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Thibaut Masset, Paul Goalabre,et Noé Bellet, ont l'air de bien s'éclater avec ces skis longs, légers et fin au pic traversier.
Ca fait plaisir à voir, mais bon pour des ptits jeunes qui tournent entre le circuit coupe d'Europe et coupe de France de ski de fond: ils ont quand même souvent le cul dans la neige.

De là à penser qu'un ski long, léger et fin n'est pas ce qu'il y a de plus adapté pour ce genre de pratique hors piste, pour le commun des mortels, comme pour des cadors comme eux???
Modifié il y a 11 ans
Et dans le Jura il se passe quoi?
Modifié il y a 11 ans
Ah! j'oubliais la bise mon Etienne, à toi et ta petite famille.
Modifié il y a 11 ans
Ah mon Etienne! souvent quand ya d'l'air humide dans le jura, c'est que le ciel est bleu azur dans le Queyras, avec des faces nord blanches à partir de 2500 m.
Et quelque chose me fait dire, que quand le ciel est bleu azur tout l'hiver dans le Jura comme en 2010/2011, t'as bien dû avoir quelques occasions de plus que moi, de botter dans de l'air humide, dans le Queyras.
Sinon quand tu sors de l'argento de ta poche, c'est que tu ne fais plus déjà plus du ski. Mais tu as complètement raison l'argento est largement suffisant pour une utilisation personnelle (Robert laisse tomber les saucisses au fluor et trouves toi un pain d'argento)

Par contre le HF, pour Etienne comme pour moi peut avoir une vraie utilité.
Si tu dois passer de l'argento 2 à 3 fois dans une balade à la demi journée pour que ça ne bottes pas, et que tu as plus de 10 clients avec toi, t'as vite fait de passer plus de temps à gratter qu'à skier. Le HF c'est la seule recette qui m'a permis d'oublier l'argento à la maison.
Dans le Queyras on a toujours moins besoin d'argento que dans le Jura c'est sûr. Mais pour les jours où ça risque de t'arriver Etienne, moi je ne crois pas que mes clients me paient pour le plaisir de me regarder gratter leurs skis à l'argento sur le terrain.

L'hiver dernier j'ai tourné au HF7, je ne considère pas ça comme un fart mou.
Côté prépa, je n'use pas de raclette et pas de brosse sur le fart. Plus il en reste et moins vite j'use la semelle: ça fait pas trop compétition comme approche de la glisse.
Un fart de base méga dur genre -10,-20°C, me semble moins efficace qu'un fart fluoré, si tu n'as le temps que pour un fartage par semaine et que les skis sortent tous les jours.
Quand tu as bien usé ton fart au fluor, tu sens que ta semelle voudrait botter, ça glisse peu, mais le reste de fluor imprégné dans la semelle fait que ça ne bottes pas. Quand tu as usé ton bleu, je crois que quand ta semelle a décidé de botter, t'a plus qu'à refarter.

Le fart au fluor, je pourrai facilement l'oublier dès que les fabricants de matériels auront intégrés que les skis de rando nordiques méritent d'avoir des qualités de semelles digne de ce nom.
Là je rejoins un autre sujet, je crois qu'un ski qui a un cambre qui se rapproche d'un cambre alpin, mérite d'avoir une dureté de semelle qui se rapproche de celle d'un ski alpin.
Robert: elles ont pas tendance à blanchir les semelles de tes époch, sur l'arrière des écailles par hasard?
Modifié il y a 11 ans
La mention "farter au fluor tue" n'est pas encore marquée sur les paquets, et il y a vraiment de quoi se poser des questions.
Farter au fluor pour un pratiquant de SRN qui ne cherche pas à courir après le chrono n'est pas indispensable.
La seule utilité que je trouve dans le fluor, vient du fait que je n'ai pas le temps de farter tous les skis de la boutique après chaque sortie, et que du coup ça permet de mieux se prémunir du bottage.
C'est possible pour un pratiquant de SRN d'être sûr de ne jamais botter, sans avoir à jouer avec se genre de produit dangereux: il faut juste entretenir ces skis après chaque sortie ou presque, avec un fart de base.

