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Au dessus de 1300m: dans le sud du massif ça varie entre 60cm et 1m, au nord entre 40cm et 70cm
Modifié il y a 10 ans
Après pour pondérer le propos, car je n'ai pas lu l'article et qu'il semble parler de la traversée des Escartons: je dirais que pour se lancer dans la traversée des Escartons en SRN, je vois deux pré-requis:
- avoir un minimum d'endurance (randonneur capable de faire à pied des étapes de 6 à 8h de marche tranquille avec un petit sac à dos)
- maîtriser le chasse neige en SRN, ce qui est déjà plus simple que de le maîtriser en ski de fond

A ma connaissance la majeure partie de la traversée des Escartons est damée. En dehors des portions damées, dans les descentes, le chasse neige peut être délicat à maitriser en fonction de la qualité de la neige, pour un débutant. Entre autre système D dans ce cas de figure, garder les peaux dans la descente pourra être une aide précieuse.
Modifié il y a 10 ans
Les limites dans le terrain de l'utilisation des SRN sont dictées par le niveau technique du pratiquant. Pour moi il n'y a même pas vraiment de sens à vouloir mettre une barrière alpine ou pré-alpine.
Il existe déjà des poissons volants qui peuvent enchaîner des virages dans le 40-45° avec des svartisens aux pieds. Avec l'utilisation de chaussures à coques plastique on démultiplie le nombre de poissons potentiels.
Les stations de ski alpin sont remplies de poissons qui sont très loin de pouvoir voler, et c'est la même chose en SRN.
Maintenant je crois que la force du SRN ce n'est pas de pouvoir tenter de rivaliser dans les fortes pentes avec des SRA.
Le principal atout du SRN à mon sens c'est de proposer une solution matérielle optimale dans du terrain vallonné. Selon le niveau du pratiquant le terrain peut être vallonné très raide ou vallonné très doux: ce qui importe à mon sens c'est:
- le déroulé naturel du pied qui donne un véritable sentiment de liberté
- et l'absence de contraintes sur les manip de matériel entre la montée et la descente.
De mon point de vue dès lors que je suis contraint de mettre des peaux, ou pire (dans mon cas) une chaussure à coque plastique: je perds une partie de ma liberté de skieur randonneur nordique.
SRN et SRA ont en commun le plaisir de jouir d'une belle glisse dans un environnement de montagne vierge de remontées mécanique ou de traces d'engins de damage.
Après et ce n'est jamais qu'un point de vue qui m'est personnel: si c'est pour faire une montée sèche, suivie d'une descente unique, j'ai l'impression de faire du SRA avec du matos de SRN: ça peut m'être agréable, mais ce n'est plus vraiment pour moi du SRN.
Ce qui me plait entre autre, dans le SRN c'est le plaisir de jouer avec les reliefs du terrain. En SRA ou en SRN dans un terrain de SRA: tu ne joues pas avec le terrain. Quand tu es au pied de la face, il y a un agréable travail de lecture, qui va se traduire par une trace de montée optimale. Tu peux revenir 20 fois faire cette course, la trace de montée restera quasiment identique.
Ce qui me plait réellement dans le SRN c'est que dans un hectare de montagne plus ou moins vallonné: il y a une infinité de traces potentielles qui seront toutes des sources de plaisir différentes. Pour aller d'un point A à un point B tu peux choisir de faire 2-4-6-8-10 km qui se traduiront par 100-200-300-400 m de déniv.
Si le ciel est gris et que la neige est moche tu feras sans doute la trace la plus courte.
Si le ciel est gris que la neige est magnifique l'option la plus longue semble appropriée.
Si le ciel est bleu et que la neige est merveilleuse ça donnera l'envie d'aller plus loin tout en prenant le temps de profiter des pentes à gauches et à droite de ton axe de déplacement.
Sans oublier tous les micro reliefs jouissifs qui vont te faire plonger dans tel petit creux et remonter sur telle petite bosse, juste l'histoire de reprendre 1-2-3 courbes.
Pour retourner le sujet: les limites du SRA sont pour ma part que le matériel de SRA rend inintelligible la lecture d'une belle trace de SRN. (il y a beaucoup trop de liberté de mouvement dans le SRN) :-D
Modifié il y a 10 ans
jeanmi26 a écrit :
Même en montée raide, lorsque l'on fait des conversions, les fix de sra permettent de mieux lancer le ski à l'horizontal que des fix norme 75 (limitation par la rigidité de la languette). La norme NNN doit permettre la même chose que les fix de sra.

Jeanmi selon moi tu as bien ciblé le problème, mais tu ne l'as pas traduit au plus juste: rigidité de la languette = plantage de spatule dans les conversions.
Ça ne veut pas dire que le problème vient de la fixation, mais que cela vient de l'utilisation de cette fixation avec ce type de chaussures.

