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L'intérêt d'un fart froid est surtout qu'il protégera plus longtemps les semelles avant de s'user.
Quand la neige est très froide est sèche ex T° inférieure à -15° C, elle ne glisse jamais beaucoup. Dans ces conditions peu importe que les skis soient bien entretenus, qu'ils soient fartés avec une paraffine chaude ou froide ou pas farté du tout, la glisse n'est jamais mirobolante mais il est certain que ça ne bottera jamais.
Un gris rode ça sauve la vie quand ta neige froide et fraiche se transforme sous l'effet du soleil en approchant le 0°C; mais l'opération est à renouveler régulièrement dans la journée.
L'avantage d'une paraffine HF c'est que tu peux te prémunir du bottage pendant une semaine.
Il ne faut pas la couler sur la semelle, mais la gratter, on fait des économies sur la matière, ça évite de bruler la semelle avec un fer directement en contact avec la semelle quand tu le passes à côté des gouttes que tu as fait tomber.
Un grattage léger sous les écailles est indispensable pour éviter le bottage. Si on veut garder l'accroche des écailles, on gratte la paraffine sous les écailles avec parcimonie, toujours dans le sens de la glisse pour ne pas combler les écailles. Et un ou deux passage de fer, toujours dans le sens de la glisse suffisent.
Le brossage se fait toujours dans le sens de la glisse, on travaille toujours sa semelle pour la lustrer dans le sens où on veut qu'elle aille.
Brosser la paraffine après le raclage permet d'avoir une glisse d'enfer dès le départ, mais l'effet s'estompe à l'usage.
Ne pas brosser, permet d'avoir une glisse acceptable au départ, qui s'améliore en usant l'excédant au fur et à mesure que tu avales des km, jusqu'à temps qu'il n'y ai plus rien.
D'un point de vue écologique, tu distilles 1 à 2 g de bons produits fluorés issus de la pétrochimie sur une centaine de km. C'est une pollution plus diffuse en SRN que sur une piste de ski de fond.
Je ne sais pas si certains ont déjà vu des articles sur l'impact de ces pratiques mais auquel cas ça m'intéresserait d'être instruit sur le sujet.
Dans tous les cas ce ne doit pas être bien bon, puisque les fabricants t'invitent à appliquer leurs produits dans un local ventilé en usant d'un masque performant.
A plus
Modifié il y a 12 ans
Je m'excuse, j'avais pas tout lu les messages, et du coup il y a un brin de rabachage.
Ceci dit en très court, pour éviter le bottage:
je brosse pour nettoyer,
je farte régulièrement: une fois par semaine.
Pour du ski de rando nordique: deux paraffines peuvent suffir.
Un fart fluoré pour quand ça risque de botter dans la semaine: type HF8 chez swix ou dibloc rose chez toko, l'avantage de prendre très fluoré mais pas trop chaud c'est que ça dure plus longtemps.
Et un fart non fluoré (genre -1 à -5°c) pour faire des économies quand la qualité de la neige va être stable(ex neige déjà transformée et ils n'annoncent pas de chute dans les 7j, ou alors ils annoncent du -5°c à midi)

