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Voilà, les 7TM Tour sont montées sur des skis Silvretta XM300, de 177 cm, cotes 104, 70, 92 mm. Pas de titane, cette fois, et un perçage incomparablement plus facile.
A 2400 g le ski monté, sans leash, sans sauvegarde en français, c'est sûr que ce n'est pas une plume. Mais la portance dans la poudreuse d'hiver sera quand même plus réaliste pour mon poids de sexagénaire.

Les Majalp en alu de tous mes exploits, de 190 cm, et de portance comparable, pèsent 2650 g le ski. Leurs deux avantages restent d'une part les peluches Trima, très fiables, d'autre part la sécurité de ne jamais casser de spatule : c'est du métal. Leurs inconvénients : les câbles ont souffert, ne sont plus bien fiables, et il est impossible de trouver un remplacement en chaussures. Et les pontets des couteaux, vissés sur les flancs, gênent énormément la glisse en prise de carres.

Tous poids au peson de pêcheur : ma balance de ménage est en rideau. Et ce peson est plus imprécis.
Cela met le ski Silvretta nu à 1460 g, mais toujours à l'imprécision près du peson, pas fameux dans les petits poids.
Modifié il y a 14 ans
Braemar Mountain confirme, voire rehausse la recommandation :
http://www.braemarmountainsports.com/products.php?cat=26?=50

64-52-60 de cotes, ce n'est pas extrêmement porteur.

Si tu veux prendre plus court, alors il faut prendre plus large.
Par exemple http://www.braemarmountainsports.com/products.php?cat=26&prod=47

Ils sont pour le moment en promo dans les 130 à 140 € au VxC.
ce qui te coûtera moins cher qu'avec le port depuis l'Ecosse.
Modifié il y a 14 ans
Considérez-vous cette tente comme vraiment hivernale ?

Il s'agit de cela, avant couture d'un point d'ancrage complémentaire à mi-longueur :


Voici quelques années, j'ai saisi au vol une micro-tente de bivouac soldée par Carrouf, pour 126 F. Tout comme le père de Marcel Pagnol, j'ai au moins autant acheté le prix que le service.
Les plus :
- Tapis de sol en bon nylon imprégné, et non le polyéthylène standard.
- Tissu résistant aux vents forts.
- armature géodésique résistant aux vents forts.

Les moins :
- 2,6 kg.
- arceaux en fibres de verre, qui cassent au froid,
- sardines acier selon mon souvenir, mais c'est facile à remplacer.
- Zéro emplacement pour les sacs à dos si l'on est deux dans l'abri.
- Zéro abri pour les chaussures.
- ouverture direct sous la pluie, inclinée à souhait !
- Le milieu du toit est horizontal, impeccable pour se faire traverser par les pires pluies, a fortiori les grêlons.

J'ai vu une photo de cet abri monté en pleine toundra de fjell, dans le récit d'un jeune français qui est passé dans des coins que je connais du Jotunheimen. Lui aussi en solitaire.

Modifications :
Sardines alu.
Arceaux alu, j'en avais en réserve, soldés lors de la fermeture de Sport G@te.
Le poids est alors descendu à 2100 g.

Première version de double-toit, mais avec un tissu dont l'enduction s'est ensuite révélée défectueuse, un coupon à jeter…
Seconde version plus enveloppante, avec doublure en nylon brun enduit pour la partie horizontale du toit, collée sur le tissu général, un polyester serré qui n'est que légèrement traité. Grande abside protégeant les sacs et les chaussures.
L'abside est re-doublée d'un second tissu plus fin à l'intérieur.

Le poids de cette tente-tempête est alors monté vers 3050 g, avec les sardines supplémentaires.
Les deux pièces sont solidarisées. Après un premier arrimage périphérique par les sardines fichées, il est donc possible de terminer le montage (les arceaux), alors que l'abri principal est abrité de la pluie battante, sous le DT, et même avec du vent.

La tranche de travaux suivante a été de siliconer intégralement le double-toit.

Détail de l'arceau sommital, coutures étanchées à la colle néoprène :


L'abside :


Et vue de l'intérieur :



Vue dans l'état actuel, avec les tirants intermédiaires :


Mmmh… pas encore au niveau isothermique, juste semi-.

Il faudrait rajouter des toiles à pourrir tout autour, fines, comme je l'avais fait pour la petite tente rouge (no name, sans doute un proto) achetée en Suède :



Mais alors ainsi spécialisée isotherme, elle deviendra trop fermée pour usages en demi-saisons. Choisir…

Et puis, en usage très hivernal, remplacer les sardines par des sacs à neige. En cas intermédiaires, prévoir des cornières de bonne surface.
Modifié il y a 14 ans
Voici les couteaux, à poste, coincés entre chaussure et fix, mais non encore sécurisés par une courroie double en Y :



Les fix doivent encore être redémontées pour tartiner tous les trous à l'époxy, et remontage définitif.
Le perçage dans le titane exige beaucoup de soin.
Modifié il y a 14 ans
Régis Cahn a écrit:
Du coup, il fait quelles dimensions ton ski ?

Bin ! Aucun changement, les Hagan sont toujours à 1,60 m.
92, 69 et 80 mm de cotes.
Modifié il y a 14 ans
Ce qui est bien c'est qu'on a Jacques qui sait traduire le Suédois…
Jacques a ce sujet, ça fait longtemps que tu te balades sur www.skirandonnenordique.com ? Tu as connu comment ?

