Tu te prends pour qui?

Robert a écrit :
Tiens, tiens , Régis …Ca t'arrive de te mettre en rogne ?
J'aurais jamais cru ! Cela dit j'approuve totalement ton coup de geule ! Je crois simplement utile d'ajouter qu'en
te lisant , je me suis dit que ce randonneur mal préparé
et un poil paumé , ça aurait parfaitement pu ètre moi : on
n'est jamais à l'abri d'un coup de blues, d'un coup de folie ou mème simplement d'un coup de génépy de trop ..

Non Robert, Non Robert, ce randonneur ce n'était ni toi, ni Marc. Robert, je t'ai déjà vu renoncé.
Combien de fois j'ai renoncé ? de nombreuses fois et dans des cas loin d'être extrêmes.

forez a écrit :
Ceci dit, comme le souligne Robert, l'humilité sert également à se dire que même entraîné, expérimenté et équipé, l'on peut avoir un sacré coup de fringale, de fatigue, se perdre où se faire mal.

C'est la notion même de l'humilité, celle qui offre la possibilité de renoncer pour de petites ou de grandes raisons.



Au-delà de cet épisode, je souhaite attirer votre attention sur le fait que nous devons porter collectivement ici et individuellement sur le terrain l'esprit de la randonnée nordique et au-delà l'esprit montagnard. Celui de l'engagement vis-à-vis de notre pratique, de la connaissance technique de notre ski, de la connaissance de la montagne hivernale et du respect d'autrui et du territoire dans lequel nous évoluons.

Je souhaite que le SRN se développe mais pas à n'importe quel prix. Je n'ai pas envie qu'il suive le chemin de la raquette à neige qui ne correspond pratiquement plus à l'esprit d'origine.

Lorsque je présente le SRN à non initié, à un fabricant, aux institutionnels, à la presse, je suis fier et je vente l'esprit du randonneur nordique… (différent des autres :-) )

Que ce soit le randonneur à chemise aux carreaux rouges ou le néo randonneur arborant fièrement ces T4, le decouvreur de territoire vierge, le montagnard scrutant la neige, le convivial partageur de génépy, le glisseur, l'humble connaisseur, le solitaire, ou simplement celui qui souhaite être dehors.

Je déteste la morale, elle m'ennuie… mais c'est une occasion de parler de nos fondamentaux. J'aime le ski et l'esprit libre… continuons dans cet esprit.
Marc a écrit :
Le côté d'errant surchargé ça ressemble à la "première" de beaucoup de monde. Le tout est de ne pas se lancer dans une grosse traversée lointaine pour une "première", c'est là que ça devient dangereux. On est tous revenu de notre première en ayant appris beaucoup de choses - si on apprend rien ça devient aussi dangereux.

En mode auto-dérision: pour ma première hivernale en solo + bivouac j'avais ni raquettes ni skis ni pulka, le téléphone portable ne passait pas alors que j'avais promis un SMS/texto quotidien à mes parents, et puis j'avais pris des kilos de litres d'eau dans le sac à dos pour tenir plusieurs jours au cas où, tout en tenant évidemment à ramener une photo de la gamelle qui fait fondre la neige en vraies conditions Jack London… J'ai fait la moité de ce que j'avais rêvé sur la carte, improvisé l'itinéraire au pifomètre. Haha quand j'y repense, folle jeunesse…

L'expérience mène à l'humilité. Mais ça arrive rarement sans faire de boulettes ici ou là. Mon premier raid en raquette fut réalisé dans une tempête de neige, un soir, seul, dans le Sancy. j'ai loupé le bivouac, totalement incompétent en orientation et j'ai dû marcher longtemps dans la nuit, sans m'affoler puisque j'avais une petite tente de secours et de quoi rester au chaud n'importe où. Il m'arrive encore de perdre un peu mon chemin. C'est l'expérience qui comme un chat fait retomber sur ses pattes. Mais ça ne vient pas seul. Un club ou un groupe, c'est une solution pour bénéficier de l'expérience des autres en limitant les conneries. Après vient le luxe de pouvoir se perdre un peu dans une nature hostile en rigolant de tout voir pareil et pour un moment de tourner en rond… après vient la recherche d'indices, la lecture de carte et la petite enquête…

