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Salut,
- l'outil carto de Camptocamp est plus performant que skitrack: les calculs de pente sont faits sur des dalles de 30 m de côté et non de 75 comme sur skitrack. ça permet un découpage beaucoup plus fin et surtout plus proche de la réalité. Par exemple pour le secteur du Pison: 
http://www.camptocamp.org/map?map_x=609470.64494704&map_y=5592653.7158202&map_zoom=15&tree_layers=slopes&baselayer_ref=ign_maps
Par rapport à l'image postée plus haut, on voit bien que le lissage est beaucoup moins important. Et que des zones supérieures à 30° apparaissent. 

Régis Cahn
Pour répondre à nicovl, on se rend donc compte que le col du Pison est en dehors du secteur à risques.
Attention, tous ces outils ont tendance (du fait de leur résolution) à minimiser les micro-reliefs présents sur le terrain (notamment les ruptures de pente, les talus, etc) et donc à être optimistes. 
Ils doivent donc être simplement une aide et surtout ne pas remplacer la réflexion, une bonne préparation et l'analyse sur le terrain. 
 
A+
Arluk
Modifié il y a 8 ans
Salut,
Pour répondre à la remarque de NicolasMasson et à la question de EtienneL dans l’actu
L’ONCFS (organisme d’Etat) indique que le prélèvement réalisé par les chasseurs ne met pas en péril l’espèce. Des quotas sont appliqués et ils ne sont pas même pas atteint (30 à 40% il me semble). Dans les départements où la pratique de la chasse est incompatible avec le maintien de l’espèce, elle est interdite (Var et Ardennes).
L’impact des activités de pleine nature par contre peut être localement beaucoup plus préjudiciable et surtout il est beaucoup moins quantifiable à l’heure actuelle. Le principe de précaution semble s’appliquer et c’est tant mieux.
A+
Arluk
Salut,
Pour le gaz, les réchauds à cartouche inversée changent pas mal la donne. Il me semble que, pour le modèle Helios, Jetboil annonçait une plage d'utilisation jusqu'à -23°C. Et sur son remplaçant, la puissance est annoncée constante jusqu'à -12°C. On est bien loin des expériences malheureuses de mush69.
Pour ma part, j'ai un MSR Whisperlite Universal. MSR ne donne pas de chiffres, mais je l'ai fait fonctionner par -20°C sans aucun souci. De mémoire, ça consommait pas mal (il faudrait que je retrouve les chiffres) mais la puissance était là. Et puis au moins, avec le gaz, aucun risque de faire brûler la tente et moi avec, pas surveillance permanente du réchaud, pas de nettoyage de brûleur avec des moufles… C'est important la sérénité, quand on est seul. smile
Bon, après, en mars, avec des températures possibles à -30°C, je ne prendrais pas le risque de ne partir qu'avec du gaz. Je voulais juste nuancer les propos sur ce carburant. 
A+
Arluk


Salut,
1/ Les Hok, qu’on les appelle skis-raquettes, raquettes-skis, raquettes-qui-glissent ou je ne sais quelle autre dénomination farfelue, ce sont des skis. Ce qui met la pratique hors des prérogatives des AMM.
« La pratique de toutes les disciplines du ski et activités assimilés est exclue à l’exception de la raquette à neige. »
2/ Pas sûr qu’il y ait beaucoup de gens qualifiés sur ce forum pour répondre à ta question. Le mieux est de demander directement à des personnes compétentes (DDCSPP, syndicats d’AMM…). Mais, pour moi, il n’y a d’ambiguïtés…
A+
Arluk
Salut,
Bon, c’est bien, on en arrive à une échelle qui semble faire « consensus ». 
sancho
Nicolas Masson
L'échelle finalement proposée paraît pertinente "en théorie" (et c'est déjà pas mal).
"En pratique", le vrai test serait de voir si pour un itinéraire donné tout le monde propose spontanément la même cotation
Les critères exposés: degré de pente, obstacles, couvert forestier, me semblent très simples.
Oui tu as raison, c’est simple. Mais on peut envisager que la notion d’obstacles, de densité forestière, de globalité… puisse être sujet à interprétation. Vu que vous êtes un certain nombre de jurassiens, ça vaudrait peut-être le coup de faire le test. 

sancho
arluk
Voilà pour mon avis. Même si je suis déçu, parce que j'aurais bien aimé arriver à une cotation du type de celle utilisée en glace/mixte:


TD- IV/X2 P3 3+/M4
T'aurais pu mettre un smiley smile
 
Pourquoi ? Tu crois que je plaisantais ? smile
A+
Arluk
Je viens de voir ton dernier message, Sancho. 
ça me confirme que finalement, quelle que soit l’opinion « matos de référence » ou non, on aboutit à quelque chose de plus ou moins indépendant du critère matériel (pentes, technique…) et utilisable par tous (car le second niveau ne correspond pas directement à du 45° smile )
Modifié il y a 9 ans
Salut,
 
- la difficulté technique en descente est abordée dans cette cotation en s'appuyant sur un matériel de référence, qui semble donner du sens au découpage proposé.

