La neige quand ça colle!

Salutations jurassiennes,
la neige colle dès lors qu'elle est fraiche, que la température à sa surface approche les 0°c, et que la T° de l'air est supérieure à 0. Le frottement de la semelle à la surface génère un échauffement et donc une pélicule d'eau.Sous le poids du skieur la semelle s'enfonce dans des couches plus froide et l'eau gèle, on dit que le ski glace, on peut toujours essayer de gratter la glace, elle revient vite, on peut filouter en cherchant à rester dans des zones d'ombres, à condition que ce ne soit pas sous des arbres qui gouttent sous la chaleur du soleil, ou alors chercher à gagner des zones où le réchauffement du manteau est déjà plus avancé et que la neige a transformé un peu plus en profondeur.
Un toko argenté peu faire son effet, mais ça ne dure quand même pas des kilomètres. Il y a toute une palette de produits liquides plus chers les uns que les autres qui vous donnent l'impression d'avoir un fartage de compétiteur sur 100 m avant de perdre leur efficacité au bout de 200m.
Des solutions miracle ?
Sur le terrain je n'en connais pas, pour optimiser l'effet d'un grattage avec une parafine classique ou un toko argenté, il est important de bien sécher ses semelles, voir même de chauffer la semelle en frottant avec le plat de la main quitte à flirter avec les ampoules.
Chez soi, il est important de brosser ses skis régulièrement, quand une semelle s'oxyde avec le temps, on voit apparaitre des peluches blanches sur sa surface. C'est autant de petits poils qui vont faciliter la prises de la glace sur le ski en empêchant la bonne évacuation de l'eau.
Un bon brossage permet de lustrer la semelle est d'atténuer ce phénomène.
Côté fartage, je n'ai rien trouvé de mieux que des paraffines hautement fluorées pour éviter le souci.
C'est cher mais ça dure dans le temps.
Dans des conditions de neige fraiche changeante, un paraffinage à chaud avec ce type de fart peut tenir une semaine d'utilisation en évitant de botter.
Pour le matériel de mes clients et le mien c'est ce que je fait. Du brossage pour nettoyer la semelle, des impuretés et des filoches dela semelle, suivi d'un fartage à chaud que je racle légérement, sans le brosser.
Il reste forcémment du fart sous la semelle durant les premiers km de ski mais ça ne gène pas la glisse.
Régis disait, je les force à glisser, si la pression du skieur sur la semelle est assez régulière on force le frottement de la semelle sur la neige de manière quasi continue, du coup on évite à la glace de trop s'agglomérer.
En revanche si je piétine j'accentue le phénomène de bottage.
C'est sans doute une des raisons qui font que la pulka ne colle pas, car il n'y a pas l'effet de surcharge donnée par le skieur à chaque impulsion. Ensuite la répartition du poids par cm2 n'est pas la même du tout.
Une mouche qui effleure la toile de l'araignée a des chances de s'en sortir, mais si elle saute à pieds joint dedans elle est cuite.
A plus

Je m'excuse, j'avais pas tout lu les messages, et du coup il y a un brin de rabachage.
Ceci dit en très court, pour éviter le bottage:
je brosse pour nettoyer,
je farte régulièrement: une fois par semaine.
Pour du ski de rando nordique: deux paraffines peuvent suffir.
Un fart fluoré pour quand ça risque de botter dans la semaine: type HF8 chez swix ou dibloc rose chez toko, l'avantage de prendre très fluoré mais pas trop chaud c'est que ça dure plus longtemps.
Et un fart non fluoré (genre -1 à -5°c) pour faire des économies quand la qualité de la neige va être stable(ex neige déjà transformée et ils n'annoncent pas de chute dans les 7j, ou alors ils annoncent du -5°c à midi)

Jouer avec plus de fart, c'est gourmandise, voir embrouillage on peut toujours chercher à optimiser la glisse, mais pour moi on ne cherche pas à gratter des secondes en srn, juste à entretenir le matériel et éviter les galères de quand ça colle

Je n'ai botté qu'une fois en Laponie. Après 8 jours entre -15 et -30°C, la température remonte brusquement au-dessus de 0°C.
Départ du refuge de d'Aktse (Kungsleden) neige encore < 0°C, descente sur le lac de Laitaure neige autour de Zéro, aussitôt stoppé net: skis et pulka collés!

