Fin de la gamme Madshus Eon Epoch Annum

Bonjour,

En me rendant sur le site de madshus, impossible de voir la gamme de skis "larges" 2019 madshus Eon Epoch Annum. Les ont ils supprimé du catalogue?

Quelqu'un aurait la réponse?

Gauthier

Il Semble qu'ils sont remplacés par les Panorama M50, 55 et 62, en abandonnant les écailles au passage
https://madshus.com/en-ca/c/skis/backcountry-downhill/

Cette ligne de skis a effectivement disparue du catalogue Madshus… Parce que le Norvégien a entièrement revu sa gamme et a souhaité se recentrer sur les demandes de son marché intérieur Norvégien. Le responsable produit du nordique mise beaucoup sur le nouveau système Intelligrip, un système anti-recul qui vient se positionner sous les semelles.

Mais… et en randonnée nordique, on arrive a ce qu'il y ait encore un "mais"… Madshus a été alerté par "le marché Français" et Nord Américain, sur le fait qu'il ne fallait absolument pas abandonner les skis larges Eon, Epoch, Madshus… Que ce fut une erreur, si Madshus souhaitait conserver le marché Français et Nord Américain… Des revendeurs spécialistes sont donc montés au créneaux… Et heureusement que les nord-américains ont eu la même idée que nous… Question de volume de vente de skis.

Donc pour cette nouvelle saison 2019-2020, vous retrouverez chez votre revendeur préféré du Eon, Epoch et Annum. Jusqu'à quand ? Nous aurons plus d'informations, fin janvier 2020. En attendant, profitez-en ! La gamme nordique de chez Madshus va évoluer dans le temps, je ne serais donc pas surpris que l'on retrouve des skis plus larges à l'avenir… Il me semble que ce n'est pas le moment pour Madshus d'abandonner le ski large, d'autant que Rossignol arrive en force avec sa toute nouvelle gamme de skis modernes….

La randonnée nordique ne tient qu'à un fil…

Ce qui est curieux, c'est que Madshus fasse une distinction aussi tranchée entre deux pratiques :Backcountry Touring et Backcountry Downhill alors que le SRN moderne combine les deux !


jmc63
deux pratiques :Backcountry Touring et Backcountry Downhill
Oui, enfin… une distinction juste dans les titres. Parce que dans la nouvelle gamme, je ne vois pas bien de "Downhill"
Ils ont tous des lignes de cotes étroites. et il y a 2 pauvres skis dans la gamme touring.
A mon avis, Madshus fait fausse route et je ne serait pas surpris pour les prochaines saisons qu'il y ait une modification de gamme ou d'un élargissement de gamme.

A mon avis, ils ont misés sur le système de demi-peaux, en se disant que c'était cela la grande innovation en perdant de vue que l'Amérique du Nord, la France avaient besoins de skis plus larges… Mais c'est certain que le marché norvégien est plus important que tout le reste. Jusqu'à quand les norvégiens vont rester autocentré sur leur pays ? Et c'est valable pour toutes les autres marques Norge.

Hello Régis,

Je ne pense pas qu'on puisse dire ça :
"Jusqu'à quand les norvégiens vont rester autocentré sur leur pays ? Et c'est valable pour toutes les autres marques Norge."

Chez Asnes il y a des skis comme le FT62 qui sont parfaits pour un compromis montée-descente sur terrain franchement vallonné !
Si tu utilises des NNNBC et des bonnes chaussures (Alaska, BCX6 ou Glitertind) tu obtiens un ensemble ultra light qui fonctionne bien sur le plat et en descente.

A mon sens l'avenir du SRN n'est pas sur des skis comme des Vector, des S112 ou des Annum… Car ils obligent à utiliser des grosses chaussures sur terrains "autres que pure nordic", et qui dit grosse chaussure dit poids supplémentaire, et dit fatigue inutile ! Ce n'est pas pour rien si en rando à ski, tous les fabriquant propose des chaussures à 1kg et des skis à 900g… Même quand on ne fait pas de compet !