Savoir renoncer reste le point capital. ET rester humble. Des gens très expérimentés prennent parfois plus de risques que des randonneurs débutants et trouillards qui, prudents qui vont buller au refuge, plutôt que d'affronter le mauvais temps pendant huit ou dix (ou douze!)heures…

Tu as raison , Régis , de dire que c'est une excellente
occasion pour évoquer nos fondamentaux .
Sur ce point je remarque qu'on évoque tous la notion
d'humilité . Ca me va bien cette idée !
Effectivement , le ski de randonnée nordique est un ski
modeste ( j'aime bien ce mot ) Il ne vise a aucune performance particulière si ce n'est à permettre le déplacement du skieur d'un point a un autre …L'efficacité en descente et le style irréprochable restent réservés a
quelques gourous ayant de longues années de méditation
derrière eux et je remarque que les fabricants restent plutot raisonnables dans le matériel qu'ils proposent pour notre pratique .Suprème luxe dans la modestie : Il n'y a PAS de compétitions en SRN !
Talonlibre disait un jour que le Télémark s'apparentait
dans son esprit a un art martial …
J'adore cette idée et a mon avis, on peut étendre la
comparaison au SRN en général

J'aime beaucoup ce post et son évolution, les mots modestie et humilité.

Un espace de partage, d'amitié et d'échange véritable dans un monde de compétition est précieux.

Pour l'instant, le ski de randonnée nordique est raisonnable, on gagne ses virages, on prend plaisir à marcher, à monter, à tracer dans des terrains très variés avec un équipement simple, robuste et pas tape à l'oeil.

Ma quête personnelle a évoluée avec les années… après avoir longtemps flirté avec mes limites (assez rapidement atteintes), je recherche l'osmose, j'aime faire corps avec le terrain, me sentir partie intégrante de cette terre nourricière et de cette moyenne montagne à visage humain… en étant relié avec les premiers skieurs qui ont appris à jouer avec la neige.
Je suis sans aucun doute un grand enfant qui a gardé sa capacité d'émerveillement et de découverte, même très prêt de chez moi.

A chaque fois que j'ai eu l'occasion de parcourir la montagne en compagnie d'un skieur de randonnée nordique rencontré ici, j'ai toujours passé un beau moment d'amitié partagé et de franche camaraderie en altitude.

Cela est rare et précieux, merci Régis, Robert, Cyrille, Bernard et merci à tous.

Belle remise en place Régis ! :wink:

Régis Cahn a écrit :
7) Si tu n'arrives pas à réunir ces 6 capacités, reste chez toi.
Je crois que c'est très clair, faut juste que le gars d'en face comprenne le message dès fois qu'on tombe sur un mal-comprenant. :roll:

Marc a écrit :
Le côté d'errant surchargé ça ressemble à la "première" de beaucoup de monde.
Coupable, ou presque. J'avais 54 kg dans la pulka pour la traversée du Vercors mais c'était pour m'habituer à la charge.

forez a écrit :
Regardez le ski hors piste, à fond dans la poudre jusqu'aux genoux !
Ah quel bonheur ! Bon pas en ski mais dans le clan de ceux qui glissent avec les pieds en travers, c'est un régal.
Choppez un swallow tail un peu long, vous m'en direz des nouvelles.

Mais pour le reste, je trouve effectivement inconscient tout ceux qui partent, et qui meurent, en ayant pas assez de bouffe ou de vêtement ou un abri ou un duvet, etc……
C'est d'ailleurs un sujet de dialogue avec les randonneurs légers. Au printemps ou en été, c'est un concept qui peut être intéressant, mais en hiver, ça TUE !

