espère ici que vous comprenez ce que je veux dire). Je remet mon anorak et enfile mes gants (glacés), ouch!, je remet par-dessus des moufles tricotées de Laponie.
je suggère fortement ici aux randonneurs arctiques d'avoir plusieurs options de rechange pour les mains. J'ai aussi des chauferettes mais aujourd'hui elles restent dans leur emballage.
Et c'est reparti, je me réchauffe très vite et le frimas encadre mon visage. Je fais le tour du sommet et je refais la longue descente du début. Entre temps,j'ai mis mon capuchon car avec le vent, les oreilles me pincent.
Détail important ici; il vaut vraiment la peine par grand froid de prendre 3 minutes de plus pour vraiment bien lacer ces bottes, fermer les manches au velcro, entrer son pull dans sont pantalons, sangler le sac à dos car c'est chiant s'arrêter pour ajuster ces petits détails et par grand froid, un 30 secondes les mains à l'air, ça joue. Comme je suis toute engoncée dans mes grosses moufles et mes dragonnes, je dois effectivement m'arrêter pour enfiler le capuchon. Je recommende aussi d'attacher les boucles en corde après le zipper et ainsi même avec les grosses moufles, ça opère.

Me voilà arrivée en bas près des glissades. Il n'y a presque pas de gamins sur les luges, les parents les préfèrent au chaud. j'ai les fesses complètement frigorifiés. Et reduvet, remouffles inuit après avoir attaché mes ski. Le bus est juste là qui m'attend et en début de ligne, tous les bancs sont à moi. Je me cale bien au creux du siège et me réchauffe.
Arrivée au coin de ma rue, plus que quelques pâtés de maison et je suis chez moi. J'aurai passé quelques 2hres 45 dehors. J'imagine que dans l'arctique, on est dans un autre état d'esprit et qu'on s'y fait mais en plein milieu de la ville, avec plein d'endroit pour rentrer et se réchauffer, je suis fière de moi. En plus, à Montréal j'ai peut-être un petit défi supplémentaire; la vallée du Saint-Laurent est un immense corridor de 1000 km de vent fluvial glacial et humide et je pense que ça pourrait être moins humide au Spitzberg. Ici c'est moins humide qu'à Paris ou Bruxelles mais les gens qui vivent dans le grand nord au Québec sont toujours transis quand ils viennent ici. Donc c'est bon pour l'entraînement.

Rendue chez nous, je bois bcp bcp bcp d'eau. Là aussi j'ai pris des liberté mais dans le grand nord, il sera absolument impératif de m'hydrater suffisamment. Là, je trouvais ça trop chiand, arrêter, sortir ma gourde, etc…

Alors voilè pour ma journée d'entraînement thermique. Je vous assure que tous ces petits détails dont j'ai parlé ont leur importance. Je ne sais pas encore, si je serai vraiment prête pour les nuits en tente dans l'arctique mais en attendand, je passe de sacrées belles après-midi. Et je ne sais pas non plus si je suis cinglée ou non, mais ça c'est une autre histoire.

Cette nuit, le mercure descendra à -34 degrés et demain matin, nous commenceront la journée à -32 degrés. Du jamais vu depuis 6 ans. J'ai toujours trouvé qu'avec leur facteur de refroidissement éolien, ils dramatisaient les choses mais là en bas de -30, je vous jure ça compte. Et demain matin avec le facteur de refroidissement éolien, ils annoncent -40 degrés!!! Une autre séance d'entraînement thermique m'attend et aussi j'espère, quelques heures de pur plaisir sous le ciel bleu et ce, sans téléphone satellite!!!

Rêves ta vie, et vies tes rêves, et surtout n'oublies jamais qu'un des meilleurs moments du voyage à ne rater sous aucun prétexte, c'est le retour au bercail.
Dans le grand froid, chaque détail a son importance, c'est le caractère quasi vital de chaque détail, qui donne l'exaltation.
Mettre le bout de viande qui nous constitue, sur la table des pires conditions pour se tester, ça à le mérite d'approfondir la connaissance que l'on a de soi.
Mais sinon c'est quand même une forme de toxicomanie.
On distille un soupçon d'adrénaline, à longueur de journée car à chaque instant, on est en mode survie, avec l'effort on cumule avec le shoot à l'endorphine.
Le coktail nous révèle une perception de la nature plus belle, une certaine forme de lucidité accrue sur qui nous sommes, et ce que nous faisons dans l'instant.
Ce sont des drogues naturelles, mais ce sont des drogues quand même.
Mieux vaut vivre 20 ans comme un lion, que 100 ans comme un mouton, mais c'est encore mieux, si le lion dure 100 ans de vie pleine et entière.
Prends soin de toi, jubile à l'adrénaline, mais méfies toi qu'elle ne te conduise pas, dans de trop grosses galères. Imprégnes toi des lumières, des paysages, et des sensations de bien être éprouvées.
Ecoutes avec un peu de distance ceux qui pensent que ton projet est folie et démesure, il y en a parmi ceux là qui ont des sourires virtuels, soutenus par leur pharmacien.
D'autres s'inquièteront vraiment pour toi, et c'est bien naturel, n'oublies pas à ton retour, d'aller partager avec eux un peu du bonheur éprouvé.
Les mots en disent souvent moins, que rides figées par le froid sur les sourires.