Pour en discuter,
Fred

Fred
A mon sens l'avenir du SRN n'est pas sur des skis comme des Vector, des S112 ou des Annum… Car ils obligent à utiliser des grosses chaussures sur terrains "autres que pure nordic", et qui dit grosse chaussure dit poids supplémentaire, et dit fatigue inutile !
Fred, l'Annum fonctionne très bien avec des Svartissen ou des Alaska, sans être un poids plume, il reste assez léger et abordable financièrement. J'ai même skié les Charger avec les Svartissen et quand il faut tracer dans un terrain avec beaucoup de cuvettes et de grosses conditions de poudre, c'est plutôt reposant, grâce à la portance du ski.
Le fait que l'offre soit variée élargit le spectre de la pratique du SRN.

Ton setup Asnes, Alaska, NNBC a l'air bien sympa.

Bonne saison, je file faire 2 ou 3 virages dans mon champs de neige préféré.

Ok… J'ai exagérer pour les Annum… je retire ce j'ai dit. :wink:

La suite de la saga nordique Madshus.

Intéressant, cette discussion. Elle révèle bien la difficulté pour le SRN de trouver son public.

Les hésitations de Madshus révèlent indirectement que le SRN "alpin/nordique" comme je l'ai lu ailleurs (néologisme révélateur) est une "niche" et qu'avec le temps, elle ne se développe pas donc qu'elle est en danger (d'abandon par les fabricants).

Mon analyse:
Un sport de pleine nature se développe 1) dans un milieu (topographie, climat, accessibilité, etc.) et une culture. Pour le 1) ce sont des données (on n'y peut pas grand chose), et pour le 2) une culture ne se décrète pas. Des exemples comme le surf montrent que c'est possible à partir de rien mais il faut pour cela du temps, une exposition médiatique, du photogénique etc. Juste inenvisageable pour le SRN malgré les énormes efforts louables de Régis et des contributeurs du forum.
Pour le SRN, bien que vous soyez nombreux sur ce forum à être installés dans les Alpes, il faut quand même reconnaître que celles -ci, à part de très notables exceptions comme le Vercors (entre autres), n'ont pas le profil adapté au SRN "nordique" (pardonnez mon pléonasme voulu car nécessaire). Les pentes y sont souvent assez fortes, les profils élevés (montée/descente). Les avantages du SRN sont peu utiles et ses inconvénients marqués. La preuve, les spécialistes que vous êtes poussent pour des skis de plus en plus larges, avec des chaussures rigides, des fix "gros calibre" etc. Des skis qui ressemblent de moins en moins à des skis de fond et de plus en plus à des skis de rando alpine "talon libre". Vous assumez totalement la rupture avec le ski de fond (considéré par certain comme un ancêtre encombrant), tout cela de manière assez compréhensible compte tenu de votre terrain de jeu. Pour le reste des massifs montagneux français (Vosges, Massif Central, Jura) la topographie est beaucoup plus propice à la pratique du SRN "nordique" mais malheureusement, l'enneigement étant ce qu'il est, les opportunités de pratiquer régulièrement deviennent tellement réduites que la pratique régulière reste réservée à quelques zones très réduites, pas forcément accessibles facilement pour un grand nombre, ou aux locaux peu nombreux (et sans les moyens financiers des urbains qui font tourner le commerce).
Sur le deuxième aspect, la culture, il faut se rendre à l'évidence, nous manquons de culture nordique réelle, qui ne se décrète pas. Dans les pays qui l'ont, elle repose sur une pratique familiale, privilégiant la proximité avec la nature, se perpétuant d'une génération à une autre. On recherche un dosage entre la pratique sportive, ludique et la balade dans la nature. Chez nous, les sportifs s'orientent vers le ski de fond skating, le ludique vers la randonnée alpine ou le ski de piste, le côté nature vers la raquette. Pourquoi diable s'équiper de matériel spécifique somme toute onéreux pour pratiquer sur des terrains assez limités, souvent loin de chez soi, avec de l'enneigement très aléatoire alors qu'en choisissant soit la rando alpine, soi les raquettes, on peut s'y mettre assez facilement sans apprendre de technique spécifique, et on est à fond dans l'air du temps (voir le développement très rapide de la rando alpine)?