Jouer avec plus de fart, c'est gourmandise, voir embrouillage on peut toujours chercher à optimiser la glisse, mais pour moi on ne cherche pas à gratter des secondes en srn, juste à entretenir le matériel et éviter les galères de quand ça colle
Modifié il y a 12 ans
Salutations jurassiennes,
la neige colle dès lors qu'elle est fraiche, que la température à sa surface approche les 0°c, et que la T° de l'air est supérieure à 0. Le frottement de la semelle à la surface génère un échauffement et donc une pélicule d'eau.Sous le poids du skieur la semelle s'enfonce dans des couches plus froide et l'eau gèle, on dit que le ski glace, on peut toujours essayer de gratter la glace, elle revient vite, on peut filouter en cherchant à rester dans des zones d'ombres, à condition que ce ne soit pas sous des arbres qui gouttent sous la chaleur du soleil, ou alors chercher à gagner des zones où le réchauffement du manteau est déjà plus avancé et que la neige a transformé un peu plus en profondeur.
Un toko argenté peu faire son effet, mais ça ne dure quand même pas des kilomètres. Il y a toute une palette de produits liquides plus chers les uns que les autres qui vous donnent l'impression d'avoir un fartage de compétiteur sur 100 m avant de perdre leur efficacité au bout de 200m.
Des solutions miracle ?
Sur le terrain je n'en connais pas, pour optimiser l'effet d'un grattage avec une parafine classique ou un toko argenté, il est important de bien sécher ses semelles, voir même de chauffer la semelle en frottant avec le plat de la main quitte à flirter avec les ampoules.
Chez soi, il est important de brosser ses skis régulièrement, quand une semelle s'oxyde avec le temps, on voit apparaitre des peluches blanches sur sa surface. C'est autant de petits poils qui vont faciliter la prises de la glace sur le ski en empêchant la bonne évacuation de l'eau.
Un bon brossage permet de lustrer la semelle est d'atténuer ce phénomène.
Côté fartage, je n'ai rien trouvé de mieux que des paraffines hautement fluorées pour éviter le souci.
C'est cher mais ça dure dans le temps.
Dans des conditions de neige fraiche changeante, un paraffinage à chaud avec ce type de fart peut tenir une semaine d'utilisation en évitant de botter.
Pour le matériel de mes clients et le mien c'est ce que je fait. Du brossage pour nettoyer la semelle, des impuretés et des filoches dela semelle, suivi d'un fartage à chaud que je racle légérement, sans le brosser.
Il reste forcémment du fart sous la semelle durant les premiers km de ski mais ça ne gène pas la glisse.
Régis disait, je les force à glisser, si la pression du skieur sur la semelle est assez régulière on force le frottement de la semelle sur la neige de manière quasi continue, du coup on évite à la glace de trop s'agglomérer.
En revanche si je piétine j'accentue le phénomène de bottage.
C'est sans doute une des raisons qui font que la pulka ne colle pas, car il n'y a pas l'effet de surcharge donnée par le skieur à chaque impulsion. Ensuite la répartition du poids par cm2 n'est pas la même du tout.
Une mouche qui effleure la toile de l'araignée a des chances de s'en sortir, mais si elle saute à pieds joint dedans elle est cuite.
A plus
Modifié il y a 12 ans
salut,
ce qui est valable dans le sujet "chacun sa trace" pour grandsteak, l'est aussi pour cédric et arluk.
Si vous avez besoin de conseils sur de la prépa d'itinéraire, hésitez pas à demander des infos.
Entre le grand cret d'eau au dessus de Bellegarde et le col de la vue des alpes au dessus de Neuchatel, j'ai bien du faire au moins une soixantaine de semaines en itinérance dans les dix dernières années, beaucoup avec des clients, quelques unes pour moi en autonomie.
Je peux avoir des plans cabanes ou chalets d'alpages ouverts en accès libre à partager, ça peut toujours faire plaisir de ne pas avoir à monter la tente ou creuser l'abri après certaines grosses journées quand on est en autonomie et que les conditions ne sont pas favorables.
Je peux avoir du temps pour refiler des tuyaux en ce moment, une fois l'hiver lancé c'est plus délicat.
Si ça peux aider, avant le 15 décembre je le fait avec "grand" plaisir, et après le 15/12 je le ferai juste avec plaisir en fonction de l'emploi du temps.
Modifié il y a 12 ans

