Article du Cipra sur les conséquences du réchauffement climatique en montagne

Dernier numéro de la revue "Alpenscène" éditée par la CIPRA (Commission Internationale pour la Protection des Alpes) est consacré aux conséquences du réchauffement climatique dans les Alpes.
Magazine à télécharger, avec de nombreux articles très intéressant sur l'évolution de nos montagnes… Feuilletage vivement recommandé ^^
http://www.cipra.org/fr/alpmedia/publications/4038
Pdf à télécharger.

Du blanc au vert, qu’est ce qui a fait la particularité de la
saison écoulée ? Dans cette dernière lettre, il est beaucoup
question d’altitude :
- L’altitude qui a été le plus soumise à la neige cet hiver
- L’altitude qui, selon les années, joue un rôle plus ou
moins important dans la floraison du noisetier
- Et l’altitude… Euh pardon, l’attitude de Claude Allègre
qui a enflammé les débats au sein de la communauté des
climatologues. Bref, on espère que pour les mois à venir,
la polémique va se calmer, et qu’on pourra enfin adopter
la zen attitude…

Ces différents articles sont a lire: ici

Réchauffement climatique : conséquences dans les Pyrénées


A lire ici: http://www.ctp.org/userfiles/PLAQUETTE_OBSERVATOIRE_FR.pdf

Les montagnes des latitudes tempérées et leurs glaciers sont de bons indicateurs du réchauffement climatique en cours.
Selon un rapport de l'Observatoire pyrénéen du changement climatique, les températures ont augmenté de 1,1 °C depuis 1900 dans le Sud-Ouest de la France et le massif des Pyrénées. Météo-France a observé, toujours dans ce massif montagneux, une perte de dix à quinze jours d'enneigement supérieur à 30 cm, à moyenne altitude, entre 1971 et 2008 (poste de l'Hospitalet, 1420 m).

L’association Moraine signale une baisse de 85 % de la surface des glaciers pyrénéens français entre 1850 et 2009. L’évolution envisagée des précipitations et des températures, combinée à une augmentation des consommations d’eau, laisse prévoir d'ici à 2025 une diminution moyenne de 11 % des débits les plus bas des cours d'eau sur le bassin Adour-Garonne.
Enfin, un rapport de 2009 de l'Agence européenne de l'environnement estime que « d'ici la fin du XXIe siècle, 60 % des espèces végétales montagnardes seront menacées d'extinction ».

Météo France

Moi aussi je sais te prouver que la mer monte constamment, et puis que c'est le CO2 qui est en cause :
Il suffit que je débute l'enregistrement au début de la marée basse, et que je l'arrête à marée haute et étale.
Là dessus je pose une régression linéaire… Et voilà ! Le tour est joué, je peux prophétiser qu'en quelques années, l'Himalaya sera recouvert.

Les articles cautionnés par Jean-Louis Etienne illustrent la même faute méthodologique que je viens de brocarder.

Jusqu'à plus ample informé, le Soleil demeure une étoile variable, et on a encore énormément à apprendre sur ses pourquoi, ses comment, et sur la variabilité de ses cycles. En l'état actuel de la science, on peut prévoir cinquante prochaines années particulièrement froides. Mais cette prédiction dépend de la valeur de nos modélisations de cette étoile. Affaire à suivre.

Jusqu'à plus ample informé, les principaux acteurs actuels des oscillations climatiques régionales demeurent les grandes oscillations océaniques, dont quatre ont été identifiées à ce jour : la Sud Pacifique, la Nord Pacifique, la Nord Atlantique, et l'Arctique. A ce jour et à ma connaissance, rien n'a encore été identifié en Océan Indien, et ça m'étonne un peu (confère les moussons exceptionnelles durant la déglaciation post-Würm, et les inondations consécutives en Mésopotamie).
On revanche, on aurait prouvé un couplage causal depuis la SPO vers la NAO.

En tout cas, c'est dans ces oscillations océaniques qu'il faut chercher la cause de la spectaculaire régression actuelle des glaciers intertropicaux, andins notamment : variation du régime des vents et de la pluviosité.

Aussi bien les oscillations océaniques que les grandes variations des cycles solaires, ont en commun que leurs périodes dépassent de très loin les mandats électifs des hommes politiques. Dépassent même de loin aussi les calculs carriéristes des hybrides politique-science, qui veulent court-circuiter les mécanismes méritocratiques normaux, pour faire des carrières complètement anormales, en flagornant l'appétit de pouvoir des politiques. Confère le précédent de Trofim Dénissovitch Lyssenko.

Par ailleurs, et en total asynchronisme avec les oscillations susdites, elles-mêmes largement asynchrones entre elles, voici encore les variations climatiques d'origine volcanique, et les variations de salinité arctique dues aux éruptions sous-marines dans l'Arctique. Or 90 % du volcanisme terrestre est sous-marin, échappe totalement aux journalistes et aux politiques. Une large part des malheurs du règne de Louis XVI est due à l'éruption du Laki, hors de sa vue, en Islande.

