Grand Test comparatif de vestes imperméables légères

Test comparatif de 15 vestes de randonnée imperméables (hardshell) de moins de 500 grammes pour hommes et femmes.
I-Trekkings fait le point sur les produits du marché mettant 15 vestes au banc d’essai.
Vestes testées : Arc’teryx Alpha SV, Columbia Power terrain Jacket, Columbia Hot Shot II, Columbia Rock to road, Eider Brevent jacket, Eider Maipo III jacket, Eider Pioda jacket, Golite Tumalo Pertex, Lowe Alpine Omega jacket, Lowe Alpine Velocity jacket, Millet 350 GTX, Mountain Equipment Diablo jacket, Mountain Equipment Firefox jacket, Mountain Hardwear Typhoon, Patagonia Stretch Ascent.

Test très complet vu sur I-Trekkings: http://www.i-trekkings.net/Xdossiers/dossiers.php?val=167_comparateur+vestes+impermeables+legeres

Intéressant ce test, dommage il manque la LIM ULTIMATE de chez HAGLOFS à 247g!!!
Je dis cela, bien conscient qu'il existe une multitude de produits intéressants mais je voulais mentionner cette veste dont je vais proposer un test très prochainement….

Il ne faut pas hésiter à poster vos retours de tests de matériel dans la rubrique du forum.

Si vos tests sont complet, bien rédigés comprenant de belles photos, nous les publions aussi évidement en rubrique Tests de Matos outdoor.

@++
Régis

C'est vrai que ca serait bien qu'on parle un peu plus de matos outdoor sur srn.com, de plus j'suis sur que chacun d'entre nous à pas mal de matos, ou de fringues de rando, dont il aurait envie de nous faire partager son retour terrain…
Ou que beaucoup avant d'acheter un produits ont certainement pas mal de questions à poser ici, avant le choix et l'achat final!
Bref, échangeons nos expériences, et nos interrogations…
Bon alors qui le premier à poster un retour ou une question matos sur le forum?

Peut-être faudra-t-il scinder mon message et en faire le début d'un nouveau fil ?

Je vais parler des approvisionnement en Gore-Tex à des prix imbattables : les surplus militaires allemands ou britanniques.

On trouve encore, mais les prix remontent peu à peu, des surpantalons et des survestes de la Bundeswehr, en camouflage tacheté "Flecktarn", sous les 20 euros, voire en neuf sous les 30 euros.

Une veste en taille 52-54 ne donnait qu'à moitié satisfaction sous un orage en kayak : traversée partielle. Depuis, je l'ai passée au sirop de silicone (dissolution de mastic silicone en cartouche, qualité translucide, dans du white-spirit), et l'hydrofugation est à présent excellente. Re-test sur le terrain ? Non : nous sommes passés entre les gouttes durant ces 4 jours dans le pays de Tronçais. Mais le test à la douche est très bon à présent. Poids : 810 g, siliconé, en taille 52-54. 2 poches basses pressionnées pour le petit matériel. Grand capuchon très enveloppant.

Les surpantalons pèsent dans les 500 g, avec bretelles, zips pour l'accès aux poches, et zips d'amincissement des bas de jambes.

Les surpantalons Gore-Tex britanniques sont beaucoup plus frustes de conception : juste trois élastiques, à la taille et en bas de jambes, mais ils sont plus légers.

A force de patience, et un peu plus cher, j'ai trouvé un anorak Gore-Tex de même provenance, en vert olive uni, pour la petite taille de m'Amie, qui ne supporte pas le camouflé. Elle en fait bon usage, en raquettes ou à pieds.

Veste britannique en camouflage désert, beige clair-beige foncé, plus seillante, moins ouvertement militaire. Testée en l'état d'origine sous pluie modérée (je n'avais pas d'autre pluie sous la main) : oui, c'est étanche, mais le tissu extérieur est mouillé. Siliconée depuis : excellente hydrofugation. Coût plus élevée : 30 livres avec le port. 2 poches hautes plaquées, et un zip pour l'accès aux cartes et documents dans la grande poche du smock porté dessous.

Dans les deux cas, la perméabilité à l'air a diminué, mais l'imperméabilité à l'eau est nettement meilleure.