Une fix norme 75 avec une chaussure souple, est dans ce cas de figure équivalente à une NNN, et cela se rapproche suffisamment du matériel de SRA pour ne pas avoir de problèmes.
Dès qu'on passe en chaussures à coques plastiques ça plante.
La solution à ce problème est à ma connaissance pas encore développée par les fabricants de fix, mais elle est simple: une fix trois points avec un pivot de rando qu'on pourrait utiliser quand la pente est raide.
Des fix de tk à pivot il en existe plein mais aucune en trois points.
Et opter pour une fix pivot au lieu d'une trois point c'est encore limiter le déroulé naturel du pied qui n'est déjà pas optimal avec une coque plastique: car on est obliger de garder les câbles en permanence.
Modifié il y a 10 ans
Bienvenue Corto et bonne année 2014.
Ça c'est un choix de matériel atypique, qui me semble correspondre pleinement à ta pratique et à ta situation géographique.
La chaussure et la fixation ne te permettront pas d'avoir une utilisation optimale de l'utilisation des écailles: néanmoins ça devrait te permettre de limiter l'utilisation des peaux dans pas mal de situations.
Je suis curieux d'avoir des retours sur tes futures expériences à ski.
Modifié il y a 10 ans
christian8 a écrit :

Tiens je te cite ski de fond magazine numero 48 dont je conseille la lecture a tous.
En randonnee nordique vous pouvez descendre,en "mode alpin" ,en telemark ou avec le bon vieux système D.Le prérequis etant de maitriser le chasse neige.
.

Personnellement en tant que professionnel du SRN, qui voit dans cette pratique un énorme potentiel pour redonner un élan populaire au ski nordique: quand je lis ce genre d'affirmation ça me fait dresser les poils.
C'est à mon sens aussi absurde que si un brevet d'état de cyclisme affirmait que pour envisager de faire du VTT, il faudrait impérativement avoir fait du vélo de route avant.

Je ne vois absolument pas pourquoi, pour débuter en SRN: il y aurait besoin d'avoir une quelconque forme d'expérience, dans quelque sport de glisse que ce soit!!!
Toute expérience préalable dans un sport de glisse est un plus pour débuter en SRN, mais certainement pas un pré-requis.

Il y a plein de choses intéressantes à lire dans ski de fond magazine, mais certainement pas ce genre de connerie :-x
Modifié il y a 10 ans
Je ne vois pas trop en quoi la maîtrise du chasse-neige devrait être un pré-requis pour pratiquer le SRN.
Si j'avais mon mot à dire dans les programmes péda de l'ENSA ou du CNSNMM, je dirais qu'une à deux heures de SRN devrait être un pré-requis avant de débuter en ski alpin ou en ski de fond.
Le matériel de SRN est d'un point de vue équilibration: deux fois moins exigeant que le ski de fond.
Le matos de SRN permet à un débutant qui veut évoluer vers le ski alpin: de découvrir les premières sensations de glisse sans être perturbé par un pack matériel qui le prive de tout ses repères liés à sa motricité naturelle.
Modifié il y a 10 ans
Juste pour finir, sur une utilisation hivernale quasi quotidienne (plus de 100 :-D jours /an) j'ai eu des paires de SRN qui m'ont duré jusqu'à 3 saisons avant que je décide de les changer: non pas parce qu’ils étaient râpés mais juste pour changer.
Modifié il y a 10 ans
Hello les BC 125 ne coûtent pas 400 mais 299€ chez aventures nordique. Certes c'est déjà bien assez cher, mais c'est un budget équivalent à une paire de ski de fond de seconde gamme. Les paires de skis de compétition en ski de fond peuvent approcher les 500€ non montés.
Côté réparation: les rayures sur les écailles ne se réparent pas, mais je ne vois pas le problème. En soit les écailles sont déjà des rayures qui sont pile dans le sens opposé à la glisse. Faire une rayure sous les écailles revient à perdre un peu d'accroche et à gagner un peu en glisse: ça fait moche mais c'est pas dramatique.
Modifié il y a 10 ans
Hello,
Le ski arrière qui manque d'accroche en tk, n'a rien à voir avec la taille du ski: c'est caractéristique d'un manque de charge sur le pied arrière.
Globalement d'ailleurs plus le ski est court et plus la charge est forte, en allongeant la taille du ski tu ne récupères pas d'accroche, tu éprouveras juste un peu plus la nécessité d'ajuster la technique.
Avec du matos de piste, une répartition de charge qui n'est pas optimale est plus facilement pardonnée qu'avec un matos de SRN plus léger.
Pour ton gabarit l'annum 175 est aujourd'hui sans doute plus adapté.
En débutant l'année passée, ça pouvait se discuter, d'ailleurs de mémoire sur tes premières sorties tu avais l'air de galérer côté accroche en montée, et avec un 175 cela n'aurait pas facilité le scmilblick.
Pour remplacer l'annum l'an prochain, tu peux facilement t'orienter sur un fischer 112 (en 179), un rossignol bc 110 ou mieux un vector BC (en 180). Je n'ai pas de retour à donner sur le rossignol (jamais testé).
Pour ce qui est du Fischer ou du Voilé, l'avantage de ces deux skis, c'est qu'à taille comparable, ils auront une meilleure accroche que les madhsuss en montée, et plus de nerf en descente.
Côté budget: vector ou 112 ce n'est pas le même tarif. Le Vector accroche autant sinon mieux, il glisse mieux et il pardonne tout en toutes neiges sauf sur neige béton où là: il sera très exigeant, voir pas intéressant.

Pour revenir sur le sujet initial, qui était de trouver des rétrofusées pour des profils plus doux. A mon sens mieux vaut garder tes annum en 165 et lâcher tes enclumes à coques plastiques pour des svartisen.
Monter des t4 sur des skis fins, c'est un peu comme acheter un vélo de route tout carbone pour monter des pneus de descente VTT et atteler une remorque de 50kg.
Un éon sera très bien, mais il y aura 3 fois plus à gagner dans le changement de godillos que dans le changement de skis.
il n'y aura guère que sur neige dure ou peu profonde que tu auras une différence flagrante entre skis fins ou skis larges. Accessoirement; il doit te rester une paire de trak old scool qui a du potentiel pour envoyer sur neige dure. :-D
Modifié il y a 10 ans