Je ne suis pas la pour vendre du fart. Mais ne pas farter ses skis très régulièrement, altère la qualité de ses semelles et parfois de façon irréversible par rapport aux problèmes de bottage. Enfin on peut également ne jamais farter et ne jamais botter, en choisissant de sortir que quand la neige est transformée, ou dans la neige fraiche quand la météo annonce des maximales sous abri inférieures à -10°c.
Modifié il y a 11 ans
Goti les gentianes semblent prometteuses!
bonne année à toutes et à tous!
Modifié il y a 11 ans
C'est marrant, car aujourd'hui le conseil national du nordique travaille à démystifier l'image trop sportive du ski de fond, pour remettre en avant le côté idyllique.
Peut être qu'un jour, ils aboutiront aux conclusions de 1977 formulées par le SEATM:
"le matériel de ski de fond tel qu'il existe ne comble pas les exigences de la clientèle"
En tout cas, il me semble qu'au travers de l'évolution du ski nordique, on a un bel exemple du fait, que ce ne sont pas juste, les pratiquants qui peuvent faire, ou défaire la pratique.
En 77 il y avait des wagons remplis de gens qui venaient pour pratiquer un ski de promenade et de découverte. Les moniteurs et les fabricants de matériel ont voulu leur vendre du sport. En 35 ans l'image du ski nordique dans les consciences, a été réduite à une pratique quasi exclusivement destinée aux sportifs. Le nombre de pratiquants a fondu presque aussi vite que le glacier de Chacaltaya.
Pour autant la fréquentation dans les stations nordiques reste élevée. Si les gens ne pratiquent plus le ski de fond, ils continuent à apprécier les charmes et la tranquillité des espaces nordiques.
Je suis convaincu qu'un matériel adapté au ski de promenade et de découverte aurait cartonné, il y a 35 ans. Je suis également convaincu que ce matériel est à même de séduire énormément de monde aujourd'hui.







Modifié il y a 11 ans
je prends bonne note du: "démocratiser mon cul" de Robert.
Développer le SRN me semble avoir du sens, dans la mesure où cette activité me parait justement être une belle alternative aux dérives mercantiles de bien d'autres activités de neige.
C'est sûr que je suis peut être mal placé pour en parler, car contrairement à nombre d'entre vous: je cherche quand même à en vivre.
Ceci dit uand je vois le gigantisme des aménagements des stations de ski alpin, l'extension des plantations de pylones, la démesure des engins de damage en fond, le passage des buldozers, et des casse-cailloux pour ces deux activités, les problèmes d'eau liés à l'usage des canons… dans le slogan "la montagne ça vous gagne" c'est pas la montagne qui y gagne. Pour ma part chercher à développer le SRN, c'est aussi tenter de faire évoluer le rapport que peut avoir le vacancier amateur de glisse, avec la montagne.
Si mon rapport au développement du SRN, n'est certes pas complètement désintéressé, je suis sûr en revanche que mon banquier préférerait me voir continuer à slalomer entre des lignée de canon à neige.

Sur les évidences:
Moi non plus je ne pense pas que le SRN soit techniquement plus facile que le ski de rando alpin. En revanche c'est l'accès aux tout premiers plaisirs de la glisse pour un novice, qui me semble plus facile en SRN qu'en ski de rando alpin, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

Je ne sais pas trop dans quelle mesure la demande des pratiquants influe sur la recherche en développement de nouveaux matériaux. Comme l'a évoqué Grand steak, dans le sport, il semblerait bien que, si le pratiquant en question évolue aux Jeux Olympiques, sa demande a certainement plus de poids. Ceci dit en l'absence de compétition dans le SRN, certains pratiquants ont bien réussi à faire développer des Svartisen. Avec encore un peu de développement dans le SRN, on peut même espérer qu'un jour on puisse voir sortir les svartisen dans des pointures inférieures au 36. Histoire que d'autres pratiquants adeptes du SRN, puissent enfin faire partager les plaisirs de cette pratique à leurs enfants ou petits enfants, ou leurs élèves.
Ceci dit le jour où un instit trouve tout le matos adapté pour emmener sa classe en SRN, il va vite s'apercevoir que la norme 75mm a ses limites, et qu'on a vite fait de perdre un temps monstrueux à chausser les skis de tous ces marmots.
Tiens ça me fait penser qu'on pourrait peut être créer une rubrique "appel aux fabricants de matériel soucieux des besoins des pratiquants"
Modifié il y a 11 ans
Je rejoins pleinement les analyses de Tone Troope, sur les candidats à l'essai du SRN.
Je crois qu'il y a un bon nombre de pratiquants plus ou moins réguliers, d'une ou plusieurs activités sur la neige, qui sont relativement réticent à essayer le SRN.
Sans doute que, quand tu es déjà investi dans une activité, tu hésites à l'idée d'aller t'égarer ailleurs.
Sans doute que si tu trouves déjà du plaisir dans quelque chose, tu es plus enclin à douter que ce puisse être mieux ailleurs.
Peut-être même que quand on a déjà une certaine culture du ski, on est en droit d'être sceptique sur l'intérêt du SRN, dans la mesure où, on peut se dire, qu'il y avait sans doutes de bonnes raisons pour que ce genre de ski se retrouve éclipsé par l'alpin et le fond.
Personnellement, j'ai tellement de plaisir à encadrer du SRN, que j'ai du mal à considérer ça comme un travail. En revanche ce qui constitue un P***IN de travail de malade, c'est de réussir à convaincre des gens de venir en SRN. Et dans ce boulot là, ce qu'il y a de plus difficile à accepter pour moi, ce sont les échecs à faire venir ces gens qui ont déjà un vrai bagage dans le monde de la glisse ou de la montagne. Quand tu passes des dizaines de journées dans l'hiver à partager l'enthousiasme de certains novices, en compatissant à leurs difficultés, c'est pas évident de se voir bouder par un public qui aurait tant de facilités à accéder à tant de plaisirs instantanés.
C'est sûr qu'on est pas obligé d'apprécier le SRN pour être heureux dans la vie. Mais dans les réticents, il y en a un sacré paquet à mon avis qui ne savent pas ce qu'ils perdent.
Ceci dit il en arrive quand même des bons, voir très très bons skieurs qui sollicitent évasions nordiques pour essayer le SRN. Et là c'est également un sacré beau défi, car tu sais d'entrée de jeu, que beaucoup auront vite fait de tenter de comparer les plaisirs ressentis au cours d'une journée de découverte du SRN, aux plaisirs qui sont l'aboutissement de dizaines d'années de pratique dans une autre activité de glisse.

