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Et cerise sur le gâteau, il neige gentiment depuis hier soir (mercredi/jeudi) : là-haut, ça devrait faire une petite couche supplémentaire, de quoi s'amuser encore un bout de temps. Et bn voyage en Suède alors !
Bonjour anna-banana,
Je dois faire partie des 1% qui sortent exclusivement en ski-raquettes smile Donc je te réponds pour les HOK (ou les skis-raquettes en général). Ce n'est pas du SRN à proprement parler (même si, dans "ma" pratique, je fais exactement les mêmes itinéraires que mes amis en SRN, mais bon, j'ai maintenant 3 hivers dans les pattes avec ces skis, et il faut un peu de temps pour apprivoiser les bêtes). Mais c'est autre chose : plus courts que les SRN, ils permettent d'aller par exemple en forêt, et de s'amuser entre des arbres assez serrés (et d'aller du coup là où les raquettes vont, d'où leur nom). Mais je les utilise aussi en montagne "alpine" (et parfois même dans des pentes assez raides tant que c'est pas gelé).
Ils existent en deux tailles (voire même trois tailles, mais les Altaï Köm ne sont pas encore arrivés de ce côté-ci de l'Atlantique). Mais la taille des spatules n'a rien à voir avec la taille du skieur : je mesure 1.80m (mais je pèse pas lourd), et j'aime beaucoup me balader avec les plus petits (125 pour HOK, 127 pour OAC) surtout quand je vais explorer la forêt, parce qu'ils passent plus facilement entre deux sapins, on vire plus vite.. Les plus grands (145 chez Altaï) sont préférables en terrain dégagé et si on doit parcourir de longues randonnées en plateaux.
Et l'énorme avantage sur les SRN, c'est qu'on peut y glisser ses chaussures de rando (prévoir une semelle assez souple). La seule limite, c'est la pointure de chaussures. À l'expérience, vu que j'en loue tout l'hiver, je dirais qu'en dessous des tailles 36-37, c'est limite, tout dépend de la largeur et de l'épaisseur des chaussures  - des baskets en 38 ça va être juste (et des baskets dans la neige.. m'enfin, j'ai déjà vu ça !), alors que des bonnes godasses épaisses en 37 peuvent passer. Le mieux serait d'en louer une paire quelque part (voir la liste des loueurs ici : http://www.skirandonneenordique.com/actus-outdoor/ou-louer-et-acheter-des-skis-raquettes/ )
Modifié il y a 8 ans
OOps je n'avais pas vu ton message Françoise ! Depuis, on a eu de la neige, et quelques jours d'ouverture, mais j'ai fermé définitivement (pour cet hiver) dimanche soir. Et maintenant, en route pour mon activité favorite : le ski de printemps - sauf que ce printemps, on a plus de neige que durant l'hiver. Donc c'est la fête. Cet après-midi, sortie d'1h30 après le boulot (car après le foyer nordique, je dois bien reprendre mes activités habituelles) au cirque de Chamalières, en partant du pont de fer sur la route d'Albepierre à Prat-de-BOuc. Conditions exceptionnelles : trente centimètres au départ et 1 mètres de neige à l'arrivée au cirque (on évoque deux mètres au sommet du Plomb). Montée par la piste en forêt que les randonneurs en raquettes ont quasiment damé (sur 70 cm de large) durant la saison. Quelques montées-descentes pour le plaisir dans la neige épaisse au cirque. Puis redescente en quittant la piste, trop lisse, par la forêt, entre les sapins : un peu rock'n'roll, faut bien choisir sa trajectoire, viser juste, serrer les virages, mais les skis-raquettes (les HOK en 145 aujourd'hui) sont faits pour ça (les 125 auraient été plus adaptés pour la descente entre les sapins cela dit, et j'avais des bâtons trop courts pour la poudreuse). Et ma louloutte préférée a adoré. Des photos ci-dessous :