Je pense que ce sera très difficile d'enrayer le déclin. Je regrette la marginalisation du SRN "nordique" (skis plus longs et fins, compatibles avec traces) en France par la conjugaison:
- de la raquette présentée comme la rando hivernale hors piste pour un public recherchant l'activité "pleine nature" accessible à tous;
- du ski de fond sur piste tracée et le skating présenté comme le truc moderne et sportif (qui rapporte aux stations);
- de la poussée des mordus du SRN comme vous en êtes sur ce forum vers les skis larges pour pentes prononcées et neige poudreuse. Plusieurs ici ont présenté l'approche "nordique" comme complètement dépassée, ringarde, apanage des vieux "cafistes" et quasiment un repoussoir pour ceux qui s'intéresseraient à s'engager dans le SRN.

Je continue de penser que le SRN avec des skis de 55 ou 60 (capable de circuler dans des traces) a de nombreux avantages, sur le terrain pour lequel il est conçu, par rapport à la raquette. Allez dans le Cézallier, l'Aubrac, le Jura ou les hauts plateau du Vercors pour le vérifier. Il a aussi plus d’avantages sur ces terrains que d'inconvénients par rapport aux SRN larges conçus pour le terrain "alpi-nordique" . Certes il sera moins "ludique" dans les belles pentes de profonde et moins commode dans les passages étroits. Peut-être faudra-t-il déchausser là où les autres pourraient passer. Mais il sera parfait pour tracer et randonner bien plus loin qu'en raquettes. Il fera merveille sur des itinéraires rando de traversées, éventuellement itinérantes, potentiellement partiellement tracés ou simplement balisés. Avec ce type de skis, on a des carres pour gérer les passages soufflés et verglacés mieux qu'avec des skis de fond. On peut utiliser des chaussures et des fixations polyvalentes ski de fond et SRN. On peut accompagner des amis qui louent des skis de fond au foyer local et faire un pas de deux et de la poussée simultanée si on a appris les bases de l'alternatif. En un mot on a un ski polyvalent et adapté à une pratique assumant son lien avec le ski de fond tant qu'on reste sur le bon terrain.
Pour les collectivités de ces zones, le coût de traçage/damage optionnel mais utile pour les débutants serait bien moindres que pour un réseau de pistes de fond "officiel" . Il vaudrait bien mieux tracer comme avant, après une chute de neige et pas forcément tous les jours, des itinéraires plus sensés axés découverte plutôt que les arabesques ridicules dans des champs pour "faire des kilomètres".


Quant à la pratique "alpi-nordique" et au sujet, celui du risque de disparition d'une offre de skis larges, je crains (mais ne la souhaite) sa "confidentialisation" encore plus poussée (comme le télémark). Elle me semble juste un marché trop à l'étroit et trop concurrencé, trop exposé aux évolutions du climat pour intéresser durablement des fabricants à la recherche de volumes minimaux. Perso, je ne suis pas inquiet. Je garde mes skis des dizaines d'années. Les skis du marché norvégien me vont bien. Mon plaisir est intact de skier avec quand je peux aller où je sais qu'ils sont adaptés. J'ai des raquettes pour les Alpes quand la pente est trop raide, pour une balade sympa; je loue des skis de rando alpine pour aller me faire un sommet et une descente dans une bonne poudreuse. Je n'ai pas de pratique militante, le plaisir étant 1) de sortir, 2) de glisser. SRN, rando alpine ou raquettes: ce ne sont que les outils de la découverte et de l'escapade.


Peut-être qu'on y reviendra. Après tout, dans le cyclisme, le "gravel" fait fureur alors que ce n'est qu'une pratique ancestrale sur des vélos de route plein de bon sens (pneus large appelés il y a 30 ans "ballon&quot:(


Je crois que vous avez bien malheureusement fait le tour du problème.
J'aime bien l'analogie avec le "gravel" et le bon sens, le truc un peu bâtard qui n'excelle nulle part sauf dans une certaine polyvalence.
Mais quel a été l'impact des manifestations de gravel sur sa reconnaissance…et les ventes…?