Dans tous les cas, ce que la majorité des vendeurs oublie, est que la faiblesse au long cours de toutes les solutions très chères, très marketinges, c'est la jonction entre le sac à dos et le porteur du sac. Jusqu'à présent, j'ai confectionné et expérimenté des chasubles minimalistes : cela couvre bien le sac à dos, les épaules et le haut des bras du porteur, sa tête, et suffisamment de sa face avant pour abriter les jumelles et/ou l'appareil photo, ou la banane de ceinture. Une variante possible est de prendre un couvre-sac de chez D4, et de le compléter pour abriter tête et épaules du porteur. La ventilation demeure excellente tandis que les parties les plus exposées et vulnérables des équipements les plus courants sont abrités des impacts de pluie directs. Et on demeure loin de la prise au vent souvent rédhibitoire des ponchos. L'inconvénient est que ce n'est pas convertible en bâche minimaliste pour le bivouac, ce que permettent les meilleurs des ponchos.



Conclusion : on peut donc mettre nettement moins cher, et avoir une bonne protection. C'est moins léger, et il faut supporter des coloris militaires. Mais si on veut faire de la photo animalière, les camouflages militaires sont une bonne solution.

Jacques a écrit :
Dans tous les cas, ce que la majorité des vendeurs oublie, est que la faiblesse au long cours de toutes les solutions très chères, très marketinges, c'est la jonction entre le sac à dos et le porteur du sac.
Totalement d'accord mais ça s'arrange. De toute façon, il n'y a pas de mystère, tu peux passer une journée sous la pluie avec une membrane 3 couches tu seras mouillé. La pluie passe par le cou, les manches… La condensation t'humidifie aussi. Le meilleur système c'est encore le pancho ! Mais tout de même la qualité et la technicité des vestes techniques devient impressionnante…. mais c'est vrai qu'on paye le prix fort !
Jacques a écrit :
Une veste en taille 52-54 … je l'ai passée au sirop de silicone (dissolution de mastic silicone en cartouche, qualité translucide, dans du white-spirit), et l'hydrofugation est à présent excellente. Re-test sur le terrain ?
Voilà : les pluies de ce matin ont permis un test convainquant. Cet anorak Gore-Tex d'occasion, siliconé simple couche au pinceau, donne désormais toute satisfaction.

Cette recette pour siliconer une veste en G-tex est digne de Troisgros …
Faudra que j'essaye : Ca me fait penser a un vieux truc de scouts pour
imperméabiliser les cartes de rando : Un grand bol de " nouilles " de
polystyrène ( ces trucs qu'on trouve dans les paquets postaux pour caler
un contenu fragile ) on verse dessus de l'acétone , on obtiens un liquide
pateux et translucide qu'on étale sur la carte au pinceau.
Pas bon pour la santé , mon truc : faut operer au grand air ….J'en cause
juste pour l'anecdote, je recommande pas !