Ha j'oubliais : le cirque de Chamalières, c'est un des plus beaux coins du Cantal, et un petit paradis pour le ski-raquette : on peut y tester le telemark sur des pentes larges et pas trop pentues, et il y a plein de petites cachettes pour faire la sieste peinard entre deux montées/descentes.
Après un mois de silence sur ce forum, du à mes multiples activités de février, on peut déjà faire une petit bilan des conditions d'enneigement sur l'est-Cantal (autour du Plomb du Cantal notamment, vu que j'y ai passé quasiment tout février) : enneigement correct à partir de la deuxième semaine de février  au-dessus de 1400 m, sur les versants du Plomb côté Prat-de-Bouc et Lioran. Beaucoup de neige sur les sommets. La limite Pluie-Neige aura louvoyé entre 1200 et 1400 m ce qui fait que les stations de moyenne altitude (le Foyer Nordique du Ché par exemple, au hasard smile auront surtout dégusté de la pluie, de la flotte et beaucoup de pluie aussi et très peu de températures négatives. Les hauts-plateaux en dessous de 1300 m sont repassés au vert trois fois dans le mois de février (et je parle pas de janvier, ni de décembre, mais décembre, c'était encore l'été).
Nous sommes maintenant au début du printemps météorologique, début mars, et il semblerait que l'hiver, le vrai avec de la neige et des températures négatives, au moins pour quelques jours. Comme les journées rallongent, on va donc bientôt passer au ski de printemps.  Et ça tombe bien, parce que le ski de printemps, c'est le top pour les randonneurs nordiques. On ne se fait pas de souci pour la tenue de la neige au-dessus de 1500 m pour le mois de mars, le problème étant qu'à cette altitude, on tombe vite sur l'alpin pas le SRN. J'espère donc que les chutes de neige annoncées dans les jours à venir affectent le massif à des altitudes moins élevées, auquel cas on devrait pouvoir s'amuser enfin un peu avec nos spatules !
Bon, il est temps de redémarrer notre section Monts du Cantal, étant donné que la neige est de retour. Une belle sortie hier pour fêter ça sur la nouvelle piste qu'on a tracée avec l'équipe du domaine nordique en pleine forêt (6 kms assez techniques), en skis HOK, avec une couche de neige de 5 à 15 cm en forêt du Ché (1250 m). Il a bien neigé en montagne, et il faut espérer que la grande lessiveuse attendue ces deux prochains jours ne gâche pas tout (pluie et douceur au programme et une limite pluie neige qui remonte à + 2000 m vendredi. Mais l'hiver devrait reprendre ses droits et ressembler à ce qu'on suppose qu'il doit être : froid et neigeux, à partir de lundi.
En attendant la suite, on peut lire le récit de la sortie d'hier ici :
http://www.skirandonneenordique.com/sorties/recits-de-sorties/la-piste-trappeur-en-foret-du-che/
arff, ça fait bien envie, mais en février, si la neige est de la partie, je serais coincé dans mon foyer nordique (à louer entre autre des SRN)… snifffff
J'en pense que du bien :)
Je vais préparer ça (et je dois avoir des photos des années précédentes en attendant d'y retourner)
J'y pensais bien Mickael, mais l'idée était de finaliser avec l'aide d'autres participants avant de présenter les choses - surtout que là, je ne peux pas tester étant donnée l'absence totale de neige. Bon, je vais voir tout de même pour les itinéraires que je connais le mieux.

En l'absence de neige, je vous propose de lister ensemble quelques itinéraires possibles en SRN (et skis Hok vu que je fais surtout du ski Hok) sur le massif cantalien (je suis au chômage technique ne quelque sorte, mon petit foyer nordique situé au Ché, à 1250m, ne verra sans doute pas de neige avant quelques semaines, et même si, heureusement, j'ai un autre métier, j'ai donc du temps libre). En fait je réponds à une demande qui m'a été faite d'un parcours sur plusieurs jours. Pour commencer à y répondre, j'ai tracé quelques pistes dans les endroits que je connais le mieux, pour les avoir déjà parcourus en hiver. Mon territoire de prédilection est surtout du côté EST des Monts du Cantal, mais il y a également de quoi faire au sud, à l'ouest et plus au nord. Il y a me semble-t-il beaucoup à faire niveau SRN sur nos montagnes : il faudra absolument qu'à l'avenir on arrive à mettre en place une « grande traversée » comme sur le plateau ardéchois.
Je vais donc vous présenter quelques itinéraires qui pourraient éventuellement constituer des étapes d'une itinérance de plusieurs jours. Et je compte sur vous pour compléter, ajouter, corriger ces propositions. Il y en a parmi vous qui ont beaucoup plus d'expérience que moi – je ne fais du SRN que depuis trois ans. Je compte sur vous !


