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Dans les personnes qui ont été sollicitées, il y avait un ami accompagnateur, qui avait commencé à leur monter un projet pour toute la partie hivernale du tournage. La journaliste lui a demandé s'il n'y avait pas matière à avoir une autre activité de neige, un peu plus dynamique que la raquette à faire apparaître dans le docu, et du coup il lui a refilé mon contact. Quand ils m'ont eu au tel, je leur ai bien vendu l'activité et je pense qu'ils ont assez rapidement compris, qu'ils avaient un type un peu passionné, avec un brin d'énergie à exploiter.  En plus, ils ne cherchent pas forcément à illustrer que des choses déjà vues et rerevues A Dôle par exemple, ils tournent dans la rue du musée Pasteur et passent devant la maison de ses parents sans en parler.


Pour un tournage de des racines et des ailes: il faut qu'il fasse grand beau temps sinon ils ne filment pas. Il faut qu'il y ai une certaine originalité mais pas trop. Du sensationnel un peu édulcoré et de l'illusion d'apport culturel pour se placer un cran au dessus de TF1, sans faire du Arte, car on va perdre l'attention du public si c'est trop compliqué. Et au final ce sont surtout les images qui parlent et scotchent le téléspectateur. 


On passe par le gy de l'échelle, car ils voulaient absolument qu'on passe par là, car c'était le passage le plus raide, peu importe qu'il fut loin d'être l'un des plus fréquentés. On filme Bernard à 92 ans dans un des endroits les plus reculés du Risoux, car c'est une cabane qu'il a fréquenté sur ce passage. Mais il en existe 20 autres plus facile d'accès pour lui, où très très peu de monde auraient relevé une minime incohérence géographique. Pour autant au montage dès le départ, ils savent qu'ils vont finir par tout mixer à l'envers et que les locaux vont s'en apercevoir.


Autre exemple, dans le tournage, on se retrouve par hasard sur une biche, fraîchement égorgée par un loup, attaque authentifiée par les gardes faunes (qui auraient du tourner une scène sur des chamois, mais abandonner faute de temps): 
c'est pas tout les jours qu'on a la chance de tomber là dessus, mais c'est pas assez walt Disney channel. 


Ils cherchent à avoir la caution de scientifique dans chaque émission, mais même si ces derniers font un excellent travail de vulgarisation, ils ne garderont au montage que des apports bateaux.




