Le forum a migré sur https://forum.skirandonneenordique.com/ :) ! On se retrouve là bas.
Tous les messages créés par Nicolas Masson
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Le concours "Changez d'Approche", édition 2009 est lancé. Toutes les infos sur le site de Mountain Wilderness Et le communiqué de presse est juste là dessous : En 2009, « Changez d'approche » ! |
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Il y a beaucoup à dire sur ton message très détaillé. Voici mes remarques… Je suis parti avec des Forester de chez Sporten de 180 et 190 équipés de fix NNN Rottefella, et des chaussures Alpina 1550 de location à chaque fois. Des skis relativement étroits en 180cm pour porter un tel poids, ce n’est pas assez. Il aurait fallu les prendre plus long (et se pénaliser en termes de maniabilité), ou choisir un modèle plus large. Pour la technique, j'ai déjà fait un peu de ski de fond, et j'ai une troisième étoile de ski alpin, donc sur piste je n'ai pas trop de problèmes et maîtrise suffisamment pour tourner, m'arrêter, aller vite, quand je veux et sans me croûter Les techniques de ski en toutes neiges ne s’apprennent pas sur piste damée. J’ai eu cette révélation lors d’une journée de ski libre avec les camarades du ski club avec qui je tapais les piquets (dans une vie antérieure). Bien que d’un niveau très proche en slalom (le chrono faisant foi !), il y avait nettement ceux qui savaient skier en tous terrains, et ceux qui ne savaient pas. Pour progresser en ski toutes neiges, la technique radicale c’est d’acheter un forfait et de manger du dénivelé en bord de piste. Lors de ma ballade dans la poudreuse à côté des pistes de fond, (…), la neige bottait, donc je ne profitais pas de la glisse du ski dans les faux plats en descente. Avec des skis de location on pourrait au moins espérer que les semelles soient régulièrement entretenues et fartées pour éviter le bottage ! En montée, si la pente n'est pas trop violente, pas de problèmes, et même si c'est physique, avec des peaux de phoque j'imagine que ca devrait aller mieux? Tu as trouvé tout seul une partie de la solution : pour pratiquer en terrain accidenté les peaux de phoques peuvent devenir indispensables. Ensuite il ne faut surtout pas s’acharner à monter pleine pente. Il faut tracer en zig-zag, traversée et conversion. Apprendre et maîtriser la conversion amont, être sûr de ses conversions en pente raide et en neige dure. En descente ou dans des dévers par contre, c'est l'enfer. Je n'ai aucune stabilité sur mes skis, même en abaissant mon centre de gravité au maximum et en laissant traîner un pied derrière l'autre dans une tentative de pseudo-telemark. Les virages sont irréalisables car ils tirent trop sur la cheville. De temps en temps quand je m'amuse à glisser doucement sur un petit faux plat, l'un de mes skis accroche sans raison apparente, et c'est la gamelle. Je te donne le premier secret du telemark : il ne s’agit pas de « laisser trainer un pied derrière », mais d’avoir le poids du corps bien réparti entre un appui avant et un appui arrière. Même en trace directe (traduction skieur-français « en ligne droite ») cela donne un équilibre avant/arrière qui permet de rester debout malgré les talons libres qui nous rendent tellement vulnérables aux déséquilibres vers l’avant. - poids beaucoup trop élevé –> régime pour moi, pulka pour mon matos? Autres solutions : - choisir des skis plus large, - ne pas partir chargé pour plusieurs jours avant d’avoir appris à bien maîtriser les skis en tous terrains. Mauvais choix d'itinéraires –> promis, plus jamais je n'essaie de monter (ou descendre) 1000m sur seulement 5 km en ligne droite A priori les montées et descentes directes ne sont pas le terrain d’utilisation normal des skis nordiques. Pour ça, utiliser des skis alpins. Cependant, c’est parfois le seul moyen de prendre pied sur un plateau qu’on va ensuite parcourir en nordique. Ceci dit, monter 1000m sur 5km à vol d’oiseau ça ne me paraît pas insurmontable en nordique, avec des peaux et en traçant comme il faut. Ensuite, pour les redescendre, il n’y a pas