Pour commencer, voici une « google map » qui donne un aperçu de trajets possibles.


https://www.google.com/maps/d/edit?mid=z5VV2PuVHNx8.kPg8e3Bz0fbw&usp=sharing


Une remarque concernant les monts du cantal en général et les hauts-plateaux en particulier, mais c'est valable sur n'importe quel massif) : ennemi numéro 1 : le brouillard. Comme dans tout le Massif Central, il peut monter subitement, en quelques minutes. Comme de nombreux passages ici ne sont pas du tout balisés (notamment sur le plateau du Limon après Dienne ou en Cézallier), ça peut vite se transformer en grande galère. 2 : la limite entre le SRN et le ski de rando alpin est parfois assez vite franchi surtout autour des sommets. Une belle pente exposée plein nord le matin peut devenir une vraie pente alpine (et avec des skis HOK aux pieds, faut serrer les dents, déchausser ou sortir les crampons). Mais bon, c'est vrai partout :)
Là je liste les itinéraires pour une éventuelle rando de plusieurs jours, mais l'enchaînement n'est pas garanti, ça reste assez expérimental.


1. Le Ché => Prat-de-Bouc
Par les hauts plateaux, en empruntant pour partie les itinéraires raquettes, musher et ski de fond. Aucune difficulté (sauf les derniers hectomètres en descendant sur Prat-de-Bouc : la piste de ski de fond est raide, on peut essayer de couper à travers prés). Pas de redevance à cet endroit-là : c'est un itinéraire de liaison, et les pisteurs (avec qui je bosse tout l'hiver) sont très favorables à la cause du SRN). Durée : 2 ou 3 heures au plus. 200m de dénivelé en montée.


2. Prat-de-Bouc => La Sagne du Porc
(On peut partir aussi du Pont de fer, en bas de PDB, ou encore du col de la Molède après Albepierre-Bredons)
Prendre la piste (ski de fond) du Puy du Rocher jusqu'à la lisière d'une forêt pentue, et descendre sur la gauche vers le cirque de Chamalières : attention, descente raide exposée plein nord et souvent verglacée (m'y suis fait quelques frayeurs). C'est un des endroits les plus majestueux du Cantal. En bas du cirque de Chamalières, viser un petit ruisseau sur la gauche que traverse un sentier très étroit et très pentu : sur une centaine de mètres on trouve un ou deux ruisseaux et des ponts de neige peu solides - se méfier !! Arrivé en bas, on prend le grand chemin qui monte tranquillement vers le col de la Molède. On quitte ce chemin après deux cent mètres pour un sentier à gauche qui monte à travers les sous-bois et conduit à un autre sentier : filer à droite jusqu'à l'entrée d'une vaste estive. On monte alors tout droit, pente assez raide, puis le long de la crête à gauche, durant un bon kilomètres jusqu'aux rochers de la Sagne du porc, pente plus douce, régulière. Vue imprenable à 360° sur les monts du Cantal et tout l'est du département. Durée : 3 heures. 400 m de dénivelé en montée (quelques descentes aussi). On monte à 1716m (Sagne du Porc) sans pour autant passer au ski alpin, ce qui est sympa.


Attention : en cas de brouillard, s'abstenir ou prendre vers le nord et suivre prudemment la lisière de la forêt en remontant doucement vers l'ouest, et en passant en bas de la Sagne. Continuer dans ce cas en lisière de forêt jusqu'à l'étape suivante. Après la Sagne du Porc, filer sur la crête à droite en direction de Peyre Ourse, promontoire rocheux à 1600 m (ni sentier ni balisage).


