Petite sortie à partir des Pradeaux

Ce matin départ derrière le garage, les pistes jusqu'au "nez" du barrage,puis le long de celui ci et traversée dans un virage pour emprunter un"val" pas très connu que je nomme "vallon de Marcel" en mémoire de Marcel Filliot, 1er Président du foyer de ski de fond ANCEFSF des Pradeaux qui avait transporté sur son dos dans les tourbières du coin les "bastaings" nécessaires à la confection de 3 passages sur le petit "ru" nommé ruisseau noir, pour y faire passer une piste de ski de fond venant du suc de Montchaud…La belle époque de l'essor de cette discipline est bien révolue, et Marcel décédé depuis longtemps était une force de la nature et un bon skieur.
En tout cas ce vallon de Marcel toujours exceptionnellement enneigé bien qu'encombré d'arbres ou branchages couchés, qui conduit au pied du suc de Montchaud dans un décor assez sauvage est peu connu.
DE là, après avoir traversé les pistes on gravit le suc dont on peut faire le tour du sommet et jouir, les jours clairs d'un beau point de vue.
Ensuite, profiter de l'enneigement actuel suffisant pur descendre par un chemin jusqu'à la "cabanne Bernard" très connue des Ambertois.
De là le retour par une piste forestière jusqu'au lieu dit la détourne" est facile. On y rejoint les pistes damées qui conduisent au départ.
C'est une petite rando d'une douzaine de kilomètres qui vous apportera du plaisir.

Content de voir que les conditions se maintiennent en Forez. Effectivement la vallon "Marcel" est un très bel endroit, je l'ai surtout pris en raquette. Je n'as pas bien connu Marcel, mais garde de bons souvenirs du foyer des Pradeaux à cette époque ou j'accompagnais mon père et celui de Forez. Parfois l'attente se faisait longue avant de partir, le temps que les "grands" aient fini leurs débats et leurs choix de fartage. L'atmosphère du foyer ressemblait parfois plus à celle de Feysin les jours d'anticyclone hivernal, tant la fumée des farts était intense. Mais cette ambiance bien plus nordique que sportive était le lieu de beaux échanges, et la montagne était encore perçue comme un environnement changeant, aléatoire, auquel il fallait s'adapter et non pas comme un support à performance tout lisse et détaché de la nature. On aurait beaucoup à gagner à être un peu plus contemplatif.
Je crois que ces années là ne sont pas pour rien dans mon choix du hors trace, et la pratique du SRN me semble répondre en plein à cette aspiration d'immersion dans la nature.
Bon WE à vous, et merci pour les messages de Forez fils et père

Damien 63