La sécheresse met en cause le ski sur neige artificielle

Article de enviscope.com du 25/02/11
La FRAPNA Rhône Alpes, Mountain Wilderness et la CIPRA alertent le Préfet Coordonnateur du Massif des Alpes sur les prélèvements d’eau destiné à la neige artificielle alors que les Alpes connaissent une période de sécheresse
Patrick LE VAGUERESE, Président de la Délégation française de Commission internationale pour la protection des Alpes ,Eric FERAILLE, Président de la Rhône-Alpes de de la Nature et Frédi MEIGNAN, Président de Mountain Wilderness ont écrit au préfet coordinateur de massif pour les Alpes pour l'alerter sur la situation inquiétante des réserves en eau…
Les chutes de neige ont été faibles sur les Alpes depuis le début de l'année 2010. La sécheresse sévit sur une large moitié Nord des Alpes. Cette anomalie liée à des précipitations très faibles depuis deux mois, s'est amplifiée par des périodes de douceur printanière, entrecoupées de périodes de froid saisonnier. Pour pallier ces aléas les stations ont massivement recours à la neige artificielle. Des gestionnaires de stations se félicitent même de produire d'énormes 420.000 m3 à Villard-de-Lans en Isère.
La Clusaz (Haute-Savoie) ne possède que 8000 m3 d’eau dans ses retenues sur les 200 000 m3 prélevés au total. Le directeur des remontées mécaniques avoue avoir dépassé, explique la lettre des associations, les objectifs de production et avoir eu recours à un remplissage en janvier, en accord avec la préfecture… Le niveau des retenus est bas dans les Alpes du Nord.

La production de neige artificielle exige de grandes quantités d'eau (55 % de cette eau provient des retenues d'altitude, 30 % des cours d’eau, et 15% du réseau d’eau potable. La production de neige consomme aussi beaucoup d'énergie, et des produits adjuvants. Cette situation a des répercussions sur la faune et la flore de montagne, car d'importantes quantités d'eau sont prélevées dans le milieu naturel au risque de provoquer une prise en glace des cours d’eau, malgré l'obligation réglementaire de respecter un débit minimum, dit débit réservé.

L'impact sur la ressource est difficile à appréhender. On sait que près de 20 millions de m3 d'eau sont consommés tous les ans et ce volume s’accroit au rythme de 1 million de m3 supplémentaire chaque hiver. Mais le suivi et le contrôle des volumes prélevés sont déficients, exploque Vincent Neyrinck, de Mountain Wilderness, faute d'effectifs suffisants. Les volumes fournis par les réseaux d'eau potable inconnus. Il faut encore ajouter les pertes par évaporation et suintement, parfois estimées entre 10 et 30 %.
Ni les services de police de l'eau, ni les agences de l'eau ne disposent d'informations suffisantes sur les prélèvements dans la ressource alimentant les enneigeurs ou sur les volumes fournis par les réseaux de distribution d'eau potable. » Les seules données portent sur l'aval -l'eau transformée en neige et non l'amont – les prélèvements sur la ressource ou la fourniture des réseaux d'eau potable. La mission souligne que « les prélèvements peuvent modifier fortement le bilan ressource- usages en eau et devenir très sensibles localement et en période de pointe hivernale. »

http://www.enviscope.com/index.php?option=com_content&view=article&id=10855:a-secheresse-met-en-cause-le-ski-sur-neige-artificielle&catid=57:montagne&Itemid=70

pour info en Auvergne, la station de Super Besse, qui a un trésor de petit lac bien alimenté, a déja "cultivée" 700 000m3
de neige artificiel. C'est la station la plus équipée de france,ça les a sauvé cette année. 1m3 coûte 1€ en énergie(nucléaire),et une dameuse qui peine énormement pour pousser tout ça consomme 40 litres/heure.

gervais a écrit :
1m3 coûte 1€ en énergie(nucléaire),et une dameuse qui peine énormement pour pousser tout ça consomme 40 litres/heure.
Triste réalité d'un hiver sans neige…


Tout et son contraire se dit sur la neige de culture…

Neige de culture : technicité en hausse pour impact environnemental en baisse

Qu'elle se développe pour des raisons économiques ou qu'elle s'impose pour des raisons climatiques, la nivoculture – c'est-à-dire la production de neige artificielle – s'est généralisée dans toutes les stations de montagne. Décryptage.

