Histoire de la rando nordique et du telemark

Il n'y a pas besoin d'être bilingue pour comprendre les images qui racontent l'histoire de la randonnée nordique et du telemark. une histoire commune… Et je crois que de nos jours, nous faisons pas mieux qu'autrefois !

Il Passo in Curva - Telemark (RAI - 1993) from Alessandro Comai on Vimeo.

ouaip, jolie, les enciens ne perdaient pas de temps a se poser des questions sur l'équipement, ils skiaient avec du matos que personne ici serait capaple de mâtriser, donc j'en revient a ce que j'ai déja dit, avant de changer d'équipement, prenez le temps de donner au corp et a votre esprit de s'imprégner de se que vous avez aux pieds, skiez, il faut affronter les difficultées et avec le temps une armonie s'instale et vous faite corp avec la neige et l'équipement.

En fait, ils ne se posaient pas de question sur l'équipement …parce qu'il n'y avait rien d'autre que des skis alumettes ….Cela dit c'étaient souvent de très bons
skis bois , particulièrement durables …
C'est indéniable : déclencher un virage avec des skis allumette pose un réel problème et quelques séquences de ce film le montrent bien : pas question de s'aider des carres et de la ligne de courbure du ski : faut légèrement
soulever le ski aval et planter l'avant dans la ligne qu'on veut suivre …Pas simple mais faisable à petite vitesse .
A grande vitesse , faut ètre très très bon

Bonsoir,

j'aimerais bien savoir si cette "école du ski " italienne existe toujours ?

Comme dit Robert, il faut être bon et ne pas avoir peur de mettre les ski dans la pente. Les italiens rajoute en plus le style !
Je reste espanté par la séquence de godille !

Demain j'essaye,…
Enfin, pour le moment je me contente d'aller d'un point A à un point B et c'est déjà pas mal. Le SRN n'est pas forcément fun (surtout dans les Pyrénées), mais un moyen de locomotion en montagne l'hiver, rapide et pratique.

Les allumettes toutes droites qui posent de magnifiques problèmes comme à la 15ème min, on les trouve à partir du moment où des ingénieurs ingénieux ont inventé le plastique, la fibre de verre, et autres matériaux composites subjugants. A partir de là, ayant découvert autre chose que l'eau tiède, ils se sont dits que les anciens n'avaient vraiment réfléchi à rien. Cependant sur la photo à 2'40 on trouve des skis avec des lignes de côtes entre les époch et les annums, qui sont déjà paraboliques, avec des rockers en spatule qui pardonnent plein d'erreurs trop facile à faire dans la croûtée, qui facilitent bien des choses dans la trafolée, et qui font planer en poudreuse.
A 3'24, juste après le magnifique sourire de la jolie pieuse, je me demande, si c'est la foi, ou la surcharge de matière dans la masse du ski sous la fix qui donne tant de contrôle à la jeune dame. On croirait deviner, un point de pivot assez efficace malgré sa technique un peu juste (mais bon fix et chaussures n'aident peut être pas beaucoup???).
Si elle mettait un peu plus d'angle on se rendrait compte que le moment de force est augmenté grâce à cette surépaisseur, qui apporte en même temps de la souplesse en spatule.
Il me semble justement que les skis de l'époque étaient loin d'être taillés aussi naïvement que vous semblez le prétendre.
Pour moi il y a deux époques dans ce documentaire:
- l'ère du tout bois: très grosse réflexion à la conception sur comment optimiser les qualités exceptionnelle de cette noble matière pour optimiser les plaisirs de la glisse. Les skis étaient nécessairement démesurément long pour pouvoir glisser à défaut d'avoir du plastique.
- l'ère du toujours plus rapide, au service de la performance chronométrée de celui qui a la technique pour pouvoir assumer. Des skis qui sont trop longs aux vues de leur glisse pour bien des skieurs de cette vidéo. Trop droits, trop fins, maitrisables pour les tout bons, presque risible à la min 15. On voit de vrais progrès sur les fix et les godasses par rapport aux images du début. Mais pour ceux qui les maîtrisent, on ne parle pas juste d'un loisir ou d'une passion, mais également d'un métier.
Personnellement, je me sens infiniment redevable à Steeve Barnett, d'avoir eu la lucidité de réunir les intérêts de ces deux époques en participant à la création du Karhu Guide.
Sinon il s'agit d'un très beau reportage qui traite du TK plus que du SRN. En TK il y a bien longtemps qu'on ne trouve plus de skis fins, longs et droits.
En SRN les gros Fats me semblent inappropriés, mais il y a pour chacun un juste milieu à trouver entre les fats de freeride et les skis de fond.
Personnellement j'aurais tendance à dire que plus c'est fin, plus ça convient à un homme pressé, à condition que l'athlète posé dessus ait la technique pour assumer en descente, ou la sagesse de renoncer pour déchausser.
Pour ma part je me débrouille pas mal avec des skis trop fins, mais je me régale en montée comme en descente sur des époch, j'aime l'annum pour sa polyvalence, et je skie 95% de l'hiver sur des vectors.
Je me fou de la marque, du design et des couleurs. J'aimerais que ce soit plus durable que la came de notre époque, et j'ai foi dans le bois et dans le bon sens paysan des vrais anciens de ce documentaire. Et ça me fait un peu peine d'entendre dire que ces gens ne réfléchissaient pas tant au matériel. Ils n'avaient pas le choix des matériaux, mais il me semble qu'ils savaient plus que les concepteurs d'aujourd'hui: réfléchir à l'essentiel.