Pas mal vos astuces, à tester

Bon, comme on dévie vers les solutions maison, autant y rester. Mais je persiste à penser qu'il faut scinder le fil en deux parties.
J'ai essayé plusieurs solutions.
J'avais toujours ici des vestes en forte toile coton, datant des années soixante-septante. C'était ce qu'on préconisait à l'époque en alpinisme. Jamais bien convainquantes en imperméabilité.
D4 approvisionnait encore de la graisse à coton, style Barbour, au rayon chasse. C'est moi qui ai épuisé le stock, jamais réapprovisionné depuis. C'est nettement mieux que rien, mais pas encore ça. Pas trop mal pour les averses éparses. OK pour des guêtres en coton, qui conservent leur perméabilité à l'air.
Le cirage imperméabilisant et incolore pour chaussures, fait sensiblement aussi bien, ou aussi mal, et est toujours réapprovisionné. La graisse à chaussures qualité OTAN, n'est pas mal non plus. Mais on n'en trouve déjà plus dans les surplus. Pas trop mal pour les semi-moufles à pouce et index séparés (pour tireur : ce qu'il faut au Svalbard, question ours blancs et arme à manier par grand froid).
La cire d'ameublement ou à parquets, et heureusement on peut en trouver de l'incolore, mérite à peu près le même commentaire. Pas bien bon, pas bien cher, et garde longtemps son odeur, qui prévient d'un peu trop loin le gibier qu'on ambitionnait d'approcher pour la photo.
J'ai tenté le mélange graisse à contacts (minérale) avec la graisse Solognac première citée : garde trop d'odeur pénible, et peut souiller les vêtements en dessous. Mais du moins la veste d'escalade ainsi traitée ne double jamais de poids sous la pluie, si elle n'est toujours pas parfaitement imper.
J'ai aussi essayé les émulsions classiques, dont je demeure aussi déçu qu'il y a quarante ans.
La seule solution vraiment satisfaisante, et qui reste parmi les plus économiques, la seule que je conserve, est bien la dissolution de mastic silicone (translucide, pas blanc, encore moins gris !) dans le white. Il faut touiller longuement, en ajoutant le white peu à peu. J'ai cru gagner du temps en commençant par dissoudre au début dans l'essence F. Ce gain de temps reste trop faible pour mériter le surcoût.
C'est valide aussi pour le cuir des moufles fourrées. C'est valide aussi pour le cuir de chaussures encore propre et neuf, s'il est retourné. J'ai traité ainsi des chaussures d'approche, basses à semelle Vibram rigide. Mais pas encore de tests en conditions réelles. Idem pour des Galibier Super-Guide, trouvées au Trocathlon, haut de gamme d'une autre époque. Mais hélas il n'est pas évident que je retourne un jour faire une course glaciaire…

Combien faut-il de couches ?
Tout ce qui est nylon fin n'en supporte qu'une couche. Gore-Tex idem. Moufles, et parties cuir des chaussures d'approche. Auvents de tente, ou "basha" un peu trop fatigué. Elargissements maison de sursacs de couchage trop étroits d'origine.
Deux couches sur un smock britannique en mixte 50% polyester, 50 % coton, tissé serré. Idem pour les grosses Galibier. Un dessus et un fond de sac à dos, soit ce qui est le plus exposé, est dans le même ordre de besoins.
Il a fallu monter à trois couches pour les parkas camouflées de la Bundeswehr. 80% coton, 20% polyester, tissées moins serrées, coupe bien faite, très solides, mais des éponges sous la pluie. A l'oeil, je préfère de beaucoup le camouflage steppe, plus dur à trouver, au camouflage vert Europe : on est déguisé en rocher, et non plus en buisson. A trois couches, la tenue à la pluie est très bonne, alors qu'à l'origine ces smock et parkas n'étaient que de bons coupe-vent. La perméabilité à l'air n'a pas disparu, mais est fortement amoindrie. Un bain imprévu dans un torrent continue à présenter le même danger d'alourdissement des vêtements, et de difficulté à se hisser à la rive : seule la face externe du tissu est traitée. Qualité locale uniquement, pas d'hydrofugation globale.

Pour ceux qui font des feux, par exemple en exercices de survie hivernale, je déconseille toutes les premières solutions, qui augmentent l'inflammabilité de votre vêtement. Je n'ai pas d'infos sur la tenue aux escarbilles et étincelles du traitement silicone sur mixte coton-polyester. A priori j'ai confiance.
Depuis le coup d'Exocet dans le Sheffield, les militaires font gaffe à cette question de tenue des vêtements au feu. Il nous arrive d'avoir les mêmes besoins.

Tous ces bricolages, dont l'abondance défie la rationalité, visaient le camouflage du photographe. Ce qui est bien peu rationnel, est que je n'ai toujours pas emporté sur le terrain, de filet pour camoufler le trépied ni la tête, et pas de filet de camouflage pour l'ensemble du photographe… Et on peut critiquer de plusieurs autres façons l'irrationnalité du bonhomme.

Mes manips génèrent une pollution certaine au solvant pétrolier.
Il y aurait peut-être la place pour un artisanat, qui s'équiperait de machines à condensation de solvant comme en pressing, pour récupérer et recycler le solvant que je disperse généreusement au voisinage, du haut de mon balcon venté.