Salut,
pour Marcolino, les deux cartes dont je parlais hier englobent les tracés Suisse de Saint Imier au Nord jusqu'à Culoz au Sud.
Au Nord de Saint Imier,il doit rester quelques km de pistes à répertorier, mais pour la plus grande partie du massif du Jura, tout est cartographié au 1/50000 sur des séries spéciales de l'IGN que l'on retrouve facilement dans les offices de tourisme côté français.
Pour gagner de la place, elles sont imprimées recto-verso et le nord ne correspond pas au dessus de la carte.
A plus
sancho
Modifié il y a 12 ans
Ben le bonjour messieurs
C'est pas la peine de s'enflammer outre mesure, les hautes combes c'est un peu un monde à part dans le Jura. Ils ont ne se sont pas lancés dans de l'amménagement touristique à outrance comme dans d'autres secteurs du massif, les gens sont assez cool là bas, et les pisteurs du cru sont en règle générale les premiers à faire la chasse aux gendarmes plutôt qu'aux braves gens.
Ensuite le maillage est assez serré selon les secteurs mais il reste largement la place de faire de belles choses entre et autour des pistes.
Il y a des mushers mais également de la place pour nous autres randonneurs.
Côté piste, il existe 2 cartes au 1/50000 avec l'ensemble des pistes tracées sur le massif du jura, je dois bien les avoir en double à la maison. Je pense que je pourrais faire l'effort de poster celle qui couvre les hautes combes en griffonnant au crayon de papier les secteurs qui sont potentiellement intéressants pour aller faire sa trace en paix et en douceur.
Après ce sera à vous de reporter ça sur du 1/25000, car honnêtement la navigation au 1/50000 n'est à mon avis pas conseillée du tout dans ce secteur.
Les reliefs sont d'apparence assez doux, mais pour qu'ils le reste, mieux vaut emprunter les bons passages stratégiques à certains endroits.
D'un point de vue hébergement, je peux également être de bon conseil, en fonction de vos budgets et de vos attentes.
Mais même en y allant à l'aveuglette, ça reste de très loin la zone nordique au meilleur rapport qualité prix de tout l'arc jurassien.
Si plus d'infos vous intéresse c'est simple comme un coup de fil avec un numéro à retrouver sur www.evasionsnordiques.com
A plus
sancho
Modifié il y a 12 ans
Je rejoins Régis sur le côté copie d'autres produits, sur le côté produits développés à destination du marché américain, et introuvable par chez nous.
Pour autant le BC 90 est rencontrable dans les magasins et c'est à ma connaissance le ski qui peut être le plus adapté pour les gens qui ne sont pas forcémment des géants: 159 cm de longueur.
Question: il y a t-il un fabricant de ski, qui a déjà songé que le ski de rando nordique pouvait également être intéressant à partager avec des enfants de moins d'1m60 et chaussant moins de 36 ?

Sinon on peut pointé du doigt rossignol en disant qu'il ne s'intéresse que très peu au marché de la rando nordique en europe, mais les autres marques ne sont à mon avis guère mieux.
C'est d'une manière générale la croix et la bannière pour les magasins de réussir à se faire livrer le matos de rando nordique pour le début de l'hiver et ce en passant commande au printemps.
C'est même pas la peine de songer à se faire réapprovisionner en cours de saison.
Et puis sur du SAV si ton revendeur a écoulé son stock quand il t'arrive un pépin de matos, tu peux toujours ronger ton frein en te disant que tu te vengeras en skiant plus l'hiver suivant.

Anecdote: un magasin de Métabief par un beau printemps se dit tient si j'investissais dans du matos de rando nordique à mettre en location (c'était pas du rossignol)
Il passe commande, en début d'hiver il reçoit skis et fixations, mais pas les chaussures.
L'hiver se passe ses skis sont toujours neufs.
Début d'hiver suivant, malgré les relances les chaussures ne sont toujours pas là et les skis n'ont vus que la poussière.
En fin d'hiver, il s'aperçoit que son concurrent deux rues plus haut avait tenté le coup lui aussi, mais que pour sa part il n'avait reçu que les chaussures sans jamais voir poindre les skis.
Ils ont fini par s'arranger entre eux.
Entre la commande et les premiers virages dans la poudre, il aura fallut deux ans et demi, et encore pas grace au fournisseur mais grace au loueur d'à côté.

C'est laborieux parfois d'essayer de développer le ski de rando nordique!!! :-x
Modifié il y a 13 ans
Tes skis de rando nordique sont assimilables à des skis de fond, si tu veux être sur la piste et irréprochable tu dois payer la redevance.

Si tu suis la piste en restant à 2cm de celle ci on a rien à te reprocher.

Maintenant un pisteur qui te casse les bonbons pour 500m d'utilisation d'une trace damée en départ de balade, est un con à esprit étroit, mais un con dans ses droits.
Il ne peut te contraindre à payer ou à sortir, son seul moyen de pression est d'en référer aux services de la gendarmerie pour faire respecter les règles.

En dehors des pistes tracées, et de quelques zones protégées de type APPB, réserves naturelles… la montagne enneigée est libre d'accès.
A ma connaissance même sur des terrains privés, dans le jardin de ton voisin, dans la mesure où tu ne skies pas en tirant une charrue, que tu n'as pas fracturé le grillage en entrant et que tu ne te promènes pas avec une sono récupérée dans une rave party: on ne peut pas te reprocher grand chose.

