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Les skis-raquettes se refont une jeunesse


Les skis-raquettes, vous connaissez? Il s’agit de skis hybrides entre la raquette et le ski de randonnée. Peut-être avez-vous déjà eu l’occasion de les croiser sur les sentiers autour de l’Auberge de montagne des Chic-Chocs qui prône sa pratique depuis plusieurs hivers. Plutôt boudé par le monde du plein air depuis son existence pour son manque de maniabilité, le ski-raquette tente de se réinventer cet hiver sous une nouvelle forme.

Cela fait plus de 10 ans que le concept est né dans les locaux de la compagnie finlandaise Karhu qui a très vite perçu l’intérêt que le produit pouvait avoir en termes d’innovation. La compagnie l’a alors appelé ski-méta. L’idée fut de créer un ski tout-terrain permettant d’alterner entre montée et descente dans la neige. Plus large qu’un ski ordinaire, mais aussi plus court, il avait comme ambition d’apporter une stabilité et une maniabilité comparables à la raquette en montée avec une grande adhérence à la neige grâce à la peau de phoque intégrée sous la palette, le tout réalisable à l’aide d’une fixation articulée semblable à celle d’un ski de télémark. En théorie donc, le concept est innovant à souhait. En pratique, quelques amateurs de ski en mal de nouveautés l’ont essayé et adopté. C’est le cas de Gilbert Rioux, qui est à l’origine du développement de l’activité à l’Auberge de montagne des Chic-Chocs. Il a été séduit dès les débuts du produit malgré quelques défauts : « La fixation n’est pas parfaite, mais elle a l’intérêt d’être universelle et de correspondre à n’importe quel type de chaussure. Une condition nécessaire pour notre clientèle de débutant intermédiaire, adeptes de la raquette », explique-t-il. « Nos guides ont fait eux-mêmes des modifications sur la fixation au fil des années et l’amélioration est très satisfaisante. » Hormis l’Auberge de montagne, aucune autre institution touristique n’a pourtant fait l’acquisition des skis-méta. François Sylvain, le concepteur québécois de la compagnie Karhu explique les raisons de ce revers : « Il y a 10 ans, le marché n’était pas prêt à s’ouvrir à un tel produit, d’autant plus qu’il était assez cher. Mais aujourd’hui, la raquette a pris sa place dans le plein air et les gens sont à la recherche de nouveautés. »

Mais Karhu a été racheté par K2 Sports,qui a abandonné le modèle. Il fallut attendre 2010 pour que le ski-méta tente de renaître de ses cendres. François Sylvain de chez Karhu et son ancien collègue américain, Nils Larsen, ont décidé de lancer leur propre compagnie et d’améliorer le produit. Ils le développent aujourd’hui sous le nom d’Altaï skis (altaiskis.com), empruntant l’appellation des montagnes du nord de l’Asie où des skis semblables servent depuis la nuit des temps aux chasseurs en hiver. Et qu’y a-t-il de nouveau? « La fixation est plus légère et améliore nettement la marche. On a aussi un bien meilleur contrôle sur la vitesse qui permet des descentes tout en douceur, assure François Sylvain. Ce que l’on veut, c’est que nos clients aient du plaisir et ressentent les sensations du ski hors-piste non pas dans les Rocheuses ou dans les Chic-Chocs, mais près de chez eux, dans leur cour arrière. »

Cette nouvelle génération de skis-raquettes a déjà été testée sur les sentiers du Québec l’hiver dernier. Marc-André Lebuis d’Eco-Aventure-Monde s’est fait un plaisir d’essayer le nouveau modèle en vue d’étoffer sa gamme d’activités hivernales : « J’ai tout de suite senti la différence avec le ski-méta. Beaucoup plus de stabilité et une belle qualité de glisse. C’est idéal pour nos sentiers québécois, souvent situés en sous-bois. On va plus vite qu’en raquette, mais on a le plaisir de garder un contact privilégié au plus près de la nature. » Après plus de dix ans en n’offrant exclusivement que des sorties en raquettes, Eco-Aventure-Monde va tout miser sur le Altaï ski cet hiver avec l’achat d’une quinzaine de paires. Avec des sorties de groupe et des forfaits d’initiation, la compagnie québécoise veut partager avec les amateurs de plein air son goût pour la randonnée hivernale. En plus de proposer la location, elle sera aussi l’un des revendeurs du produit avant sa sortie en boutique la saison prochaine.

Article du site Espaces.ca Novembre 2011 par Frédérique Sauvée
http://www.espaces.ca/categorie/conseils/equipement/article/880-les-skis-raquettes-se-refont-une-jeunesse

Yessssssss

j'y crois grave.

- + simple
- + accessible techniquement
- moins encombrant que des skis (longeur)

reste le prix…

Tiens, le roro !.
Je sais plus si je t'avais montré mes mini-skis ? Comme
on a la mème pointure je te les prèterai à l'occasion ;

Bien sur qu'on y crois aux mini-skis l'avantage c'est pas seulement de pouvoir les ranger dans une Fiat Panda !

Mais de toute façon mème si c'est épatant, c'est pas le mème usage que les skis plus longs, plus fins et cambrés .

Pour ma part, mème si je crois énormément à l'avenir des
mini skis ( ou skis-raquettes ) en rando , je pense que pour un vrai passionné ,il est idiot de se poser la question d'un choix entre les deux types d'équipement :
Il faut choisir LES DEUX !

J'y crois à mort, je vais essayer de m'en procurer dès cet hiver. Ca ressemble au blade (les skis pour enfants) qui ont l'air très maniable et très fun.

On se les procure où hormis aux chic chocs.

wintercamp a écrit :

On se les procure où hormis aux chic chocs.


Il me semble avoir vu des skis MARQUETTE récemment à Grenoble ….Mais j'ai du rèver !

Grave ç'a l'air génial ces mini-skis :smiley:
Déjà que les snowblades m'avaient réconciliée avec les pentes…

S'il y a moyen de tester ça en France je veux bien être désignée volontaire.

yalena

l'excellent livre "ski de fond et de randonnée" de Ronald Crawford-Currie" (1982), présente en page 37, 8 paires de srn dont un Trak bushwacker de 150cm de long pour 81mm au patin, un ski robertien avant l'heure en quelque sort.

très bon bouquin pour qui cherche à fouiner un peu dans l'histoire du srn (quelques exemplaires à pas cher en ce moment sur the good corner)

pour rendre les skis raquettes encore plus intéressantes, il faudrait peut-être y mettre un système de type crampon pour être sûr de ne pas glisser lorsque c'est trop raide.