C'est tout de la faute à Lynx18 ! :lol: C'est lui qui est intervenu à propos de chariot quand Iksarfighter faisait le grand cirque avec son chariot pour aller en Norvège, et qu'il se demandait s'il allait rencontrer du permafrost.

Modifié il y a 14 ans
Le plus violent est que dans les années 80, j'ai démonté et jeté ces étriers antiques des années 50. Ils étaient sur les 2,15 m de Georges, mon père, un haut de gamme de l'époque avec semelles en plastique dur. Mon père avait peur de ses skis, qu'il trouvait bien trop rapides pour sa force…

J'ai monté à la place des Silvretta, à câbles aussi.
Ça n'a jamais servi.
Je restais marqué par la poudreuse profonde du Vercors, qui exige des skis très porteurs. Quand Jean-Claude eut la maladresse de laisser tomber un gant, on ne le retrouva pas. Voilà.

Un jour où j'avais eu l'excellente idée d'oublier à la maison mes chaussures de ski, j'ai pu chausser les planches quand même avec mes chaussures basses de ville. Les étriers et les câbles de l'époque (1956 ou 1957) permettaient cela.
Modifié il y a 14 ans
Robert a écrit:
au fait, le plus simple c'est de demander à Régis !
Régis :
" De finns många plaster som duger, köpte min skiva av ett lokalt företag som arbetar med plast och dom rekomenderade ABS plast. Priset var 300kr/skiva (3mm)"
ça veut dire quoi au juste ?
On trouve de nombreux plastiques qui conviennent. J'ai acheté le mien à une entreprise locale qui travaille du plastique et qui m'a recommandé de l'ABS. Le prix était de 300 Skr par feuille de 3 mm.

Voilà.
Modifié il y a 14 ans
Régis Cahn a écrit:


Le lien

Est-ce une piste valable ?
Des petits suédois en train de s'amuser à la gueguerre-survie avec des SRN !
On finira par trouver le type de fixations, même s'il faut aller à Alta :-)

Je n'arrive à distinguer clairement ni les fix, ni les brodequins sur les photos. Je discerne que les fix sont à câbles, mais pas si elles sont à la N75 ou à norme plus large.

Un peu de recherche dans le texte :
"Stövlar" est absent,
"skidor" est présent,
"bindningar" est présent.
Je cherchais "gummistövlar", encore moins…

En revanche on apprend qu'ils fartent, et ont des problèmes de fartage et de choix entre les farts (valla) :

Det blev tvärstopp med en gång då det visade sig att det var svårare än man trodde att sätta på sig skidor med moderna ”klick” bindningar. Men efter en stund bar det av uppför Blåkläppen. Men snart uppstod jätteproblem då några av ungdomarna fått skidor som ska ha valla. Och att gå rakt uppför en brant backe UTAN valla är ingen hit, det är jättejobbigt. Men som tur är så finns Swix Blå, och Anders fickor innehöll ett antal vallatuber, så snart hade alla ett kanonfäste. När vi vek av från leden hade vi en sol som försökte. Med tanke på att det var -11 när vi lämnade fjällstationen så gjorde vinden säkert den verkliga temperaturen till lite under – 20 grader. Det bet friskt i kinderna och det visade sig snart tränga igenom snömolnen, vilket gav ett väldigt fint sken. Men solen förlorade striden och snart gick vi inne bland molnen, och dessutom började det nu blåsa. Nu visade det sig vilka som fuskat med packningen och lämnat förstärkningskläder hemma. De som slarvat fick nu ta konsekvenserna och frysa lite. Vinden gjorde att Anders ganska snabbt tänkte om och uteslöt en rundning av topparna.

Si tu élargis la photo matplats.jpg, il me semble certain que cet étrier est plus large que la NN 75.

Sur la première photo que tu cites, "skidor på hoyd.jpg", les bottines ont bien l'air en cuir, pas en caoutchouc, et elles n'ont pas le bec de canard caractéristique des NN75.

La question reste ouverte avec la photo kylskadepratik.jpg (pratique du soin des gelures de pieds) : une bottine seule est visible, et semble bien haute.

Photo så kan det gå.jpg : le gars affalé (ça peut arriver comme ça). Sa bottine n'a pas de bec de canard.
Modifié il y a 14 ans
Régis Cahn a écrit:

Tu devrais équiper tes skis légers d'une fixation simple et légère Supertelemark

C'est vrai qu'à 1180 g le ski tout monté, ce n'est pas lourd. Il faudra quand même que je prévoie une sangle.
Je gagne même quelques grammes sur mes 205 cm, des Fischer Europa 77 : 1250 g le ski. La fix était une Rotefella, mais plus légère que la Super Telemark, avec une crémaillère en polyamide. Plus légère et plus limitée en épaisseur de bec de canard.

Je gagnerai surtout énormément en maniabilité, aux dépens de la vitesse.

J'ai une paire de couteaux orphelins, qui ont la particularité de pouvoir être intercalés entre la semelle N 75 et la fix Rotefella. Plus qu'à fabriquer le sanglage ad hoc sur la chaussure, assez précis pour ne rien perdre, ni jamais mâchouiller le ski.
Modifié il y a 14 ans