Depuis plusieurs années les chutes de neige se font plus rares et le climat plus capricieux, alternant période de froid intense et de redoux. Bruno Muffat, responsable QSE de la Société d'Exploitation des Remontées Mécaniques d'Avoriaz (SERMA), remarque qu'« en 20 ans, on est passé d'un enneigement cumulé de 12 mètres en moyenne sur toute une saison à seulement 7 mètres ».

Une tendance incompatible avec l'attente des vacanciers pour un tapis neigeux abondant et une bonne qualité de service, par exemple en ce qui concerne les liaisons entre stations. Constituées traditionnellement de pistes à basse altitude ces pistes nécessitent en effet un enneigement permanent sur toute la saison. D'autant que le développement économique des stations passe par des domaines skiables plus vastes et répartis sur plusieurs vallées.

L'âge de raison ?


La nivoculture n'a pas bonne presse. Et pour cause. Pendant des années, les techniques balbutiantes ont été employées induisant - outre le nécessaire usage d'eau – d'importantes consommations électriques et même l'utilisation d'additif !
Désormais, motivées par des raisons économiques ou écologiques, les stations se sont engagées dans des démarches plus responsables et des investissements financiers importants pour accroître l'efficacité de leurs installations. La filière s'est ainsi considérablement professionnalisée à l'instar de la SERMA triplement certifiée QSE. Objectif : produire mieux, moins cher, diminuer les impacts et… le faire savoir.

Exit les additifs ? Officiellement, les stations n'utilisent plus de SnoMax, cet additif d'origine américaine dont le principe actif repose sur une enzyme qui oriente les molécules d'eau et favorise leur cristallisation jusqu'à 4° C ! Produite naturellement au sein de la bactérie naturelle Pseudomonas syringae, l'épandage de cette protéine dans l'environnement a toutefois rapidement soulevé des questions d'impacts sanitaires et environnementaux.
Domaines Skiables de France, la chambre professionnelle des opérateurs de domaines skiables, a imposé à l'ensemble des opérateurs de ne plus utiliser ces additifs.


Consommation d'eau

Si c'est souvent le premier grief établi à l'encontre de la nivo-culture, ce n'est pas forcément le plus justifié. Jean-Claude Morand, directeur adjoint du service des pistes de la SERMA se plaît ainsi à rappeler que l'eau est restituée au milieu. « Si 20 % de l'eau s'évapore, les 80 % restants retournent dans le milieu ». Il faut 1 m3 d'eau pour produire 2 m3 de neige artificielle. En une saison, pour une station comme Avoriaz dont environ 25 % du domaine skiable est couvert par 120 enneigeurs fixes (aussi appelés canon à neige) et une vingtaine d'enneigeurs mobiles, la production s'échelonne entre 160 et 300.000 m3 pour environ 80 à 150.000 m3 d'eau. En comparaison, une piscine olympique affiche un volume de 3.000 m3.

Pour autant, la station bien connue pour son festival du film fantastique, travaille à réduire ses pompages et accroître l'utilisation de l'eau de ruissellement. Alors que le ratio pompage / captage du ruissellement s'élève aujourd'hui à 50 %, la société d'exploitation du domaine projette de construire une retenue collinaire à plus haute altitude. Outre une meilleure gestion de l'eau, un bassin gravitaire permet également d'abaisser la consommation d'énergie en supprimant l'utilisation de pompes par ailleurs.

