Abriter des intempéries la doudoune de montagne?

Problème : prendre un anorak de taille XXXL, donc en principe contenant bien la doudoune de montagne super-cloisonnée, et soldé bon marché (99,95 F), ET faire en sorte qu'il contienne et abrite AUSSI le capuchon de la doudoune.

Aucun de ceux que D4 a jamais soldé sous mes yeux ne remplit la fin du cahier des charges : tous prévoient un col de bonne présentation, et un capuchon escamotable. Juste ce qu'il ne faut pas. Le porteur est étranglé, et le capuchon de duvet n'est pas correctement abrité.

Les seuls articles qui remplissent le cahier des charges, sont les cagoules en Gore-Tex, surplus de la Bundeswehr, donc en camouflage tacheté que beaucoup abhorrent, et à condition de prendre la super-taille, 56-58. Là, le capuchon est intégré, et non pas escamotable.

Pourtant, je ne suis pas trop empoté de la machine à coudre, et je ne voulais pas renoncer à mettre un jour en service ces supersoldes d'il y a déjà quelques années.

D'abord élargir la fermeture du haut, à l'arrivée au col.
Ça occupe bien, car le montage d'origine est complexe. Et complexe à découdre.



Et voilà, on est passé de 28 cm de largeur de col, à 31 cm en bas, 32 cm en haut. Ni le capuchon de duvet ni le porteur ne sont plus étranglés.
Le tissu utilisé pour le triangle d'agrandissement est un enduit imper-respirant, avec doublure de nylon fin.

Il reste maintenant à prolonger le capuchon d'environ 7 à 8 cm, avec un deuxième cordon, pour resserrer jusqu'au nez et aux lunettes, pour bivouac ou halte en conditions de marde…

M'enfin bon, ça ne dispense pas d'emmener le vindsekk ou le bothy bag pour résister si on est pris dans la poudrerie, ou le brouillard à ne plus pouvoir s'orienter.

Merci pour cette idée bricolage.
Je te rejoins, ne pas oublier le vindsekk… Nous n'en parlons jamais ici alors que cela devrait être l'incontournable dans le sac du randonneur en partance pour les neiges du nord.

Terminé, avec rallonge de capuche :



La doudoune est toujours mon Himasport "René Desmaison", âgée de quarante ans.

On peut généraliser le constat : aucun designer des enseignes pour grand public, ni D4 ni G*-Sprt, n'a la culture du mauvais temps ou du raid nordique suffisante, pour proposer des pélerines à bosse ou des ponchos dont le cou et le capuchon soient assez amples pour qu'on puisse les enfiler par dessus un premier anorak.
Les ponchos d'origine militaire ont ce cou assez large pour servir. Mais la forme poncho ne convient pas au ski de raid. Alors qu'après correction des points cruciaux, la pélerine à bosse peut être précieuse.

Elle pourrait avoir l'avantage sur le surtout-veste, quand il faut progresser sous la neige, qu'il n'y a pas à retoucher la largeur de ceinture du harnais de pulka : il reste sous la pélerine.

Je viens de terminer la correction de cou d'un autre surtout-veste (une veste ouatinée de chez G
-Sp*rt, taille XXL), et j'ai commencé le chantier de correction radicale d'une pélerine à manches et bosse de chez D4. La coupe d'origine était désastreuse, avec en plus des manches bien trop étroites.

Mise à jour du fil :
8 au 13 mai : fait une finition pourtant nécessaire à ces rallarges de col : un peu de sirop de silicone, pour réétancher, notamment mes coutures à l'exécution fort sommaire.

La pélerine à bosse élargie à été traitée de même.
Le chantier est à l'adresse :
pélerine élargie

Testée sous la pluie battante, elle a donné satisfaction.
Donc à présent, c'est bien une cagoule de survie toutes saisons, permettant de continuer de progresser à skis par temps exécrable - enfin bon, tant que le blizzard ne vous renverse pas, tant que la neige ne recouvre pas la boussole de poitrine…

La matinée du 17 janvier à Herbouilly avait prouvé aussi que le sac qui a des attache-skis n'est pas correctement étanche à la neige mouillée. Sirop de silicone, encore et toujours. Pas partout, juste les parties hautes exposées à la neige.

Plus haut j'ai parlé des parkas camouflées des surplus de la Bundeswehr. Pas chères du tout pour du trilaminé Gore-Tex, mais pas vraiment imper non plus. Ça perce sous l'orage en kayak. Remède : sirop de silicone encore une fois. Au moins l'extérieur est hydrophobe désormais. Elles sont bien en planques photo.