Le Telemark, du virage à la galère

Bonjour à tous,

Je reviens sur ce post fort intéressant exhumé par manu3139.

Les choses ont progressé de mon côté depuis le printemps 2012. Pratique régulière, une nouvelle initiation lors de la journée SRN 2013 (merci Sancho) mais surtout une semaine de ski de rando alpi-nordique dans les Ecrins suivie d'un we d'initiation tlk avec Lionel Condemine. L'absence d'écailles (en fait c'était du SRN avec des skis de tlk légers + peaux), les pentes plus fortes des Ecrins et les longues descentes m'ont obligée à devoir accepter la vitesse et à commencer à abandonner le refuge dans la chute (ben oui parce que quand on a 1000 m de descente à faire on ne peut pas se permettre une boite tous les 10 m, c'est pas gérable en terme de fatigue). Tout ça accompagné par un professionnel pédagogue et en quel j'avais confiance. J'ai également fait un peu de piste la saison passée en alpin et en tlk.

Et je ressens vraiment ce que décrit Sancho : à savoir que la progression est surtout en train de se faire dans ma tête. Dimanche dernier en enchaînant des virages tlk stemmés (on fait ce qu'on peut) sur les pistes bleues non damées, je me suis surprise à sentir que ça chahutait sous les spatules mais à juste enregistrer l'info en l'acceptant et en continuant mentalement à finir mon virage. Et ça a marché. C'est bête mais j'ai eu l'impression d'avoir gagné une petite victoire personnelle à ce moment là. Je ressens bien aussi le fait qu'il faille un minimum de vitesse pour que ça marche bien. En tout cas j'ai le sentiment que la chute devient de moins en moins prévisible pour moi et est plutôt liée aux changement de neige que je n'ai pas réussi à ressentir.

Et puis les Svartissen + voilé cablé : c'est miraculeux. je continue à ressentir ce qui se passe sous mes skis mais tout en ayant l'impression de pouvoir les guider.

J'ai prévu au programme de cette année, de continuer à travailler sur l'acceptation de la vitesse et de la pente : ne plus couper les virages pour se réfugier dans le coup de frein salvateur (en version sans écailles), avoir confiance et ne plus se laisser entraîner par la panique neuronales : Help tu vas trop vite, tu ne vas jamais réussir à t'arrêter.

En ce qui concerne la répartition des appuis j'ai le sentiment d'être toujours en train d'ajuster en fonction de mes sensations : bien plier et aller vers l'avant quand je sens que cela ne veut pas tourner, remettre du poids sur le ski arrière quand je perçois qu'il est parti pour n'en faire qu'à sa tête.

Au fait Sancho, est-ce que cela serait envisageable de voir avec toi pour faire un petit we technique SRN/tlk dans le Jura ? J'envisage de proposer ça à un groupe de cafistes nancéiens.

Profitez bien de vos premières glisses,

SoL

sleguedois a écrit :
Bonjour à tous,
mais surtout une semaine de ski de rando alpi-nordique dans les Ecrins suivie d'un we d'initiation tlk avec Lionel Condemine. L'absence d'écailles (en fait c'était du SRN avec des skis de tlk légers + peaux),

bonjour
et dans les passages pas trop pentus vous aviez toujours les peaux ? du fart ?

Bonjour SOL
Content de lire que tu progresses !

Pourrais tu nous dire dans quel contexte tu as pu bénéficier des conseils de Lionel Condemine ?

Tu parles de pentes plus raides dans les Écrins. Je vais passer une semaine fin janvier dans le Briançonnais, je connais les bons spots de Cervières mais je cherche à élargir mon terrain de jeu, si tu peux nous en dire plus…

Pour revenir au sujet du post que j'avais lancé l'année dernière et à ma pratique : j'ai bien profité du magnifique hiver 2013, dans les Hautes Alpes et en Auvergne. Malgré mes pantoufles (XADV 8 :frowning: ) j'arrive à enchainer plusieurs tk sur le pentes pas trop raides en bonne neige.
Toujours sur bonne neige (transformée moquette) et en pentes plus raides (rouge station de Super Besse/Mont Dore), Col de Courre en rando, je passe instinctivement en virage parallèle.

Les deux sorties de fin novembre ont été calamiteuses : neige très croutée impossible à tourner quelque soit la méthode (Tk, tentative de stem voire pas tournant amont)

J'attend comme vous tous avec impatience une bonne chute (de neige) !

Bon ski !

manu3139 a écrit :

et dans les passages pas trop pentus vous aviez toujours les peaux ? du fart ?

Pour la descente ou la montée ?