Maîtriser la consommation d'énergie


L'énergie constitue en effet le point le plus délicat de l'impact économique et environnemental de la production de neige de culture. À Avoriaz par exemple, sur une saison entre 450 et 500.000 kWh sont consommés pour la production de neige. L'électricité compte ainsi pour environ 30 % du prix de revient d'un m3 de neige. Et quand on sait qu'1 m3 coûte entre 80 centimes et 1 euro selon les conditions climatiques et le soin apporté à la gestion du manteau neigeux, on comprend qu'il est vital pour une société d'exploitation de réduire sa consommation énergétique.

L'époque où chaque nuit les canons à neige étaient systématiquement mis en fonctionnement est révolue, ou presque… Désormais, sur une saison, une usine de production tourne l'équivalent de 2 semaines. Le plus souvent en amont de la saison. L'objectif est double. D'une part, la consommation d'énergie n'est pas simultanée avec celle des remontées mécaniques. D'autre part, la neige de culture déposée en amont des chutes de neige naturelle a vocation à consolider la couche neigeuse pour toute la saison. Très humide, la neige de culture préparée dès novembre - quand les températures le permettent - fait office de sous-couche froide sur laquelle la neige naturelle tiendra plus longtemps. Les grains de neige artificielle présentent en effet une meilleure tenue dans le temps que les flocons naturels. La raison : ronds, ils présentent des propriétés mécaniques supérieures à la structure dendritique typique des flocons atmosphériques.

Gestion assistée par ordinateur

Parallèlement à l'évolution rapide des capacités mécaniques des enneigeurs, les outils informatiques de télégestion et de surveillance se sont perfectionnés. Aux côtés d'une surveillance humaine sur site toujours requise, la gestion du parc de canons est désormais assistée par ordinateur pour optimiser la production et abaisser les coûts en fonction des conditions climatiques par exemple. Pour aller plus loin, des appareils automatiques de mesure de l'épaisseur de la couche de neige sont désormais déployés à l'instar de la phase de test engagée sur le domaine skiable géré par la SERMA.

Alors la neige de culture serait-elle toute "blanche" ? Malgré les efforts "d'éco-efficacité", la nivo-culture conserve une part d'impact difficilement mesurable sur l'environnement. Par exemple les effets sur le milieu et la biodiversité, de la construction de retenue collinaire et de l'épandage d'un tapis de neige artificielle persistant tout au long de la saison, restent difficiles à évaluer. Pour autant la filière illustre bien la concomitance des objectifs économiques et écologiques : produire propre revient également à produire mieux et moins cher.

David Ascher
Article du 22/02/11 sur actu-environnement.com
http://www.actu-environnement.com/ae/news/impact-environnemental-neige-artificielle-12000.php4

et en plus,comme l'année dernière aux 7 laux,dès le jour suivant la fermeture de la station,les dameuses débarassaient les chemins de la neige pour permettre le passage des engins de construction de nouvelles remontées.
mon petit fils , qui m'accompagnait pour une initiation au traineau , était complètement écoeuré par cette situation;
et notre virée de 2 jours à lamentablement échouée.
cette même année , la neige qu'ils évacuaient avait commencée à être fabriquée au mois d'octobre avec les premiers froids.
que peut-on faire contre la logique du fric à tout prix??? :frowning:

C'est vrai que c'est un vaste sujet et malgré que l'on veuile se donner bonne conscience, il ne faut pas rêver et regarder la réalité en face :

Ecologie et économie ne font pas toujours/souvent , bon ménage.

S'il n'y avait pas la neige de culture, nombre de station cette saison n'auraient pas ouvert un seul jour.

S'il n'y avait pas le ski dans les Alpes et les Pyrénées en particulier, les villages auraient été désertés depuis longtemps et au lieu de valoir des millions d'€, les chalets traditionnels ne se vendraient pas mieux que des cercueuils à deux place.