La proposition de cotation s'appuie sur une analyse qui prend en compte l'emploi d'un ski dit "polyvalent" (se référer à la description proposer sur le site pour plus de détails), monté en Norme 75.

Pour clore ( ?) le sujet (parce que je pense qu’on est d’accord), quelle est la conséquence de cette prise en compte d’un « matériel de référence » ?  Si je comprends bien :

Si tu avais fait ton échelle il y a 20 ans, avec du matériel « traditionnel », tu aurais mis, en caricaturant,  1/ plat 2/ < 5° 3/ <10° 4/ <15° 4/ <20° 5/<25° ? Alors qu’en la faisant aujourd’hui avec du matériel large tu  mets 1/< 15° 2/< 20° 3/< 25° 4/ 35°?

Si c’est bien ça, ça veut dire que l’échelle est un peu plus écrasée dans les niveaux de difficulté inférieurs et plus ouverte et détaillée dans les pentes un peu plus raides. Ça ne me paraît pas idiot. Le tout est de ne pas trop écraser les niveaux bas… Je remarque tout de même que tu as relativement détaillé les faibles pentes. 
 

Proposition de cotation:


C’était effectivement exactement à ce principe que je pensais, mais en étant incapable de faire des « équivalences » pentes/obstacles/boisement et d’y associer des « niveaux techniques ». Je n'ai vraiment pas le recul que peuvent avoir des gens comme TalonLibre ou toi. Je trouve ça vraiment bien. 


La cotation proposée est une cotation globale sur l'ensemble de l'itinéraire. Je propose: que jusqu'à 3 passages incontournables de moins de 100m ou un passage de moins de 300m dans une cotation supérieure, les difficultés seront mentionnés et côtés sans impacter la cotation globale. Cette proposition semble assez arbitraire mais elle repose sur les idées suivantes:


Sur le papier, ça me semble bien. L'esprit me semble de ne pas afficher un itinéraire comme dur techniquement alors qu'il y a juste un tout petit bout difficile et passable sans skis. A voir dans la pratique si des critères aussi stricts sont utilisables et pertinents. 

Sur l'aspect global/ponctuel: rien n’empêche d'utiliser ta cotation aussi pour coter un tronçon. Dans mon bouquin de sudiste, il y a un « joli » tableau par course avec les tronçons du parcours et la cotation associée. 


Pour le reste, ce que tu as écrit, c'est juste. Ce sont des recommandations qui pourraient servir dans un bouquin ou dans un article vers lequel renverraient les topos du site. 

Voilà pour mon avis. Même si je suis déçu, parce que j'aurais bien aimé arriver à une cotation du type de celle utilisée en glace/mixte:

TD- IV/X2 P3 3+/M4

A+

Arluk
Modifié il y a 9 ans
montagnol
sur la page d'accueil, quand je clique sur "FORUM - Les derniers posts", tout un tas de sujet apparaissent sans aucune cohérence quant aux dates… du coup, ça gêne pour voir quels sont réellement les derniers posts…
Si, si, la rubrique "les derniers posts" donne bien les sujets contenant les derniers messages. Avec l'auteur du dernier message… et la date de création du sujet!! D'où cette impression de sujets au hasard, ça m'a fait pareil. 

Je viens de rouvrir le livre de Marc Breuil, et les difficultés des descentes ne sont pas cotées . J'ai recherché certains coins du Massif Central que je connais et où ça penche un peu, et il est fait mention par exemple de "plusieurs passages raides en forêt". Et cela n'enlève rien à l'attrait de ce livre.

J’ai aussi ce bouquin et je suis d’accord avec toi sur son attrait. Et de mon point de vue, il est insuffisant sur la description de la difficulté de l’itinéraire. Notamment, je n’ai aucune idée de ce que c’est raide pour lui, de son niveau technique… Dans mon (vieux) bouquin de rando nordique en haute provence, chaque itinéraire a une cotation globale et les passages délicats sont notés sur la carte… avec plusieurs niveaux (3) de difficulté technique !!!
 