En fait cela ressemblait plus à de la rando tlk qu'à du SRN car nous montions d'un coup avec les peaux puis nous redescendions d'une seule traite. Une fois que nous avions dépiauté c'était descente sans écaille, sans peau, sans fart. Les pentes étaient plus raides que dans les Vosges mais nous n'étions pas sur les pentes des itinéraires de ski de rando alpin. Nous avons pratiqué quelque chose d'intermédiaire entre la rando tlk et le SRN. D'ailleurs c'était plutôt sympa car il n'y a pas grand monde sur ces itinéraires délaissés par les randonneurs à ski.

Pour se faire une idée nous avions traîner nos spatules sur le plateau d'Emparis avec redescente sur Le Chazelet. Le 2e jour : pas d'Anna Falque, Villar-d'Arênes, redescente sur Le Casset. 3e jour : Lautaret -> Galibier -> Lautaret. 4e jour : Les Guibertes -> col de Buffère -> refuge de Buffère. 5e jour : refuge de Buffères -> pied du Grand Aréa -> col de Granon -> Granon -> Val-des-Près.

J'espère que ces infos répondent à ta question.

SoL

Merci SoL pour ces précisions.

Cette pratique rando tlk est tout à fait la mienne : monté à un col ou sommet, descente en AR ou en boucle.

Les itinéraires que tu mentionnes pour le 4 ieme jour sont vraiment alpin !

JMC

ducky63 a écrit :

Pourrais tu nous dire dans quel contexte tu as pu bénéficier des conseils de Lionel Condemine ?

Je me suis tout bêtement inscrite à l'un des séjours qu'il organise (voir <http://www.montagnes-ecrins.com/&gtsmile.

Tu parles de pentes plus raides dans les Écrins. Je vais passer une semaine fin janvier dans le Briançonnais, je connais les bons spots de Cervières mais je cherche à élargir mon terrain de jeu, si tu peux nous en dire plus…

Voir le parcours que j'ai donné dans ma réponse à manu. L'an passé les conditions de neige étaient excellentes. Par contre dès que tu passes dans le plus pentu, il faut faire attention aux avalanches et sonde+pelle+arva sont indispensables.

Pour revenir au sujet du post que j'avais lancé l'année dernière et à ma pratique : j'ai bien profité du magnifique hiver 2013, dans les Hautes Alpes et en Auvergne. Malgré mes pantoufles (XADV 8 :-( ) j'arrive à enchainer plusieurs tk sur le pentes pas trop raides en bonne neige.
Toujours sur bonne neige (transformée moquette) et en pentes plus raides (rouge station de Super Besse/Mont Dore), Col de Courre en rando, je passe instinctivement en virage parallèle.

Bravo !

En fin de saison l'an passé j'arrivais à enchaîner quelques virages tlk avec mes XADV6 sur pente pas trop raide et bonne neige également mais rien à voir avec les sensations que m'ont procuré les Svartissen + voilé cablé.

De mon côté je n'ai pas l'instinct du virage parallèle du fait d'un passif d'alpin quasi inexsitant… :lol:

Les deux sorties de fin novembre ont été calamiteuses : neige très croutée impossible à tourner quelque soit la méthode (Tk, tentative de stem voire pas tournant amont)

Première sortie fin novembre également calamiteuse mais la deuxième le we dernier fut un régal.

En espérant que tu puisses bientôt profiter d'une bonne neige. Les conditions devraient être encore bonnes dans les Vosges ce we 8-) .

SoL
sleguedois a écrit :
manu3139 a écrit :

et dans les passages pas trop pentus vous aviez toujours les peaux ? du fart ?

Pour la descente ou la montée ?

En fait cela ressemblait plus à de la rando tlk qu'à du SRN car nous montions d'un coup avec les peaux puis nous redescendions d'une seule traite.

SoL

je pensais montée modérée ou tu n'as pas besoin des peaux et ou les écailles suffisent

plutot pour du relief jurassien ou tu alternes souvent montée et descente

en fait j'ai des skis à écailles mais j'apprécie pas trop les écailles en descente
je sais que le fart c'est compliqué en SRN mais je vois que ca pour se passer des ces écailles

Skier la neige croûtée n'est jamais simple.
Globalement mieux vaut être léger, rapide et muni d'une paire de ski bien large, pour espérer prendre du plaisir dans de la croûte.
La croûte soit on parvient à rester au dessus, soit on la brise, soit on la subit.

