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Tous les messages créés par Nicolas Masson

Pour répondre simplement à la question : "non jamais".

Des raquettes pour dépanner en cas de défaillance des skis, une luge en cas de casse des raquettes, un chameau en cas de panne de luge, un zeppelin si le chameau est malade…
Modifié il y a 16 ans
BernardF,

L'ARVA n'est pas un talisman qui protège de tous les dangers de la montagne.

Il permet juste à une personne équipée d'un ARVA de localiser un autre ARVA enseveli sous une avalanche (et donc la personne qui le porte, dans l'état dans lequel l'avalanche l'aura mise).

Si tu es dans une zone où une avalanche est impossible ou très improbable (contrairement aux incantations qui tiennent lieu de culture du risque en France, le risque 0 existe !), ou si tu es seul (c'est à dire qu'il n'y a personne a proximité qui pourrait te sortir de la neige, ou personne à proximité que tu pourrais avoir à sortir de la neige), alors un ARVA ne te sert à rien.

Ayant moi-même déjà déclenché des avalanches (sans être pris), ayant vu un compagnon de course partir dans une coulée qu'il avait déclenché (ni blessé, ni enseveli, je vous rassure), connaissant personnellement des gens qui ont perdu un camarade en montagne parce qu'ils n'ont pas pu le dégager rapidement faute d'ARVA, je ne sors jamais sans, y compris en rando "nordique" -même s'il n'est pas toujours allumé en permanence-.
Modifié il y a 16 ans
Les anciens trous mal bouchés sont une source de vieillissement (parfois très) prématuré du ski : l'humidité s'infiltre dans le noyau…
Modifié il y a 16 ans
Christophe :
C'est quel modèle ton ARVA ?
Vue l'ancienneté, j'imagine que c'est un ARVA analogique ?

S'il fonctionne correctement, et que tu y es habitué et que tu es bien entrainé et efficace à la recherche avec ce modèle, il n'y a pas de raison d'en changer a priori.

Mais si tu as l'occasion, la prochaine fois que tu feras un exercice avec tes camarades de course, essaye quand même un modèle récent (appareil numérique avec recherche directionnelle), pour voir…

Personnellement, je sais que je suis plus rapide avec mon Tracker (numérique) qu'un professionnel entrainé (moniteur de ski) avec un modèle analogique.
Un sacré argument en faveur des modèles récents et de leurs nouvelles fonctionnalités.

BernardF :
Ta question semble indiquer que tu ne connais pas bien le principe de l'ARVA, non ?
La fréquence d'émission des ARVA est un standard international.
C'est une fréquence libre : pas besoin de permis ou d'enregistrement auprès des autorités pour détenir un émetteur.
Modifié il y a 16 ans
BernardF a écrit:
(…smile
voici la "classification" des disciplines à ski, comme moi je le comprends en tout cas
(…smile

Le vocabulaire associé à "ski de…" est une jungle sémantique, on y trouve :

- des termes désignant un geste technique réalisé sur des skis, "ski de telemark", "de skating"…
- des termes désignant une pratique, "ski de rando", "ski alpinisme"…
- des termes désignant une discipline sportive codifiée, "ski de fond", "de slalom"…
- des termes désignant une origine géographique "ski alpin", "ski nordique"…
- des termes désignant le lieu de pratique, "ski de piste", "hors-piste", "de montagne"…
- des termes étrangers tombant eux-mêmes dans une des catégories précédentes, "Back Country", "Cross Country", "Touring", "Freeride"…

C'est pourquoi les frontières ne peuvent pas être nettes -comme tu le dis- : certaines appelations se recouvrent ou se complètent.
Modifié il y a 16 ans
Oui, je crois bien que tu es paumé…

Le "ski de randonnée nordique" dont il est question sur ce site n'est ni le "ski de fond" ni le "ski (alpin) de randonnée"

C'est un intermédiaire entre les deux.
(et en toute rigueur historique il serait plus juste de dire que le "ski de fond" et le "ski de rando" sont des spécialisations des pratiques situées aux deux extrémités du spectre du "ski de rando nordique"smile

Donc -pour faire simple- les skis de rando nordique sont plus larges que les skis de fond destinés à un usage sur piste dammée, et ils sont équipés de carres métalliques.

Chez Décathlon tu ne trouveras pas de matériel de randonnée nordique. Cette pratique confidentielle est inconnue de la grande distribution généraliste.

Tu peux voir un choix de modèles de skis de rando nordique, par exemple, sur le catalogue du vieux campeur :

http://www.au-vieux-campeur.fr
rubrique >Hiver >Ski nordique >Ski rando nordique

Et une gamme qui couvre tous les intermédiaires entre le ski "de fond" et le ski "de rando", les S-Bound de chez Fischer :
http://www.fischerskis.com
rubrique >products >nordic >skis >s-bound


Concernant le choix de la taille :
Choisir sa taille +/-10cm selon le modèle de ski et ce qu'on veut en faire.

Globalement pour obtenir une même portance, il faut des skis "longs et étroits" ou "courts et larges".

Un ski plus court est plus léger, plus maniable en descente, plus pratique en terrain accidenté (en forêt etc.), mais il a moins de portance et de stabilité (et réciproquement pour un ski long).
Modifié il y a 16 ans
Pourtant, sur la deuxième image "maîtrisez votre vitesse", on voit clairement que le skieur a une fixation "talon libre".

C'est donc peut-être un skieur nordique !
Modifié il y a 16 ans
Cela tient sans doute à la polyvalence et à la versatilité de la randonnée nordique -il y autant de manière de pratiquer que de pratiquants- (donc pas tant que ça, finalement !), mais je ne retrouve pas dans vos descriptions ce qui est pour moi la qualité fondamentale du ski de randonnée nordique.

Il existe des activités bien codifiées, cloisonnées entre elles (ski "de piste", ski "de fond", ski "de rando"smile, chacune ayant inventé et developpé ses propres techniques pour parcourir un certain type de terrain de montagne enneigé.
Le ski de randonnée nordique transcende ce cloisonnement et permet de parcourir la montagne enneigée en utilisant successivement des techniques empruntés aux autres "sortes" de ski, il permet de cumuler sur un seule sortie tous les plaisirs et les satisfactions possibles du ski.

Concernant la publication de topos sur internet : je suis a priori contre. Mais il ne s'agit pas de garder égoïstement pour soi sa connaissance des bons coins. Au contraire.
Une grande partie du plaisir de la randonnée nordique vient de l'aspect "aventure" : il faut chercher et inventer son itinéraire. En balisant un parcours pour les suivants, plutôt que de partager, on les prive de leur plaisir de faire leur propre trace.
Modifié il y a 16 ans
Les echelles de cotation existantes sont expliquées sur :
http://www.ffme.fr/ski-montagne/cotation/index.htm
Modifié il y a 16 ans
Régis, d'où sors-tu ton système de cotations à 3 degrés ?

J'ai des doutes sur l'efficacité d'une cotation qui mélange difficulté, longueur et exposition en un seul chiffre.

Personnellement je pense que le système toponeige (en restant dans le 1.x et le 2.x pour la rando nordique) est parfaitement adapté et je ne vois pas le besoin d'en inventer un nouveau.

Non ?
Modifié il y a 16 ans