Dans la prépa de l'émission, ils ont une façon de procéder qui est plus que limite en terme d'éthique et de respect des personnes qu'ils sollicitent. Quand ils m'ont contacté, ils m'ont laissé entendre, qu'ils n'avaient pas plus d'idée que cela sur ce qu'ils allaient tourner, et que du coup se serait pas mal si je pouvais leur faire des propositions de projets. En réalité, à ce moment là, je ne sais pas combien d'accompagnateurs et autres personnes ressource avaient déjà été démarchés, mais il y avait déjà bien du monde qui avait commencé à travailler à leur soumettre des pistes possibles de tournage. Et ils avaient déjà un certain nombre d'idées très précises sur ce qu'ils voulaient faire.
Pour illustrer le propos:
Ils voulaient à tous prix une musheuse (pas un meusheur), je leur ai donné 2 contacts, mais à ma connaissance, il y a plus de 4 meusheuses qui ont été démarchées.
Pour le ski, de manière sûre il y a au moins un autre moniteur qui a été contacté.
Pour les passeurs, ils avaient eu un contact qui ne leur convenait pas pour des raisons mystérieuses, inhérentes à la qualité des échanges par mail et tel, et du coup ils voulaient quelqu'un d'autre au sein de la même asso pour faire le tournage.
L'ami accompagnateur qui les avaient rencardé sur moi a fait des heures de boulot pour leur dégrossir un projet auquel il n'a pas participé, et s'est vu remercié de ses efforts par un pauvre mail au regard du travail qu'il avait déjà accompli pour les aider. Combien d'autres ont été dans son cas ?
Au final j'ai été l'heureux élu qui les a promené sur un parcours que je leur avais défini. Avec un gentil petit rôle de coordination et de gestion logistique à te faire péter un câble:
- démarches pour faire déneiger l'aérodrome de Pontarlier et qui n'a pas été utilisé.
- damage d'une piste d'atterrissage dans le champ de la champagne, mais l'avion n'a pas atterrit;
- coordination des scooters utilisés pour le tournage sur le secteur Champagne, Mont d'or, Thomassette, et scooter et dameur sur le secteur Marchairuz.
- composition du planning en fonction des dispos de l'ensemble des figurants y compris pour des scènes qui ont été planifiées et qu'on a pas eu le temps de tourner avec des gens qui ont attendus des heures dans le terrain pour qu'on ne les retrouve nulle part dans les images.
- approvisionnement en pique nique au milieu de la forêt tous les jours
- gestion des navettes de véhicules, pour qu'en t'arrives en voiture que tu rentres dans le bois à ski, mais que tu dois retrouver tous les véhicules à une autre sortie bois pour courir ailleurs sur une autre zone de tournage.
Bref un gros casse tête logistique où je passe plein de détails, mais pour faciliter le travail, le tournage a été repoussé une première fois d'une semaine à cause de la météo, mais dans la semaine suivante la journaliste a eu un petit changement de planning, du coup il fallut refaire le boulot pour redécaler sur la semaine suivante. Et pour finir dans la semaine de tournage tous les matins la journaliste vient te voir pour demander si ça serait pas jouable de permuter la journée du lendemain avec celle du surlendemain. On a eu tourné du lever du soleil jusqu'à passer minuit sur des scènes en intérieur absente du docu. Alors à la fin quand tu les vois remonter dans la voiture qui va les ramener à Paris, tu souffles un grand coup quand même.
Quand tu te poses dans le canap et que tu regardes le résultat, c'est beau, ça fait des belles images, mais il reste une petite amertume qui pourrait vite s'estomper si on pouvait avoir accès à tous les rushs.


 

N_75
Ce serait étonnant qu'aucun jurassien ne s'en soit fabriqué en bois !
C'est sûr qu'à défaut d'en trouver facilement dans le commerce, c'est pas ce qu'il y a de plus sorcier à fabriquer.