En général les pisteurs ne sont pas des types bornés, on doit pouvoir dialoguer pour emprunter un bout de traçage sans sortir le portefeuille.
Si ce n'est pas le cas, sors du rail, et longe la piste, tu es dans tes droits.
Si par malchance t'es en présence d'un débile qui te persécute, demande lui d'appeler le responsable du domaine ou la gendarmerie pour voir qui des deux a le plus tord, ça devrait suffir pour qu'il rentre au chaud dans le cabanon.

Mais si tu dois en arriver là avec un pisteur, c'est qu'ils ont merdé dans le recrutement, car sa première mission est quand même l'acceuil du public.
Après rien ne sert de se facher avec les gens, c'est toujours contre productif, et le pratiquant de srn doit toujours avoir à l'esprit qu'en cas de besoin de secours, c'est souvent le pisteur du coin qui sera le plus prompt à le retrouver.
Le pompier compétent de tataoui, connait en général moins bien la montagne que le service des pistes du quartier.
Modifié il y a 13 ans
Il en faut pour tous les goûts.
Sur l'argument de poids de Christian, en étant de mauvaise foi, je répondrai qu'un matériel de ski à écailles traditionnel est intolérablement lourd par rapport à un bon ski de compétition à farter.

En ski de fond comme en SRN on joue sur des terrains vallonés, ça monte et ça descend.
Le plaisir dans les montées passe par la légèreté, le plaisir dans les descentes vient nettement plus facilement avec un matériel qui amène un peu de sécurité.
C'est une question de compromis à trouver.

Pour ma part je crois qu'avec du matos bien léger tu trouves bien du plaisir dans la première montée, et que si tu es tout crispé, que tu fais des traversées conversions en descente en chutant trois fois dans la première pente descendante, c'est pas le meilleur compromis.
Tu passes de l'énergie dans le relevage, dans de la crispation, en ratant tout le plaisir de la descente, fort heureusement ton matos restera léger pour récupérer un peu, dans la montée suivante.

Mon avis vaut ce qu'il vaut, mais des séjours itinérants alliant un peu de piste et beaucoup de hors piste, j'en ai encadré durant près d'une soixantaine de semaine.
Avant ça, j'ai du faire au moins x traversées du Jura juste pour moi avec des skis à farter, des skis à écailles, des skis de SRN fins, des larges…
Du matos j'ai eu l'occasion d'en tester, et j'ai surtout eu l'occasion de percevoir dans le regard de mes clients l'évolution du plaisir de la glisse, qui suivait l'évolution du matériel de SRN.
Je ne suis pas riche comme crésus, mais si j'ai choisi d'investir dans 14 paires d'époch et 27 paires de bcx875 pour développer mon activité, c'était pas en regardant à la dépense, mais bien pour me nourrir du plaisir à lire sur les visages de mes clients en fin de journée.
L'époch est trop large pour rentrer dans un rail, ce n'est pas du tout un bon ski pour s'éclater sur du plat ou en montée sur une piste damée.
Si on ne veut pas garnir son garage de 12 paires de skis, adaptées à chacune de ses pratiques en fonction de la neige, il faut faire des compromis.

Si on cherche un pack matériel polyvalent permettant d'avoir du plaisir en piste et éventuellement une approche agréable du SRN, c'est à mon avis pas sur le poids qu'il faut chercher, mais sur les lignes de côtes du ski et la tenue de la chaussure.

Si on est bon skieur et skieur régulier, je crois que ça vaut peut être le coup d'investir dans deux types de matériels: un léger pour la piste et un SRN.
Si ce n'est pas le cas, un ski de SRN pas trop large pour rentrer dans un rail fait merveilleusement l'affaire.

Depuis près de 20 ans, le ski de fond a perdu environ 2% de pratiquants par an!
Ce ne sont pas les bons skieurs qui sont partis, ce sont ceux qui étaient trop crispés pour avoir du plaisir à apprécier le paysage.
Il m'est arrivé plus d'une fois de donner des cours à des débutants qui galéraient en ski de fond, et de leur faire essayer des SRN pour faire de la piste:
Bilan le matériel se substitue bien aux conseils du moniteur, c'est fou comme en doublant les lignes de côtes, en ajoutant des carres et un peu de tenue à la chaussure: tout le monde se décrispe et retrouve le sourire.