Lorsque j'entends certains clamer que les stations doivent penser à un autre mode de développement en proposant d'autres activités que le ski en hiver je rigole !
Les gens vont à la montagne l'hiver pour le ski, si vous ne leur proposez que du VTT ou de la rando, vous diviserez le nombre par un chiffre élevé à la puissance "X" qui ne tiendrait pas sur une largeur de page.
Essayez, même avec le mois de janvier sec que nous avons eu, d'aller pédaler sur les chemins hivernaux que le gel et le dégel transforme en "merdier" sur 10 cm et vous m'en direz des nouvelles. j'ai essayé une fois chez moi, à la fonte de la neige d'aller pédaler en montagne (entre 1200 et 1600). Là où en été je passe sur le grand plateau à 30 km/h j'étais planté à moins de 10 km/h sur le petit plateau, les crampons du vélo garnis de terre de bruyère, les jambes et tout le corps crépis.
Donc l'hiver en montagne, soit c'est le ski soit c'est rien, mis à part pour les spécialistes. Mais chacun sait que ce qui fait vivre la montagne d'hiver c'est le grand public.
Depuis une dizaine d'années d'ailleurs, la montagne l'été fait très difficilement recette.

Loin de moi de vouloir faire l'apologie de la neige de culture, mais force est de constater qu'elle permet à nombre de gens de gagner leur vie.

Par contre il est vrai qu'il faut être vigilant pour ne pas basculer dans le tout neige de culture et là il serait temps peut-être que les pouvoirs publics prennent des résolutions en limitant cette explosion du tout artificielle.

Avec la saison que nous connaissons, vous verrez que c'est là où les stations investiront le plus cette été.

Garantir le ski !

Oui mais à quel prix et jusqu'où ?

Actuellement beaucoup d'entre elles tentent de séduire cette fameuse clientèle étrangère au fort pouvoir d'achat.
Et la garantie de skier est un paramètre important dans ce "défi".

Mais je crois que pour ceux qui ont vraiment du pognon, dans un proche avenir, les destinations chic seront plutôt les pays de l'ex URSS et surtout la Chine.
Imaginez un gus qui dit "nous revenons de Courchevel…" à un autre qui lui répondra "Ah bon ? On y va plus depuis longtemps, nous préférons passer le jour de l'an sur les pistes de "X", en Chine.


Pour revenir à la neige artificielle c'est vrai qu'elle pose des problèmes car elle fond moins vite du fait de sa structure plus compacte.
Quand on dame une piste, c'est une action mécanique qui consiste à casser les dentrites des cristaux de neige afin de transformer la neige en grains ronds qui s'agglomèrent mieux et chassent l'air de la couche.
Au fur et à mesure du passage des engins c'est ce que l'on cherche à obtenir, un manteau neigeux le plus compacte possible afin qu'il résiste le mieux possible à l'abrasion.
La neige de culture comme un post l'explique plus haut est bien là en début de saison pour servir d'accroche à la neige naturelle et ne pas en perdre une "miette" par contact avec un sol pas toujours froid.
C'est la sous-couche indispensable.

Le gros problème des retenues collinéaires, c'est leur impact paysager. En effet, un grand bassin entouré (obligatoire pour la sécurité) d'un grillage, le tout planté en hauteur (c'est plus facile de mettre de la pression naturelle par gravité)n'est pas à proprement parlé un embellissement du paysage montagnard.
C'est vrai qu'à Super Besse, grâce au lac, l'eau ne manque pas pour la neige de culture. Par contre, pour alimenter les plus de 300 canons à neige sur 400 à 500 m de dénivellé, il faut des pompes super puissantes. D'ailleurs, une seconde pompe doiit être installée pour redonner du "whist" au carburant eau.
Et les pompes ça consomme !

Tout ceci coûte très cher et cette fuite en avant, jusqu'où va-t-elle aller ?

Il y a environ 5 ans, sur un article du journal de l'Eveil de la Haute-Loire, ils parlaient d'installer dans la petite station des Estables (Mezenc, non loin des sources de la Loire) 8 enneigeurs pour un coût de 1 M €.

La station de Chastreix dans le Sancy, juste à Côté de Super Besse, s'est dotée d'un réseau de neige de culture…
Actuellement ils ont juste 2 pistes verte d'ouvertes en pleine période de vacances.