Première leçon une pulka collée c'est impossible à tirer, pas même 1 mm! Faut la retourner et gratter, et redémarrer très vite. Le glissé des skis n'a pas suffit; comme déjà indiqué la solution fut le fart argenté (Rode), y compris sur les écailles et la pulka. Quelques km plus loin, la température étant > 0°C, plus aucun risque de collage.

Avant de partir en expédition, je farte toujours les skis et les patins de la pulka avec un fart de base pour neige très froide, ce qui est quand même le cas le plus fréquent tout là haut.

Lifou :smiley:

L'intérêt d'un fart froid est surtout qu'il protégera plus longtemps les semelles avant de s'user.
Quand la neige est très froide est sèche ex T° inférieure à -15° C, elle ne glisse jamais beaucoup. Dans ces conditions peu importe que les skis soient bien entretenus, qu'ils soient fartés avec une paraffine chaude ou froide ou pas farté du tout, la glisse n'est jamais mirobolante mais il est certain que ça ne bottera jamais.
Un gris rode ça sauve la vie quand ta neige froide et fraiche se transforme sous l'effet du soleil en approchant le 0°C; mais l'opération est à renouveler régulièrement dans la journée.
L'avantage d'une paraffine HF c'est que tu peux te prémunir du bottage pendant une semaine.
Il ne faut pas la couler sur la semelle, mais la gratter, on fait des économies sur la matière, ça évite de bruler la semelle avec un fer directement en contact avec la semelle quand tu le passes à côté des gouttes que tu as fait tomber.
Un grattage léger sous les écailles est indispensable pour éviter le bottage. Si on veut garder l'accroche des écailles, on gratte la paraffine sous les écailles avec parcimonie, toujours dans le sens de la glisse pour ne pas combler les écailles. Et un ou deux passage de fer, toujours dans le sens de la glisse suffisent.
Le brossage se fait toujours dans le sens de la glisse, on travaille toujours sa semelle pour la lustrer dans le sens où on veut qu'elle aille.
Brosser la paraffine après le raclage permet d'avoir une glisse d'enfer dès le départ, mais l'effet s'estompe à l'usage.
Ne pas brosser, permet d'avoir une glisse acceptable au départ, qui s'améliore en usant l'excédant au fur et à mesure que tu avales des km, jusqu'à temps qu'il n'y ai plus rien.
D'un point de vue écologique, tu distilles 1 à 2 g de bons produits fluorés issus de la pétrochimie sur une centaine de km. C'est une pollution plus diffuse en SRN que sur une piste de ski de fond.
Je ne sais pas si certains ont déjà vu des articles sur l'impact de ces pratiques mais auquel cas ça m'intéresserait d'être instruit sur le sujet.
Dans tous les cas ce ne doit pas être bien bon, puisque les fabricants t'invitent à appliquer leurs produits dans un local ventilé en usant d'un masque performant.
A plus

sancho a écrit :
Dans tous les cas ce ne doit pas être bien bon, puisque les fabricants t'invitent à appliquer leurs produits dans un local ventilé en usant d'un masque performant.
A plus

Tombé sur ça : une thèse de doctorat en médecine

http://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=fart%20de%20retenue%20composition&source=web&cd=7&cad=rja&sqi=2&ved=0CEgQFjAG&url=http%3A%2F%2Fdumas.ccsd.cnrs.fr%2Fdocs%2F00%2F62%2F38%2F84%2FPDF%2F2010GRE15067_prudhon_chatelain_gilles_1_D_.pdf&ei=OetNUIOVHqiT0QXGnIHIDQ&usg=AFQjCNHEvhMyk4AWbpvO1_7ZUy_EZ2cFFA

