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Oui, en autonomie hivernal, on est toujours lourd, plus qu'on croit initialement. Et il faudra rajouter un bon kg/j pour l'alimentation. Dans ton cas, ça ferait ~25 kg au départ … d'où l'utilisation fréquente d'une pulka.

Je vois peu d'itinéraires longs qui soient praticables en pulka dans les Vosges. Celui qui me semble le plus adapté fait une petite centaine de km (je crois) entre la gare de Saulxures (quelques km au nord de Saales) et le Markstein, ou il y a des navettes. On doit pouvoir pousser jusqu'au grand ballon, mais ça pose des problèmes de transport.

De façon générale, il suit plus ou moins les crètes.
Il passe près de Stampouton, contourne le Climont, passe par les cols d'Urbeis, de la Hingrie, de la Ralaine, la chaume de Lusse, et le col de Sainte Marie. Cette portion est assez basse, donc rarement enneigée, et je n'ai jamais eu l'occasion de la faire.
Ensuite, il continue par l'arbre de la liberté et le col de Pré de Raves. De là jusqu'au col du Bonhomme, il est possible d'emprunter la route des crètes, souvent tracée, mais ce n'est pas obligatoire. C'est bien si on en a marre de creuser une tranchée dans la neige profonde avec la pulka à moins d'1 km/h à puissance maximale par exemple.
Ca continue en longeant la route de crètes (déneigée jusqu'au col du calvaire), puis en la traversant au N/E du Louschbach pour descendre au fond du vallon et remonter au col du Louschbach. De là, on rejoint la route des crètes (tracée et payante) au niveau du gazon de Faite, qu'il est plus simple de suivre jusqu'au col de la Schlucht. Il est possible de passer par les crètes à partir de Dreieck, mais le Tanet et la descente sur le col de la Schlucht sont difficiles.
Ensuite, il faut remonter la piste de ski alpin puis suivre les crètes en contournant ou en montant au Hohneck (redescendre par la route non déneigée et non tracée qui mène au sommet), et revenir sur la route des crètes à Breitsouze (non déneigée et non tracée depuis un peu plus au nord), et la suivre jusqu'au markstein. On peut aussi monter sur certains ballons, mais l'effort que ça demande comparativement à la route est souvent dissuasif.
Il est possible (et tentant) de continuer jusqu'au grand ballon, mais il faut probablement redescendre en taxi.
Modifié il y a 13 ans
Les chaussures sont un élément essentiel. Il faut surtout qu'elles soient confortables et chaudes. Ma prochaine paire sera probablement celle là.

Les skis, dès lors qu'on tire une pulka et que le terrain est peu accidenté, sont peu importants. Ils ne sont dans ces conditions qu'une variante des raquettes, plus favorable à la progression. D'autre part, il n'est pas rare de rencontrer des cailloux, des branches, des barbelés … Alors, rustiques et pas cher, c'est tout bon. Des skis d'occasion peuvent être une bonne affaire.

On passe beaucoup de temps dans la tente, pour faire beaucoup de choses, avec pas mal de matériel, donc je trouve que c'est bien d'avoir de la place, de pouvoir se tenir assis confortablement. Bien sur, d'abord, il faut qu'elle supporte bien la neige et tienne bien au vent. Celle que tu envisages me semble pas mal, mais pour une personne seulement. Personnellement, vu le prix et que le poids est quand même secondaire avec une pulka, je me poserais la question d'une plus grande.

J'avais aussi envisagé de faire une pulka en fibre. J'ai fait le moule, … puis acheté une pulka en plastique (une paris). J'ai reçu une sorte de grande bassine rectangulaire très légère et qui inspirait peu confiance, mais à l'usage, elle se révèle extrèmement robuste. En islande, je l'ai trainée sur du sable, des champs de lave, des pistes déneigées, ailleurs elle a pris des chocs, des arbres, … Elle semble indestructible! A 40€, inutile de chercher plus loin …
Et d'après les tests sur SRN, la snowsled semble encore mieux.

