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C'est une entrée de recherche qui peut être fonctionnelle, dès lors qu'un massif est transfrontalier il devrait apparaître en cherchant en Suisse ou en France pour le cas du Jura. Il y a plein d'autres massifs aux noms moins évocateurs qu'il peut être intéressant de retrouver, en se disant: Tient qu'est ce que je peux faire en allant en Russie ou au canada?
Pour le reste je te rejoins pleinement, pour moi un randonneur nordique qui a besoin de frontières, ferait peut être mieux de définir les siennes et de s'y cantonner. Mes skis se soucient peu des barrières administratives, et le seul fait qu'on ai déjà voulu séparer le Bugey du Jura, m'a déjà bien rappelé, la guerre des boutons. Ça me fait rire, mais dans le fond, ces logiques me semblent déjà relever d'une certaine étroitesse d'esprit.
Pour ma part les crispis de la cuvée 2015 taillent encore un tout petit peu plus grand que celles de l'an passé.
Pour Manu, c'est à retrouver dans l’émission la voix est libre, sur France 3, il y a deux parties, le début est caché à la fin de l'épreuve de saut, la deuxième partie doit se retrouver plus facilement. 
Après c'est un débat télé: 
c'est court, tu parles quand c'est ton tour, en tentant de rester dans le fil conducteur du dernier qui a parlé, c'est limité pour faire ressortir des idées. Surtout que c'était là pour parler élitisme, pas trop tourisme. Mais ce qui est intéressant pour moi , c'est les off, les contacts en coulisses, et le fait d'avoir plongé le nez dans un dossier qui présente une fédé blindées de failles, et que je n'ai pas envie de lâcher, tout en étant pas trop mal placé pour réussir à avoir un peu place dans les débats à venir. Si la fédé n'ouvre pas le débat, j'irai volontiers toquer à la porte au dessus.
Une réflexion par milieu c'est certain que c'est intéressant, mais avant d'en arriver là, faudra peut être qu'on change de siècle. Quand dans l'environnement AEM, tu trouves des crétins pour revendiquer qu'il faut un UV spécifique pour avoir le droit de marcher avec des bâtons, ça laisse peu d'espoir si c'est les même qui cherchent des arguments qui tiennent la route pour revendiquer du ski raquette. Je me demande si certains ont un UV pour avoir le droit de penser avec des béquilles.
Deux ans, je n'aurais pas emmené les miens sous tente, mais ça se défend, les inuits vivaient bien dans des igloos.
Deux ans, une pulka, ou mieux un chariot tout confort et bien amorti, avec des doudous et des jouets. Une paire de patinette, un papa et ou une maman qui tient debout sur des planches, et qui donne du fun en mode maintient en descente avec des appuis neige dans les courbes, un peu à la façon speed riding où c'est l'adulte qui remplace et pilote le parachute, ça marche bien, le seul problème c'est qu'ils ne veulent plus entendre parler de sieste, tant qu'ils voient de la neige dans le paysage. Ils sont même prêt à trouver leurs solutions pour remonter tout seul, si c'est une condition au prochain tour de manège.
Après faut alterner pulka, ski, jeu dans la neige pour varier les plaisirs, suivre les traces d'animaux et tourner dans un périmètre restreint pour se prémunir des coups de tempêtes que papa apprécie sans doute mieux tous seul, que maman déjà (parfois c'est l'inverse, papa est plus paternaliste et maman plus guerrière dans l'âme, mais ce qui compte c'est l'équilibre) . Un refuge chaud pour changer les couches et jouer à la marelle en turbulette, ça me semble plus cool qu'un gros duvet et tout ce qui faut pour que ce soit confort pour le mouflet. C'est sur que l'ennui stimule l'imaginaire de nos bambins, mais à 2 ans je ne suis pas certain qu'ils aient tant de choses que ça à trouver dans leur imaginaire. A deux ans, je crois qu'ils ont besoin de jeux pour se construire, de tendresse, d'affection, et d'un environnement qui leur donne de la confiance.
Je ne cherche qu'une chose, développer la pratique du ski nordique en version loisir accessible à tous, pour sortir d'une vision étroite du ski nordique qui ne s’adresse qu'aux collants pipettes. 