Le premier risque commercial pour ces éventuels artisans, est celui des efflorescences blanches qui surviennent parfois. Il me semble que c'est surtout si le mastic en cartouche était acétique. Ça ne me dérange guère si le vêtement d'origine était camouflé : le motif est juste un peu plus compliqué, ce qui ne dérange guère la faune. Mais cela indigne ma compagne, si je lui étanche ainsi les coutures de la pélerine rouge que je lui ai achetée. Coquetterie et narcissisme féminins obligent…

Sous ces deux réserves, j'estime que le siliconage de vêtements qui auraient dû être imperméables, et qui ne le sont pas ou qui ne le sont plus, ou de toiles de tentes, ponchos ou "bashas" qui ont vieilli, pontages de kayaks pliants, est une solution qui permet d'éviter bien du gaspillage, double ou triple la durée de vie utile d'un textile à prétentions techniques de plein air.

Le pseudo belge "Bison" avait diffusé une photo de sa compagne dans un chemin boueux, rapidement vêtue puis dévêtue, au fil des averses, d'une pélerine à prix modique de chez D4. Il en précisait les deux défauts d'origine :

Etanchéité = 0,5. Mais cela se corrige au silicone.Respirabilité = 0. Mais cela se gère.Selon lui, l'avantage certain, est que c'est assez petit pour tenir dans une sacoche banane devant le marcheur, qui n'a pas à toucher à son sac à dos ni pour mettre, ni pour enlever la pélerine.


Robert a écrit :
Cette recette pour siliconer une veste en G-tex est digne de Troisgros …
Faudra que j'essaye : Ca me fait penser a un vieux truc de scouts pour imperméabiliser les cartes de rando : Un grand bol de " nouilles " de polystyrène ( ces trucs qu'on trouve dans les paquets postaux pour caler un contenu fragile ) on verse dessus de l'acétone , on obtiens un liquide pâteux et translucide qu'on étale sur la carte au pinceau.
Pas bon pour la santé , mon truc : il faut opérer au grand air ….J'en cause juste pour l'anecdote, je ne recommande pas !
Le siliconage, ça marche aussi pour les cartes. Là encore, la grosse contrainte est d'avoir assez de place à plat, ventée et sans pluie, pour faire sécher plusieurs heures, sinon gare aux collages.
Pour la sortie en kayak sur la Loire de l'an dernier, j'avais commencé la tâche trop tard, et avais juste siliconé simple face. Alain, dit "Cariacou", plus expérimenté, avait siliconé en deux couches sur chaque face. Là le résultait était impeccable sur le terrain.
Jacques a écrit :
Le siliconage, ça marche aussi pour les cartes. Là encore, la grosse contrainte est d'avoir assez de place à plat, ventée et sans pluie, pour faire sécher plusieurs heures, sinon gare aux collages.
Pour la sortie en kayak sur la Loire de l'an dernier, j'avais commencé la tâche trop tard, et avais juste siliconé simple face. Alain, dit "Cariacou", plus expérimenté, avait siliconé en deux couches sur chaque face. Là le résultait était impeccable sur le terrain.
Merci Jacques pour ces conseils de bricolo-baroudeur, j'adore ! J'ai non seulement bookmarqué ce sujet avec soin, mais en plus j'ai mis en pratique ta méthode de "siliconage". J'avais déjà entendu parler de la recette de frigolite + acetone, mais l'acétone, beurk beurk beurk… à priori je préfère donc la tienne.
J'ai agis sur le haut et le bas de mes sacs à dos, sur le tapis de sol de ma tente Gossamer, ainsi que sur la carte des "Julische Alpen", où je vais essayer (je dis "essayer" car les contraintes familiales sont relativement nombreuses… pfff…) de faire un trek de quelques jours à l'assaut du Triglav, à partir du lac de Bohinj (si quelqu'un connaît je suis preneur de ses conseils).
J'ai fait les sacs-à-dos il y a quelques semaines, mais je n'ai pas encore pris le temps de tester vraiment sous la pluie pendant plusieurs heures. En tout cas quelle puanteur de wite-spirit ! Il a fallu une bonne semaine avant que l'odeur ne parte. Rien que d'y penser, j'en ai encore mal de tête.
Par contre, j'ai siliconé la tente et la carte hier, l'odeur était bien moindre. Je ne sais pas pourquoi, le même silicone, le même white spirit pourtant. J'ai enduit la carte des deux côtés, mais je trouve que le revêtement est assez "poisseux", c'est normal ? Un jour pourtant que ça sèche, dans un endroit venté. Que dois-je faire ? Essuyer le surplus de silicone ? Avec quoi ? Du papier essuie-tout ? Je me demande si je n'en ai pas trop mis, autant sur de la grosse toile la purée de silicone s'absorbe bien, au point qu'il faut en mettre deux couches parfois, autant sur le papier, ça absorbe beaucoup moins. Merci.
BernardF a écrit :
Merci Jacques pour ces conseils de bricolo-baroudeur, j'adore ! J'ai non seulement bookmarqué ce sujet avec soin, mais en plus j'ai mis en pratique ta méthode de "siliconage". J'avais déjà entendu parler de la recette de frigolite + acetone, mais l'acétone, beurk beurk beurk… à priori je préfère donc la tienne.
J'ai agis sur le haut et le bas de mes sacs à dos, sur le tapis de sol de ma tente Gossamer, ainsi que sur la carte des "Julische Alpen", où je vais essayer (je dis "essayer" car les contraintes familiales sont relativement nombreuses… pfff…) de faire un trek de quelques jours à l'assaut du Triglav, à partir du lac de Bohinj (si quelqu'un connaît je suis preneur de ses conseils).
J'ai fait les sacs-à-dos il y a quelques semaines, mais je n'ai pas encore pris le temps de tester vraiment sous la pluie pendant plusieurs heures. En tout cas quelle puanteur de wite-spirit ! Il a fallu une bonne semaine avant que l'odeur ne parte. Rien que d'y penser, j'en ai encore mal de tête.
Par contre, j'ai siliconé la tente et la carte hier, l'odeur était bien moindre. Je ne sais pas pourquoi, le même silicone, le même white spirit pourtant. J'ai enduit la carte des deux côtés, mais je trouve que le revêtement est assez "poisseux", c'est normal ? Un jour pourtant que ça sèche, dans un endroit venté. Que dois-je faire ? Essuyer le surplus de silicone ? Avec quoi ? Du papier essuie-tout ? Je me demande si je n'en ai pas trop mis, autant sur de la grosse toile la purée de silicone s'absorbe bien, au point qu'il faut en mettre deux couches parfois, autant sur le papier, ça absorbe beaucoup moins. Merci.

