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Je ne sais pas ce que ça a donné pour Vanauslo, un peu de descente sur piste ça ne peut pas faire de mal. Ceci dit ce n'est pas sur piste damée qu'on apprend à skier dans la profonde.
Pour Ren, tout est une question de finesse de dosage, dans la répartition du poids de ton corps sur tes deux skis.
S'il n'y a pas assez de charge sur ton ski intérieur, il part forcément en vrille, et en même temps ton ski extérieur devient inconduisible car avec trop de charge sur ce dernier, cela devient compliqué de ne pas subir le terrain (décélération, accélération liées au terrain, enfoncement et déjaugeage intempestif lié également à une qualité de neige pas forcément homogène)
Pour tourner efficacement dans de la fraîche lourde, légère ou de la croûtée, il faut du poids sur les deux skis avec une légère prédominance de répartition sur le ski extérieur, donner de l'angle à ses skis et avoir le sentiment de coller au terrain avec légèreté.
Le mystère réside dans le dernier point: il faut se configurer en mode amortisseur réactif, qui colle homogénément au terrain sans le labourer, qui digère avec souplesse toutes les accélérations et décélérations.
Il faut optimiser la répartition de la charge sur les deux skis, et surcharger le ski extérieur du minimum nécessaire pour que ça tourne bien. Les skis sont paraboliques, juste en leur donnant de l'angle, ils veulent déjà tourner.
Modifié il y a 10 ans
Hello,
J'ai trouvé plein de choses intéressantes dans ces réactions.
Je rebondis d'abord sur les AMM version bourrin de Piero:
Un diplôme, consacre les compétences d'un individu à un instant T. La qualité et la densité des contenus abordés dans la formation sont importants, mais on est pas plus AEM ou DE nordique dans la semaine qui précède l'obtention du diplôme, que le jour où on a le papier dans les mains.
Le tampon de jeunesse et sport, c'est la validation de l'obtention d'un certain nombre de clés de lectures de l'activité, qui va permettre à un nouveau diplômé de découvrir son nouveau métier. Avant ou après le tampon, on a autant le droit d'avoir envie de cultiver, d'affiner sa passion pour la montagne (à ski ou sur autre chose), de la faire partager. Il y a au moins deux choses qui peuvent changer après le tampon:
- on peut la faire partager contre rémunération
- on peut devenir suffisamment con pour croire, qu'une médaille équivaut à une légitimité accompagné d'une suffisance dans son domaine de compétence.
Je connais des bourrins qualifiés d'AEM, qui piétinaient des fleurs rares et protégées en formation, avant que leur formateur en botanique n'aie eut le temps de les apercevoir.
Si on est vraiment objectif sur les contenus de formation abordés, et le temps qui leur est consacré: un DE ski n'est pas moins formé qu'un AEM aux connaissances du milieu hivernal (patrimoine environnement sécurité)
Ce qui change entre les deux formations:
- une sélection de bourrins glisseurs de compétition plus exigeante.
- une prédominance de l'approche technique du ski dans les contenus de formation, qui fait oublier aux DE ski que leur activité se passe dans la montagne. L'éclat de la médaille de docteur en biomécanique appliquée au ski, est trop éblouissante pour apercevoir la montagne qui se cache derrière tes spatules.
Je connais d'excellents AEM, qui enfilent un costume de clown très rémunérateur pour vendre de la glisse en hiver. Une fois déguisé, ils se transforment en piètres accompagnateurs, car dans l'instant ils n'envisagent pas d'autres choses que de faire briller leur compétences en science de la glisse.
Il reste des clients pour acheter, des diagnostiques techniques, mais il n'en reste plus beaucoup, en tout cas il n'y a vraiment pas de quoi donner un métier à 50 nouveaux diplômés qui entrent sur le marché chaque année. Dans tout le Jura il reste entre 10 et 15 moniteurs maxi, qui travaillent exclusivement en nordique. Ce sont quasiment tout ceux qui ont compris que le ski se pratiquait en montagne. Les autres sont confortablement installés dans des jardins d'enfants ou des queues de remontées mécaniques en alpin. Ce n'est pas péjoratif, ça peut être un beau métier, ça nourrit très bien son banquier, mais je ne vois pas trop le rapport entre leur formation initiale et leur métier.
Si jeunesse et sport était un peu moins laxiste dans les contrôle, ça aiderait les DE nordique à voir ce qui se cache derrière leurs spatules, ou a passer le diplôme qu'il faut pour exercer le métier qui constitue la base de leur rémunération.