Je ne voudrais pas être à la place des élus de montagne obligés de choisir entre maintien d'une activité donc de personnes sur leur commune et considération écologique.

Mais c'est vrai comme le souligne mush69 que c'est aberrant d'enlever la neige dès la fermeture de la saison et là on touche au domaine de l'argent, car des skieurs en rando comme nous ou des chiens de traîneaux, ça ne rapporte guère/rien, alors on les traite par-dessus l'épaule.

Il y a deux ans lors des championnats du monde d'alpin de Val d'Isère, le constructeur Italien Prinoth avait équipé ces dameuses de lame sans dent dessous…
Pourquoi ?
Tout simplement pour pouvoir enlever de sur les pistes la neige naturelle tombée, car en compétition aujourd'hui, on skie sur du béton.
En novembre on fabrique de la neige et quand il y en a on l'enlève.
C'est un monde de fou !

C'est vrai que face au rouleau compresseur économiques des stations, le développement alternatif doux ne fait pas le poids.

Les seuls randonneurs ne suffisent pas à faire vivre une station même petites.

En ski nordique, il y a aussi des dameuses maintenant. et peut-être bientôt de la neige de culture comme sur le Paquier à Annecy une année.

A titre personnel, je n'aime pas la neige à canons mais elle fait vivre certains de mes amis qui habitent en station.

Le gros problème du ski de fond c'est qu'il est en perte totale depuis 20 ans voire plus.

Pourquoi ?

J'ai tenté de donner une explication dans le sujet sur le ski de l'avenir, qui avait un peu dérapé sur l'aménagement des domaines nordiques. Je parle du domaine des Crêtes du Forez que je connais bien pour y avoir aidé bénévolement, mais que j'ai quitté à cause d'une main-mise des ultras sportifs sur lui et d'un manque de cohérence des investissements par rapport à la place du nordique sur piste dans la société actuelle.

A présent certains domaines pensent sortir la tête de l'eau avec les canons à neige.

Beaucoup de station d'alpin sont gérés par des sociétés privées importantes comme la compagnie des Alpes ou Rémy loisir.

Aucun domaine nordique est géré par des privés donc si le nordique gagnait de l'argent ça se saurait.

C'est l'argent du contribuable qui part dedans, parfois à bon escient si le domaine fait vivre des commerces autour et des emplois, mais assez souvent dans le vide.

Le ski de fond a été transformé en ski de fond de piste avec des engins de damage de plus en plus large.

Sans le faire exprès les domaines ont viré les skieurs promeneurs lambda au détriment des sportifs, toujours plus exigeant sur la qualité des pistes et la quantité. Le paysage passe au second plan.

Je ne pense pas que des canons à neige vont relancer le nordique. C'est déjà désagréable quand on skie en alpin sur de l'artificiel, on le sent sous les skis, rien à voir même avec de la neige naturelle aussi dure et glacée soit-elle.
Alors en fond ? Je n'ai jamais essayé mais franchement, ça ne me tente pas.

Et puis pour une activité très saisonnière qui peut au mieux se pratiquer raisonnablement dans les massifs typés nordique (Jura, Vosges, Massif-Central) sur 3 à 4 mois, il faut le reste de l'année se taper des canons sur les chemins de randonnée. C'est pas top du tout.

Certains pourront dire : "oui mais il y a des canons sur roues, les gros ventilateurs rond que l'on peut ramasser l'été".

C'est vrai. Seulement ces canons dit basse pression (par opposition avec les perches ou lampadaires qui fleurissent partout et qui sont des hautes pressions) fabriquent plus de neige mais en entretien sont très coûteux et demandent beaucoup de temps.

Comme on dit chez moi bounanu, c'est le moment que mon sommeil me dorme.

http://www.domaines-skiables.fr/downloads/uploads/CP-Mars2011-Unesaisonsecurisee.pdf


Sans vouloir faire de prosélytisme culturel (culture de la neige et pas de l'esprit)un lien qui vient expliquer le "mal nécessaire" de la neige de culture.