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"Et pendant ce temps là" "forez 63" finissait d'user la neige du coté du Béal (voir ci après)
Ce matin donc, je suis parti dès 8h30, et, contrairement à hier en raquettes, cette fois avec les skis "Salomon" de "Forez" et  me suis dirigé sur "2 boules". La neige était "raide" malgré le soleil mais elle s'est assouplie assez rapidement  pour devenir très bonne au fur et à mesure de la matinée. De "2 boules" je fis le crochet par "chez Féré", déchaussant quelques dizaines de mètres sur le bas puis remontais sur les pistes en les suivant jusqu'au pied de la "montagnette". Là, dilemme, soit demi tour, soit continuer en direction des loges de la Lite. J'optais pour ce dernier choix sachant bien, qu'après une longueur plate assez bien enneigée je me trouverais à déchausser dans la descente en partie déneigée jusqu'au passage sur le ruisseau ( début du Lignon)
 Après, tout bon dans la montée et une partie du plat en direction de "2 boules". A cet endroit, de belles portions hors traces, entre les petits bosquets de hêtres jusqu'à l'entrée ouest de la "petite Laponie" que je parcourus au hasard au gré de mon envie, dans une neige très favorable au franchissement des petites bosses qui la parsème. A la sortie, même topo et traversée en zigzag sous le Chesseton, puis sous le "pas de la croix" pour arriver au col du Béal satisfait de mon tour malgré des conditions d'enneigement minimes. Enfin, la "rando" c'est bien tout ça. Si l'on attend de réunir la neige de bonne qualité du début à la fin et le soleil sans vent éventuellement, on fait pas grand chose..
Ce matin, petite échappée au col du Béal pour voir "l'étendue des dégâts" suite au radoucissement de ces jours ci. Parti avec les seules raquettes, je m'aperçus bien vite que les skis de rando un peu larges auraient bien fait l'affaire..Départ de l'auberge en direction du haut du Chesseton (1426m) je contournais le bois de la Pigne, que nous appelons aussi "petite Laponie" en raison de sa similitude avec cette région de Finlande si belle en hiver (moins en été à l'époque des moustiques..) Donc, parvenu en le longeant, à l'extrémité EST du bois, j'entrais carrément dans celui ci bien enneigé, pour le sillonner à l'estime entre les petits pins (à crochets) et les petites buttes qu'il présente.
Sorti à son extrémité ouest je me dirigeais vers le Chesseton (1426m) en optant pour la traversée d'un petit bois parsemé de hêtres et de bouleaux chétifs. A sa sortie j'optais pour les cales de montée sur un petit sommet (1376m) avant de basculer en direction du "pas de la croix" proche du col du Béal.
A cet endroit, direction la montée de "Roche courbe" (1432m) qui domine le col du Béal dont j'apercevais les bâtiments et l'unique, (la mienne) voiture sur le parc à véhicules.
Personne au cours de cette petite rando, quelques traces de chevreuil, et de skis à l'intérieur du bois (un connaisseur) c'est tout. Ah, j'oubliais, 2 biches traversant la route sous le col en montant, mais aussi, c'est l'époque, une volée de pigeons ramiers remontant au nord, et passant assez bas à cause d'un vent assez fort d'ouest.
Ayant fait de nombreux "raids" en Finlande avec des groupes, nous sommes toujours partis avec des skis de fond étroits (47-50mm). Nous skiions alors en général dans les traces de motos-neige et même en forêt ça ne posait pas de problème. A l'intérieur de celles ci il est aussi avantageux d'avoir des skis relativement courts, ça peut permettre quelques hors traces agréables et une évolution plus facile.
Modifié il y a 8 ans
Hier, vendredi après midi, petite "virée" au col du Béal encore.
Par rapport à mardi dernier la couche ne semble pas avoir trop diminué (38cm à la mesure positionnée en haut de la petite Laponie, en bordure de la piste). Donc, sur les pistes bien damées dont j'ai fait le premier passage, puis, à "2 boules"  direction  la chapelle des Besses pour un hors traces agréable dans cette neige portante et glissante (le 8.  février dernier, "Forez" et 3 amis étaient passés là au cours d'une traversée du massif, mais raquettes à neige sur le dos faute de matière première). Ainsi que je l'imaginais, la dernière descente sur la chapelle manquait de neige et il fallut freiner des quatre fers pour éviter un passage dans les cailloux. Déchaussant sur une cinquantaine de mètres et passé un arbre en travers de la piste (très ancienne piste rouge du foyer de Camelot au temps du premier domaine Nordique) j'entrepris la montée assez raide jusqu'à une clairière avec un jas en ruine, où, au dessus de celui ci, la pente s'adoucit pour arriver à nouveau sur les pistes damées, et jusqu'au pied de la "montagnette" que je contournais par la droite jusqu'au col de la loge.