Sinon je suis tout à fait d'accord avec Piero quand il affirme qu'il y a une grosse part de clientèle aujourd'hui qui attend qu'on la prenne par la main, pour l'accompagner dans de la découverte de la montagne. Le SRN à mon sens, constitue une activité à très fort potentiel de développement. Maintenant ce sont les professionnels qui font défaut, pour répondre à ces besoins de retour à la nature.
La dedans, c'est l'offre qui va créer la demande, et face à l'immobilisme des moniteurs de ski qui passent leur vie sur les domaines alpin, je ne peux qu’espérer une qualif SRN pour les AEM.
Car oui la qualité de l'accompagnement a bien plus de valeur que la technique en ski. Maintenant ça n'enlève rien au fait qu'il y a un minimum de technique à aborder, ne serait ce que parce qu'un AEM planté dans un arbre avec une luxation du genou: va accompagné beaucoup moins bien.
Ne serait ce que parce que les paramètres psychologiques, ont plus d'importance dans la progression, que les vrais paramètres techniques. Et qu'à ce titre là un AEM, qui n'est pas à l'aise sur ses planches, ne va pas mettre en confiance certains de ses clients qui en ont besoin.
Ne serait ce, parce que si c'est un client qui t'apprends comment réussir à te dépatouiller dans telle ou telle situation, c'est pas grave, c'est toujours intéressant d'apprendre de ses clients, mais si c'est récurrent, ça ne fait pas très professionnel. Ce n'est pas confortable pour l'AEM, et ça ne donne pas une image optimale de l'activité pour le client.

Sur le matériel:
J'ai déjà du dire sur ce forum que la progression en ski, c'est 90% d'auto-conviction (facteurs psychologiques) et 10% de technique. Le bon matériel a une importance capitale, pour influer sur les 90% qui participent à trouver le plaisir.
Attention à l'auto-conviction qui peut être mal placé: si je suis 100% convaincu que ce que je fais est optimal, alors que je me fourvoie complètement: je prends le risque de ne pas progresser idéalement.

Allez pour être plus juste, pour progresser en ski ou faire progresser en ski: en montée comme en descente je propose:
Un 10% de technique, 60% d'auto-conviction et 30% de bonne remise en question.
Le graal dans les pourcentages n'existe pas, il est à géométrie variable selon les profils des sujets (débutants, confirmés, dramatiquement auto-convaincu ou empreints d'une montagne de doute inhibitrice……….), selon la météo, la neige, la fatigue et l'humeur du jour…
Réussir à influer sur les bons dosages, ça demande pas mal de psychologie, des choix de terrains adaptés, et un climat détendu apporté entre autre par les échanges sur le patrimoine et l'environnement traversé.

Familiariser, faire apprécier, éduquer, enseigner, accompagner: participer à la découverte de la montagne en SRN: c'est un beau métier qui manque cruellement de professionnels aujourd'hui !!!
Modifié il y a 10 ans
Allez je reviens un petit coup à la charge:
La première chose, c'est le titre de ce fil qui me semble mal approprié. Je parlerais volontiers plus d'encadrement que d'enseignement du SRN.
Comme le souligne très justement Cédric, en ski de fond on peut prendre quelques cours au début et après on se dépatouille. C'est là la principale erreur du CNSN: de penser que l'enseignement du ski de fond peut intéresser une masse de clients suffisante pour que ce soit un métier pour un nombre conséquent de moniteurs.
Le ski de fond, le vrai ski de fond, je ne parle pas de 2h de cours pour réussir à se débrouiller en étant globalement autonome sur piste, ça peut s'enseigner à des gens, qui en ont vraiment l'envie, le temps et qui s'en donne les moyens. C'est un très bel exercice, c'est potentiellement passionnant, mais c'est pas trop la peine d'y réfléchir, si on ne se sent pas un tant soit peu passionné.
Il n'en reste pas moins que les pistes de ski de fond ont du sens. Car oui, le ski de fond de promenade sur piste, c'est accessible à beaucoup de monde, ça se pratique dans des ambiances assez calme, sur des domaines sécurisés et sécurisants, c'est un bon moyen de prendre un bon bol d'air, sans trop se faire exploser le portefeuille. Ceci dit il n'en demeure pas moins qu'il y a aujourd'hui beaucoup trop de kilométrage de pistes au regard du nombre de pratiquants. Accessoirement, il serait très bon que les recommandations du conseil national du nordique, en matière d’aménagement des domaines soit appliquer un peu partout. Je travaille occasionnellement sur les pistes de ski de fond, je pratique pour moi également de manière occasionnelle (15 à 20 fois dans l'hiver). En tant que professionnel du ski nordique, je mets un point d'honneur à ne payer mon forfait saison, qu'un hiver sur deux!!! Je serai prêt à la payer plein tarif tous les hivers voir même plus cher le jour où on trouvera sur les domaines:
- une réduction de 50% du kilomètrage hors vacances, voir 30% en période de vacances.
- un jardin nordique, bien aménagé et gratuit à l'entrée, avec une boucle d'au moins 2 km gratuite pour les familles.
- un espace luge
- une salle hors sac
- une partie des pistes tracées au scooter pour les classiqueurs natures
- un service des pistes qui quand il s'ennuie, me donne la possibilité d'acheter des crêpes à la confiture de cynorhodon et un chocolat chaud…
Enfin bref je veux bien payer plus cher, pour un truc qui devienne potentiellement plus rentable, grâce à son attractivité et en évitant les gaspillages de gazole inconsidérés.
En attendant ça me fait bien chier de payer tous les ans une part de redevance via mes impôts, pour des centaines de km de piste où il n'y a quasi personne.