Bou j'arrêtes là, je vais être à la bourre pour partir au boulot, je me suis encore un peu enflammé, mais j'y ai pris du plaisir, grace à toi, et à ce que tu nous fait partager de tes projets.
Merci Sylva, ya un moment où j'ai presque senti du -30 et du blizzard dans mon salon.
Sur ce je me lève et vais aller faire du feu.
Bonne journée à toi, la mienne commence avec la banane et je te le dois.

Déclaration de forfait!!!
Finalement, ce matin étant en congé, j'ai fait la grasse matinée et il était déjà 11hres quand je me suis levée. Le mercure avait déjà monté à -26 degrés et avec tout le ménage qu'il me restait à faire, j'ai vu que ce serait juste pour aller skier.

J'ai donc décidé d'aller m'entraîner en fin d'après-midi au YMCA à la place. Oui je sais, c'est lâche de ma part mais bon, comme disait le participant précédent, il ne faut pas être trop à l'adrénaline. En tout cas, il faisait très frois mais j'étais toute emmitouflée et il faisait beau pour me rendre au gym.

Je compte m'inscrire pour un WE en camping d,hiver en mars avec la cie Les Karavanniers du monde. Ils offrent le forfait au Spitzberg conjointement avec la cie française Terres oubliées que plusieurs d'entre vous doivent connaître.
Là, je vivrai vraiment un 24 heures complet dehors et je serai en mesure de voir comment je vis l'expérience.
Désolée pour ceux qui attendait la prise II de l'entraînement et bon ski à tous!

Bonjour,
je me permets d'intervenir dans la discussion bien que n'ayant pas fréquenté le Spitzberg en période de neige, mais suffisamment en été pour avoir eu quelques émotions.
En revanche, l'archipel a une particularité qui ne t'aura pas échappé : la présence d'ours polaires. (> 4000)
D'autre part, c'est au printemps que les contacts (parfois tragiques) avec l'animal ont lieu. Le livre de Gérard Bodineau sur le Spitzberg édité par GNGL en témoigne.
Je ne saurais que trop t'inquiéter de cette contrainte, qui n'a rien de folklorique, et de prendre tes dispositions pour te protéger toi et ton groupe. Une vraie culture de cette menace est nécessaire afin d'éviter les carnages.
Pour mémoire, chaque année match nul : 1 ours polaire tué VS 1 être humain croqué.

michel

Kikoo à tous smile

Je ne sais pas d'où tu sors ce chiffre isatis (…chaque année match nul : 1 ours polaire tué VS 1 être humain croqué.) : je reviens du Spitzberg et il n'y a jamais eu de victime là-bas lorsque les personnes étaient équippées avec armes à feux… et à priori seulement 2 accidents mortels sur une trentaine d'années.

Pour l'entrainement au froid, je le pratique également, mais je pense que quelques semaines d'acclimatations avant de partir sont largement suffisantes… c'est plus d'entrainement sur ton matériel et son utilisation en région arctique dont tu auras besoin à mon avis smile.

A quelle période comptes-tu partir?

eraz

Ca ne sert à rien de s'acclimater deux ans à l'avance. L'été te fera perdre ton acclimatation.
Tu n'as pas besoin d'aller en norvège pour une première expérience. Tu peux faire les Monts Groulx. C'est plus près et ça te coutera beaucoup moins cher.

Tu n'as pas besoin d'aller en norvège pour une première expérience. Tu peux faire les Monts Groulx. C'est plus près et ça te coutera beaucoup moins cher.

Kikoo wintercamp smile

D'accord avec toi pour l'acclimatation, moins pour la destination… Si je te propose 2 semaines hivernales dans les vosges… ou au Japon (par exemple) lequel te fera plus rêver? Et sylva a prévu d'en profiter pour visiter la Norvège…

eraz
eraz a écrit :
Tu n'as pas besoin d'aller en norvège pour une première expérience. Tu peux faire les Monts Groulx. C'est plus près et ça te coutera beaucoup moins cher.

Kikoo wintercamp smile

D'accord avec toi pour l'acclimatation, moins pour la destination… Si je te propose 2 semaines hivernales dans les vosges… ou au Japon (par exemple) lequel te fera plus rêver? Et sylva a prévu d'en profiter pour visiter la Norvège…

eraz

Sincèrement les Monts groulx me font tout autant rêvé que le spitzberg (en fait plus). C'est à plus de 250km de la première "ville". C'est le climat subarctique le plus au sud. T'es comme en sibérie, toundra, -40 l'hiver…

C'est complètement sauvage. Y a des loups des ours, etc… Les Groulx c'est vraiment un must. C'est là que Nicolas Vanier a fait ses premières aventures il me semble. Il y a peut être 200 visiteurs par an en incluant l'été.