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Régis Cahn a écrit :
et ?
T'aimes pas l'Himalaya et son peuple :-(
Et puis faut bien aider les petits réalisateurs qui parlent de montagnes et de leurs peuples :-)
Par contre il faut enlever le film en long :-? je sais pas pourquoi ca a mis ca :-o
Seul le 4/3 est à regarder :-D
Modifié il y a 13 ans
Un grand souffle d’air himalayen venu de Corée

Après "la Petite Fille de la terre noire", le réalisateur sud-coréen Jeon Soo-il nous entraîne dans les montagnes du Népal suivre les pas d’un homme perdu. Chronique d’un exil. "Destination Himalaya, ?le pays d’où vient le vent", de Jeon Soo-il. Corée du Sud. 1?h?35.

<center><div id="allocine_blog" style="width:450px; height:280px"><object height="280px" width="100%"><param name="movie" value="http://www.allocine.fr/blogvision/19176479"></param><param name="allowFullScreen" value="true"></param><param name="allowScriptAccess" value="always"></param><embed src="http://www.allocine.fr/blogvision/19176479" type="application/x-shockwave-flash" width="100%" height="100%" allowFullScreen="true" allowScriptAccess="always"></embed></object></div></center>

Le réalisateur Jeon Soo-il signe ici son sixième film, le second seulement à sortir en France. Il nous emporte cette fois dans une vaste échappée, au cœur des sommets du Népal et des égarements de l’âme humaine en quête de sens. C’est d’abord dans la blancheur clinquante des marbres et des chromes d’un immeuble d’affaires que nous rencontrons un homme qui semble s’y diriger avec l’assurance d’un somnambule. Il traîne une égale lassitude sur son canapé design, adossé à la banquette du taxi dont on ne sait où il le mène, croisant au petit bonheur la chance une circulation de cinglés. Choi (le grand acteur coréen ­?Choi Min-sik) est un entrepreneur dont l’un des employés, Dorgy, vient de perdre la vie dans la très urbaine tragédie d’un accident de voiture. Dorgy était originaire du Népal. Du taxi à l’avion, sans presque d’étapes, Choi arrive dans ces terres du bout du monde sans avoir quitté son costume de ville. C’est d’un pas hagard, son imperméable citadin au bras, croulant sous une asphyxie qui ne le quittera pas de longtemps que Choi tentera de suivre le sherpa chargé de son petit bagage jusqu’au village de Dorgy. Village situé au-delà des cirques immenses, des chemins lancés à l’infini de montagnes dont les plans ne cessent de se découper. Choi y parviendra évanoui sur un mulet, comme un «?étranger?» de western.

Là, une chanson de berger raconte que les vents habitent ces montagnes et guérissent les âmes. Celle de Choi émerge du coma dans la famille de Dorgy à laquelle il se trouve incapable d’annoncer la mauvaise nouvelle. À ses tourments sans mots répondra la vie paisible de ces paysans qui l’accueillent. Refermé sur son mystère intérieur quand hors de lui tout se déploie, Choi ne communiquera vraiment qu’avec un jeune garçon doté de l’intuition propre à son âge. Les vents balaient et tourbillonnent, soulèvent les longs poils des chèvres, dissémine les pigments des fanions votifs bariolés. Le temps se déplie dans la famille de Dorgy. Autour du foyer, l’espace réunit un enfant au sein, l’ultime toilette d’une aïeule. Élagué de ses discours, de ses automatismes, Choi n’entend pas plus la langue que les prières et ne cesse de rencontrer le sol en chutes ou trébuchements. Au café ne demeurent que les vieux, leurs héritiers partis pour des pays moins pauvres. Les tâches quotidiennes s’accomplissent, pourtant, sous les hauts murs chaulés, leurs discrètes fenêtres de bois. Choi devra tisser l’apaisement de ses tempêtes intimes. Les paysages grandioses, les travaux et les jours, la sereine endurance de ceux qui en épousent le cours triomphent du folklore par la finesse documentaire de Jeon Soo-il. La composition rigoureuse des cadres s’allie à la qualité de l’usage du silence. Dans un souffle magnifique, tout sera dit du déracinement et de la perte d’identité, de la solitude, de l’exil contraint de ceux qui sont partis, de la confiance vitale de ceux qui restent. Sans que les vents n’imposent d’autres forces que celles du cinéma.