Fin de la parenthèse hors sujet.
Pour moi le SRN ça ne s'enseigne guère plus que le ski de fond: c'est de l'encadrement, de l'accompagnement. Ce qui ne veut pas dire, contrairement à ce qu'évoque Fabien, que ce n'est pas technique. Le SRN c'est largement aussi technique que le ski de fond classique, qui au passage est plus technique que le skating.
Il y a une vraie accessibilité au grand public, car la marche glissée, c'est de la marche qui glisse, ça devient assez spontané comme mode de déplacement à partir de 1 an.
Si on veut vraiment enseigner le SRN, on peut :-o :-o :-o
Si on veut vraiment payer un moniteur pendant une ou deux heures, pour se focaliser sur:
- de la stratégie d'économie d'énergie en montée
- de l'approche technique pour accroître le plaisir en descente.
Oui c'est possible, mais c'est en forgeant qu'on devient forgeron, et c'est pas en deux heures qu'on apprend le métier: on obtient des clefs, mais faut pas oublier de s'en rappeler.
Ça me semble plus pertinent de ponctuer une balade d'apports techniques en fonction des difficultés appréhendées dans le terrain, plutôt que de se prendre la tête pendant deux heures, sur le même terrain et le même sujet.

Venons en maintenant à l'essentiel: qu'est ce que le métier d'accompagnateur en SRN?
Ça repose sur une bonne connaissance du terrain, de la montagne, de la carto, de la neige, de la météo, de la psychologie humaine, des problèmatiques environnementales, plus accessoirement sur quelques connaissances historiques, culturelles… le tout pour faire partager du plaisir à un groupe en évoluant de manière sécuritaire (bonnes connaissances en secourisme en montagne , être familier de tout ce qui concerne la prévention du risque d'avalanche (pelle sonde arva bulletin météo et nivo…smile)
Pour moi, préparer la veille au soir sur carte un itinéraire avec l'intention de s'y tenir, ça na de pertinence que si on connait déjà:
- le niveau de son groupe
- le sens du vent, la météo
- la qualité de la neige selon les versants
S'obstiner à vouloir suivre cet itinéraire le jour J, ça peut vite devenir fastidieux, éprouvant, désagréable voir dangereux.

Faire partager du plaisir sur des SRN à un groupe, pour moi ça ne relève pas tant de l'enseignement, sa relève plus de la pédagogie de la découverte, où l'encadrant a un rôle majeur, dans le choix des situations qu'il va faire traverser à ses clients.
Choisir non pas un, mais des terrains adaptés aux niveaux techniques de ses clients, dans le but de leur faire accroître le plaisir qu'ils vont avoir sur les skis, c'est un métier beaucoup plus technique que ça n'y parait.
Avec des conditions météo stables, dans une carte IGN, il y a une infinité de parcours de SRN. Mais pour un groupe donné, il y a peut être 20 parcours intéressants le lundi, 40 le mardi, 80 le mercredi et ainsi de suite avec un bon accompagnateur.
Un bon accompagnateur de SRN, après avoir choisi son parking de départ, ne vous fera jamais monter dans de la poudreuse pour descendre dans de la croûtée toute la journée. Après une demi heure sur les skis, il doit avoir une idée des conditions de neige sur l'ensemble des versants, et avoir ajusté les possibilités d'itinéraires, en tenant compte:
- des possibles évolutions météo en cours de journée
- du dérangement potentiel de la faune
- du sens du vent
- de la fatigue du jour de son groupe, évalué dès les premières flexions inhérentes au chaussage des skis au départ.
……………………………………….

Pour toutes ces raisons et bien d'autres, je suis pour une qualif SRN à l'AEM, mais pas une qualif de 2 jours.

