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Bonsoir, 
Je ne suis pas sur place mais je comptais faire un tour dimanche sur les crêtes… J'imagine que vous avez consulté les webcams. Avec les tempêtes, les précipitations on aurait pu s'attendre à des paysages hallucinants mais les températures étaient trop douces. 
Je sais que talonlibre fait partie d'un groupe facebook qui donne des informations sur les sorties Vosges et Jura. Avez-vous contacté les loueurs de matériel de ski de randonnée nordique ? Il y a au moins un loueur à le Bresse. 
Bon ski, 
Joseph
Bonjour kiki-christine
J'ai tés envie de vous dire bienvenue dans le monde du ski aléatoire. 
Je voulais aussi présenter mes excuses à Mikael  pour ne pas avoir eu le réflexe de renvoyer vers les liens du site ski de randonnée nordique. 
Pour l'efficacité des écailles c'est une 'équation' à plusieurs entrées : les conditions de la neige, le type de terrain, l'expérience du skieur, la capacité à palier le manque d'adhérence avec les battons, le posé de pieds. Pour ce dernier point c'est un peu comme en escalade la marge (la marche aussi) de progression est infinie mais avec le skating je pense que le temps d'adaptation sera très court.  On peut aussi se consoler en se remémorant une citation qu'on attribue à Paul Valéry : "Il n'y a que les mollusques qui adhèrent". 
Pour les pentes raides et les dénivelés plus importants on sort les peaux de phoque. C'est cruel pour les malheureux phoques smile mais ça transforme des braves skis en chenillette ou presque.
Sinon il reste les improvisations infâmes. Récemment je me suis promené dans les Vosges avec des petits skis de fond d'entrée de gamme. J'ai remonté une vallée orientée au nord et avec une neige froide et poudreuse. Je n'ai pas de peaux adaptées à ces skis. Je m'en suis sorti en mouillant un peu la partie des skis sous les pieds (coté écailles) et j'ai posé le ski illico dans la neige poudreuse pour former une petite sur-épaisseur de glace (2 mm environ) et ça devient un bon anti-recul. Arrivé au sommet il a fallu retirer ce glaçon, c'est  plus long que de retirer les peaux et il faut un bon outil car on a pas très envie de  faire fondre  ce glaçon avec les mains. Il faut bien sur que les conditions de neige et de froid soient réunies pour ce type d'improvisation. 
Bon ski, 
Joseph 



Bonjour Christine, 
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En partant de la Féclaz on peut filer vers la croix de Nivolet. J'avais fait une promenade à ski il y a quelques années et comme la neige venait juste de tomber les pistes de descente n'étaient pas damées. J'ai profité de ces pistes pour les remonter et aussi les descendre smile 
Pour les itinéraires je  me base beaucoup sur les sentiers d'été, les itinéraires 'raquettes' mais il faut bien veiller à ce que ces choix soient compatibles avec la météo et les risques d'avalanche. Le magasin de location propose peut être aussi des itinéraires et des bons conseils. Enfin avec un peu d'expérience et beaucoup d'enthousiasme on peut aller là où 'le coeur vous en dit' ! 

Bonnes balades à ski ! 