Merci Stofdefou pour le lien sur la plaque G3, 15 mm c'est déjà un peu mieux que les plaque de la "traverse".
Hello,
Les images sont vraiment classes, ceci dit il y a eu une semaine complète de tournage, et c'est presque frustrant de voir ce qu'il reste au montage. Ça manque un peu d'image en descente, coté bande son on a raconté des tonnes de trucs sympa sur le patrimoine, l'environnement jurassien, l'histoire…. ils ont retenu pour ma part, un pauvre truc sur le bois de chauffage de part chez nous. Je suis presque outré de voir ce qu'il reste de plus d'une heure d'interview du Bernard Bouveret à scotcher n'importe quels fessiers au manteau neigeux pour écouter le bonhomme. Fallait absolument passer par le gy de l'échelle, fallait absolument avoir Bernard à l'hôtel d'italie et pas dans une autre cabane plus accessible parce que c'est des racines et des ailes, et à la fin il ne reste que les 1% peut être les moins intéressant de ce qu'il nous a raconté.
Mais malgré, les incohérences géographiques, les omissions, inexactitudes et autre coups de sabre au montage, il reste une bonne trentaine de minutes d'images d'hiver dans le jura qui illustrent à merveille la qualité de nos paysages. Dans le lot des 30min, il y a pas mal de SRN et c'est pas tout les jours que l'activité prend en otage derrière leur écran, plus de 3,5 millions de téléspectateurs..
Elle chausse combien, ta princesse?
Hello,
Côté polyvalence je ne viserais pas en dessous du 98 en largeur.
L'époch a un peu moins de nerf, donc moins bon en neige dure, en revanche il est meilleur en glisse et plus agréable en neige molle ou poudreuse. Côté accroche en monté, le 98 est nettement supérieur. Personnellement dans ces lignes de côtes je préfère largement l'époch, mais le 98 est globalement plus facile à skier.
Sur les chaussures: je campe sur mes positions: Svartisen ou Svartisen, bien que l'Alico que je n'ai jamais essayé me tire les yeux.
Sur les fix: le gain de rigidité d'une Hardwire, sur une cable traverse, ne vaut vraiment pas la différence de tarif. En revanche, il y a à mon sens un très gros point noir sur la traverse, qui est la plaque de réhausse qui n'est pas assez haute. Il ne s'agit pas là juste de tailler des courbes en descente. Skier au plat, sur neige dure, sans cable avec un 98 et des plaque de hard wire, ou des plaques de traverse, il n'y a pas besoin d'être un expert pour sentir la différence dans la facilité de conduite des skis apportés par une bonne plaque de réhausse. Côté finance, le top c'est d'acheter une 3 pin cable, et de trouver une plaque de réhausse de 20 voir même 30 mm, ou même de la fabriquer à défaut d'en trouver dans le commerce.
Bon ski à vous
En dessous de 1300 tous les crêts au sud ont bien dégarni depuis ce week-end, mais il reste de la neige pour tourner un peu autour. Massacre et Risoux tiennent bien le choc. Côté Marchairuz, il reste de la marge pour faire encore quelques belles sorties de ski même avec le doux annoncé sur la tendance météo à 15 jours.
Hello, 
Ça peut aussi se faire depuis Spiterstulen, les 2 à 3 premiers kil sont un peu raide, mais ça passe bien avec des peaux. Une fois le raidar passé, c'est vraiment chouette pour rejoindre glitterheim.
Après il y a un peu toutes les infos sur le site du DNT;
eria
Qu'est qu'une sortie ultra longue ?        Pour moi, si je fais 15km avec 600m de dénivelée aujourd'hui, j'hésiterai à remettre ça demain !
De mon point de vue, une sortie est trop longue quand on galère sur la fin à cause de la fatigue.     Donc à mon avis, ça dépend un peu aussi du niveau du skieur …
…   et aussi du poids qu'on trimballe.    Même si je suis d'accord qu'il ne faut pas faire un fixation là dessus,   300g de moins à chaque pied, çà finit par compter à la fin de la journée.
Enfin, souplesse et légèreté = confort du pied,   chose à laquelle je tiens beaucoup !   Pour te dire, si la route n'est pas enneigée, il m'arrive bien souvent de chausser mes Alpina à la maison et conduire avec …

Voilà pourquoi je prends le temps de continuer à réfléchir un peu pour trouver le meilleur compromis "pour moi".  D'ailleurs, j'adore ça !
Ceci dit, dans tous ce qu'on m'a dit ici, j'ai quand même retenu les mots "98"    et    "Svartisen"   !!
c'est 75mm qui pour l'instant a du mal à rentrer …
A mon sens le Sbound 88 est un excellent ski de SRN en neige dure, qui procuré également pas mal de plaisir en poudreuse légère homogène et pas trop épaisse avant de retrouver une couche dure. Un 98 peut être plus polyvalent, et tolérant dans des neiges plus difficiles. En revanche s'il fallait faire un choix entre changer le ski ou les fix et chaussures: je garderais le 88 que je monterais en norme 75. 

Une NNN-BC permet d'emmener correctement un sbound 88 en étant bien placé. Monter une fix norme 75 sur un 88 c'est s'offrir la direction assistée. Monter une NNN-BC sur un 98, c'est un peu comme brider complètement le potentiel de ce ski, dans des neiges dures ça deviendrait même carrément moins bon que ce que tu as déjà.

Une svartisen en norme 75 n'est sans doute pas moins souple en flexion que ton alpina, en revanche elle sera nettement plus rigide en torsion ce qui sera un bel avantage.