Comme je l'avais évoqué, il y a un contexte favorable à l'apparition d'une telle qualif, maintenant faut du monde dans les AEM qui soit intéressé, qui s'organise, qui mette la pression, sans perdre de vue que même si Prémanon est au bord du gouffre, il n'y a rien d'acquis. Ils sont capable d'immobilisme jusqu'au naufrage, même si à mon sens une qualif SRN AEM pourrait représenter une bouée à même de recréer une dynamique profitable même aux DE nordiques qui ne jure que par la piste!
Modifié il y a 10 ans
C'est bien pour une question de responsabilité que pelle, sonde et ARVA ne sont pas l'apanage des guides. Tout professionnel du tourisme qui travaille dans la montagne en hiver doit être familier de ce genre d'outils et avoir un minimum de connaissances en nivologie. On ne parle jamais d'avalanches dans le Jura, ça ne veut pas dire qu'il y en a pas, ça veut juste dire qu'elles font rarement de morts. Pour moi il ne serait pas normal qu'un be ski nordique qui ne jurerait que par les pistes tracées et sécurisées, ne soit pas formé à ces problématiques.
Il y a des pays où tu ne sors pas du refuge pour aller pisser face à la lune sans ton ARVA. C'est parfois exagéré, mais c'est pas plus niais que la ceinture de sécurité.
Modifié il y a 10 ans
Ben dis donc il démarre fort ce post, en moins de 10 h il y a déjà eu pas mal de caractères pressés sur le clavier.

D'un côté on peut considérer que je mords la main qui m'a formé, même pire, la main qui me nourrit en partie, puisque je n'interviens pas bénévolement au CNSN.
De l'autre plus ça va, plus je me demande ce que je vais faire au CNSN, puisque dans le contexte de la formation, c'est très difficile d'illustrer ce que pourrait être l'activité, dans la mesure où au CNSN on a du mal à envisager que le SRN peut être autre chose que des plaisirs masochistes de légionnaires fan de bivouac dans la neige qui se chargent volontairement de 25kg sur le dos, sans chercher à utiliser une pulka.
Ça s'appelle traditionnellement UF raid, c'est pas pour rien, le raid c'est le gout de l'effort: faut aimer en chier, sinon c'est pas du raid.
Comme le souligne Leiero, les DE ski nordique, ne sont pas spécialement moins bien lotis en matière de formation que les AEM pour encadrer du SRN. En tous cas pour ce qui concerne les connaissances sur le milieu hivernal: formateurs comparables, voir identiques, durée de formation équivalente, contenus similaires.
Un DE ski nordique, qui se lance dans la formation AEM est allégé de l'UF hivernal. Dans l'autre sens il n'y a pas de réciprocité, tu repasses tout: c'est pas drôle, mais c'est un moyen comme un autre de renflouer les caisses du CNSNMM.
Oui le ski de fond prend le bouillon, et on pourrait récolter 18 globes de cristal d'ici aux prochains JO, que le ski nordique ne pourrait pas prétendre à entrer dans la culture sportive française. Même si les clowns de l'équipe magazine venaient à aduler Fourcade avec autant de ferveur que Zlatan, ça ne changerait guère la donne. Pour que le ski nordique puisse être intégré comme élément d'une culture, il faut que l'ensemble d'une population soit au contact de la neige, et ait la possibilité de pratiquer de façon plus ou moins régulière.
C'est le cas en Scandinavie, on peut considérer que c'est le cas dans le Jura, et malgré une géographie à peu près favorable et une icône comme Cologna ce n'est pas le cas en Suisse: territoire trop alpin.
J'en profites d'ailleurs pour glisser que même en Scandinavie, les cours de ski de fond ça ne fait pas vivre grand monde. Là bas tout le monde skie, mais personne ne prend de cours, il y a beaucoup de scandinaves qui skient comme des luges à foin, mais ils s'en foutent, car avant tout le ski nordique c'est un moyen de déplacement agréable, qui te permet de prendre un grand bol d'air dans un environnement naturel préservé.
Chez nous c'est à peu près la même chose, il y a un volume assez conséquent de pratiquants: les débutants prennent parfois un peu de cours pour réussir à se dépatouiller, et après si tu n'as pas d'objectifs sportifs, ben tu vas te balader tout seul en skiant du mieux que tu peux. Pour les fans de ski de fond sportif, tu vas en club c'est moins cher.

Pourquoi un AEM serait il mieux placé qu'un DE ski nordique pour encadrer du SRN?
Parce qu'un AEM est contraint de cultiver un certain sens de l'observation de la montagne, il ne peut se vendre que là dessus, car en théorie, à partir de 1 ans tout le monde est plus ou moins apte à la marche.