Rester au dessus:
Pour rester au dessus il faut de la vitesse. Plus la croûte est fine, plus il faut de vitesse. Pour enchaîner les virages en restant au dessus mieux vaut être assez fin dans les transferts d'appuis. Le chasse neige reste la position où l'on gardera le plus de portance avec une vitesse faible, mais il faut bien le doser pour ne pas redescendre en dessous du seuil de vitesse qui nous fera crever le plancher. Le Stem est sans doute le meilleur compromis, qui permet de virer et d'entretenir le minimum vitesse, ensuite viendra le virage parallèle et enfin le virage TK qui nécessitera plus de vitesse que les autres pour rester à la surface.
Si je crève le plancher et me fait bloquer net en position chasse neige, la chute est rarement confortable (attention les genoux). En Christiana dans le même cas de figure je plante vite les oreilles. Le gros avantage du TK dans ce genre de neige c'est que je suis dans la position idéale pour espèrer gèrer dignement la décélération brutale de la crevaison de plancher.

Briser la croûte:
Une croûte fine peut permettre d’enchaîner les virages en mode brise glace. Dans ce cas de figure le TK est sans doute la meilleure solution pour gérer la crise.

Si on subit:
Il ne reste que les traversées conversions. Dans ce cas mieux vaut garder le poids sur l'arrière et avoir une légère fente.

Merci Sancho pour ces explications qui confirment mes galères de ce début de saison.



Je suis crispé, j'ai peur de la chute (la couche de neige n'est pas bien épaisse) et je ne vais pas assez vite. Et la croute casse, je tombe !

La solution traversée/dérapage - conversion s'impose ensuite.

Sur un terrain en pente douce, le chasse-neige va bien.

Houla, il y a du monde ce matin, dans le post précédent j'essayais de répondre au message de Manu d'hier sur la croûte ingrate.
Des SRN à farter ça peut être du bonheur, mais c'est juste que ça ne marchera pas pour tous les jours de l'hiver: surtout dans le Jura. Dans le Jura tu as vite fait de passer de l’adret à l'ubac, de la forêt à la clairière, avec une grande diversité de neige à rencontrer en fonction de la météo du jour et des jours précédents.
Faire une sortie au bleu poussette ça peut être orgasmique, faire une sortie de SRN au Rouge Néra en tube ça me fait moins rêver.
Il y a peut être une alternative intéressante aux écailles, pour le SRN: les scotchs toko.

Pour Sleguedois, il me reste des dates pour un week-end si ça tente du monde, mais appèles moi ou envois moi un mail assez rapidement.

sancho a écrit :
Houla, il y a du monde ce matin, dans le post précédent j'essayais de répondre au message de Manu d'hier sur la croûte ingrate.
Des SRN à farter ça peut être du bonheur, mais c'est juste que ça ne marchera pas pour tous les jours de l'hiver: surtout dans le Jura. Dans le Jura tu as vite fait de passer de l’adret à l'ubac, de la forêt à la clairière, avec une grande diversité de neige à rencontrer en fonction de la météo du jour et des jours précédents.
Faire une sortie au bleu poussette ça peut être orgasmique, faire une sortie de SRN au Rouge Néra en tube ça me fait moins rêver.
Il y a peut être une alternative intéressante aux écailles, pour le SRN: les scotchs toko.
.
merci de tes infos sancho
le scotch toko, tu peux le coller / recoller plusieurs fois sur la meme sortie ? tu les enlèves en petite descente sachant que la remontée revient vite derrière ?

sinon au pire changement fréquent des peaux de phoque mais j'ai peur que ca soit pénible
tu encourages à prendre des semelles lisses au final ?
sancho a écrit :

Pour Sleguedois, il me reste des dates pour un week-end si ça tente du monde, mais appèles moi ou envois moi un mail assez rapidement.

Sancho, je t'ai laissé un message en mp.

SoL

Non les scotchs toko, sont laissés à demeure, en montée comme en descente. Sur piste ils peuvent remplacer le fartage d'accroche pour près d'une centaine de km.
Ils présentent l'avantage de ne pas avoir de structure aussi marquée que les écailles, le frein en glisse en descente est moindre. En terme de performance c'est un bon compromis entre les écailles et le bon fartage
Maintenant sur des skis de SRN qui n'ont pas ou peu de cambre nordique il faut tester l'usure des scotchs. Sur neige dure il y a un risque de devoir renouveler assez souvent.
Personnellement je ne vois pas l'intérêt de ne jouer qu'avec des peaux pour avoir de l'accroche dans le terrain jurassien. Peauter, dépeauter, peauter, dépeauter peauter dépeauter si ç'a prend plus de temps que le temps de ski ça ne m'intéresse pas comme concept.
Je n'encourage pas spécialement à prendre des semelles lisses car il y a plein de cas de figure (et surtout dans le Jura) où ça peut être galère.
Maintenant si j'avais plus de temps pour pratiquer du SRN en dehors de ma pratique professionnelle, je suis certain que j'aurais une paire de SRN à farter au garage, car je suis à l'aise avec le fartage.
Ca serait la paire idéale pour les jours de poudreuse. En vieille neige c'est une paire qui pourrait sortir pour les jours où il va faire -5° à midi au soleil, ou +5° à l'ombre 8h.
Une paire de SRN à farter ne peut pas être une paire exclusive, à moins d'aimer les galères.