Gedryg
Un mot tabou dans le forum : "compétition"
suis fin prêt pour une compét de … planté de tête !:D
plus sérieusement, tu la verrais comment cette compét ? genre du ski-alpinisme mais sans peau, talon libre ?

Je vais un peu me contredire, mais quand le Telemark est sorti de l'anonymat, des compétitions et manifestations se sont organisées, mais je n'ai pas l'impression que 3 décennies plus tard il est bien décollé (… sauf le talon évidemment :cry:

J'ai lu l'analyse intéressante, complète et détaillée de TVE1964 et je me suis déjà arraché quelques cheveux à la simple évocation du mot tabou, prononcé par Gedryg.

Stofdefou pourra témoigner… j'ai participé à la compétition de planté de groin en utilisant mes skis de 55 mm dans une neige lourde en pilotage sans visibilité.

Je skie avec des outils qui varient de 55 mm à 114 mm au patin… je préfère les chaussures souples aux plus rigides.

Le champ du SRN est étendu…

La difficulté principale vient du fait que le ski nordique a trop souvent été réduit à la seule compétition sur pistes damées et aux grandes courses populaires.

Le SRN progresse lentement mais sûrement avec des adeptes plus nombreux chaque hiver, du moins dans le Jura.

L'offre en matière de skis et de chaussures est assez large pour un petit marché… les chaussures pourraient être améliorées et les fixations aussi (en réalité, j'aimerai que Rottefella produise à nouveau la Riva de première génération parfaitement adaptée à notre pratique).

Par contre, notre terrain de jeu se réduit entre le manque d'enneigement et la multiplication des zones de quiétudes (nécessaires et utiles à la préservation de certaines espèces).

Le SRN est trop souvent oublié et traité par-dessus la jambe dans la formation des enseignants de ski alors qu'il constitue une alternative intéressantes, un bon moyen de gagner sa vie les hivers à faible enneigement.

N_75
sauf que le SRN c'est aussi du plat…
bien sur, et même essentiellement en fonction des terrains.
le SRN, pour moi, c'est du vagabondage, se balader en dehors des traces et infrastructures "mécanisées", peu importe les skis, chaussures et fixations.
Comme beaucoup ici, j'ai pratiqué le ski de fond, tant alternatif que skating, que ce soit en "compétition", (la première fut le "paris givré" et c'est du reste comme ça, qu'habitant alors Paris, j'ai découvert les Belles Combes et en suis tombé amoureux…) ou pour faire parti d'un groupe.
J'ai aussi beaucoup fait de SRA, prolongement des mes activités d'alpiniste amateur. J'ai aussi fait beaucoup de randos avec des skis de fonds…
Alors, pourquoi je vous raconte tout ça ? Et bien pour moi, le SRN, c'est un peu comme une synthèse des ces pratiques de glisse: pouvoir aussi bien faire une sortie "plate" et manger la fondue, que se taper une bonne grimpette avec, peut être, la récompense d'une belle descente, tout ça sur une sortie…
Pour ça, le Jura (mais pas que) est idéal.
Concernant le matériel, je ne me suis jamais autant amusé que depuis que j'ai les Annum, je préfère les chaussures en cuir (même si aujourd'hui j'ai ressorti les Excursion à lacets) et les N75 (car j'ai toujours eu ça et pas vraiment essayé autre chose !)
Il y a quand même un large panel de matériel de SRN et donc de quoi satisfaire les pratiques de chacun, sachant que le ski universel, pas plus que la chaussure parfaite, ni la fixation idéale n'existe…
talonlibre
Stofdefou pourra témoigner…
j'ai même des preuves… :whistling:
N_75
J'aime bien l'analogie avec le "gravel" et le bon sens, le truc un peu bâtard qui n'excelle nulle part sauf dans une certaine polyvalence.
Mais quel a été l'impact des manifestations de gravel sur sa reconnaissance…et les ventes…?
Je ne suis pas spécialiste, mais je pense qu'il est très difficile de mesurer les ingrédients de la pâte une fois qu'ils sont mélangés. Les manifestations réseaux sociaux, et globalement exposition sur internet sont "indispensables" pour lancer un nouveau sport (ça n'en est pas un) ou une nouvelle mode (c'en est une). Mais je sais que c'est le créneau le plus dynamique du vélo (hors VAE) (pas les plus gros volumes, bien évidemment).

