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Je suis allé voir le Quechua. Il aurait pu être parfait mais il ne passe pas avec des chaussures de ski de rando.
Chaussures de ski rando alpine, non, mais plusieurs chaussures de SRN devraient être compatibles. Avec mes Svartissen, ça devrait aller je pense.
Salut Breff,

Il y a une section sur le site qui liste les professionnels. N'étant pas de ta région, je ne peux te renseigner.
Bonne chance et bonne découverte du SRN.
N_75
"pugnacité"
je comprends mieux.

Ténacité, persévérance ?? 
dauphinoix
Et dire que je voulais juste dire "bonjour"smilesmilesmile
Tu as raison, Dauphinoix, je t'ai pourri ton post de présentation.

Sincères excuses. smilesmilesmile

Bienvenue !!!! (j'aurais du commencer par là). smile
N_75
Ensuite c’est devenu un loisir plutôt méconnu, souvent pratiqué avec des skis de fond parce que c’était plus facile à trouver et que les gens les possédaient… en plus d’une certaine dose de masochisme
J'ai bien compris que c'est devenu une sorte de doctrine de penser que les gens aiment se faire du mal avec des skis de fond hors des traces.
Je ne souscris pas du tout à cette vision. Pour moi, la vie est plus simple, bien plus simple.

Je pense que les gens ont fait avec ce qu'ils avaient, effectivement. La principale motivation des personnes qui pratiquent le ski de fond hors pistes tracées, ce que nous appelons le SRN et backcountry outre-Atlantique c'est aujourd'hui comme hier, de parcourir des espaces sauvages et magnifiques dans la neige. Les raquettes sont venues bousculer toute cette pratique: plus accessibles; pas besoin de technique jugée difficile voire risquée (peur de se "casser la jambe"smile, beaucoup moins sensible à la qualité de la neige, etc.

Depuis 1968 (année du démarrage de la pratique du ski de fond "de masse en France) jusqu'à l'arrivée de la raquette plastique, le ski de fond a été pratiqué par 2 catégories de personnes:
  • les sportifs qui cherchent la perf sur pistes: ils se sont tournés vers le skating dès son apparition car c'est plus facile d'atteindre un niveau satisfaisant (pas besoin d'apprendre à farter etc) avec cette technique. C'est aussi perçu comme plus moderne notamment par les jeunes.
  • Le public balade, principalement des personnes à partir de la quarantaine.

L'arrivée de la raquette plastique TSL a décimé le nombre de pratiquants de ski de fond balade tel qu'il existait et était pratiqué en nombre dans les années 70/80. Pourquoi?
Selon moi, tout simplement car le gros de ces troupes 
1) n'avaient pas le niveau pour se faire plaisir, ni le désir de s'investir dans l'apprentissage
2) n'avaient pas l'envie de dépenser de l'argent dans un équipement dédié et, il faut bien le dire, onéreux. Ils se satisfont des raquettes. (les skis de fonds des années 70/80 étaient très bons marché).


L'arrivée des raquettes en plastique a répondu à leurs attentes bien plus simplement et moins cher que le ski de fond
Il faut reconnaître que les sorties raquettes sont bien plus simples à organiser: quand la neige manque, les raquettes sont moins encombrantes, on marche avec des chaussures de rando. La sensibilité au terrain et à la qualité de la neige est bien moindre en raquettes.


Donc fatalement, le SRN est devenu un marché de niche: il concerne les skieurs qui ont des bases en ski de fond style classique ou en ski alpin hors piste, notamment télémark, qui veulent sortir des traces, ont un niveau suffisant en descente pour ne pas les appréhender ; ont une maîtrise de la topographie et lecture des cartes leur permettant d'apprécier la "skiabilité" d'un terrain; un niveau élevé "d'esprit d'aventure", ce qui signifie accepter de se trouver dans des situations non prévues et potentiellement plus difficiles.
La largeur des skis, les peaux, etc. sont bien évidemment des facteurs qui favorisent la progression (aux 2 sens du terme) vers une autonomie et un niveau qui ouvrent plus facilement le plaisir de la glisse. Le fait que certains continuent de sortir avec des skis de fond n'a rien à voir avec du masochisme. Outre le fait que c'est un phénomène marginal en nombre, c'est une décision personnelle d'arbitrage entre ce qu'on accepte et ce qu'on pense gagner.
Depuis le temps que l'offre de skis de rando nordique (larges et performants) existe et que le stock de skis de fond "à l'ancienne" a disparu du marché et même désormais des caves, on ne peut plus invoquer l'inadéquation du matériel à la pratique comme raison du manque de pratiquants. Pas plus que le masochisme.


Je pense opportun de renouveler notre regard sur le ski de rando nordique, le voir comme une pratique en accord avec les aspirations actuelles de pas mal de gens. Pas de tous, mais de beaucoup plus de gens que le nombre de pratiquants actuels. Ce que j'écris est le fruit de l'observation de ma propre attitude et de la manière dont j'ai parlé de cette discipline autour de moi depuis des années. J'espère que ça ne sera pas pris comme une injonction mais comme un partage de mon propre cheminement qui peut contribuer à la réflexion sur le développement de cette pratique (que certains ne souhaitent pas, ce qui est bien entendu une position respectable).
Certains d'entre nous, aux tempes grisonnantes voire blanches peuvent se rappeler ce que le ski était en 1978 et ce qu'a réussi Jean-Paul Pierrat. Nous avons le recul et l'intérêt de placer le ski dans une continuité. Aussi passionnant que cela puisse être, cela n'a aucune importance pour les nouveaux pratiquants potentiels. Le ski de backcountry, que j'appelle volontairement comme ça sans référence "nordique" ni à son histoire mais plutôt à la signification, "arrière-pays", a le potentiel de toucher des personnes qui désirent s'évader à côté de chez eux, qui recherchent:
1) la découverte du milieu naturel en saison hivernale, havre de paix et chemin d'accès à des sensations nouvelles de découverte de soi et de ses capacités peu sollicitées dans la vie de tous les jours
2) l'esprit d'aventure:
  • ne pas suivre les chemins balisés par d'autres, sortir des lieux bondés
  • l'excitation de la préparation (matos, itinéraire, conditions météo), de vivre quelque chose d'unique seul ou avec des potes et ensuite de le partager (par exemple sur ce forum, mais aussi les RS, pour pas mal de gens). des émotions, ça se partage!
  • l'adrénaline d'un risque qu'on maîtriser soi-même (pas la loterie d'une avalanche en pentes raides qui nous tombe dessus) et le dépassement de l'inconfort du milieu ambiant

3) la glisse, la maîtrise progressive d'une technique pas si simple (la descente en conditions très variées), avec ou sans super matos ça reste difficile. Mais l'avantage c'est que ça n'est pas une condition pour pouvoir démarrer. C'est juste un ingrédient donnant envie de progresser.



et qui réfutent:
  • l'aménagement à outrance de la montagne et plus généralement des espaces naturels
  • l'esprit de compétition (mais pas le défi)
  • la course effrénée du matérialisme (ce qui peut expliquer que certains utilisent de vieux skis toujours fonctionnels  plutôt moins larges, sans être masos)

Modifié il y a 2 ans
Splendides photos. Ca change du ciel bleu! smile smilesmile 
Juste un retour sur la publication de sorties:
1) il n'est pas vraiment intuitif que le premier bloc de text n'est que le résumé (bien que ce soit écrit).
2) Ce texte de présentation, je n'arrive pas à le modifier, contrairement à tous les autres champs.

Conséquence, en cas d'erreur (comme de mettre tout le contenu dasn la présentation, on est obligé de supprimer et de tout recommencer.
En tous cas c'est ce que j'ai du faire.

J'aimerais bien que ce soit modifié pour fluidifier la création de sorties.

Merci d'avance!
jmc63
Dimanche 16 janvier, de retour à l’Aiguiller pour effacer mon échec de mardi.
Beau temps, -3 à 9h sur le parking encore vide. Montée tranquille en essayant de repérer un itinéraire pour éviter la glace omniprésente !
Belles photos!
fblc
Une petite question concernant la cabane indiquée ici : https://oursdeglandasse.fr/17-janvier-2021-plateau-de-tussac/ est-ce que quelqu'un aurait une idée de son nom ? Pour une pause elle a l'air sympa mais je ne parviens pas à la localiser.
Je pense que c'est celle-ci, en lisant le descriptif.


Bon raid. Reviens nous raconter!
Salut,

J'ai potassé Géoportail suite à ma première Haute Route des Escartons dans le but de repérer un itinéraire SRN qui part du même endroit et y arrive mais n'emprunte pas les mêmes pentes. Je suis sûr qu'il y a matière à innover un peu dans ce registre mais moi, c'est clair j'adapterais le topo ci-dessus pour le SRN. Pas de copié/collé. Même avec des skis plus courts que mes 200 smilesmilesmile

Mais évidemment, je ne suis pas du tout une référence. C'est juste moi.
Il va sans dire que je serais le 1er intéressé par un REX sur cette tentative.