Caguer écologique sur neige?

Caguer écologique sur neige ?

Il y a eu des promesses ambiguës, là :

Un contrôle rigoureux des déchets sera fait par l’organisation (sur le tracé et au lieu de bivouac).

OK, je sais creuser une tranchée pour des feuillées de groupe, quand on a un sol adéquat, assez profond, par exemple en prairie grasse en fond de vallée. Sauf que sur neige, on n'emmène qu'une pelle à neige, pas assez forte pour creuser dans un vrai sol, surtout s'il est gelé.

Je sais aussi à quel point il importe de disposer deux planches de part et d'autre de la tranchée, pour diminuer la fréquence des accidents d'éboulement.

Quand je vois la quantité de crottes animales sur les hauts plateaux du Vercors, j'en conclus que les miennes en plus ou en moins ne font pas une différence énorme, tant que je parviens à les dissimuler. De plus la maigre rendzine d'altitude est pratiquement la seule épuration avant le karst. Et on sait depuis au moins Norbert Casteret, combien la capacité d'épuration des karsts est minime, quasi-nulle. Mieux vaut donc ne pas écorcher le mince sol d'altitude, ni les racines qu'il contient.

La bible de la cagade en pleine nature demeure http://www.davidmanise.com/forum/index.php?topic=429.0, mais je n'y ai pas vu de transposition au cas du skieur.

Il arrive qu'ils préconisent de prévoir un sac ou une boîte pour remmener à la ville tous ses PQ usagés, et ses lingettes. Encore faut-il l'avoir prévue d'avance, la dite boîte à PQ. Non, je ne l'avais pas prévue.

En revanche j'ai appris à mes dépens qu'à la première humidité, le PQ est un poids mort inutile. Seuls les rouleaux d'essuyage ménager, dits "Sopalin" d'après un des premiers fournisseurs historiques, font l'affaire en conditions rudes.

Dans cette perplexité, je suis volontiers demandeur de meilleurs avis.

Quant à moi, j'en ai retenu ceci :
Au moins 36 heures à l'avance, réduire la prise de nourriture, et préférer les aliments sans déchets, afin de ralentir et calmer le transit intestinal.
Ne manger que peu, des aliments à peu de déchets, ne pouvant pas irriter et affoler le grêle.
Très peu de prise de nourriture le soir, donnera moins de levers nocturnes.
On peut se retenir une journée entière, on perdra moins d'eau, le produit final sera plus enrobé et salira moins.
Là où je m'en suis le moins mal tiré, quant à la tenue du site, est en bordure de zone déneigée, où je puis déneiger, faire, recouvrir de pierres et de pommes de pin, avant de ré-enneiger.

A vous !

tiens,ça me rappelle l'histoire de l'écolo ,qui ,en voulant conserver la nature propre ,a mis le feu à toute la forêt en voulant brûler son pq . :smiley:

:smiley: :smiley: :smiley: merci pour cette minute de rigolade.

Apres, les recommandations de manger peu… je me vois mal les appliquer pour de gros efforts.