La mention "farter au fluor tue" n'est pas encore marquée sur les paquets, et il y a vraiment de quoi se poser des questions.
Farter au fluor pour un pratiquant de SRN qui ne cherche pas à courir après le chrono n'est pas indispensable.
La seule utilité que je trouve dans le fluor, vient du fait que je n'ai pas le temps de farter tous les skis de la boutique après chaque sortie, et que du coup ça permet de mieux se prémunir du bottage.
C'est possible pour un pratiquant de SRN d'être sûr de ne jamais botter, sans avoir à jouer avec se genre de produit dangereux: il faut juste entretenir ces skis après chaque sortie ou presque, avec un fart de base.

Je ne suis pas la pour vendre du fart. Mais ne pas farter ses skis très régulièrement, altère la qualité de ses semelles et parfois de façon irréversible par rapport aux problèmes de bottage. Enfin on peut également ne jamais farter et ne jamais botter, en choisissant de sortir que quand la neige est transformée, ou dans la neige fraiche quand la météo annonce des maximales sous abri inférieures à -10°c.

OUAh le mec il met du fluor sous ses ski de rando!! Franchement c'est la compet qui te manque sancho? Met de l'argento dans ta poche et du fart bleu sous tes ski pour qu'il soit bien dur et défarte moins vite, et ça va bien se passer!!!
Ah oui excuse j'oubliais aussi qu'il y a l'air humide du jura qui joue aussi, ça je ne sais pas mais c'est vrai que ça peut être galère!
La bise mon Sancho

ah, aussi …MON Sancho …Pas farter dans le tuyé avec les saucisses . D'accord, ça donne un bon gout de fumée aux skis mais je trouve que le fluor dans les saucisses ça fait trop nouvelle cuisine …pas assez authentique .

Ah mon Etienne! souvent quand ya d'l'air humide dans le jura, c'est que le ciel est bleu azur dans le Queyras, avec des faces nord blanches à partir de 2500 m.
Et quelque chose me fait dire, que quand le ciel est bleu azur tout l'hiver dans le Jura comme en 2010/2011, t'as bien dû avoir quelques occasions de plus que moi, de botter dans de l'air humide, dans le Queyras.
Sinon quand tu sors de l'argento de ta poche, c'est que tu ne fais plus déjà plus du ski. Mais tu as complètement raison l'argento est largement suffisant pour une utilisation personnelle (Robert laisse tomber les saucisses au fluor et trouves toi un pain d'argento)

Par contre le HF, pour Etienne comme pour moi peut avoir une vraie utilité.
Si tu dois passer de l'argento 2 à 3 fois dans une balade à la demi journée pour que ça ne bottes pas, et que tu as plus de 10 clients avec toi, t'as vite fait de passer plus de temps à gratter qu'à skier. Le HF c'est la seule recette qui m'a permis d'oublier l'argento à la maison.
Dans le Queyras on a toujours moins besoin d'argento que dans le Jura c'est sûr. Mais pour les jours où ça risque de t'arriver Etienne, moi je ne crois pas que mes clients me paient pour le plaisir de me regarder gratter leurs skis à l'argento sur le terrain.

L'hiver dernier j'ai tourné au HF7, je ne considère pas ça comme un fart mou.
Côté prépa, je n'use pas de raclette et pas de brosse sur le fart. Plus il en reste et moins vite j'use la semelle: ça fait pas trop compétition comme approche de la glisse.
Un fart de base méga dur genre -10,-20°C, me semble moins efficace qu'un fart fluoré, si tu n'as le temps que pour un fartage par semaine et que les skis sortent tous les jours.
Quand tu as bien usé ton fart au fluor, tu sens que ta semelle voudrait botter, ça glisse peu, mais le reste de fluor imprégné dans la semelle fait que ça ne bottes pas. Quand tu as usé ton bleu, je crois que quand ta semelle a décidé de botter, t'a plus qu'à refarter.