de miracle, il faut savoir skier en toutes neiges et talon libre. Pour ne pas trop enfoncer ni reculer, choisir des skis plus taillés type snowbound et mettre des peaux dessus? « Reculer » et « enfoncer » sont des problèmes tout à fait indépendants, mais tu as mis le doigt sur les solutions. Utiliser des chaussures plus rigides pour mieux transmettre la force au ski et moins solliciter la cheville Je fais partie de ceux qui préconisent l’usage de chaussures rigides en rando nordique. [propagande et mauvaise foi] Spéciale dédicace pour Régis : Voilà quelqu’un qui a cru que « aucune connaissance technique n’est nécessaire pour pratiquer la rando nordique », qui est parti comme un martien (traduction skieur français « la fleur au fusil »), et qui revient nous raconter ses problèmes. Et qu’est ce que je lui répond ? Technique de montée, technique de descente, technique, technique… [/propagande et mauvaise foi] |
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Il y a une certaine confusion dans ta question. (excuse moi de le signaler, mais un orthographe et une syntaxe approximatives n'aident pas à la compréhension de ton message !) Tu dis : Les ski de randonnée nordique modernes n'ont pas de cambre On ne sait pas de quel modèle tu parles, mais de toutes façons, il y a forcément une cambrure. Posé à plat et sans personne dessus, le ski ne repose que sur l'avant et l'arrière de la semelle, le patin est décollé du sol. Le ski a une forme arquée : il y a donc un cambre. Tu dis ensuite : Cela plie sur 25 centimètres max, devant et derrière. Au milieu c'est une barre à mine tellement c'est raide.Ce qui revient à dire que la cambrure d'un ski nordique est une cambrure nordique : il faut vraiment peser sur le skis pour annuler sa courbure naturelle et amener le patin (c'est à dire les écailles, la semelle fartée ou la demi-peau) au contact de la neige. C'est cette propriété qui aide à réaliser un pas alternatif glissé dynamique, le geste de base de la progression en ski nordique. Tu continues : ce n'est pas la peine de parler de cotes 80-60-70 qui facilitent les conduite de virages. Techniquement, pour faire un virage, il faut que le ski (fléchisse) aussi, sinon tu files tout droit.Je me permets d'interpréter tes mots et de mettre "fléchisse" là où tu as écrit "se cambre". Tu fais référence à l'effet conjugué d'une forme taillée "parabolique" (ski plus étroit au patin) et d'une flexion répartie du ski qui permettent de donner au cours du virage une forme courbée à la carre intérieure du ski pour réaliser une conduite coupée (c'est à dire que le ski décrit une courbe sans déraper). Ce phénomène est surtout significatif pour le ski alpin sur piste. Tu nous dis en fait : la cambrure nordique des skis de randonnée nordique est antagoniste avec la répartition de flexion qui permettrait de réaliser une conduite coupée. C'est partiellement exact. ("partiellement" parce qu'il m'arrive de faire quelque chose qui s'approche d'une conduite coupée avec mes fischer snowbound, le rayon du virage est certes assez grand) Mais qui choisit des skis de randonnée nordique en fonction de leur capacité à faire de la conduite coupée sur neige damée (ou dure) ? En toutes neiges, il ne peut pas être question de faire filer le ski en courbe sur la carre intérieure. En toutes neiges, on skie sur les semelles, pas sur les carres. La flexion du ski n'est donc pas prépondérante dans la conduite du virage. Au contraire, en toutes neiges, une raideur supplémentaire au patin permet de mieux répartir le poids et l'appui du skieur sur toute la longueur du ski et ainsi de bénéficier de toute la portance offerte par un spatule et un talon élargis. C'est là que se trouve l'intérêt des skis nordiques élargis et taillés (80-60-70 et compagnie) : une meilleure portance et un meilleur appui en spatule et talon permettant d'utiliser toute la longueur du ski pour s'appuyer dans la neige (pas "sur", "dans" en virage. J'ajoute qu'à portance égale, des skis plus larges seront plus courts, et donc naturellement plus faciles à faire tourner. |