Pourquoi un DE ski a du mal à se projeter en tant qu'encadrant de SRN?
Car il est formaté pour penser que son sport noble, tire sa noblesse de part la complexité de sa technique.
A Prémanon, tu es sélectionné sur tes aptitudes techniques et physiques, une fois que tu y es entré, tu bouffes tellement de technique, et si peu d'autre chose, qu'à la fin tu sors convaincu qu'être moniteur de ski, c'est un peu comme docteur en kinésithérapie appliqué à la glisse nordique: ce qu'il faut pour les gens ce sont des exercices de placement, d'équilibration, de la correction d'angles d'inclinaisons des membres, de l'alignement de segment. Ton métier pourrait prendre place dans un tunnel réfrigéré, que tu penserais encore que c'est ça qui est bon pour les gens.
Le vrai problème des DE ski nordique, c'est que les vacanciers ne se rendent pas compte à quel point le monde de la technique en ski nordique est un monde formidable!!!! :-? :-? :-?
Alors comme il y a trop peu de monde pour adhérer à ce concept, la majeure partie des DE ski nordique bossent en ski alpin pour gagner leur pain et ça c'est très rémunérateur. Mais faut bien comprendre que c'est pas leur faute aux DE ski nordique, si les clients ne les comprennent pas. Ben oui, ils font chier tout ces gens qui réduisent cette si noble activité, à de la balade sans prise de tête, sur des tracés sécurisés. Ils skient mal et ils s'en foutent, c'est scandaleux.
Aujourd'hui sur un massif comme le Jura, il n'y a pas plus de 10 à 12 moniteurs de ski nordique, qui vivent exclusivement de la vente d'activités nordiques.
Pourtant à Prémanon on forme encore 50 moniteurs par an, c'est le seuil fatidique, en de ça la formation n'est plus rentable.
Si le but est que chaque moniteur de ski nordique vive du nordique: 50 c'est énorme, c'est 49 de trop dans le contexte actuel du ski nordique.
Si demain les moniteurs de ski nordique ouvraient les yeux sur le fait que ce qui est beau en nordique c'est pas tant le ski sous son approche technique, que le plaisir de glisser, de s'évader léger dans la montagne, alors ce post serait hors sujet, et les AEM ne pourraient prétendre à accompagner en SRN.
Mais avant d'en arriver là ya du boulot.
C'est pour ça que ça me plairait qu'il y ai une qualif SRN à l'AEM. Ça serait tellement plus simple et efficace pour démocratiser le SRN.
Car même un Piero qui disait hier qu'il n'était pas intéressé par la démocratisation du SRN, devient très vite intéressé s'il pouvait être économiquement concerné. En tous cas il est 200 fois plus réactif que nombreux de ses amis qui sont à la fois AEM et DE ou BE ski. Quand ils sont en ski, ils sont en ski pas en montagne.
Pour répondre à Ducky: c'est l'offre qui crée la demande. Quand j'ai adopté le nom commercial Evasions nordiques, il y a 4 ans à Métabief (temple jurassien du ski alpin), pour vendre du SRN, tout le monde me prenait pour un clown. Les écoles de ski à Métabief font 95% de leur chiffre d'affaire en alpin, avec plus de 80% de Be nordique dans l'encadrement.
Dès le premier hiver, j'avais suffisamment d'activité pour ne faire que ça. Dès le deuxième on était deux, aujourd'hui on est 3. Certes on vend aussi du fond et de la raquette pour compléter, mais il y a des jours où on hallucine sur la demande en SRN.
Hors vacance mercredi, il y a 3 semaines: 35 personnes encadrées sur 3 sorties demi journée par les deux collègues, pendant que je jouais avec 9 autres personnes en itinérance à l'autre bout du massif.
Dans les 35, il ne devait pas y avoir 2 personnes qui avaient déjà entendu parler de SRN avant les pots d'accueil du WE. C'est pas tous les jours comme ça mais ça fait plaisir, ça laisse à penser qu'il y a un sacré potentiel. Mais pour le moment on ne compte pas sur la station, ni trop sur les offices de tourismes, ni sur GTJ, ni sur nordic France ou ENJ (espace nordique jurassien), ni sur le CNSN, ni sur les écoles de ski locales …. pour faire parler de l'activité.
Nous on cherche désespérément de la concurrence, pour que les gens ne découvrent pas l'existence du SRN une fois arrivé en vacance.
Le lobby rouge est très puissant, il se contre-fou des intérêts du nordique, il s’occupe du ski en général, et les intérêts en ski c'est d'abord en alpin qu'ils se jouent.
Le protectionnisme rouge repose sur l'excellence de technicien du moniteur de ski français. Car oui pour le SNMSF, on dispense à l'ENSA ou au CNSN les meilleurs cours du monde aux meilleurs skieurs techniciens du monde: ya pas de place pour les skieurs polonais, anglais, allemand, autrichiens, encore moins pour les AEM dans les domaines skiables français.
Un des nerfs de la guerre du protectionnisme par rapport aux autres diplômes sportifs français, c'est le statut d'activité à risque, qui se justifie en nordique grace à l'UF raid (ya de l'arva de la co, du déclenchement de secours…smile car oui le diplôme permet de faire du SRN, même si tout le monde ou presque s'en fou au CNSN.
Au CNSN ils sont sur la corde raide, par rapport au quota de 50 diplômés par an, si au ministère on s'aperçoit que ce diplôme débouche sur du flan en terme d'activité professionnelle: la formation risque d'imploser.
En même temps au CNSN on forme les AEM, du coup une qualif SRN ça pourrait éviter de renvoyer du personnel qualifié en ski, dans des bureaux de la DR à besançon ou ailleurs.
Si les AEM mettent les pieds dans le plat du SRN, ils ont peu de chances de rentrer sur les plates bandes rouge, mais il y a tout de même un espoir infime.
Personnellement je trouverais légitime qu'il y ai une qualif SRN à l'AEM.
A défaut que les moniteurs de ski prennent le sujet au sérieux, une requête des AEM ça ferait bien mes affaires surtout s'ils y accèdent, ça pourrait redynamiser le ski nordique et même redonner du boulot aux fondeurs sur les pistes, ça pourrait sans aucun doute relancer le volet formation du CNSN.
Le seul obstacle c'est un gros mur rouge, qui n'y comprend rien au nordique, à défaut qu'il concède quelque chose, ils auront au moins entendu parler de SRN pour la première fois.
J'ai déjà discuté le bout de gras d'une spécialisation du diplôme avec l'ancien directeur du CNSN, ainsi qu'avec le directeur de formation. (abaissement du chrono, et des niveaux techniques pour ouvrir des portes à des passionnés de nature, en étant plus exigeant sur leurs connaissances de la montagne).
Pour eux ça semble pas complètement débile, mais c'est trop compliqué à mettre en oeuvre.
Si j'étais pas le seul clown à leur parler de ça, qu'un syndicat AEM ou deux s'y mettait, peut être que ça pourrait devenir moins compliqué.
Enfin blablablabla, demain je pars en WE sur le mont tendre alors bonne nuit.