Au  retour par ces mêmes pistes damées où j'étais le seul skieur, 2 chiens se mirent en tête de me "faire la trace", j'eus beaucoup de mal, et heureusement à manger pour les attirer, donc beaucoup de mal à les faire retourner d'où ils venaient, le col de la loge en l'occurrence, puisque le dernier ne fit demi tour que après deux boules.
.Parti par une température de + 1° et un vent qui me semblait plutôt nord, je revins dans le brouillard épais et mouillant et un vent d'ouest, sans avoir "vu un chat" pendant ma virée, par contre, 2 chiens gentils mais "collants".
Conclusion: si le temps ne radoucit pas trop, et, sans tarder, autour du col du Béal il reste encore suffisamment de neige pour se faire une petite sortie
Pour faire suite à mon message précédent: "il y a encore quelque chose à faire" sur le massif car hier après midi je suis parti du col du Béal avec mes "germina" 50mm sur les pistes damées- tracées en direction de "2 boules". A partir de là, hors traces par la première bosse qui surplombe le jas du Fossat, et que je descendis en faisant, par plaisir, tous les virages possibles autour des petits arbrisseaux. De là, direction Manjasson mais avec un aller-retour au jas de Laparent où nous passions quelquefois lors de nos incursions au rocher Faradias..Hélas, ce jas est à présent en très mauvais état, et son sauvetage, sans doute couteux, est problématique. Dommage.
.De ce lieu, le carrefour avant la passerelle étroite sous Manjasson, seule possibilité de franchir le "ru" de la Pigne pour remonter sur les jas. Avec mille précaution, ne voulant pas déchausser, et en appui bâtons dans le ruisseau, j'arrivais à passer, remontais le pré sous les jas et me dirigeais sur la bosse suivante: Courtaud (1336m) puis deux autres (cote 1316 et 1342m) pour descendre et couper la route du col du Béal à Chalmazel, afin d'aller "naviguer" dans une bonne neige le long du bois de Cluzel au dessus du ruisseau de Font noire que je traversai au lieu dit "cave" sur une petite passerelle indispensable et bienvenue eu égard à la largeur de celui ci.
Après avoir contourné la dite "cave", je cherchai et trouvai un chemin pris en période estivale permettant de remonter sur les jas de Bayet et sortir du bois non sans franchir des clôtures heureusement pas trop hautes.
De là, et en vue des bâtiments du col du Béal, je profitais d'une très bonne neige pour allonger le parcours au dessous du chemin bien "battu" de traces,  venant de la station de ski de Chalmazel..
Malgré le manque de gel conséquent pendant l'hiver, la neige tient toujours. En tout cas tant que le vent, qui était de Nord hier, ne vire pas au Sud..
Quelles belles photos Jacou. Pas de merci, c'est avec plaisir si je peux te (vous) renseigner sur les possibilités dans le coin; "Forez" également autant que moi n'hésitez pas.
Ceci dit, voici mon CR de sortie à skis (germina écailles) de ce matin:
Parti du lieu dit "la grosse font" sur la route du col de Chansert, bien connu d'adeptes du ski de rando, pas vrai Benbois? je franchissais la très grosse "gourbe" de neige amassée par la DDE pour dissuader les voitures d'aller plus loin ( apparemment sans succès pour les engins 4x4 ou autres buggy..) et montais dans  la clairière de la jasserie, coupais la route pour emprunter d'abord un chemin assez encombré d'arbres couchés pour trouver plus haut celui venant du col de Chansert, pris sur quelques dizaines de mètres puis laissé pour "piquer" plein bois (à vue de nez) sur le mont Chouvé. Montée pas facile mais grâce à ma technique de l'escalier avant ou même arrière, je zigzaguais dans les parties les plus pentues et encombrées sur une neige (env. 20à30cm) bonne et pas trop gelée en sous bois (température +5° au départ).
Débouchant en vue du mont Chouvé (1462m) base de lancement des deltaplanes, je mis le cap sur celle ci accueilli par une petite pluie vite arrêtée.