Article humanite.fr du 24/11/10
http://www.humanite.fr/23_11_2010-un-grand-souffle-d%E2%80%99air-himalayen-venu-de-cor%C3%A9e-458360
Modifié il y a 13 ans
Premier verdict : chaussures à déconseiller dans la plupart des cas. Les modèles ne sont pas extérieurement documentés et le vendeur n'en dit foutrement rien.

Les tailles 38 et 39 ont le même aspect supérieur, vert olive, mais les semelles et la rigidité diffèrent.
OK, les 39 lui vont, sans plus. La tenue latérale est médiocre. Semelle correctement crantée.
Les 38, il faudra les revendre. Même aspect extérieur, bien trop étroits pour elle, semelle de dessin différent, moins cranté, plus proche du fond traditionnel, meilleure rigidité latérale de la tige.

Pointure 43, toile blanche, le drame se dessine dès qu'on les rapproche des fix. Regardez, le bec de canard est reculé et raccourci :




Hé bien ça ne rentre plus ni dans des Rottefella Super Telemark, ni même dans les Rottefella de fond de 1977 (sans nom de modèle), que j'ai déposées de mes Fisher : la largeur amincie est trop courte.

Ça rentre dans les fix ultra-courtes que eux vendent (et dont j'ai pris une paire à 20 $).

L'ironie de la chose est que ça rentre dans des Rottefella Chili… Nul doute alors que l'arrière des étriers va bien mâchouiller l'épaulement de semelle en fin de bec. Le jeu vertical de bec est aussi surréaliste dans des Chili.

Les tailles 38 et 39 n'ont pas ce problème. Mais le modèle est très différent, et ça n'est pas documenté par le vendeur.
Modifié il y a 13 ans
Chaussures de back-country Whitewood

C'est tout chinois, c'est tout synthétique.
Le bec est mince comme sur des chaussures de fond.
La raideur de semelle, en flexion comme en torsion, est de loin supérieure à celle de mes Trak de 1977, mais bien inférieure à celle des Garmont Touring (cuir).

La distorsion entre la souplesse de ces Trak et la difficulté de contrôle de mes 205 cm de Fisher Europa 77, m'avait coûté une épaule à Corrençon, février 1998.

La protection thermique inspire confiance.

Quant à l'étanche de la partie textile ?
Il suffira de quelques coups de pinceau pour sacrifier un peu de porosité au profit de l'étanche, au sirop de silicone.

La durabilité est inconnue.
Mes premières chaussures de fond en Nordic Norm, leurs semelles ont éclaté à la torsion une dizaine d'années plus tard. Or c'étaient les seules assez peu chaudes pour servir en ski à roulettes, mais bien trop souples pour cet usage casse-gueule.

Comparées à des Salomon SNS 4.1, modèle courant mais non BC, la raideur de semelle en torsion est meilleure. En revanche les SNS n'ont pas besoin de souplesse en flexion avant, puisque la fix s'en charge.

Toutefois, au pieds, la tige est tellement souple et confortable, surtout avec une taille d'avance, que ça n'a aucun point commun avec ce que nous appelons ski dans nos alpes. En taïga sans relief, ce doit être un plaisir.

J'ai pris un 39 pour ma compagne, sachant que ses pieds font 95 mm de large… Mon espoir est donc non nul.
Modifié il y a 13 ans
Nicolas Masson a écrit :
Si ton parcours comporte du plat et faux plat, tu vas te trainer et t'épuiser avec les skis lourds sans cambre et les peaux qui glissent mal.

Si ton parcours comporte une alternance de montées et des descentes, soit tu va passer ton temps à dépeauter et repeauter, soit tu vas garder les peaux dans les descentes, perdant ainsi le seul maigre intérêt de skier avec des skis alpins.