Bon je vous laisse, je retourne dans le congélo de mon boucher (j'ai pas de neige ou de froid, on se démerde comme on peut). Et puis un tapis de course dans une chambre froide, ça égaie un peu ! :smiley:

Le mot humilité je crois, est en règle générale celui qui s'apparente le mieux à intelligence ou une certaine forme d'intelligence, qui permet de se dire, lorsque l'on va en contact direct avec la nature : je suis juste un invité, je passe sans déranger et si la dame est en colère, ben, je reviendrai demain.
Je n'y connais rien en latin, mais c'est peut-être les mêmes racines entre humilité, humain, humble.

C'est beau un humain humble qui fait preuve d'humilité ! :slight_smile:

Loin de certains gugus qui, à les entendre parler , ont même élevé leur grand-père. :lol: Ca c'est une expression que l'on entend souvent chez moi, mais peut-être chez vous aussi, et qui veut tout dire.

Je l'avais écrit dans le post je crois, qui parlait de la mort dramatique de ces randonneurs en norvège. Les amérindiens disent souvent que lorsqu'il fait mauvais temps, ils se cabannent, alors que le "blanc" (par rapport aux peuples amérindiens de souche) lui, défie la tempête en tentant d'avancer.

Mais c'est vrai que savoir renoncer n'est jamais une décision facile à prendre.
Si l'on excepte ceux qui ne font rien sans un sentier tassé, hyper balisé (comme beaucoup de raquettes à présent) et ceux qui sans expérience se lancent dans des trucs au-dessus de leur force, il reste que la frontière entre les raisonnables qui ont su s'arrêter à temps et les raisonnables qui ont juste franchi la ligne est très ténue.

C'est ce qui m'a fait venir vers ce site sur le SRN, cette philosophie de l'effort sans arrière pensée, juste une façon de vivre l'hiver au rytme de la nature cachée. j'adore d'ailleurs observer les recoins dans les forêts, les caches que l'on imagine sous les basses branches, les coins où se lover, tout ce que l'on serait bien content d'adopter en cas de coup dur.


PS : j'ai deux chemises canadiennes, dont une rouge à carreaux :lol: :wink:

beaucoup de plaisir à vous lire.
Que le SRN garde son esprit, et qu'il ne sombre jamais dans la compétition, jamais (quoi que, on pourrait imaginer le record du monde de la traversée du vercors !, non loin du "champion du monde de mon quartier&quotsmile

Pour la compét c'est raté, l'humain étant ce qu'il est, les ultra trails en montagne et les départs en ligne à ski-pulka existent et vont rester… Heureusement que leurs fanions,. banderoles et arches ne sont pas partout ni tous les jours, ça nous permet de faire nos sorties peinardes de notre côté…

(Pardon? Comment? Moi? Ah oui, c'est vrai, juste, j'ai fait une fois la Patrouille des Glaciers avec mes frangins, mais la petite, hein, et juste une fois, pour voir, quoi, le podium était bien loin de nos capacités&#8230smile

tant pis,
utopie vite balayée.