Les modes ont besoin d'un terreau fertile pour prendre . Ce n'est que sur la durée qu'on voit si elle ne sont que ça ou si elles se transforment en pratiques plus durables.

Dans le cas du gravel, je pense que le virage vers une pratique sportive mais qui délaisse le bitume bien lisse et les chronos est clairement dans l'air du temps. On n'arrête pas de parler d'"aventure" en vélo gravel, qui n'est ni plus ni moins que de l'itinérance en autonomie (tiens tiens, ça ne vous rappelle pas une autre pratique?:O… Gros égoïste que je suis!!
tve1964
On n'arrête pas de parler d'"aventure" en vélo gravel
Tout comme pour le SRN, il n'y avait pas de matériel réellement dédié, il fallait faire avec ce que le marché proposait, soit "routiser" un VTT tout rigide ou se casser le dos sur un vélo de cyclo-cross, soit apprendre à s'en sortir avec des allumettes. Car depuis une quinzaine d'années, le marché du SRN a élargi son offre et propose désormais un matériel autrement plus facile à dompter pour un novice, et autrement plus amusant pour les autres (même sur les skis les plus étroits de la gamme).

tve1964
je pense que le SRN serait finalement plus attractif s'il était promu comme le "ski d'aventure"
J'ai l'impression que le marché automobile l'a bien compris. Il y eu la mode des gros 4X4 pour passer les trottoirs comme on disait, la mode écologique les a mis au rebus, et les firmes ont inventé les SUV. J'ignore complètement ce que cela veut dire, mais je constate qu'un filon a été découvert, grosses campagnes marketing sur fonds de magnifiques paysages à l'appui.
Je déteste les anglicismes, mais je suis prêt à penser que le terme "backcountry" serait plus apte à éclairer le public sur une pratique pourtant ancestrale.
Mais personnellement peu m'importe que le SRN se fasse une place au grand jour…sauf peut-être qu'il puisse reprendre "les parts de marché" parties vers la raquette il y a 30 ans, pour ne plus avoir à ronchonner toutes les fois qu'il me faut faire mordre mes écailles dans les trous laissés par les raquettes sur les chemins :D. Et sauf que faute de demande, les fabricants délaissent pour de bon le créneau du SRN. Cela a failli pour le présent sujet, c'est acté pour la Garmont/Scott Excursion, Voilé vend des fixations norme 75 mais ne les accepte pas sur ses propres skis, à qui le tour…

tve1964
C'est bien ce que les finlandais proposent dasn leurs parcs, non?
A la différence (pour ce que j'en connais) que le mot respect se trouve encore dans le dictionnaire finlandais, mais qu'il a malheureusement disparu du français…
tve1964
En fait , j'avoue ne pas être certain de vouloir que la pratique se développe tant que ça compte tenu du nombre assez restreint de spots pour cette approche; et du nombre de jours avec de la neige pour en profiter smile… Gros égoïste que je suis!!
justement (et je pense ne pas être le seul) autant je pousse volontiers des débutants vers des professionnels de SRN pour découvrir l'activité, autant je trouve le balisage d'itinéraires (souvent communs à la raquette) injustifié (sauf à justifier une redevance… ) Par exemple, sur le Haut Bugey, ou le Jura Sud, les rencontres sont exceptionnelles, tant les pratiquants (surtout en raquettes) se concentrent sur les itinéraires balisés, voir damés… et finalement, tant mieux. Moi aussi, en gros égoïste que je suis, ça me laisse plus de place pour faire ma trace :angel: