Col de l'Homme mort France > Pyrénées

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Départ du parking de Mijanès à côté du torrent de La Bruyante. Remonter la route de Quérigut sur 200 m : le départ est signalé par un panneau Artigues.

Durée : Demi-journée

Distance : 9,0 km

Difficulté : Facile

Altitude de départ : 1139m

Altitude d'arrivée : 1139m

Dénivelée : +300m -300m

Altitude de chaussage: 1139m

Point le plus haut : 1482m

Pulka : non accessible

Le toponyme "col de l'homme mort", très courant dans nos montagnes, désigne ici un vague replat sur l'ancienne moraine (oui, c'était il y a longtemps), dont on remonte la crête par un chemin agréable en toutes saisons, mais que j'affectionne particulièrement en automne. Cependant c'est en hiver, pendant ou après une grosse chute de neige et un épisode venté, que j'y retourne avec le plus grand bonheur. Le vent venu du col de Pailhères remonte le Bois de France (peuplé de hêtres magnifiques et parfois d'un ours) et ourle le chemin de congères à travers lesquelles on se fraie un chemin de sanglier.

Sangliers domestiques ou cochons sauvages ? Aujourd'hui ce sont les cochons noirs de l'élevage local qui recherchent de la compagnie. 

Notre caravane est hétéroclite, comme souvent lorsque j'emmène des amis découvrir ce coin : skis de rando alpine, de rando nordique, raquettes, et même une paire de ces skis-raquettes finlandais qui font des jaloux, tant ils paraissent adaptés à ce terrain et à cette neige profonde. Portés avec des bottes canadiennes, ils sont les rois de la fête. J'ai l'air d'un fondeur avec mes nordiques, c'est malin... 

Pourtant c'est moi qui trace la tranchée de Mijanès jusqu'au col par le chemin de Noubals (balisage du GR7A), et au-delà jusqu'au pont des Pastous, et au-delà sur la route forestière de la Bruyante, pour finir sur le chemin du Linas à Mijanès, par le sentier bordé de buis et de murets de pierre sèche. Vu la quantité tombée ces derniers jours, et qui continue de tomber abondamment, je ne regrette pas mes nordiques, nettement plus légers que mes alpins. Certes la pente est douce, mais je pousse  à la montée comme à la descente...

L'arrivée par le chemin de la forge se fait skis aux pieds. Pas moyen de porter, cette semaine...

 

Cette promenade d'une bonne demi-journée peut être allongée en évitant la piste de la Bruyante : depuis la clairière marquant la fin de la piste goudronnée (stockage de grumes), prendre au mieux dans la forêt à partir de l'orri ("igloo" de pierre sèche) et rattraper la piste forestère de Riou Pla, rejoindre la cabane de la Mire, descendre sur la mouillère de Riou Pla (cabane) par le bois de la Trabe - encore une crête de moraine - ou directement, puis rejoindre Mijanès par les Pujals et la forge catalane (un coup d'oeil au Géoportail ?). Le bois du Linas et le bois de France sont sans doute la forêt la plus variée de tout le "Québec ariégeois". A l'automne et au printemps les couleurs sont spectaculaires. Le paysage des mouillères (zones humides peuplées de bouleaux) a un air de toundra caractéristique : en hiver on est presque déçu de ne pas rencontrer d'élans ou de rennes...

Météo

Excellente (c'est-à-dire tempête de neige !)

Condition de neige

Trace "de sanglier" jusqu'aux genoux (parfois plus dans les congères) : on s'éclate ;+)

Activité avalancheuse observée

Sans objet : on monte sur une crête, on descend par la vallée de La Bruyante, bordée de hêtres centenaires (je sais, ça ne suffit pas à écarter tout risque, mais même avec les pires accumulations je n'ai jamais rien vu couler).

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