PS gervais, le SRN n'est pas nouveau, c'est le ski premier, sondre norheim skiait avec des epoch voir des annums en bois, et les limites entre le SRtélémark et le SRN sont certes floues, mais pour le TK on entretient le flou dans les textes entre DE alpin et DE nordique.
Et puis ARVA pelle sonde, c'est pas du lourd, ça peut être indispensable dans du terrain nordique. Une avalanche peut partir dans du terrain à 20° de pente, et on peut même skier au plat pour en ramasser une qui arrive de plus haut.
Modifié il y a 10 ans
Je crois que je suis autant fan de hors sujet que de ski hors piste!!!! Les nouveaux vont me maudire, et Régis va finir par me bannir!!!!
Mais comme tu le soulignes Robert, c'est la faute à Lilli, qui n'avait pas à poser cette question sur l'encadrement, dans un sujet qui ne traite en théorie que: "des nouveaux skis pour Robert" :-D

Pour Piero, si tu ouvres le sujet, on pourrait en débattre, mais c'est délicat pour des rouges rouges, des bleus rouges, des jaunes rouges, mais on peut aussi en discuter ensemble autour d'un verre de rouge. Car moi j'y serais bien ouvert.
Modifié il y a 10 ans
Tu as complètement raison Robert sur le fait qu'il ne s'agit absolument pas d'une couleur de maillot.
Un moniteur qu'il soit rouge, jaune, bleu ou vert, reste un moniteur "indépendant", au moins d'un point de vue juridique et fiscal.
Il peut être excellent,inventif, juste bon, mauvais ou pathétique, indépendamment de sa couleur.
Le poids rouge, pour ne pas dire le boulet rouge est ailleurs: il se situe plus dans la représentation que se font la majeure partie des moniteurs de ski rouge, jaune, bleu ou vert de ce qu'est une école de ski.
Cette représentation peut effectivement évoluer, mais pour le moment elle est bien écrite à l'encre rouge.
On y lit la pression d'un lobby très puissant qui assure un protectionnisme fort pour les moniteurs de ski français de toutes les couleurs. On y trouve également un statut fiscal exceptionnel qui s'apparente à du salariat déguisé.
Chaque moniteur reste indépendant et assez libre pour développer ce qu'il aurait éventuellement envie de développer. Maintenant ils sont très majoritaires les moniteurs de ski qui pensent que l'indépendance se limite à des déclarations obligatoires au RSI, à la CIPAV, à l'URSSAF et à jeunesse et sport.
Il y a un véritable confort à faire tout pareil que les autres, sans se poser de questions si ça pourrait être autrement, car l'encadrement de l'activité ski conventionnel reste très rémunératrice. Et ne l'oublions pas l'homme est un animal social qui aime bien regarder à droite et à gauche pour s'assurer, que beaucoup vont bien dans le même sens que lui: ça rassure.
Elle est belle la liberté, mais ce n'est pas un concept évident à assumer, si on trouve une route qui est balisée de jalons elle est plus facile à suivre.
En SRN avant de rentrer dans un champ de poudre avec enthousiasme en se disant: "cool je peux aller par là ou par là, ou encore par là pour chercher tels ou tels plaisirs; le débutant peut se retourner en criant: " eh oh ya quelqu'un? c'est par où le chemin qui mène à l'aventure? Je ne suis pas perdu, mais presque!!!"
Le chemin il ressemble un peu à ça: :-( :-? :-) :lol: :-D
Quand tu rentres dans une école de ski on te sert ça: 8-) sur un plateau, c'est bien connu, avec des œillères un cheval (animal anxieux par nature) se pose moins de questions sur la voie à suivre.
Modifié il y a 10 ans
Au regard des performances d'une NNN et des chaussures qui vont avec: oui sur un 112 c'est le pied dans la poudreuse de cinéma, et j'ajouterais qu'il n'y a pas tant de différences dans ces conditions là avec des normes 75.
Après un 112 dans de la fraiche lourde ça peut aussi être le pied à condition d'avoir de la norme 75.
En neige dure tu peux encore en tirer un bon partie, et en neige croûtée ça reste moins pire.
D'accord pour dire que la chaussure NNN pourrait être meilleure si les fabricants se posaient plus de questions, en attendant une crispi svartisen en version NNN ou en version 75 mm c'est le même produit. Ce qui change c'est les câbles de la Hardwire qui permettent de compenser ce manque de rigidité en torsion.