Quand quelqu'un part en montagne, le minimum requis est de savoir lire une carte, sur laquelle il est facile d'évaluer la difficulté d'une randonnée en terrain "nordique".

Bien sûr que ça ne doit pas remplacer la lecture de carte, etc… C’est une synthétisation de l’information. En rando alpine aussi, il faut savoir lire une carte et évaluer la difficulté. Il n’empêche que c’est pratique de savoir au premier coup d’œil si c’est accessible ou pas.


Déjà la difficulté d'une descente est tellement inhérente à la qualité de la neige, qu'il me paraît impossible de la transcrire de manière mathématique.

Bien sûr. Mais, là aussi, une échelle de cotation, ça permet une synthétisation et de se situer par rapport à la rando. Avec les conditions de neige du jour, sa forme physique, ses envies, son moral, son équipement…. 
Modifié il y a 9 ans
Salut,
TalonLibre, je sais bien que tu connais bien mieux que moi toutes ces cotations. Ce serait plus que prétentieux de ma part de jouer au professeur.


Ce que je voulais mettre en avant par ces exemples des cotations toponeige, c’est l’aspect multi-critères de la difficulté, sans avoir forcément pour facteur principal la pente. Ce qui me semble devoir être le fil conducteur d’une échelle, c’est, in fine, le niveau technique en ski à avoir pour réaliser la course dans de bonnes conditions, la capacité à maitriser sa trajectoire sur la pente donnée. C’est exactement ce que tu as fait dans ta proposition en actu en donnant des « prérequis » techniques.
Mais pour le coup, il me semble plus difficile de passer des pentes à 15° boisées que des 20° larges et lisses. Et ton échelle ne le dit pas.
Après peut-être que c’est moi qui suis un cas particulier et que la plupart des skieurs nordiques évaluent la difficulté d’abord par la pente. Mais au regard du commentaire de Nicolas Masson :

Beaucoup -je pense- conviendront avec moi que S2t3 est plus "difficile" que S3t1

, je ne suis pas sûr.
 
Que penserais-tu, par exemple, d’un principe de progression du type :
1 : piste forestière faiblement pentue
2 : piste forestière pentue et/ou en épingles ; pente large inférieure à 15°
3 : pente accidentée inférieure à 15° ; pente boisée faiblement pentue
4 : pente large inférieure à 25° ; pente boisée inférieure à 15°
5 : pente accidentée supérieure à 25° ; pente boisée inférieure à 25°
6 : pente supérieure à 25° 
Etc…
Pas du tout sûr que les pentes données selon les milieux correspondent bien à un même bagage technique. Mais dans l’idée, la pente n’y est pas le seul critère et pas forcément le plus important.
 
Pour l’aspect ponctuel de la cotation, j’entends bien ce que tu me dis sur la longueur de la descente. Mais du coup, je ne vois pas bien ce que va définir la cotation : chacune des pentes rencontrées dans l’itinéraire ou une cotation globale de la difficulté technique en descente de l’itinéraire ?
 
Pour information, il y a vers chez moi pas mal de crêtes larges et ondulées et/ou de plateaux qui nécessitent d’abord d’y monter puis d’en descendre, d’où des descentes parfois un peu longues. Et pourtant en rando alpine, ces parcours sont inintéressants… Du coup, j’ai peut-être une vision biaisée de l’importance de la longueur et/ou du caractère « non-obligatoire » de la descente.
 
Et pour répondre à Sancho, quand je dis non-obligatoire, ça ne veut pas dire que je prends la piste forestière qui fait le détour, mais « ce passage est raide, pas moyen de l’éviter, je déchausse sur 100 m et je continue ». Comme tu dis, ce serait dommage d’éliminer un parcours qui serait classé S3 alors que la pente en S3 est hyper-courte et tout le reste en S1 ou 2…
 
Sur l’aspect matériel, je suis tout à fait d’accord avec ce que tu dis. Et je constate que votre échelle donne des critères objectifs (pente, accidents de terrain…).
A+
Arluk
PS : pour l’exposition, c’est plus que marginal en SRN, c’est sûr. Oublions ça. Mais je me souviens de certains itinéraires passant ponctuellement à proximité de falaises (en Vercors et Haute-Provence, en tout cas) où j’avais déchaussé et marché. Ça rejoint la maîtrise de la trajectoire dont je parlais plus haut.