Le fart au fluor, je pourrai facilement l'oublier dès que les fabricants de matériels auront intégrés que les skis de rando nordiques méritent d'avoir des qualités de semelles digne de ce nom.
Là je rejoins un autre sujet, je crois qu'un ski qui a un cambre qui se rapproche d'un cambre alpin, mérite d'avoir une dureté de semelle qui se rapproche de celle d'un ski alpin.
Robert: elles ont pas tendance à blanchir les semelles de tes époch, sur l'arrière des écailles par hasard?

Ah! j'oubliais la bise mon Etienne, à toi et ta petite famille.

Ok merci pour les conseils et c'est vrai que grater dix paires de skis ça peut être un peu long sur une demi journée de ski!!!

etienne a écrit :
c'est vrai que grater dix paires de skis ça peut être un peu long sur une demi journée de ski!!!

C'est vrai, et puis en plus les clients risquent de prendre un rhume.

Ben, faut faire gratter un peu les clients, au moins ils apprendront et tous les dix le feront ensemble (le premier qui a terminé gagne ….) et finalement ça n'aura pas perdu beaucoup de temps.

Il faut qu'à la fin de la semaine ils puissent se débrouiller et le fartage ça fait aussi partie du SRN ;-)

A part cela, merci pour toutes ces précisions.

Tu l'as trouvée trop rapidement la solution Goti, pour que je ne rajoute pas un "oui mais".

Celui qui gagne la course au fartage, gagne en général le droit d'être le premier à refarter.

Le frottement de tes skis dans la neige génère un échauffement qui donne une pellicule d'eau, peu importe la température de la neige et la T°C de l'air.
Dans certaines conditions météo (T°C air > à 0°C et T°C neige < à0°C avec de la neige pas encore transformée)ça peut vite botter: l'eau formée par le frottement gèle sur la semelle si cette dernière est poreuse.
Une semelle de bonne qualité et bien entretenue, n'est pas sensée se transformer en éponge. Le rôle du fart est d'empêcher l'eau de rentrer dans la semelle. Le fart est hydrophobe.
Si tu bottes c'est que ta semelle est gorgée d'eau du coup ça glace. Le fart glisse sur l'eau et inversement, tout ça pour en venir à: on applique pas un fart hydrophobe sur de l'eau. Donc avant de gratter, il faut sécher, voir chauffer la semelle avec la paume de la main pour que ce soit efficace.

C'est là la difficulté: trop vite fait, c'est mal fait, et bien fait ça demande de sécher au mieux, avant de retirer les gants pour chauffer en frottant avec la main. Si la semelle est chaude c'est qu'elle est à peu près sèche et donc prête pour un grattage efficace.

Dans un groupe, il y en a pas beaucoup qui aiment être le dernier, souvent on se presse quitte à bâcler le boulot (un boulot bien bâcler peut être efficace sur moins de 100m)

Ensuite, je ne suis pas trop sensible au froid, et je skie même sans gants même jusqu'à -20°C (sans vent). C'est plus facile pour faire bien le boulot quand tu n'est pas trop sensible au froid, et ça devient vite très difficile quand tu as un syndrome de Raynaud.
Difficile mais pas impossible, c'est une question de volonté.

Je partagerais volontiers ce genre de petites subtilités in situ, avec des gens qui semblent comme toi: en quête de solutions, pour accroître leurs plaisirs en SRN.
Et je l'ai déjà dit sur ce forum, je vais regarder pour proposer dans l'hiver un ou deux week-end : de perfectionnement en trucs et astuces pour rendre sa pratique perso du SRN plus facile.
Mais je ne suis pas sûr, que je vais avoir du succès sur ce genre de projets, car il y a encore, à mon avis trop peu de gens intéressés par ce genre de sujets.