Quant aux projets de cette année, le tien me tentait assez. Pour ma part, je prévois une traversée du massif central. Ca pourrait être une bonne préparation à ton projet du cap Nordkinn …
Modifié il y a 13 ans
Encore un détail concernant la fonte de la neige. Comme dit précédemment, il faut faire fondre BEAUCOUP de neige pour obtenir UN PEU d'eau. Donc il vaut mieux une grande gamelle si on veut pas la recharger toutes les 3 mn. J'en ai une de 3 litres, c'est pas mal pour deux. Et c'est bien de mettre la thermos dans des vètements pour la nuit (ou dans le sac de couchage), ça ralentit le refroidissement.

Au niveau desserts, j'aime bien les entremets. Je prépare des sachets prédosés avec du lait en poudre, et il ne reste plus qu'à ajouter de l'eau chaude et a attendre que ça refroidisse (facile en bivouac hivernal!) et que ça prenne. C'est la première préparation du soir, avant le lyoph, et comme ça c'est pret au bon moment. Pas cher, bon rapport calorie/poids/volume, différents parfums, bien réhydratant (en fait, c'est presque de l'eau gélifiée !). J'ai essayé d'autres préparations similaires, mais moins convaincantes (crème patissière, qui nécessite de l'eau très chaude difficile à obtenir, et crème anglaise). Faudra que je réessaye avec différentes marques.
L'hiver dernier, en Islande, les guides utilisaient beaucoup de beurre, de saumon fumé et de pain style wasa.

Concernant la quantité de calories, 3500/4000 C par jour en autonomie complète est une bonne base. A noter toutefois qu'on n'arrive à ce niveau que progressivement, sur 3/4 jours.
Modifié il y a 13 ans
Je voudrais faire une traversée du massif central en ski-pulka en autonomie. J'ai cherché un itinéraire praticable, le plus long possible en restant en altitude.

J'ai trouvé un itinéraire d'environ 200 km, presque toujours au dessus de 950m, sauf quelques traversées de vallées qui nécessiteront probablement un petit transfert en taxi, à moins qu'un portage sur chariot soit possible.
Ca se situe entre l'Aubrac (le plus au sud possible, près de la vallée du lot) et la chaine des puys (probablement juste au nord du puy de Dome. En gros, ça passe par l'Aubrac, le pied du plomb du Cantal, le Cézallier, le pied du puy de Sancy et la chaine de puys. Les transferts concernent le franchissement des gorges de la Truyère (altitude 650 m), et Murat, (routes, maisons, jardins, …smile.

Maintenant, ça c'est la théorie. Je connais peu le massif central, et n'y ai jamais été en hiver. Alors je me pose deux questions.
Le terrain est il aussi ouvert qu'il le semble vu du ciel, ou bien y a t'il plein d'obstacles, je pense en particulier aux haies, murs et clotures ? Si il n'y en a quelques uns, comme dans le Jura, ça va, mais faut pas que ce soit le parcours du combattant …
Qu'est ce qu'on peut espérer au niveau enneigement (à partir de quelle altitude, à quelle période, dans quelles zones) ? Bien sur ça dépend des années, mais c'est plutôt une semaine de neige par an ou trois mois ?

Si vous avez de l'expérience ou d'autres conseils sur cette région, je suis prenneur.

Au niveau de l'organisation, très vague pour l'instant, ça donne:
<ul>
<li>une dizaine de jours de ski, en février 2011, ou fin janvier
<li>2 participants, peut-être 3, ou plus si vous êtes intéressés (pour tout ou partie du trajet, n'hésitez pas à me contacter)
</ul>
Modifié il y a 13 ans
Lynx, qu'est ce que tu appelles des pulkas très lourdes ? 200 kg avec des crampons anti glisse ? Ou avec des grimpettes quasi verticales ? Parce que c'est sur que les pulkas ça fait plus de frottements vers l'arrière de la chaussure, mais pas tant que ca non plus …
Modifié il y a 13 ans
J'utilise un réchaud a gaz avec injection de gaz en phase liquide (fonctionne avec la cartouche tête en bas), et ça marche bien, même par -20°, sans chauffer la cartouche.

La température d'ébullition du butane est de -0.5°, celle du propane de -42°. Donc, impossible d'utiliser des cartouches de butane quand il fait froid, le gaz reste liquide. Je crois qu'il est impossible aussi de faire des cartouches légères avec uniquement du propane. La pression augmentant avec la température dès qu'on dépasse la température d'ébullition, cela nécessiterait que les cartouches soient renforcées (donc lourdes) pour supporter toutes les températures (en été, à l'intérieur, …smile. Donc on fait un compromis un compromis avec des cartouches avec un mélange butane / propane.