Message automatique: Ce post est vide, ne pas en tenir compte…

Gedryg a écrit :
Voulant réutiliser de vieux Europa 99 à farter comme "skis de cailloux" j'ai testé les bandes de fartage avec satisfaction (plage d'utilisation plus grande qu'avec les poussettes et les bandes restant efficaces même d'une saison à l'autre !), celles-ci ne semblant pas s'user prématurément sur des parcours peu vallonnés.
Par contre, je n'essaierai pas à la place du klister les bandes (assez coûteuses) s'usant malheureusement déjà très vite dans ces conditions sur des skis de classic à farter. :-(
et ca réduit pas trop la glisse ces bandes ?
je me demande si les peluches des anciens skis n'était pas la meilleure solution (quoique enlever des peaux avec des peluches dessous méfiance)

refaire des rainures a la defonceuse sur une semelle lisse et y mettre des peluches…voila peut etre l'avenir
sancho a écrit :
les scotchs présentent l'avantage de ne pas avoir de structure aussi marquée que les écailles, le frein en glisse en descente est moindre. En terme de performance c'est un bon compromis entre les écailles et le bon fartage

Ces scotchs seront toujours meilleurs en glisse que des peluches incrustées dans les semelles. Manu, je ne sais pas où tu pourras retrouver ça sur le forum, mais Grandsteack et Robert ont joué l'an passé à défoncer des semelles au cutter pour incruster des peaux.

Maintenant il faut bien avoir à l'esprit que plus tu gagnes en glisse, plus tu perds en accroche. Si les scotchs peuvent être un bon compromis, en fonction des neiges ils seront à réserver à des skieurs qui seront vraiment fins techniquement en montée.
Il n'y a pas de solution miracle, la glisse et l'accroche sont antagoniste, pour optimiser les deux il faut peauter et dépeauter ou alors se résoudre à faire des compromis.

Ça fait des décennies que les fabricants de matériels nordiques rivalisent d'ingéniosité pour optimiser le compromis entre glisse et accroche, et ce dans le but de récupérer le max de médailles sur les épreuves de ski classique à Sotchi.
La solution c'est: le minimum de fart de retenue, allié à une technique irréprochable du skieur et au cambre nordique adapté à la neige du jour.
Ainsi pour être au top en glisse un compétiteur sur piste dispose d'au moins 20 paires de skis de différents cambres pour choisir la paire adaptée à la dureté de la neige damée du jour.
Si c'est vraiment ça le jeux, en terrain non damé, aux vues de la diversité de neige, faudrait au moins avoir une centaine de paire de SRN dans son garage pour être sûr d'être au top :-D :-D :-D
Sauf qu'un ski avec un cambre nordique fort, glisse super vite quand il a le bon cambre adapté à la dureté de la neige, mais il vire toujours très mal. :-? :-? :-?
sancho a écrit :
Grandsteack et Robert ont joué l'an passé à défoncer des semelles au cutter pour incruster des peaux.

Et ça marche super bien ! Grandsteak, s'il n'était fort occupé à pouponner pourrait le confirmer .
Cela dit cette solution de peaux incrustées s'imposera
certainement : voir le succès des marques qui se sont lançées . C'est une solution qui s'imposera encore plus
le jour ou un fabricant proposera un système a peaux
interchangeables, ce qui permettra de changer la peau si elle est abimée ou même plus simplement de poser une peau correspondant a ce qu'on attend plus précisément
( priorité a la glisse ou priorité à l'accroche.

je confirme,
la glisse n'est pas si mauvaise,
il y a une paire qui se ballade dans le forez actuellement, la meute locale l'a déjà croisée
je laisse le bidouillage matériel pour quelques temps, préférant effectivement me consacrer à un autre genre d'expérimentation !
robert, comment se porte les skis bois savoyardo-savoisiens ?