Joseph


  
Bonjour,


Je vois que le forum Vosges n'est pas très animé. L'important c'est la présence de la neige, de pentes favorables au ski de promenade et de personnes prêtes à en profiter
Ce WE j'ai quitté la région parisienne pour me rendre aux 'confins' de la France, le 'far est'. Les conditions étaient suffisantes pour réaliser un bel enchainement près de sainte Marie aux Mines :départ Echery  (maison forestière du Rauenthal) pour une montée  au Haicot puis sommet du Brezouard descente vers le Col des Bagenelles avant de gagner le sommet des pistes de ski avec descente jusqu'à Echery. 
Un peu plus de neige et de la neige en plus basse altitude auraient évité la marche ski sur le sac à dos mais c'est du matériel léger et ça fait tellement longtemps que j'avais imaginé cette descente du sommet des pistes sans devoir s'arrêter au parking du col et devoir reprendre la voiture.
Bon ski !
Bonjour Régis, 
Je ne voudrai pas me vanter mais samedi dernier il y avait bien plus que 20 cm à des altitude inférieures dans les Vosges.
Profitez en bien car là je suis dans un bureau au chaud certes mais loin de tout massif montagneux.
Amicalement,
Joseph
Bonjour à tous,
Merci pour votre retour, si j'étais étonné de ne pas avoir croisé de skieur promeneur je crois quand même que cette activité connaitra un nouvel intérêt. Les dinosaures feront alors figure de précurseurs à moins qu'ils soient déjà oubliés.  J'imagine que "glisser gentiment" ou pas sur des pentes douces doit quand même être plus amusant que marcher en raquettes deviendra une évidence pour plus de monde… Un jour je changerai peut être d'avis smile 
La loi sur le droit à la nature est assez extraordinaire vu d'ici. En France il faut s'exiler,  chercher 'les chemins noires' à la manière de S. Tesson. C'est vrai quand on connait un bel endroit on hésite à le divulguer.
Dans le train du retour j'ai relu le chapitre que Stéphanie Baudet consacre aux loisirs, elle nous rappelle l’étymologie de ce mot qui a aussi donné licence, être permis.
Bon ski à ceux qui habitent près des massifs enneigés,
Joseph  
Bonjour aux skieuses et aux skieurs vosgiens et des autres massifs, 
J'ai hésité à faire figurer mon message dans les topos mais c'est un anti-topos, il n'y a pas de photos, pas de trace GPS, GPX, etc. A l'heure actuelle mon empreinte dans la neige a été balayée. 
La météo était favorable samedi, grand soleil et ciel bleu impeccable.  J'ai pu me rendre au lac blanc, (col du calvaire) et chausser mes skis. J'ai découvert ce parcours dans les années 80 (1980 pour les plus jeunes) et j'étais très heureux à l'idée de me promener là haut en ski. Au départ on longe des pistes de descente très vite on gagne la forêt, elle s'éclaircie et c'est les crêtes, les hautes chaumes. En été un sentier surplombe le lac, je préfère rester sur la trace "raquettes". L'espace très dégagé, la végétation rabougrie encapuchonnée de glace et de neige, les congères, font de ce parcours une synthèse de Toundra, de Laponie… il ne manque que les rennes.  Je vais rencontrer des chamois un peu plus tard. Les cristaux de neige froide brillent au soleil, on skie dans de la poudre de diamant. 
A l'est la forêt noire, au sud-sud est l'Oberland Bernois… à l'ouest l'absence de montagne et tout ce que les hommes ont inventé pour pallier ce vide : des champs à perte de vue, des villes, Paris. J'en parle en connaissance de cause. Vingt-quatre heures auparavant j'étais dans un bureau dans une banlieue d'île de France. 
Le relief peu marqué se prête très bien au ski de promenade. Ici vous l'avez compris pas besoin de carte, de boussole, ni tout le fatras électronique, en fonction de l'heure le soleil indique l'est, le sud ou l'ouest, en cas de problème, de lassitude  on rattrape (plein l'oust) la route des crêtes, tracée pour le ski de fond. Le ski est simple. Quand on a photographié intérieurement le terrain, esquissé sa trajectoire, humé la neige, l'esprit est disponible et on peut retrouver tous les écrivains-poètes que vous avez amenés en bandoulière (à la manière de Chantal Mauduit). On part pour une ballade vers le merveilleux, pas de but précis, pas d'itinéraire vrai, c'est le pays du vagabondage. Le vagabondage intérieur est en résonance avec le paysage, la trace, la glisse.
La descente vers le lac des truites est un prétexte pour placer quelques virages, la neige localement croutée et dure, me rappelle la fragilité de mes appuis, plus bas la poudreuse est plus permissive. Pause repas, je vois que les skieurs ont descendu les pentes raides. Sur mon parcours j'ai croisé plusieurs skieurs équipés en matériel ski de randonnée. J'ai croisé beaucoup de personnes en raquettes. Le ski de promenade ne se pratique donc plus sur les crêtes vosgiennes ? J'ai aussi été surpris par le bruit des randonneurs en raquettes, les personnes parlent très fort. Est ce le silence de la nature nous est devenu tellement insupportable ? Est ce que les fait d'être seul qui me rend plus sensible au bruit ? 
D'un point de vue pratique je suis parti de Paris vendredi soir à 19 heure et j'étais en Alsace deux heures après. Le lendemain j'ai pris une voiture, il n'y a plus de navette bus , pour monter au lac blanc. Bref on peut skier à environ trois heures de  Paris. Je me suis basé sur les prévisions météo pour choisir ce WE et la journée du samedi, c'est très confortable. 
Pour les conditions de neige je m'attendais à plus de congères mais il me semble que les crêtes ont été balayées par le vent orienté plutôt est ou nord est. Sur les endroits exposés la neige était croutée dure et formait une couche cassante sur les chaumes, un peu plus loin on trouvait une belle poudreuse. A "l'ombre" des obstacles il y avait des formations de glace. La température au départ devait frôler les -10° C mais à la pause j'ai manger au soleil, il faisait bon. 
Risque d'avalanche : néant, sauf si vous cherchez à descendre les pentes raides. 
Pour finir j'ai très envie de paraphraser le général de Gaulle, vive le ski ! vive le ski… libre !
Amicalement, 
Joseph 

Bonjour, 
D'après mes informations il semble qu'il soit possible (je parle de l'enneigement)  de se "promener" entre lac blanc et le col de la Schlucht. Je compte mettre à profit la possibilité train+bus pour samedi ou dimanche. Je vais privilégier la journée la plus ensoleillée.  S'il y a d'autres "skieur-promeneur" ça peut être sympa de se retrouver, on devrait pas vraiment concurrencer le WE prévu par ski rando nordique  smile
Amicalement, 
Joseph
Bonjour, 
Merci pour vos retours d'expérience. Je partage entièrement vos avis mais ce qui a 'bousculé' ma façon de voir les choses c'est en lisant un témoignage qui a donné lieux à une étude de cas. Il s'agit de la randonnée qui passe au pied su Sulens, massif des Aravis. J'ai déjà fait cette 'balade'. Si on suppose qu'on arrive seul sur les lieux où une personne sans DVA vient d'être ensevelie et qu'on a ni pelle, ni sonde et que quelques personnes sont déjà en train de sonder on doit regretter amèrement d'être parti léger. Le DVA pour moi c'est avant tout un auxiliaire pour retrouver quelqu'un car partant seul j'ai conscience qu'il faut avant tout compter sur ma carte, la météo, mes propres ressources, mon expérience (modeste forcément modeste), ma lucidité, etc. D'autant plus que je vis en région parisienne.  
En ce qui concerne les conséquences du réchauffement j'ai lu un article dans le journal La Croix : http://www.la-croix.com/Sciences/Sciences-et-ethique/Les-effets-complexes-rechauffement-climatique-avalanches-2017-02-07-1200822958
En particulier : Avec le réchauffement climatique, plus d’avalanches « humides »
Que tout ceci ne vous empêche pas de profiter pleinement de ce sport extraordinaire et de l'émerveillement de pouvoir se 'balader' dans des paysages inouïs.