Ce qui est folie à mon avis, c'est que tant les loueurs que les fabricants continuent à vendre ce matos, en expliquant aux gens qu'il est inadapté pour une pratique sur des terrains damés.
C'est un peu comme si dans le ski alpin, après l'invention du parabolique, on avait gardé la trouvaille à l'usage exclusif des slalomeurs: "Msieurs dames gardez vos skis droits, car ces skis tailles de guèpes tournent trop facilement, vous risqueriez d'être déstabilisés"
Tout le matos de ski de fond est pensé et conçu avec un regard de compétiteur élitiste.
Il n'y a rien de réfléchi pour rendre le ski plus facile d'accès à un débutant lambda, hormis le matos de SRN, qu'on ne vends pas à cet effet.

En tant que jury au BEES de ski, si on forçait les stagiaires à faire leurs démos de descente avec du matos de ski classique débutant récupéré dans les locations, je ferais journée double: honoraires de jury et 500€ à vidéogag en filmant l'examen.

Pour moi l'ensemble du matos de fond vendu pour une pratique hors compétition, permet l'amplitude gestuelle du compétiteur, en éliminant la précision: on fabrique des skis et des chaussures qui n'ont aucune tenues.
Oui si tu es champion du monde, tu vas pouvoir faire les même choses avec un peu moins d'aisance, mais si tu es débutant tu as juste les jambes qui flagellent à l'approche des difficultés.

Alors pour conclure mon avis est qu'un ski de SRN fin valable pour une kunslegen, est avant toutes choses un bon ski pour découvrir le ski de fond sur des domaines tracés.
Un ski qui permettra à tout le monde de détacher son regard de ses spatules, pour pouvoir profiter du paysage en prenant un bon bol d'air sur un terrain sécurisé.
Et accessoirement, il permet de sortir du boulevard damé pour explorer des terrains hors pistes faciles.
Si vous êtes un inconditionnel du SRN et que vous cherchez un matos polyvalent, alors je rejoins le point de vue de talonlibre à 200%: choisissez le large!!!
Et si vous avez le budget pour deux paires, un typé eon pour neige béton, et un bien large pour toutes les autres neiges.
Modifié il y a 13 ans
En qualité de moniteur de ski de fond depuis près de 10 ans: je maudis ton vendeur et les fabricants de matos, qui rivalisent d'ingéniosité dans le marketing pour proposer des produits bidons qui brident le plaisir de la glisse.

Pour moi, un ski de fond à écailles sans carres, ça ne devrait même pas exister.
Un ski de fond à écailles à moins de 55mm en patin non plus.
Une chaussure de classique sans coque plastique articulée vendue à quelqu'un qui veut se balader: c'est une arnaque qui tue le plaisir qu'on peut avoir à aller se promener tranquilou en famille sur des pistes tracées.

A moins d'acheter des barramines et risquer de reculer dans les montées, les écailles sont un concept qui remplace le fartage mais qui tue la glisse.
C'est le ski idéal pour aller se balader.
Si on se balade on ne cherche ni la performance dans la gestuelle, ni la course au chronomètre.
Alors à quoi ça sert de fabriquer 15 paires de skis différents en mode touring, touring sup, touring bis, tous aussi instables les uns que les autres.

L'année dernière salomon proposait 25 modèles de chaussures différents.
Pour ma part il y en avait près de 20 qui étaient obsolètes.
J'aimerais vraiment les entendre les argumentaires des vendeurs sur tel modèle plutot que tel modèle ou tel modèle.
(celui ci est plutot souple, celui là un peu flasque, ce modèle supra mousse jamais étanche est super confort par beau temps, sinon en descente on vend aussi des balerines et du scotch…smile

Sans rire, pour tout ceux qui veulent faire de la piste pour le plaisir de prendre l'air, oubliez les skis à écailles sans carres.
Prenez un ski juste assez fin pour rentrer dans une trace sans que ça frotte, une fix qui tient la route et une chaussure avec une coque articulée.
Pour un même effort vous perdrez peut être un ou deux km/h en montée, mais vous le regagnerai amplement en prenant du plaisir en descente.
ya rien de tel qu'un ski de fond classique et une pompe souple au dessus d'une descente gelée pour apprendre à déchausser ou à se faire une cheville.
Alors pourquoi priver les gens d'un matos qui apporte de la sécurité et du plaisir?
Je sais pas mais ça me fatigue, d'en parler avec des loueurs ou des vendeurs que je ne croise jamais sur les pistes.
Modifié il y a 13 ans