Tant pis …Ou plutot, tant mieux : Ca prouve qu'on est
" normaux "
L'ultra trail en SRN , ça je connaissais pas !
C'est vrai que j'avais pas pensé aux compèts de ski-pulka …
J'en ai jamais vu pour ma part, j'ai juste vu un jour une
annonce de vente de pulk " de compétition " …La pulka était extra plate et juste capable de transporter un smartphone ou un tube de rouge à lèvre ( pas les deux )…
Ca doit se dérouler sur piste de fond, je suppose et au pas de charge , pardon…au pas de patineur . Bof !
En réalité il y a compèts et compèts et certaines me semblent plus sympas que d'autres : La patrouille des glacier , par exemple …Ca se fait en équipe et ca suppose
une véritable équipe qui se complète sur le terrain . Si
j'avais 30 ou 40 ans de moins …
Par ailleurs, je déteste pas le son des cloches à vaches de
la Pierra-Menta …Au fait c'est ce Week-End .Si je peux, j'irai jetter un cil .
Mais, pour rester dans le sujet , je pense que si un jour
on devait " afficher nos fondamentaux " pour l'image de marque du SRN …Pourquoi pas une petite compèt ?
Je suis sérieux, là ! Mais , bien entendu , pas une compèt
comme les autres …Une sorte de " non-compétition " qui
se présenterait comme une course en ligne , mais avec des
bonus et des pénalités. Exemples:
-S'est arrèté pour laisse passer un lapin : Bonus 3points
-A fait pipi sur la fix d'un autre coureur sous prétexte de dégivrer sa fix : Pénalité 1 point
-S'est dopé au génépy : Bonus 10 points
etc etc …
Dans un autre genre , pourquoi pas un concours d'élégance ?
On voyait ça de temps en temps chez les télémarkeurs …
Grand chapeau et pantalons bouffants pour les messieurs
( avec chausettes de laine a motifs ) et jupes folklo
pour les dames . Joli, ça , une fille qui skie en jupe
et délicieusement rétro . Ca me fait penser que ma mère
m'a raconté avoir reçu une claque de mon grand'père parce qu'elle avait osé skier en…pantalon . Ah mais !
D'autres idées de "non-compèts" ?
"L'humble trail contemplatif du Charmant Som " ?
"la modeste patrouille du plateau des Glières " ?
"le tour des 4000 de Norvège " ?
"Chamonix-Zermatt par le fond des vallées "?

Ouais et pis la particularité de cette anti-compet SRN sera surement que l'itinéraire n'est pas connu, pas balisé, pas de ligne de départ, pas d'arche à l'arrivée, on gagnerait des points en fonction du choix de l'itinéraire, de "l'approche du changement" et du "changement d'approche", des matériaux utilisés, des emballages des vivres, du combustible du réchaud, des batteries de la lampe frontale. Avant le départ on aurait déjà engrangé des points en venant sans la voiture. Les 3 heures d'affut du Tétras nous feront gagner des points plutôt que perdre la course. Bref. Compet libre comme le SRN. Silencieuse comme le SRN. Respectueuse comme le SRN. Je plains déjà les juges pour trouver des méthodes de mesure.

Très bon, Robert, le coup de l'élégance, j'imagine l'affiche retro du gars un seul genou à terre (genou à neige), chapeau à plumes d'Harfang effleurant le permafrost d'un large geste, avec le slogan: "Telemark, le matos qui vous facilite tant la révérence devant le roi de Norvège." Ouais j'pourrais faire un ptit dessin.

Pour grandsteak, j'ai retrouvé le lien où j'avais vu des coures à ski-pulka: www.extremeworldraces.com

Marc a écrit :
[…] Les 3 heures d'affut du Tétras nous feront gagner des points plutôt que perdre la course […]

j'aime beaucoup smile
le meilleur critère d'une rando réussie est le sourie du randonneur à l'arrivé.

Bonjour virtuel à tous d'ailleurs (nouveau venu sur le site).

Pierre

Je partage tout à fait ce que vous dites.

Pour ce qui est de la compétition, je regrette moi aussi les dérives qu'elle engendre, tant du point de vue organisation que motivation différente selon les participants.
Je regrette également que tous sports soient prétexte à compétition, comme l'escalade par exemple.

Mais on peut être un très bon compétiteur tout en étant respectueux, en sachant devenir un contemplatif lorsque l'on fait un tour sans dossard sur le dos et ceci dans tous les sports.

Je connais de très bons sportifs qui ne se sont jamais pris la tête et des "mauvais" (pardon pour l'expression un tantinet méchante) qui se sont entrainés des années, bêtement, près à tout pour une place sur un podium qu'ils n'ont, d'ailleurs, jamais atteint même en rêve.

C'est comme en tout, une fois enlevé les extrêmes, il me semble qu'il ne faut surtout pas opposer les concepts sportifs dans lesquels chacun évolue. Ils sont complémentaires à quelque part.