Je ne peux que conforter et approuver ce que dit Nicolas o^k
Modifié il y a 13 ans
Entre Extremtextil et Batya_1, les prix ne sont vraiment pas comparables. Surtout en gros Cordura. J'avais eu à 30 £ les 10 m, mais ce prix n'est plus tenu si bas, le marché venant, ils sont passés à 40 £.
Parfois ils scindent les Cordura les plus techniques, les camouflés notamment, mais aussi un foam-back, par rouleaux de 5 m et non 10.

Une bonne fortune avait été leur tissu en jaune citron vert, ribstop bien enduit biface, dont j'ai fait les calages de mon kayak, et le tapis de sol de la tente Appy Trails, par trop dépouillée d'origine. 10 £ les 10 m mais ajouter 75 % de port. Ils ont monté les prix vers 14 ou 15 £ depuis, mais trouvé des porteurs moins chers. La couleur est outrageusement flashy, mais acceptable dans ces usages, ou pour les sièges-tapis d'un Bothy-bag, ou tapis partiels similaires sous pignons d'un Zdarsky.

Regarde ça :
http://cgi.ebay.co.uk/10mts-60-wide-red-cordura-waterproof-fabric-/140480439560?pt=UK_Crafts_Fabric_Textiles_SM&hash=item20b5496508
Modifié il y a 13 ans
Entre Extremtextil et Batya_1, les prix ne sont vraiment pas comparables. Surtout en gros Cordura. J'avais eu à 30 £ les 10 m, mais ce prix n'est plus tenu si bas ; le marché venant, ils sont passés à 40 £ mini, 55 £ si camouflé DPM ou desert DPM, ou autre 1000 d.
Parfois ils scindent les Cordura les plus techniques, les camouflés notamment, mais aussi un foam-back, par rouleaux de 5 m et non 10.

Une bonne fortune avait été leur tissu en jaune citron vert, ribstop bien enduit biface, dont j'ai fait les calages de mon kayak, et le tapis de sol de la tente Appy Trails, par trop dépouillée d'origine. 10 £ les 10 m mais ajouter 75 % de port. Ils ont monté les prix vers 14 ou 15 £ depuis, mais trouvé des porteurs moins chers. La couleur est outrageusement flashy, mais acceptable dans ces usages, ou pour les sièges-tapis d'un Bothy-bag, ou tapis partiels similaires sous pignons d'un Zdarsky.

Regarde ça :
http://cgi.ebay.co.uk/10mts-60-wide-red-cordura-waterproof-fabric-/140480439560?pt=UK_Crafts_Fabric_Textiles_SM&hash=item20b5496508
Modifié il y a 13 ans
De mon côté, j'ai approvisionné le tissu pour : un Cordura imper, vert olive, dont l'enduction est épaisse à souhait.

Je pensais surtout à des sacs plus grands pour les trépieds photos, qui abritent et tiennent aussi la tête…
Beaucoup trop d'avaries et de chutes avec les sacs d'origine qui n'abritent que le trépied sans tête.

En fait un côté de la housse est toujours nécessaire : le dessus qui referme les bagages.
Il suffit de pouvoir lui lier, par des oeils et un laçage, ou par des garcettes cousues, le bas de la housse. Qui du coup ne devient pas une pièce de bagage excessive, qui peut même servir de tapis de sol partiel dans l'entrée de tente.

Fournisseur : Batya_1, sur la Baie.
Depuis, il a un peu remonté ses prix.
Avec le port, comptez dans les 50 à 55 livres les 10 m.
Ça ne passe pas sur n'importe quelle machine à coudre, loin s'en faut.

Si l'usage en neige le rend souhaitable, ne pas oublier de siliconer le côté textile du tissu : vous ramasserez nettement moins de glace ainsi.
Modifié il y a 13 ans
La meilleure page météo pour le Svalbard :
http://www.svein-nordahl.com/astro_geo_met.htm

Voir aussi :
http://www.yr.no/sted/Norge/Svalbard/
Avec 5 prévisions locales, dont deux plus au Sud.
Modifié il y a 13 ans
Du même, voir aussi :
http://www.expemag.com/pdf/sylvain-tesson.pdf
Modifié il y a 13 ans