Si les AEM, peuvent se mettre à revendiquer leur aptitude à proposer du ski raquette de loisir, je ne garantie pas que ça peut aboutir, mais c'est certain que c'est de bon ton pour l'avenir du SRN. 
A force de rebouiller le sujet dans tous les sens, je me suis retrouvé à l'origine, d'un débat sur facebook, qui a fait un peu de bruit dans le microcosme nordique. L'entrée en matière était volontairement un peu provocante pour remuer les compétiteurs. Ils ont réagi beaucoup en apportant du soutien au diagnostique proposé, et ceux que je n'ai pas encore entendu, sont sans doute mécontents, mais je prendrai le temps qu'il faut pour les détendre. 
En revanche à force de rebouiller, je me suis retrouvé, sur un plateau de télé en direct de la coupe du monde de Chaux Neuve, pour exprimer le malaise du ski nordique de loisir. L'émission s'intitulait le prix de l'or des médailles, sur le plateau il y avait le président de la Fédé, l'ancien directeur technique national nordique qui a claqué la porte à cause du manque de moyen pour ses équipes, Hervé Balland ( médaillé d'argent d'un 50km style libre de championnat du monde qui a eu bien des désaccords avec la Fédé), et le responsable de la commission sport et tourisme du conseil régional.
L'idée initiale de l'émission, était de pointer certains contenus d'un rapport de la cours des comptes qui tire la sonnette d'alarme sur l'organisation du ski en France. Le rapport est étonnant de lucidité sur la filière ski et dénonce entre autre que le financement des équipes ne s'appuie pas assez sur les acteurs du tourisme qui tirent profit des médailles. Il demande plus ou moins à la fédé de commencer à s'occuper plus du loisir, au lieu des futures médailles. Et de s'arranger pour que ce soit des financements extérieurs qui concourent au financement des équipes. Là j'ai envie de dire qu'ils sont bien dans la mouise en nordique, car il n'y a plus de tourisme, que tous les jeunes de clubs sont plus ou moins formatés pour envisager le ski par les podiums, que changer de politique ça va prendre du temps. Et qu'avant de récolter d'éventuels fruits d'un changement de fusil d'épaule, il va encore couler de l'eau sous les ponts. 
Si les AEM peuvent obtenir le droit d'encadrer du ski raquette, en contre partie, de quelques versements au budget des équipes indéxés, sur la vitalité économique du développement du ski raquette, je ne suis pas sûr que la Fédé soit en position de refuser. L'esf risque forcément de raler, mais le rapport accuse aussi plus ou moins la fédé d'avoir délégué aux rouges la responsabilité de la formation, et que de ce fait on donne de l'argent aux rouges pour bosser la dessus, alors qu'il serait mieux venu, que cet argent public reste dans le public. Il y a plein d'autres brèches dans ce rapport, mais c'est par les brèches qu'on peut parfois apercevoir de la lumière.
Je suis content qu'ils aient invité un fèlé comme moi sur le plateau, ça m'a encore permis de découvrir bien d'autres choses sur ces sujets. Accessoirement ça ouvre des portes et enrichi le carnet d'adresse. Et depuis je travaille à voir émerger, un vrai Think tank, sur les activités nordiques qui réunisse l'ensemble des acteurs intéressés de près ou de loin par le tourisme, pour voir émerger des idées, des envies, et de la communication entre ces acteurs qui me semble faire cruellement défaut aujourd'hui. 
Tout seul on ne fait pas grand chose, et plus on est de fous plus on rit, à bon entendeur: meilleures salutations nordiques
sancho
PS: pour ceux que ça intéresse, sur facebook, l'origine de la entre guillemets polémique ski nordique est sur la page Stéphane Sanchez, le résumé du rapport de la cours des comptes sur ce lien: rapport
Ok je m'étais dit que je ne ferais pas de topos sur des sorties, mais pour le coup j'inverse la vapeur et je m'en vas te proposer quand j'aurai le temps:
un itinéraire Bugey, que je ferai apparaître dans la zone Jura, et qui mettra bien en valeur, la richesse de ce terroir bugeyssien. 

Le jour où on multipliera les zones d'itinéraires en prenant en compte tous les particularismes culturels de nos vallées, on aura sans doute plus 1000 zones pour trouver où classer son itinéraire. Ça va pas être pratique, mais ça reflétera pleinement, la diversité culturelle des zones de montagnes, où des hommes n'ont eu d'autres choix que de stimuler leur imaginaire pour occuper leurs longues soirée d'hiver, et développer des savoir faire pour réussir à bien vivre dans nos belles montagnes.