De là, direction le rocher de la fromagère, agréable descente puis montée dans les arbustes, et nouvelle super descente sur les jasseries du bois tombé (ruines) l'éolienne et la belle jasserie de la "font du blanc".
La descente sur la route forestière de Montrodez fût moins facile dans le chemin pentu dont quelques pierres apparaissaient. Il me fallut déchausser 2 fois avant de trouver cette dernière et le début de la mauvaise surprise de cette sortie, la clairière de "retournement" ou stockage de bois truffée de traces d'engins, sûrement pas de débardage à cette époque, mais difficile pour le ski. Je continuais sur la piste en direction de Chansert et m'aperçus que les traces venaient du chemin (très ancienne piste de ski de fond) de "Colombie" au dessus du chalet actuel dit "des blancs" et qu'à cette intersection, la clairière était aussi labourée à plaisir. Continuant ma progression sur Chansert, enfin sans ces traces désagréables, je vis venir face à moi, en zigzaguant sans doute pour le plaisir, un buggy avec 2 personnes casquées sur le siège. Devant mon air réprobateur, sans décélérer le chauffeur, vitre baissée me lança, sûrement pas un bonjour mais des paroles que je ne compris pas, mais aussi il me fallut reprendre mon souffle coupé par les gaz d'échappement. Voilà qui gâchait complètement ma sortie, et en continuant ma route je pus voir que la ligne droite n'était pas leur problème..
Ils avaient, bien sûr franchi la butte de neige de "la grosse font" et s'en payaient une partie dans cette belle neige, sauf que la piste forestière a été refaite entièrement il y a 3ou 4 ans sans doute aux frais du contribuable et ça me fait râler..Mon ami Dominique n'étant plus au PNRLF. Cette route devrait être fermée par temps de neige (sauf les secours bien sûr), Jean-Claude pourrait-il le signaler au moins à la commune de Job et à l'ONF (qui a son panneau de signalisation sur cette piste peu après avoir quitté la route de Chansert.).
Pour ne pas rester sur cette note désagréable je pense que malgré la température qui monte il y a encore à faire quelques jours dans ce coin..
"Forez" nous ayant laissé tomber pour les Alpes, et les amis pas libres, je me suis retrouvé seul au col des Supeyres ce vendredi après midi après avoir décidé de ma petite "virée" annuelle en direction de Roche Gourgon et grande pierre bazanne.
Bien m'en a pris car les conditions climatiques étaient très bonnes malgré une température un peu élevée (5 à 8° env. avec léger vent de N.) et suffisamment de neige "portante", enfonçant de 2à3cm, juste assez pour guider mes skis à bords parallèles "Germina classiques à écailles".
Après le départ sur la route des 3 fontaines bien "labourée" par les piétinements (raquettes ou autres) qu'on peut éviter malgré tout car on a on a le choix du terrain, j'ai emprunté, plus loin, après le bois dit "du petit goulet" une combe agréable, prise il y a quelques jours(sauf erreur) par "Forez" et "N75", qui est l'une des sources de l'Ance et aboutit sous les jasseries de Pégrol.
De là, par la croix de Barras, en direction du "plan Chevalat" j'ai fait une incursion dans le petit bois clairsemé de pins et de bouleaux qui aurait pu faire l'objet d'un bivouac agréable si le WE du rassemblement nordique des 5 et 6 mars n'avait été annulé. Après le "plan Chevalat" un chemin bien protégé du soleil et du vent me réserva même une neige non transformée.
La "grande pierre bazanne" (1394m) atteinte et gravie à pieds dans un peu de neige, j'avais autour de moi un 360°, une belle vue sur les alentours et la perspective de ce que je prévoyais à la suite. Je plongeais donc dans le vallon bien enneigé en direction nord-nord est, et y aperçut 2 chevreuils qui ne demandèrent pas leur reste..
 Le temps me manquant, Je décidais cette fois de ne pas gravir "roche Gourgon" et de la longer en serpentant dans une neige toujours agréable. Seul ennui le nombre de clôtures qu'il me fallut franchir. Heureusement suffisamment de neige pour cela.
La suite, retour sans difficulté pleine pente par une grande congère qui se forme chaque hiver dans le coin et les 2 ou 3 bosses à franchir pour arriver au bois du petit goulet, en apercevant au loin 3 voiles évoluant sur la butte surplombant le col.
Jacou doit aller dans ce coin aujourd'hui et nous dira sans doute ce qu'il en pense..