La plaque de réhausse sur un ski large c'est fondamental, et sur un ski fin c'est une belle option. Cet hiver j'ai joué à aligner un peu tous les matos possibles en fix et chaussures, pour les tester dans des conditions de neige différentes et sur les mêmes profils (genre sur 200 m de montée identique, de dévers, de piste, de descente). Un 98 sans plaques ou avec plaque c'est un peu le jour et la nuit: je dirais même que le pire sans plaque c'est pas dans les descentes, mais dans les dévers (même léger) sur piste ou hors piste en montée.

Qu'est ce qu'une sortie longue?
Ça c'est une vraie question: je dirais qu'une sortie longue, c'est une sortie où l'on rentre fatigué sans jamais avoir pris le temps de choisir ses trajectoires, d'analyser le terrain pour tenter d'en ressortir du plaisir. C'est souvent une sortie tracée au cordeau sur une carte, qui ne tiens pas compte de la qualité de la neige que l'on trouveras dans le terrain, ni des micro reliefs exploitables pour agrémenter la balade. Quand on est persuadé que le meilleur chemin entre un point A et un point B c'est la ligne droite on fait souvent des sorties longues. C'est tout bête et en même temps ça ne l'est pas, les combes jurassiennes sont majoritairement tracées dans leur fond par des skieurs qui semblent pressés d'en sortir pour aller plus loin, c'est une façon de visiter une combe qui pourrait sembler efficace, mais je suis convaincu que ce n'est pas le chemin le plus plaisant, c'est sans doute le plus monotone, et souvent ce n'est même pas plus rapide qu'en allant jouer sur les bords de combes. Pour moi une combe c'est un half pipe à géométrie variable, quand on suit le fond du tube, on pousse un pied devant l'autre en se disant qu'on fait le moindre effort pour sortir vite, mais si on remonte légèrement sur un flanc, on ne fait pas forcément beaucoup plus d'effort, pour gagner de l'énergie potentielle, et quand on replonge dans le fond du tube, on glisse avec bonheur et sans effort pendant un certain temps tout en gagnant du terrain pour rejoindre le point B. Pire encore on peut même utiliser une partie de l'élan pour remonter sur l'autre flan et replonger dans le fond du tube. Au lieu d'un déplacement monotone avec un effort continu, on alterne, glisse effort, glisse effort, on change les angles de vues sur le paysage, les rythmes et à mon sens tout devient plus ludique, plaisant, c'est plus long en Km, mais pas forcément plus long en temps et en effort.
La moindre bosse même de 50cm de déniv est déjà un prétexte de glisse facile, faire un crochet de 2m pour monter dessus et glisser sur 5 m derrière, c'est plus fun et moins énergivore que de faire 5 m de plat pour arriver au même endroit.
L'idée ce n'est pas tant de compter ses km et ses déniv, que de compter du temps de plaisir.
Faire des étapes de 30 ou 40km en SRN, à moins d'avoir un très gros niveau physique et technique, ça me semble déraisonnable, mais ça reste accessible à plein de gens, en choisissant des skis fins et des trajectoires planes. On peut à la fin de la journée avoir le plaisir et la fierté d'avoir fait 40 bornes, mais peut être que le gros du plaisir éprouvé est contenu dans la fierté.