Sinon le Bugey fait partie intégrante de l'ENJ. Les offices de tourisme du Bugey revendiquent leur appartenance au massif du Jura. 
Et ma question est: hormis un cafiste Bressois, il y a eu beaucoup d'autres personnes qui ont revendiqué que le Bugey, devait être autre chose que la pointe sud du massif du Jura?
Je sais que je suis casse couille, mais j'attache beaucoup d'importance à ce que toute chose écrite ou pensée réponde à un sens logique. C'est peut être parce que ça m'aide à apprécier une poésie de la nature qui échappe à la logique de bien des raisonnements.
Ah méa culpa, je n'avais pas lu le commentaire de Régis, mais ça ne change rien à ma considération bugeyssienne. Qui je le rappelle reste une véritable entité historique, culturelle, c'est riche pour ça le Bugey, et c'est entre autre pour cette richesse que l'appellation Bugey a existé. Après dans le découpage du massif du Jura c'est un peu comme la principauté de Monaco, c'est petit et les yachts sont moins clinquants. Nos spécificités territoriales participent à la richesse des découvertes que l'on fait en SRN. Est ce une base sérieuse sur laquelle il faut s'appuyer pour faire un découpage de massif? C'est une bonne question.
Mais sur cette base, on aurait pu faire:
Bugey, royaume de la vigne et des arbres fruitiers 
Haute combes en tant que perle jurassienne de la préservation de l'habitat dispersé, et foyer de savoir faire des lapidaires.
Pour basculer dans le pays de la lunetterie sur le plateau des Rousses.
On entre ensuite dans le culte du luxe de la watch valley helvétique sur la vallée de joux.
Plus à l'ouest, il y a le royaume des grandvalliers, coureurs de chemins traditionnels, qui assuraient en leurs temps les services de chronopost et UPS.
On remonte un peu au Nord pour entrer sur le val de Mouthe et Métabief, entre extraction de minerai, serrurerie, et culture de la contre bande en tout genres.
On enchaine sur le pays de la superglue d'antan sur le plateau des Fourgs.
Avant de basculer sur le berceau de la fée verte qui te fait voir la vie de Travers, complèté par sa dentelle et ses mines d'asphaltes.
A l'Ouest de ça on a la véritable république du Saugeais, du jambon et des fumaisons
On remonte ensuite sur le pays horloger, mais il ne faut pas perdre de vue qu'il y en a deux: l'helvétique et le franchouillard
Au nord ouest on trouve le berceau du cheval comtois, et la bourrellerie qui l'accompagne 
Et au nord est mon inculture en linguistique germanique, ne m'a jamais autorisé à creuser les spécificités de ce territoire au découpage montagnard pourtant si sympathique.
Si on veut vraiment faire dans le culturel, ça ne simplifie pas le découpage, mais ça y donne du charme.
Après prenez garde, on parle du pays de la guerre des boutons, le jour viendra peut être où: la Présidente du Saugeais viendra revendiquer sa légitimité à exister en tant qu'entité dans le découpage d'un secteur géographique dédié à la pratique du SRN. Je ne serai pas là pour défendre qu'elle à moins de légitimité à exister que les bugeyssiens dans ce découpage.smilesmilesmile
Je trouve ça drôle qu'on arrive à distinguer une spécificité bugeyssienne, sur des logiques purement administratives, et qu'on omet un Chablais, qui est pour le coup une véritable entité montagnarde, avec des terrains magnifiquement propice au SRNsmile
Il y a une certaine forme d'urgence à traiter le sujet dans l'ensemble des milieux de moyenne montagne, mais la réflexion reste valable dans tout l'arc alpin et les hautes Pyrénées. Personnellement, j'inviterais volontiers tous les AEM que le sujet hok pourrait intéressé, à se concerter, et à transmettre la requête, à qui peut avoir les épaules pour porter le dossier dans les bons bureaux. Si faut apporter un peu d'eau au moulin, et préciser le champ des failles exploitables, je suis volontaire. Après je ne suis pas AEM, ce n'est pas à moi d'être le principal acteur des initiatives qui pourraient servir directement votre milieu, et indirectement le mien.smile