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manu3139 a écrit: Mais alors ça ne serait plus du ski nordique ? Les techniques particulières à mettre en oeuvre en descente talon libre font partie intégrante de la pratique du ski nordique. C'est le principe essentiel de la rando nordique : le matériel reste le même quel que soit le relief rencontré, seule la gestuelle du skieur s'adapte. Là est le "ski libre", à mon avis. |
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Le Pas de Chattons est plutôt débonnaire. Je l'ai franchi dans le sens ouest-est pour finir une étape Corrençon-Cabane de Aiguillettes il y a quelques années. Pour ce qui est de passer dans l'autre sens, je ne vois pas ce qui pourrait poser problème (sauf conditions de neige très défavorables). |
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Les dernières nouvelles. Sans commentaire. |
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Moi aussi je suis au CAF. Outre l'assurance, ça permet d'avoir des tarifs réduit dans les refuges. A 16 euros par an, ton "Passeport Montagne" est intéressant, mais il suffit de quelques nuits en refuges par an pour que l'adhésion CAF soit largement amortie. |
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Quant à moi j'ai une expérience très positive de l'usage de demi-peaux (le même modèle que celles des photos de Régis) : En pas alternatif, il y a un ski qui avance et un ski qui s'appuie sur la neige. Grâce au cambre du ski nordique le ski qui avance glisse principalement sur la spatule et le talon non couvert par la peau, tandis que le ski qui s'appuie repose sur le patin, ce qui assure le contact de la peau dans la neige. Je ressens donc un excellent compromis entre glisse et retenue, et ce en toutes neiges. Je n'ai jamais non plus eu de problèmes de décollement intempestif. Je recommande donc l'usage des demi-peaux en ski nordique. |
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Sur les fixations de randonnée nordique il n'y a pas de déclenchement de sécurité. Marginalement, certaines fixations N75, plutôt conçues pour le telemark de descente mais pouvant être à la limite utilisées en rando nordique, ont un déclenchement de sécurité (je pense aux 7tm etc.) Pourtant, avec mes fixations N75 à 3 pointes il m'est arrivé de perdre mes skis dans des chutes. Ca saute, même si ça n'est pas prévu pour. D'ailleurs je mets des lanières pour éviter qu'un ski ne s'échappe. Il y a une boucle bien pratique prévue pour sur les Scarpa T4. Ceci dit un déclenchement de sécurité semble superflu pour la rando nordique. En effet la nécessité d'un déclenchement de sécurité en ski alpin vient du fait que tu as une chaussure rigide, rigidement liée à un ski rigide. Si ça ne déchausse pas, les torsions traumatisantes sont directement transmises au genou. En nordique, ski fixations et chaussures sont souples. Les torsions sont beaucoup moins transmises aux genoux du skieur. J'ajoute qu'en nordique, en principe on va moins vite qu'en alpin. Les chutes sont moins violentes. Enfin, les vieux skieurs (un bon skieur est un vieux skieur) te diront qu'en ski de rando (alpin ou nordique), il faut skier avec suffisamment de marge pour ne pas se mettre en situation de tomber. Facile à dire ! |
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Patou doit comprendre qu'il est contre-productif de venir poser une question sur le ski alpin (de randonnée, ou "hors piste mécanisé" comme à La Grave) ici. Ce forum est fréquenté par des skieurs nordiques qui, pour certains, n'ont aucune pratique du ski alpin, alors qu'il existe d'autres sites très biens où des centaines de contributeurs qualifiés ne demandent qu'à te répondre. Réciproquement quand une question de rando nordique est posée chez skitour ou autres, il y a souvent une bonne âme qui ré-oriente le demandeur vers ici. Je suis un vieux con de l'internet : ça fait plus de 11 ans que je discute de ski sur des forums. J'ai vu des forums naître et mourir. Alors croyez en ma longue expérience : "Je me fiche du hors-sujet, et je pose ma question où je veux", c'est le prémisse du signe avant coureur du début de la fin… |