Et on continue…
Pas fatigué du tout, "Forez" m'a emmené faire un tour à partir des Pradeaux, pourquoi aller chercher au loin ce qu'on a sur place en l'occurrence une neige très bonne et en quantité suffisante d'autant que ça en a remis une couche 6 à 8cm tout au long de notre rando.
Départ du parking de la route du barrage, puis le chemin des réservoirs, enfin hors traces, c'est meilleur et combien plus agréable de sortir des sentiers battus portés par une neige glissante à souhaits, on s'est dirigé sur La Fritisse par toutes les éclaircies possibles, l'été, ce sont des "narses" (endroits très humides, pour les néophytes). En hiver, un vrai régal..Après, direction la Tuile mais option "rocher y" à un croisement, craignant que la petite route à emprunter ne soit pas très enneigée, ou plutôt trop déneigée, et quant aux talus faits par le chasse neige, il vaut mieux les éviter.
Du "rocher y", la tuile, le bois du coin et la bonne pente en face, où "Forez" s'entraina à quelques descentes à sa main, mais pas à la mienne me satisfaisant d'un petit tour tranquille en attendant.
De là, toujours hors traces, toujours excellent, l'orée du bois en direction de la "petite passerelle" en vue du retour, mais, avant celle ci, pour le plaisir, et pour éviter les chemins fréquentés, bifurcation, au plus près du barrage exceptionnellement bas cette hiver et traversée des petits "rus" qui l'alimentent, sans difficulté notoire.
A la maison du gardien, la descente excellente dans cette neige, (refaite un fois de plus pour le "fun" par "Forez"smile, puis le chemin classique bien élagué, depuis peu, chemin dont il faut dire que nous avions, il y a quelques années fait les premières coupes de passage..
Encore une bonne sortie dans cet hiver qui n'en est pas un, tellement irrégulier par ses températures pas assez basses, à nos altitudes en tout cas, et qui nous a bien perturbé.
Modifié il y a 8 ans
"Dans" les traces de "Forez" pourrait être le titre de mon propos, mais en fait, avec 2 amis, nous sommes allés EN RAQUETTES aux sources de la Ligonne, petit paradis perdu au sud des Pradeaux, en longeant souvent ses traces d'ailleurs. Il semble s'en être bien payé le bougre, à voir descentes et remontées sous Chougoirand en particulier..
Donc, ce dimanche matin, excellente sortie dans une neige parfaite pour cette discipline (sans doute beaucoup moins en skis de rando). Neige portante à souhait et même poudreuse le long ou à l'intérieur des bois. De ces "sources de la Ligonne", ruisseau qui alimente l'Ance qu'il rejoint à la hauteur de Sauvessanges, nous sommes remontés en direction du Gat, (nous aussi), pour y prendre le sentier "dit" du chevreuil, à juste titre vu les nombreuses traces, après celles de "Forez" encore, dans ce coin, où j'hésitais entre pleine pente (plus court) sur une maison isolée à l'est de Chougoirand et la continuation du sentier. Consultation faite de mes deux amis on optais pour ce dernier, détour plus long mais combien plus agréable dans le bois sans aucune trace, sinon des chevreuils, pour franchir 2 belles clairières, et retrouver le pylône EDF et sa pente avec nos traces aller que nous évitions tant la neige était bonne en tout terrain. On se paya même le luxe, après avoir coupé la route non dénommée menant à une habitation, de descendre en direction du ruisseau de l'enfer (hé oui c'est son nom) pour le remonter en jusqu'au "pré de la luge", ce qui nous amena à quelques réflexions sur les risques pris par ces "luggeurs" en raison du ruisseau assez profond au bout de leur "piste".. Au vu des traces terminales ce n'est pas exagéré. Le risque n'est pas d'être emporté par le flot comme cet enfant au mont Dore, mais une chute de 2 ou 3 mètres à pleine vitesse pourrait causer des dégâts.
Enfin rendus à notre point de départ, une seule envie: recommencer dimanche prochain mais pour le sud des Pradeaux, ça me semble bien compromis vu la période et l'allongement des jours..Enfin, d'autre possibilités s'offrent à nous au nord..
A jacou:
mon aller-retour Béal-Loge s'est bien passé (voir état des pistes) et j'ai même vu évoluer une voile autour du Béal coté Rochecourbe. Il avait l'air bien à son aise mais le "domaine" est beaucoup plus restreint qu'aux Supeyres à cause des pistes de ski de fond.