Ce que j'aime c'est la glisse, et le plaisir de la faire partager à des gens de tous niveaux physiques et techniques. Pour moi ça passe par un détachement complet de la notion de km, la recette c'est de trouver les terrains, les justes pentes, les bonnes trajectoires pour optimiser les plaisirs d'une glisse ludique adaptée au niveau de mes clients qu'ils soient débutants complets ou très bons skieurs. A la fin de la journée, il faut avoir un peu de fatigue, pour avoir le sentiment d'une journée bien remplie, mais il faut aussi garder de l'envie à l'idée de pouvoir y retourner le lendemain. Le bon dosage c'est ni trop long, ni trop court, forcément ludique, et riche en découverte sur le patrimoine, l'environnement, l'histoire et le terroir de la région traversée. L'azimut nez rivé aux spatules, avec GPS comptabilisateur de km et de déniv positif, ou la conquête du sommet à tout prix pour pouvoir dire je l'ai fait: très peu pour moi.
La portance d'un sbound 98 de 179cm, doit bien être équivalente à celle d'un ski de 2m50 plus fin, pour jouer dans des neiges de printemps qui là bas peuvent être bien pourries et défoncer parfois jusqu'à mi cuisse. En revanche le rendement en glisse n'est pas le même. Si la neige est dure en dehors des pistes de motoneige, un ski fin de longueur normale est parfait, si ce n'est pas le cas mieux vaut trouver un ski fin de 3m de long ou un vector pour compenser.
Sérieusement il fait jour très tôt et nuit très tard, de mon point de vue la meilleure façon d'optimiser ce genre de séjour reste de s'adapter aux conditions. Si c'est neige de printemps avec conditions de regel limité et que la neige est bonne de 4h à 10h et de 16h à 23h, peut être qu'il est bon de skier à l'espagnole avec une grosse sieste en milieu de journée. Cependant dans ces conditions là, la forêt c'est pas le top, le regel du manteau neigeux est allègrement gêné par le rayonnement infrarouge stocké dans les arbres quand le soleil est fort.
Parfois les pistes de motoneige c'est pas si mal que ça.
Bref il faut prendre ce qui est bon à prendre, quand c'est bon à prendre, en composant avec le matériel qu'on a choisi. Si ça se trouve tu auras 20 de fraîche légère avec un fond dur et - 20°c au plus froid de la journée.
Pour le choix des skis, j'étudierais le champ des possibles à récupérer sur place, ce que je peux trouver dans mon garage ou chez le loueur près de chez moi, et j'attendrais patiemment le bulletin météo de la veille de mon départ avant d'arrêter mon choix.
Hello, 
De mon point de vue, le matériel de ski léger et les chaussures ultra souples, n'ont d'intérêts que pour faire des sorties ultra longues dans des profils relativement plats, et ce indépendamment du niveau du skieur qui est posé dessus. 
Un bon skieur pourra toujours optimiser le champ des possibles avec des skis fins, en sortant ce type de matériel dans des terrains plus accidentés, il y trouvera même du plaisir, mais rien de comparable avec l'aisance et le plaisir qu'il pourrait prendre sur du matériel plus large. Cependant pour réussir à apprécier pleinement le matériel large, le skieur conditionné par des années de pratique sur un matériel fin devra remettre un peu en question:
- sa technique: adaptation au plat, en montée, en dévers pour retrouver une vraie fluidité et une efficacité dans les déplacements
- choix de trajectoires différents et plus adaptées aux skis larges qui prennent en compte les micro reliefs, la qualité de la neige…..
Les skis larges peuvent permettre à tout un chacun d'optimiser le plaisir sur les skis principalement en gagnant en aisance, en sécurité, en contrôle dans les descentes: et à mon sens il n'y a pas de mal à pouvoir allier les plaisirs contemplatifs d'une belle rando en SRN à ceux d'une belle qualité de ski permettant une vraie liberté de choix de trajectoires en descente.
Les skis fins et les chaussures souples en SRN ne sont rien d'autre que des répliques du matériel de ski de fond de compétition développé pour les meilleurs athlètes des années 50 (avant l'invention du dameur). Ils sont adaptés au dévorage de km en profil peu vallonné, de préférence sur des terrains déjà préalablement tracés par d'autres skieurs. En dehors de ce registre, ils sont très limités, les facteurs et médecins de campagne jurassiens des années 50 en avaient bien conscience, et n'utilisaient des skis de fond (assez larges à l'époque) que le dimanche pour les courses. Pour le restant de la semaine, des skis taillés comme des Epoch voir des annums, agrémentaient allègrement leurs tournées respectives, en leur apportant un minimum d'aisance en toutes neiges.