Le problème avec un réchaud classique (phase gazeuse) c'est que le propane gazeux sort de la cartouche en premier, et que le butane liquide reste au fond de la cartouche. Une fois que tout le propane est sorti, on se retrouve à nouveau avec une cartouche de butane inutilisable.
Avec un réchaud en phase liquide, on utilise la cartouche tête en bas. On a donc le propane, gazeux, sert de propulseur au butane liquide, en bas de la cartouche. Avantage: tout le butane est expulsé en premier, liquide, puis le propane. Ça fonctionne bien quand il fait froid, et la baisse de puissance en fin de cartouche dure très peu de temps.
Inconvénient: il y a un temps de réaction entre l'action sur le robinet, placé près de la cartouche, et la variation de régime du bruleur, de quelques secondes à une dizaine de secondes. Il faut que le tuyau se vide.

Attention aussi à ce que le bruleur s'allume tout de suite, sinon le butane qui sort liquide peut se répandre comme de l'essence avec les mêmes risques quand ça s'enflamme (ça m'est arrivé une fois au début).

En dehors des problèmes d'approvisionnement, je trouve que le gaz est une bonne formule: absence d'odeur, de fuite, d'entretien, de manipulations …
Modifié il y a 14 ans
Tu peux utiliser un maillon de chaine soudé. Ca tient bien, et on trouve différentes tailles. J'utilise actuellement un maillon provenant d'une chaine de lustre, et ça va bien. Avant, j'avais utilisé un morceau de sangle replié pour en faire un alpha (comme le ruban rouge du sida) cousu au bout de la peau, mais dans mon cas, c'était pas pratique parce qu'il y a un insert plastique au bout de la spatule, et que la boucle avait tendance à se coincer derrière. Sur les skis de mon coéquipier, ça marchait bien.
Modifié il y a 14 ans
J'ai testé la corde frein. J'ai simplement mis un morceau de grosse corde entre des boucles sur les cordelettes de traction, à environ 30 cm de la pulka. J'ai fini par faire un anneau de corde de 70 cm de circonférence, fermé par un nœud de pécheur.

A l'usage, le freinage est effectivement efficace … a condition que le frein passe sous la pulka ! Elle a une fâcheuse tendance à n'en faire qu'à sa tête et à doubler le skieur par la droite ou la gauche, ce qui fait que les cordelettes de traction se retrouvent perpendiculaire à la pulka et le frein à coté de la pulka. J'ai pensé à une variante, mais j'ai pas encore essayé.

La meilleure technique que j'aie trouvé, est d'aller tout droit sans freiner (j'ai pas eu de pentes fortes !). Voici ce qui se passe:
Le skieur et la pulka démarrent
La pulka va plus vite que le skieur avec ses peaux (je les enlève pas). Les cordelettes de traction se détendent, le frein passe sous la pulka et la ralentit ou l'arrête.
Le skieur continue à descendre, les cordelettes de traction se retendent, jusqu'à tirer sur le frein et à le sortir de dessous la pulka, ce qui ralentit le skieur.
La pulka, n'étant plus freinée, redémarre, et le cycle recommence.
Avec des des longs sandows amortisseurs, c'est plutôt agréable …

Bon, quand je serai satisfait de tous mes aménagements, je ferai un nouveau sujet pour les expliquer.
Modifié il y a 14 ans
Bonjour

Est-ce que quelqu'un sait ou trouver un vindsekk / bothy bag pour 2 ou 3, ou mieux, pourrait décrire à quoi ça ressemble ? C'est normalement une sorte de grand sac, donc facile à faire, mais de quelle taille et de quelle forme, qu'est ce qu'il y a comme accessoires (des passants pour le tenir, un zip, …smile ?
Modifié il y a 14 ans
Je le connaissais pas, mais c'est intéressant, surtout pour les refuges. Par contre, pour la géographie, il y a mieux ici. Cartographie complète assez précise, et photos aériennes fines sur une partie.
Modifié il y a 14 ans