Et là je reviens sûr ce que disait Tone Troope, pour ma part, même si le boulot de com et de démarchage est long et fastidieux, la réceptivité des publics de vacanciers dans les pots d’accueil est un véritable encouragement à poursuivre ces efforts.
Tout ça rejoint pleinement l'idée de talonlibre de diversifier les images pour séduire un plus large éventail.

Sur la peur de ne pas suivre le groupe et la rubrique cours de survie:
Les groupes homogènes c'est comme les grand tétras dans le Jura, il y en a, mais on n'en voit pas tous les jours.
Réussir à faire partager du plaisir à l'ensemble des membres d'un groupe hétérogène en SRN c'est bien plus jouable que dans bien d'autres activités. Personne n'a dit que le cheminement en SRN se fait nécessairement à la queue leuleu. C'est au moniteur ou au meneur du groupe de bien identifier le niveau du moins à l'aise du groupe, de choisir le terrain en fonction de celui-ci. Si, il doit n'y avoir que des pentes de piste verte pour qu'il soit à l'aise sur son itinéraire, tu dois toujours trouver de part et d'autre de cette ligne, des pentes de toutes les couleurs, avec de beaux espaces de liberté, dans lesquels tu va pouvoir inviter les autres membres à s'engager en fonction de leurs niveaux. Bon ça c'est pour la théorie, dans la pratique c'est plus complexe, et tu tires parfois plus ou moins dans les ressources du dernier.

Enfin l'essence du SRN c'est la balade, et même pour des débutants complets de la glisse avec un véritable besoin d'apport technique, il me semble qu'il est bon de le faire en cheminant.
Ceci dit, s'il y a des amateurs sur le forum pour faire un groupe en quête de balades axées sur une thématique : "de la survie, à la quête du plaisir, en alliant convivialité, esthétique des lignes et des paysages" : n'hésitez pas à vous manifester. :-D
Modifié il y a 11 ans
Sur la piste tracée en moto neige: ce genre de piste à mon sens, présente un réel intérêt pour des fondeurs en classique.

Sinon, il est vrai qu'il y a une profusion de pistes de fond au regard du nombre de pratiquants. Cela limite l'espace du pratiquant de SRN. Mais je crois qu'il reste quand même beaucoup de choses à faire sans aller jouer dessus. Si on skie à côté de la piste , je ne vois pas où est le souci. Et dans les endroits, du genre piste forestière à flanc de coteau où c'est vraiment trop la galère pour passer à côté, le pratiquant de SRN doit quand même avoir un certain nombres d'arguments pour expliquer au pisteur, que ça nous fait bien chier d'avoir un traçage à cet endroit là, qui est pour nous, un passage incontournable pour pouvoir aller ailleurs, loin de leur domaine qui ne nous intéressent pas.
Où je perçois de réelles perspectives de conflits, c'est pour le jour où les loueurs et les moniteurs auront compris qu'un SRN peu large est de loin le matériel le plus sympa pour bien des gens qui sont crispés sur des skis de fond et qui souhaitent pratiquer essentiellement sur les pistes. Là il y aura vite confusion des genres.
Modifié il y a 11 ans