A qui ai-je emprunté l'exemple de l'extrapolation linéaire truandée ? A un groupe de charlatans payés par nos impôts pour faire croire au public que les oscillations climatiques ne sont plus des oscillations banales, mais sont devenues LE réchauffement climatique, anthropique de surcroît :
http://www.onerc.org/indicateur/les-hivers-au-col-de-porte-massif-de-la-chartreuse-isere
http://www.onerc.org/indicateur/graph/87
Leur raison sociale elle-même proclame qu'il y aurait "réchauffement climatique" : "Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique "…

Petits rappels des prophéties précédentes, par ces bons prophètes :
http://www.independent.co.uk/environment/snowfalls-are-now-just-a-thing-of-the-past-724017.html
Ils prophétisaient que la neige serait une chose du passé, en Grande Bretagne…
Voir aussi Jean Jouzel le 3 décembre 2008 :
http://www.journal-la-mee.fr/1929-le-climat-foutu-pour-les-20-ans-a
> "Le réchauffement est sensible, chacun le sent bien."
> "En même temps, on le sait bien, le nombre de jours de gel diminue.
> Cela donne des hivers très doux dans nos régions.
"

Les prophètes ont dû changer précipitamment de prophéties. A présent ils en sont à "Des hivers plus froids parce qu'il fait plus chaud" :
http://www.liberation.fr/terre/01012309492-des-hivers-plus-froids-parce-qu-il-fait-plus-chaud
:smiley:

Remarque que des concurrents ont eux aussi prouvé de façon toute aussi irréfutable que c'est la diminution de la piraterie en mer qui a causé le réchauffement climatique :
http://www.venganza.org/images/store/pirategraph_hiqual2.jpg
A ce jour, personne n'a pu contredire ce graphique…

Moi, je ne fais que relayer de l'info sur un site collaboratif… infos qui me sembles intéressantes et pertinentes avec notre pratique…
Chaque article ne représente pas forcément ma pensée, mais est là pour apporter une info, un suivi…
Après a chacun de se faire son opinion, ses idées puis de débattre et donner son avis si bon lui semble…

Ha le temps est tout déréglé ! C'est la faute à la bombe anatomique !
Ou au réchauffement climatique, M'ame Michu !

"Moukamiel 60", le 29/12/2010 à 12:18
En fin de compte on ne sait
pas grand chose du climat et encore moins le comprendre, n'ayant pas le recul suffisant pour le faire.
En revanche on sait qu'en principe l'hiver il fait plus froid que l'été !
Hé ! on a déjà connu pire !
Événements climatiques dans l'Oise
Si l'on s'inquiète, sans doute à juste titre, de la dégradation de notre climat, si l'on se souvient de la sécheresse de 1976 et de 2003, de la tempête de 1999 ou des grands froids de 1954 et 1957, il ne faut pas pour autant s'imaginer que par le temps passé le climat était aussi stable que cela.
Avec l'aimable concours de la ville de Neuilly en Thelle et les mémoires de monsieur Mancheron qui a beaucoup travaillé sur l'histoire de Pontpoint je vous invite à découvrir la climatologie de l'Oise à travers les siècles.
738 : L'Eté fut si chaud que les sources se tarirent.
822 : Hiver si froid que les rivières restèrent gelées plusieurs mois.
891 : Toutes les vignes nombreuses à Pontpoint furent détruites par les gelées.
991 : Hiver très long, toute la récolte de blé fut gelée, ce qui entraina la disette et la peste.
999 : des feux follets et des boules de feux éclatèrent avec grand bruit dans le ciel, la population crût à la fin du monde tant redoutée pour l'an 1000.
1194 : De gros grêlons carrés tombèrent dans le secteur de Clermont à Compiègne, détruisant le blé, les arbres et toute la vigne.
1216 : Hiver très froid, le vin gela dans les tonneaux.
1289 : L'hiver fut si doux que les primevères et les violettes étaient en fleur en janvier et les oiseaux commencèrent à couver. Cette année là, la récolte fut excellente.
1304 : Grande année de sécheresse, l'Oise se traversait à pied sec.
1408 : En janvier le froid faisait éclater les tonneaux, il fallait couper le vin à la hache et le faire fondre.
1420 : Hiver très rigoureux, les loups rentraient dans les maisons pour y manger les nombreux cadavres des habitants morts de froid.
1581 : Le 26 mars, un ouragan renversa plus de 30 clochers dans l'Oise, tuant notamment 30 paroissiens à Bresles au cours de la messe, presque toutes les toitures de Senlis furent arrachées.
1593 : Un orage de grêle fut si violent que les grêlons pesant plusieurs livres tuèrent plusieurs personnes.
1645 : inondation importante, l'eau recouvrit presque toute la ville de Beauvais où l'on releva 3 pieds d'eau rue de la Taillerie.
1658 : Une crue emporta presque tous les ponts et les moulins de l'Oise.
1676 : L'Oise resta gelée durant 35 jours.
1697 : Le canton de Neuilly fut ruiné par plusieurs orages.
1709 : La température descendit à - 23. Les poules mouraient, les canards sauvages s'attrapaient à la main, pattes gelées.
1784 : Gel du 8 décembre au 28 mars. La neige resta trois mois consécutifs. Au Mesnil Saint Denis un incendie ne put être éteint par manque d'eau à cause du gel : 50 maisons brûlèrent.


http://www.lepoint.fr/reactions/science.php?article=apres-le-rechauffement-la-rigueur-de-l-hiver-divise-les-scientifiques-28-12-2010-1280051_25

Jacques Duran y intervient aussi incognito, c'est un délice, et c'est saignant.