Hey!!! toutes mes félicitations Grandsteak :lol:

Il est certain que l'idée d'incruster les peaux n'est pas mauvaise. Les skintech de chez atomic sont à priori utilisés à l'entrainement par des skieurs qui tournent en coupe du monde. Autant dire que le compromis glisse accroche doit être suffisamment intéressant.
Comme le dit très justement Robert, la bonne idée serait d'avoir un certain nombre de jeux de plaques avec des longueurs et des largeurs de peaux différentes à choisir selon les neiges. Voir même des plaques lisse pour profiter au max d'une belle descente ou pour pouvoir se permettre de faire une belle sortie au bleu poussette par exemple.
L'idéal serait même que ces longueurs et largeurs de peaux ne soit pas standard, mais personnalisable.
Je crois que le bon compromis glisse accroche dépendra toujours de la qualité de la neige, de la technique et du poids du skieur. Et le bon compromis éviterait également de ne pas retomber dans les interminables manip de peautage dépeautage (un choix de plaque pour les conditions du jour, voir une lisse dans le sac à dos, s'il y a une très grande descente continue en perspective)
Si l'idée du bricolage de Grandsteak et Robert est bonne, voir excellente, elle manque encore de modulabilité.
En neige douce, je crois qu' il y a de très bons compromis à trouver sur des peaux fines, centrées sous le ski et qui peuvent être un peu longues.
En neige dure il me semble qu'on peut considérablement réduire la longueur et optimiser la largeur pour garder l'accroche dans les dévers. C'est sur neige dure que ce compromis est le plus délicat à trouver car avec peu ou pas de cambre un petit bout de peau même incrusté est vite un bon frein.
Je ne doute pas que cela puisse être une perspective d'avenir intéressante pour le SRN.
Maintenant la vraie limite me semble être dans le peu de bonne volonté des différents fabricants pour faire évoluer les produits. Je suis peut être pessimiste, mais je crois que même en prenant un fabricant par la main, en lui livrant le brevet sur un plateau, je ne suis pas certain qu'il investisse dans l'adaptation d'un outil de production au regard du faible marché que cela représente encore aujourd'hui.
On est a des années lumières des logiques d'investissement dans la recherche concernant le ski alpin.
Le salomon xadv ou sa réplique en couleur atomic, n'ont quasi pas évolué d'une once (hormis la couleur) depuis bientôt 10 ans. Ils n'ont même pas encore cherché à suivre les évolutions de leurs concurrents.
En matière de ski de SRN il y a une évolution par décennie. La dernière on l'a doit à une OPA du groupe K2 (Madshuss) sur le petit fabricant Karhu. Ils ont repris les skis karhu, changés la couleur et le nom, et on a retrouvé les skis dans les étals à la faveur d'un outil de production plus important. Mais l'annum a bientôt 10 ans également.
Fischer et Rossignol se sont sentis obligés de suivre le mouvement en concoctant des produits à leur sauce qui ont des spécificités intéressantes, mais qui n'apportent rien de révolutionnaire.
Je crois que comme le dit très justement Régis, l'avenir du SRN passe soit par du bricolage, soit par une démocratisation de l'activité.
D'ailleurs qu'est ce qu'il fait Régis? Il pouponne aussi??? Il me semble que ça fait bien longtemps qu'on cultive le hors sujet sans prendre d'avertissement :slight_smile: :slight_smile: :slight_smile:



sancho
Hey!!! toutes mes félicitations Grandsteak :lol:

Il est certain que l'idée d'incruster les peaux n'est pas mauvaise. Les skintech de chez atomic sont à priori utilisés à l'entrainement par des skieurs qui tournent en coupe du monde. Autant dire que le compromis glisse accroche doit être suffisamment intéressant.
Comme le dit très justement Robert, la bonne idée serait d'avoir un certain nombre de jeux de plaques avec des longueurs et des largeurs de peaux différentes à choisir selon les neiges. Voir même des plaques lisse pour profiter au max d'une belle descente ou pour pouvoir se permettre de faire une belle sortie au bleu poussette par exemple.
L'idéal serait même que ces longueurs et largeurs de peaux ne soit pas standard, mais personnalisable.
Par une fort belle sortie hier, l'idée m'est revenue.
Si j'ai la niaque un de ces quatre pour tenter l'aventure : commencer par fixer proprement (défonceuse obligatoire) un skintech du commerce (copier sans honte le système avec les aimants) et voir le comportement. ; sur un vieux ski déjà…ou plutot une planche rabotée en tout premier essai pour mettre au point le gabarit de découpe adapté à la largeur du skintech
L'étape suivante plus personnalisable en cas de réussite serait de faire ses plaques soi même avec ses propres peluches ( origine ? fixation sur plaque ? )