Moi non plus je ne maîtrise pas tout.
Bon succès ces jours-ci sur les camails attenants aux couvre-sacs D4, décrits sur un autre fil. Bon succès hier et aujourdhui sur un poncho-pélerine-à-manches-ouvrantes de chez Lidl et un poncho premier prix de chez D4. Dans ces 4 cas, j'ai pris soin de bouchonner chaque nouvelle enduction encore liquide et luisante, avec un autre pan du vêtement, pas encore enduit, pour en enlever l'excédent. Dans ces 4 cas, pas d'efflorescences blanches, bon toucher soyeux.
Mais à force d'économiser ainsi, il me restait encore un peu de camelotte dans le pot… Quoi siliconer ? Pourquoi pas le haut d'un anorak hivernal ? Et là si, voilà les déplorables efflorescences blanches ! Non je n'avais pas bouchonné… Je me sentais pressé et affamé, j'ai bâclé. Et avec les efflorescences, le toucher devient rugueux.
Avec l'épaisseur du dépôt final, le toucher devient étrange, caoutchouteux. Inconvénient que j'accepte bien sur les parkas camouflées de la BW, mais qu'on peut tenir pour un échec sur les vêtements civils, nettement plus fins et élégants.
Il est possible que le tissu contienne des apprêts, il est possible que le papier contienne des colles solubles, qui migrent dans la résine silicone, et en gênent la réticulation.
Ce que j'en retiens surtout, c'est qu'il faut faire maigre, et bouchonner immédiatement les excédents d'épaisseur. Et diluer plutôt trop que pas assez, s'assurer que le sirop soit bien fluide et sans grumeaux. Hélas, c'est du côté de la pollution maximale par le solvant.