Il y a une chose qui est sûre pour moi aujourd'hui c'est que mon fond de commerce actuellement, repose sur des gens qui viennent découvrir le SRN. Et si je veux leur donner le goût de grossir les rangs de ce forum, j'ai plein de choses à leur faire découvrir avant d'aborder les joies du fartage.

hughh,

à mon avis, en proposant ce genre de week end, il se peut que tu rassembles quelques adeptes du site …

Bonjour

sancho en fait je voulais juste faire une petite boutade dans ce sujet hyper sérieux, j'espère que tu ne m'en veux pas. Le " vite fait, bien fait" c'est rarement vrai.

J'ai en plus la "chance" d'avoir le fameux syndrome dont tu parles, et je te confirme que c'est hyper douloureux et que même avec la volonté tu ne fais plus rien de tes dix doigts pendant un bon moment. Donc peu de compétences pour le fartage… et pas mal pour le bottage…

Au final,je fais sans doute partie des "adeptes du site…", qui auraient sûrement avantage à participer à un de ces week ends dont tu parles pour acquérir plein de subtilités et peut-être même des trucs pas si subtils :smiley: .


Ya aucun souci Goti.
Sur toutes les expériences passées en groupe à déléguer sur du grattage, je n'ai jamais eu de résultats probants.
Quand ça rebotte pour certains au bout de 200m, je n'en veux surtout pas à ceux à qui ça arrive, je compatis, je suis frustré pour eux. C'est juste un constat, en groupe personne ne veut être le dernier à rechausser, alors souvent ça se précipite dans le sèchage et c'est pas efficace. Ca m'a conduit à ne plus déléguer au moins sur la fin du sèchage.
Depuis que je suis passé au HF pas bio, je n'ai eu qu'une seule sortie l'hiver dernier où on a botté.
Pour faire une opération argento efficace, il faut vraiment prendre le temps.
Avec un syndrome de Raynaud, ça peut valoir le coup de cueillir quelques branches d'épicéa pour s'en servir de paillasson, de gratter ses skis en les croisant l'un haut dessus de l'autre, ensuite on déchausse, et comme il fait souvent soleil quand ça botte et que les semelles sont noires, ça vaut le coup de prendre un petit thé en regardant ses skis chauffer au soleil. Juste avec le soleil on arrive à ne pas mettre trop les doigts dans le froid et la neige.
Si c'est couvert, ben faut pas hésiter à faire des grands moulinets avant de mettre les mains dans le camboui.

sancho a écrit :
Là je rejoins un autre sujet, je crois qu'un ski qui a un cambre qui se rapproche d'un cambre alpin, mérite d'avoir une dureté de semelle qui se rapproche de celle d'un ski alpin.
Robert: elles ont pas tendance à blanchir les semelles de tes époch, sur l'arrière des écailles par hasard?

Oui et les écailles ressemblent a de vieux tavaillons surtout sur le coté intérieur du ski …
Faut dire que je les emmène pas au bal mes époch …C'est effectivement le genre de skis qui font deux saisons, parfois trois …Mais je pense que quand ils seront totalement cuits, je racheterai les mèmes ..
Mais , je te rejoins sur ta remarque : je ne pense pas que les loueurs de skis soient très contents du rythme de renouvellement de leur stock que ça impose .
Robert a écrit :
Oui et les écailles ressemblent a de vieux tavaillons surtout sur le coté intérieur du ski …

je ne pense pas que les loueurs de skis soient très contents du rythme de renouvellement de leur stock que ça impose .

Le vieux tavaillon à l'intérieur, me fait penser qu'on tient là un autre avantage aux cales de réhausse.
Avec une norme 75 mm si on a pas de cales, c'est délicat d'intervertir les fixations sans fragiliser le ski. En revanche avec les cales, la visserie des fix ne rentre pas dans le ski. Du coup on peut facilement intervertir les fixations sans risquer de fragiliser ses beaux jouets.