3. Peyre Ourse => Laveissière


Itinéraire peu assuré. Une multitude de chemins forestiers dans la forêt de Murat. On arrive (si tout se passe bien) jusqu'à une prairie dégagée à La Bastide, une ferme importante, après quoi, il s'agit de trouver le bon chemin jusqu'à Laveissière. Les chemins sont assez larges, et la pente relativement douce. Carte indispensable. C'est du chemin forestier, quasiment pas emprunté en hiver, donc on a de la neige de forêt, couverte de pommes de pin au printemps… dénivelé : de La Sagne du Porc, à 1700 m à Laveissière, 900 m, c'est donc 800 m en descente. Hébergement etc à Laveissière. Compter 2 ou 3 heures si on ne se perd pas :)


4. Laveissière = > Dienne

Une montée assez sèche par le GR jusque sur les hauteurs à partir de Laveissière. le chemin assez large mène au buron de Peyre Gary (1420 m). On file ensuite sur la droite à l'est du petit bois. Puis on descend à travers les estives légèrement NORD-EST smileente assez tranquille mais endroits verglacées, exposés au nord, en plein vent. Attention au brouillard, assez traître ici. Arrivés au grand chemin qui mène au rocher de Laqueuille, prendre à gauche et descendre vers Dienne (risque de neige insuffisante dans le bas de la vallée. L'idée est trouver un pont pour traverser la Santoire).
Hébergement etc. à Dienne. Montée 500 m de dénivelé, redescente 400m.


5. Dienne => Fortunès


On grimpe sur un chemin assez raide depuis Dienne jusque sur le plateau du Limon (alt : 1400 m environ). Des estives à perte de vue, un vrai plateau d'altitude. Attention au brouillard : sans visibilité là-haut, on s'égare quasiment à tous les coups. Arrivé sur le plateau, prendre à gauche jusqu'à un promontoire rocheux surmonté d'une croix (la croix du gendarme), puis filer à travers les estives direction Nord-Est en logeant le bord du plateau si le temps est couvert ou au brouillard (pour éviter de se perdre :) On redescend ensuite si tout se passe bien vers le village de Monteil. Itinéraire sans difficulté par beau temps.


Entre Monteil et Fortunès (alt : 1200 m), je n'ai jamais skié : il doit y avoir moyen de trouver des chemins ou passer à travers des estives (2,5 km à inventer). Il faut traverser la grande route de Riom es Montagnes et remonter vers les plateaux vers l'est, autour des tourbières du Jolan, magnifiques par temps dégagé.


Pas d'hébergement ni restauration à Fortunès, mais j'ai des amis là-bas qui seront ravis de vous dépanner si nécessaire. Durée : 4 heures. Dénivelé : 500 m environ au total en montée, 300 m en descente vers le Monteil.


6. Fortunès => Laneyrat


Traversée de la Pinatelle, plateau boisé à 1200 m d'altitude. Parcours sans difficulté, à peu près plat, mais je ne connais pas bien le final au sortir de la forêt vers Laneyrat. À Fortunès, prendre un sentier balisé qui passe près d'une ferme en direction du lac du Pêcher. On peut ou bien suivre le sentier, ou bien prendre au sommet de la première côte à gauche à travers prés jusqu'à un observatoire qui donne vue sur les Monts du Cantal. Sublime par beau temps. Redescendre ensuite à travers bois (attention, sentiers étroits et pentus) jusqu'au grand observatoire aux oiseaux du lac du Pêcher (balisage). Longer ensuite l'écolodge du lac par le nord, traverser la route et prendre les chemins de la forêt de la Pinatelle en s'orientant Nord-Est. De nombreux chemins, de quoi se perdre, mais on finit par s'y retrouver quand même :) Je ne sais pas comment rejoindre Laneyrat ensuite, mais sur la carte ça n'a pas l'air bien compliqué. On monte légèrement sur les abords du Cézallier.


Le Cézallier :
Il doit exister des itinéraires entre Laneyrat, Allanche, Pradiers, mais je ne les ai jamais empruntés. Par contre, je connais mieux les estives « à perte de vue » entre Pradiers, le col de la Vazèze, le Signal du Luguet, et le Mont Chamaroux jusqu'à la Godivelle. Mais je suis sûr qu'il se trouve des spécialistes du Cézallier parmi vous. Le Cézallier ne présente aucune difficulté technique. C'est un peu le paradis du SRN. Mais là plus qu'ailleurs, le brouillard peut-être terrible, et l'isolement est à peu près absolu : les villages sont rares, et souvent quasiment déserts. Si on part pour plusieurs jours, prévoir son couchage (et sa pulka) !



à vous de jouer (et vivement la neige qu'on puisse finasser tous ces itinéraires sur le terrain)

Modifié il y a 8 ans
Quelle classe ! (et quelle poudreuse !)