Sinon pour les hérétiques un ski fin avec une voilé hardwire ça peut être le pied dans pas mal de conditions, mais je suis un peu comme Robert c'est plutôt le Graal que je cherche.
Modifié il y a 10 ans
Robert a écrit :
Essaye de contacter Sancho ( sur ce site ) : il est mono , bosse dans le Jura et organise des sortie de rando nordique .Ce sont en principe des sorties " au long court "

Tiens Robert, je n'avais pas relevé, mais qu'entends tu par sortie au long court?
Un court ski long?
Un long ski court?
Une sortie courte sur des skis longs?
Ou une longue sortie sur des skis courts?
Souvent c'est trop long quand on s'ennuie, et trop court quand on se fait plaisir.

Le hok a un vrai potentiel pour convertir au SRN des raquettistes complètement réfractaires à l'idée de glisser.
Après dans la mesure ou ça glisse c'est une affaire de moniteurs de ski. Du coup c'est pas gagné pour trouver des moniteurs ouverts à l'idée de développer ce genre de produits.
La majeure partie des moniteurs sont très bien sur les pistes tracées, là où le monde attire le monde, et là où il n'y a pas trop de questions à se poser avant, pendant et après le boulot. Bref c'est pas demain que les moniteurs vont faire du tord aux accompagnateurs en détournant une partie de leur clientèle sur ce genre de support.
C'est selon moi c'est bien dommage d'ailleurs que les accompagnateurs n'aient pas plus le droit de prendre part au développement ce genre de produits , comme au SRN d'une manière générale.
Mais ça c'est un discours à fâcher tout rouge un syndicat tout rouge, et très susceptible à l'idée que d'autres pourraient empiéter sur des plates bandes qu'ils laissent en friche avec dédain, car le SRN c'est pas complètement du sport: ya pas de champions.