Bon, alors on verra, j'ai essayé d'éliminer la pellicule excédentaire avec un papier essuie-tout, ça fait des petites peluches que l'on peut éliminer petit-à-petit mais c'est fastidieux à faire, tant pis je laisse tout comme ça, on verra à l'usage, l'essentiel c'est que ça tienne l'eau et l'humidité (si ça tombe il ne pleuvra même pas, arf).

Jacques a écrit :
Et diluer plutôt trop que pas assez, s'assurer que le sirop soit bien fluide et sans grumeaux.
Pas sûr, j'ai remarqué que la liquéfaction du breuvage n'est pas proportionelle à la quantité de white ajouté, par exemple quand j'en rajoute deux fois la même quantité que celle de silicone, ça ne devient pas deux fois plus liquide pour autant, oui, il y a encore bien des réactions chimiques là-dedans qui nous échappe. Amen.

bonjour
et pourquoi ne pas tout simplement plastifier vos cartes???
je fais des photocopies au format A4 recto verso de mon itinéraire et je plastifie ça avec une petite machine pas cher.c'est rapide et le résultat est garanti et je garde quand même la carte d'origine à l'abri dans mon sac en cas de besoin.

mush69 a écrit :
bonjour
et pourquoi ne pas tout simplement plastifier vos cartes???
je fais des photocopies au format A4 recto verso de mon itinéraire et je plastifie ça avec une petite machine pas cher.c'est rapide et le résultat est garanti et je garde quand même la carte d'origine à l'abri dans mon sac en cas de besoin.
En effet, j'ai déjà fait ça pour des cartes à échelle relativement grande (1/50.000) mais pour du 1/25.000, et pour un trekking de plusieurs jours, il te faut pas mal de photocopies A4, non ? Et puis on ne peut pas plier ces copies plastifiées, en tout cas pas avec mon modèle de plastification. Sans compter le poids de tout ça…

on peut photocopier les portions de cartes souhaitées sur du papier " clairmail" 60g de Clairefontaine pour gagner un peu de poids lorsqu'il y a beaucoup de photocopies à emporter

il est vrai qu'à pieds c'est un problème d'encombrement;
je me plaçait dans le cas d'une pulka ou d'un traineau où l'encombrement est moins problématique et les quelques grammes supplémentaires sont négligeables.
pour 5 jours de rando il me faut à peu près 4 ou 5 feuilles recto verso.

Jacques a écrit :
Le pseudo belge "Bison" avait diffusé une photo de sa compagne dans un chemin boueux, rapidement vêtue puis dévêtue, au fil des averses, d'une pélerine à prix modique de chez D4. Il en précisait les deux défauts d'origine :
Etanchéité = 0,5. Mais cela se corrige au silicone.Respirabilité = 0. Mais cela se gère.Selon lui, l'avantage certain, est que c'est assez petit pour tenir dans une sacoche banane devant le marcheur, qui n'a pas à toucher à son sac à dos ni pour mettre, ni pour enlever la pélerine.
La pluie d'orage m'a permis de tester enfin un poncho D4 premier prix (plus ou moins 11 roros au rayon chasse, couleur olive verte) siliconé. Cette fois, c'est irréprochable, 100% déperlance dessus, et l'anorak en dessous n'a donc été testé en rien, sauf les manches qui dépassaient. C'est la transpiration et sa condensation qui seules ont posé problème. Condensation en gouttelettes bien formées au dessus des manches.
Une première sortie avec une veste de combat britannique camouflée DPM, en tissu mixte polyester-coton ribstop, a révélé ses limites. Les manches n'ont certainement reçu qu'une simple couche, surtout là où le tissu est en simple (je me suis dis que c'était moins grave, car le tissu en simple sèche plus vite…) et ça a percé.
Probablement simple enduction aussi sous les poches inférieures, et ça a percé aussi. Je conclus que c'est un tissu qui exige la double couche de silicone partout, et pas seulement dans les hauts. J'ai posé au bout du col un capuchon en tissu enduit mince, et il est insuffisant.

Par ces temps là, un chaps, ou cuissard, convient bien.


Suivi fin septembre.
Le capuchon insuffisant de la veste DPM a été siliconé. OK à présent.
Les manches insuffisantes re-traitées itou.