Sinon par rapport aux loueurs, je ne suis pas sûr qu'ils soient très nombreux à avoir beaucoup de recul sur le sujet. En tout cas dans le Jura, ils me semblent peu nombreux, ceux qui pourraient avoir ce genre de préoccupations.
D'une manière générale, il me semble qu'indépendamment des marques et des modèles, l'usure des semelles des SRN est excessive. Pour autant certains sont meilleurs que d'autres.
Je crois que Madshuss est vraiment au top en matière de qualité de semelle foireuse en SRN.
Fischer me parait nettement meilleur sur ce sujet.
Entre un Epoch et un S bound 98, on a des lignes de côtes comparables. Le S bound est à mon sens un tout petit peu moins sympa à skier. Mais pour moi, il est certain que ses semelles vieilliront mieux que celles de son homologue de chez Madshuss.
Tant que Madshuss n'améliorera pas ses semelles, entre ces deux modèles, il me semble qu'il y a des compromis qui se discutent.
Entre moins ludique, mais plus de glisse et moins d'usure d'un côté, et plus ludique mais vite rapé de l'autre côté, mon coeur balance, et mon banquier tranche.
sancho a écrit :



Le vieux tavaillon à l'intérieur, me fait penser qu'on tient là un autre avantage aux cales de réhausse.
Avec une norme 75 mm si on a pas de cales, c'est délicat d'intervertir les fixations sans fragiliser le ski. En revanche avec les cales, la visserie des fix ne rentre pas dans le ski. Du coup on peut facilement intervertir les fixations sans risquer de fragiliser ses beaux jouets.

Merci Sancho, c'est tout bète, mais je n'y avais tout simplement pas pensé : J'ai trop longtemps skié sans cales !
En fait je skie toujours sans cale , mais mes fixs sont plus hautes : c'est des voilé hardwire avec sécurité comme celle-ci :
http://www.mountainshop.net/xcart/Voile-Hardwire-3-Pin-CRB-Telemark-Binding/
sauf que les miennes n'ont pas de cartouches, mais un cable , c'est un ancien modèle .
Du coup avec ce modèle , pour intervertir les skis , suffit
de déclencher la sécurité et de loger le piège a rat gauche
dans la fixation droite et le piège a rat droit dans la fixation gauche : mème pas besoin de sortir le tournevis !
Merci Monsieur Sancho .

Sagissant de la solidité des semelles je me demande si des
semelles moins béton ne présentent pas des avantages ,si t'as l'occasion demande son avis a Vandel

Quand je disais cale de réhausse, je pensais bien à la plaque de réhausse, et non au petit ustensile qui permet de grujer des degrés de pente dans les montées.
Tout les modèles de hardwire Voilé, sont équipés de cette plaque. Sur les modèles avec sécurité, effectivement tu n'as même pas besoin de tournevis pour transformer l'intérieur de ton ski, en extérieur.

Je trouve regrettable, qu'il soit si difficile aujourd'hui de trouver ces plaques de réhausse au détail.
Le rôle de la plaque est multiple, mais c'est entre autre une forme de direction assistée pour les descentes.
Certains pensent que c'est accessoire.
Pour moi c'est sûr qu'on peut toujours réussir à manoeuvrer sans la direction assistée, mais je trouve que c'est dommage de se priver du bout de plastique, surtout quand on est pas encore très à l'aise en descente.

Sur les semelles dures ou tendre, je ne suis pas expert, mais je me renseignerai. Sans être un érudit sur le sujet, je dirais que ce qu'on demande à une semelle c'est de glisser.
Si il existe des semelles plus tendres sur les skis nordiques, c'est sans doute que leurs qualités de glisse sont meilleures.
Si les semelles des skis alpins sont plus dures, ce doit être par nécessité vues les contraintes qu'elles subissent. J'imagine facilement que sur une piste coupe du monde comme kitzbuhel (travaillée au jet d'eau) si les skis alpins avaient des semelles tendres: en quelques dérapages sur la glace à plus de 100 km/h, l'épaisseur de la semelle devrait fondre un peu comme neige au soleil.
Peut être qu'un Talon libre a plus de billes que moi sur ce sujet?
Ce qui est sûr c'est qu'un bon fondeur ne dérape pas ou peu, et quand il le fait sur neige gelée: il voit déjà très vite ses semelles blanchir et ses carres s'arrondir.