Je cours avec des copains qui font régulièrement des trails mais qui apprécient les ballades (course et marche alternées en montagne) à la découverte du paysage.
J'ai fait durant des années des courses en ski de fond et je m'engage parfois dans des compétitions de course à pied.
En été, dans les Alpes, je part la journée avec un sac à dos, en autonomie, en courant et marchant.


Le tout c'est l'esprit que l'on a dans ce que l'on fait.

Salut Pierre ! Bonne ballade pour ce week-end .

Marc ! Non , pour l'affiche pas un skieur de tlk , mais UNE skieuse ! Et en jupe ! Attention…La jupe doit
efleurer la neige dans les virages .
Pour le slogan je vois aussi :
" Télémark , le virage qui a la grace d'une révérence "
ou encore :
" Le Ski Nordique ? Le sport qui donne de jolie jambes
aux filles "
Allez Mark , ça fait des siècles que tu n'as pas sorti
ta boite d'aquarelle ….

bonjour

les courses de ski pulka existent depuis longtemps dans les fédés de chien nordiques.(d'où la pulka spéciale couse dans les annonces)
en fait,1 ou 2 chiens sont attelés à une pulka et le skieur,équipé de skis de fond, est relié à celle-ci derrière .

j'ai vu ça en 2000 ,pour avoir participé à une reconstitution de la traversée des alpes en chien de traineau par paul émile victor en 1937 ,et je peux vous dire que ce sont des skieurs exceptionnels en tout terrain de montagne,car suivre une pulka tirée par des chiens n'est vraiment pas évident.

ceci dit,ils n'ont bien sur pas le temps de lever le nez sur le paysage,mais ils ne sont pas là pour ça non plus.

merci marc pour le lien, très belles photos malgré tous les gros 4x4.

effectivement, encore une fois, c'est bien l'esprit dans lequel on fait les choses, qui importe.

Petite réflexion : au mois de janvier- février j'ai répondu à une question sur la voie royale suédoise, qu'elle n'a pas été ma surprise en lisant le retour d'expérience et en prenant conscience que l'équipe était partie fin février sans duvet, sans sac à vent et surtout sans pelle à neige… soyons attentif à ce problème.

Régis Cahn a écrit :

Je profite de ce coup de gueule pour demander aux Mike Horn …
C'est quoi, "Mike Horn" ?

Je suis curieux, je suis allé voir :
Ce que j'en ai compris, c'est que c'est un businessman du show biz, qui fait de la pub à l'émotion

"Et tâche d'articuler distinctement ton enthousiasme !", Samivel scribit.

Enquêter à l'insulte, raisonner à l'insulte, argumenter à l'insulte :

Régis Cahn a écrit :
… coup de gueule appuyé contre un randonneur irresponsable. … que ce randonneur tente de comprendre qu’il doit se comporter comme une personne responsable et avec humilité.

…un individu paumé et étrangequi n’avait pas pris la mesure des difficultés et de son manque de capacité physique.

un manque de discernement : un comportement irresponsable. … Il s’est mis en danger …. Le randonneur est en parfait état de nuire encore une fois.

… en fonction de tes fantasmes.

… reste chez toi.
… aux Mike Horn de l’internet un peu plus d’humilité et de discrétion. …

Faire tout à l'insulte, c'est facile, c'est pas cher, n'importe quel c**lln peut le faire. On peut toutefois se poser des questions sur la justesse, et sur l'efficacité.

La justesse ?
Sans même taper aussi haut dans la pathologie (tout à l'insulte), des humoristes nous ont déjà régalé des gags que peuvent obtenir une enquête faite à-la-vitesse et du raisonnement au faire-semblant.
Saki dans "La carnassière" nous a dépeint un drame dans la gentry campagnarde : Ils se sont tous persuadés - à la vitesse - que le jeune russe a tué le renard qu'on allait chasser à courre le lendemain. A la seule vue de la carnassière pleine, le major donne immédiatement sa démission de la société de chasse et déménage dans une autre province, les projets matrimoniaux de la mûrissante tante sont foutus… Everything goes wrong.
Or dans la carnassière du jeune russe, ce qu'il y avait, c'était …