Sinon Philou, il me semble que t'as assez bien cerné le produit: ces limites comme son potentiel.
Modifié il y a 10 ans
Oh que oui, qu'il y a du boulot, mais c'est aussi ça qui participe au plaisir, si c'était trop facile on s'emmerderait.
En France la majeure partie des loueurs de matériel, n'ont quasi aucune connaissance du sujet, la quasi totalité des moniteurs habilités à l'encadrer n'y connaissent vraiment pas grand chose, la quasi totalité des formateurs ne s'en soucient guère plus que de leur 1ère paire de ski à écailles.
Pour le restant des mortels, le SRN est très très loin d'avoir une place ne serait-ce qu'infime dans la culture du sport.
Il y a eu un magnifique bugg durant les JO, avec des journalistes de l'equipe du soir (émission de tv en lien avec le fameux papier qui parle de foot). J'aurais eu grand plaisir à mettre le lien pour le partager, mais ça semble avoir été censuré.
Pour décrire ces 5 min d’anthologie:
Ça ressemble à un sketch de la connasse de canal plus quand on le prend au second degré, mais ce ne sont pas des comiques mais des journalistes qui débutent le sujet Sotchi, avec une intro: "enfin la France a eu ces deux premières vraies médailles avec Pinturault et Missilier"
Les 11 qui ont précédées ont le mérite d'exister, mais il faut comparer ce qui est comparable. Martin Fourcade est présenté comme un chasseur d'élan des temps modernes, et les clowns débattent sur le caractère plus noble d'un sport par rapport à un autre. "Euh, oui!!! ben moi je ne suis pas sûr que telle ou telle discipline puisse vraiment incarner les valeurs défendues par les précurseurs à Olympie"
C'est à mourir de rire!!!
Un être semi éclairé sur le plateau, avance que de tels propos pourrait peut être choquer les Pays bas qui ont plein de médailles, mais que dans un sport sans trop de valeur qu'est le patinage de vitesse. On lui répond du tac au tac, qu'en France on a des montagnes, des vraies, et que c'est ça le sport: de la vitesse entre des piquets.
Edgar Grospiron est décrit comme un type qui était trop nase pour rester entre les piquets, du coup ne sachant quoi en faire, on l'a mis dans un champ de mine en lui disant: va jouer là bas.
Ils élargissent le sujet en revenant sur les performances de Lavillénie, qui a certes fait la une de tous les journaux, mais au fond: en athlétisme, l'essence même de la noblesse, ne serait ce pas le 100m? ("les cons ça oses tout, c'est même à ça qu'on les reconnait", dommage qu'il n'y ai pas d'olympiades de la connerie journalistique, la France aurait des chances de vraies médailles)
Ce magnifique débat sur quel sport peut paraître plus noble qu'un autre, en dit très long sur la représentation que l'on peut se faire du sport en général.
On voue un culte énorme à la notion de performance dans le sport. Pour toutes les fédérations, l''idéal sportif, c'est un athlète avec une médaille, qui pourra faire un peu parler de son activité dans un encart perdu au milieu de 30 pages de foot.
Il en découle pour les institutions qui s'occupent de la formation:
- des sélections exclusivement axée sur les performances techniques et physiques pour écrémer la masse des éducateurs sportifs potentiels.
- le gros du pavé d'une formation sportive tourne sur comment analyser,améliorer, transmettre la performance.
Que la performance soit abordée cela ne me dérange pas bien au contraire, car elle fait partie des multiples plaisirs que l'on peut avoir en faisant du sport. Ce qui me gène, c'est cette exclusivité, cette vision unilatérale, où personne ne semble se rendre compte dans ces milieux là, qu'on peut avoir du plaisir à pratiquer, même quand on ne courre pas après la victoire.
Un jour, on cherchera peut être à mettre en valeur dans chaque activité, les sources potentielles d'intérêts autres que celles que l'on trouve dans les hormones de plaisir liées à l'autosatisfaction de sa performance.
Chercher, trouver et mettre en avant les autres sources de plaisirs inhérentes à la pratique de chaque activité sportive ne nuira pas aux performances des athlètes, bien au contraire.
Accessoirement cela pourrait donner des clefs à des éducateurs sportifs pour donner l'envie de pratiquer du sport: à des gens qui survolent les pages sportives du journal avec autant d'intérêts ou de mépris, que ce que je peux en éprouver en passant mes yeux au dessus des fluctuations du CAC 40.

Dans une approche de la culture sportive aussi étriquée: oui il y a du boulot avant que le SRN ne soit une activité reconnue. Il y a du boulot tout court, pour que l'on s'aperçoive que le sport en général puisse être perçu comme une source de bien être, complètement détachée des notions de performances et de culte voué aux héros olympiques.
L'homme est un prédateur social qui a besoin de chef de meute, mais faut pas pousser. L'homme se distingue des lions, des loups et des hyènes par une certaine hypertrophie de la boite crânienne. Avec une moitié de cerveau atrophiée, Einstein a réussi à pondre la théorie de la relativité, et bien d'autres concepts et pensées qui pourraient inspirer les instances dirigeantes du sport: http://esukudu.com/2012/12/06/echec-scolaire-selon-einstein/

"Non mais allo quoi !!!" t'es journaliste à l'équipe, t'as une belle carte de presse qui pend autour de ton cou un peu comme une médaille: alors prière de réfléchir à ce que peut être une forme de journalisme un tant soit peu: "noble"

GRRRRRRRRRROOOOOAHH!!! t'as fait l'ENA pour atterrir au ministère de la jeunesse et des sports: cherche un peu quelles peuvent être les différentes valeurs que le sport peut véhiculer, et marque les réformes des diplômes du sceau de la noblesse de ton empreinte de mâle dominant à crinière exubérante.
Il y a un tout bon qui un jour a dit: "l'important c'est de participer!", trouves nous voir un truc du genre "hummm il y a tellement de raison d'avoir envie de pratiquer!"
AOUUUUUUUUUUUHHHHAOUUUUUUUUH: tu as un CDI comme formateur au centre national de ski nordique de Prémanon, alors on se connait, moi aussi ça me fait vibrer les médailles du nordique à Sotchi, mais quand t'auras fini d'hurler ton plaisir à la lune, n'hésites pas à m'appeler on pourrait réfléchir à pourquoi le ski nordique perd 2% de clientèle par an depuis près de 30 ans, il y a peut être un lien avec ton métier, ou peut être pas, en tous cas je paye volontiers la bière pour agrémenter la discussion????

Allez j'ai encore été déraisonnable, ce forum est addictif, mais je file un coup dans la neige lancer quelques courbes lassives, à cette belle heure entre chien et loup, où tu peux avoir le plaisir d'apercevoir en lisière le chevreuil ou le renard, dans le silence étouffé de la douce poudreuse qui s'abat aujourd'hui en flocons virevoltants.
Modifié il y a 10 ans