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Nicolas Masson a écrit:
Jacques a écrit:

Voilà l'objet

Au vu de l'image, le talon est très caractéristique : ce seraient des bottes compatibles norme 75 !

Il faudrait voir la semelle de dessous pour être sûr.

C'est ce qui te trompe. L'arrière correspond bien à une fix à câbles, mais l'avant ne correspond à rien de ce que je connaisse jusqu'à présent. Et les trois trous Nordic Norm sont bien absents.

Plus précisément, le débord de semelle est annulé sur tout l'avant, correspondant sensiblement à l'étrier d'une Silvretta 400. Autant tu pourrais à la rigueur fixer des rangers militaires dans une S 400, ou de bonnes grolles d'alpinisme pour faire une marche d'approche à skis, autant là c'est impossible, rien ne tient. Donc les militaires suédois et finlandais ont une autre norme d'étrier, que nous ne connaissons pas encore par ici.

Voilà pourquoi j'en ai parlé ici : des étriers plus réglables et adaptables, ça ferait de l'usage.
Modifié il y a 14 ans
Nicolas Masson a écrit:
Je lis : skis alpins, peaux, couteaux, fixations articulées avec position montée/descente…
et je me dis, OK on parle de randonnée alpine avec descente en telemark (et on serait aux confins du hors-sujet sur skirandonnenordique.com).

Mais je lis aussi : chaussures en cuir.

Et là, je ne comprends plus trop.

Tu nous expliques ?

Je n'ai jamais eu plus rigide que cela. Jamais.
Sauf le premier, fait en chaussures inadaptées, pas à ma taille, dans des fixations inadaptées, j'ai fait tous les autres raids dans des Primavera Trappeur, franchement basses selon les critères actuels, presque aussi basses que les chaussures de ski de mes dix ans, donc en 1954. J'ai juste dû entailler légèrement les semelles, pour parvenir à les faire rentrer dans les crampons Salewa. On a fait la Tsanteleina comme cela : on a planté les skis et les sacs au col, et on est partis en crampons et piolets. Du coup des italiens nous y ont suivi. L'un d'eux a perdu un crampon, l'autre a grimpé seul, furieux…

Aussi les Garmont, je trouve qu'elles tiennent la cheville déjà bien davantage que mes Primavera. Et les skis sont tellement plus courts que dans le temps… J'ai en revanche de quoi m'inquiéter pour l'enfoncement dans certaines neiges, à force de rétrécir les planches.
Modifié il y a 14 ans
Régis Cahn a écrit:
Bienvenue Jacques sur www.skirandonnenordique.com !

C'est vrai que l'assemblage est étonnant. L'hiver dernier j'ai monté sur des Salomon X-adv des 7tm et je vais m'empresser de les enlever.
Je ne sais pas si c'est l'assemblage skis Salomon + fixation Crispi qui font que l'ensemble est lourd et ne ressemble plus a un bon vieux ski de randonnée nordique light et efficace.
Le debattement de la 7tm est médiocre par rapport à une fixation Supertelemark…
On ne doit pas parler de la même chose.
Les 7TM Tour ont au contraire un débattement d'au moins 75°, très proche des 90° obtenus sur la plupart des fix de montagne.
Au "Power" et au "STI" près, ce sont celles-là :
Modifié il y a 14 ans
Régis Cahn a écrit:
Je suppose que les bottes sont de cette marque : www.actoncanada.ca
Presque, et pas au catalogue public.
Voilà l'objet :
http://cgi.ebay.de/ACTON-Gummistiefel-Regenstiefel-Armee-Kaelteschutz-43-5_W0QQitemZ320351782222QQcmdZViewItemQQptZBerufs_Arbeitsschuhe?hash=item4a9674454e&_trksid=p4634.c0.m14.l1262


En fait il s'agit de Acton International, et fabriqué en Finlande, marque alternative : Nokian.
Adresse : http://www.nokianfootwear.fi/outdoor/
Modifié il y a 14 ans
Nouveau challenge imprévu :
Pour la curiosité, pris sur un site de surplus des bottes hivernales de l'armée suédoise, fabriquées au Canada : Acton. La notice en suédois précise bien que la saignée autour du talon, et l'avant sont prévus pour skier. Sauf que l'avant est bien trop large et camard pour rentrer ni dans les Silvretta d'autrefois (photo plus haut), ni même dans les 400, 404, 500, 505 semi-modernes : trop camardes pour être retenues de l'avant.

Donc les fix dans lesquelles ça va, me sont inconnues par ici. Certainement qu'au Canada, en Finlande et en Suède, ça doit exister.

Mais bon, ça ira encore en raquettes…

Il reste que des étriers à ouverture réglable, ce ne serait pas idiot.
Modifié il y a 14 ans
Dans mes tentatives pour redevenir le randonneur intrépide que je ne suis plus, j'ai commencé par trouver des bonnes grolles de Telemark en cuir.
Puis des skis fort légers, les Hagan TX-R. Moins de deux kilos la paire en 160.

Autrefois mes raids étaient avec des 2 m bien raides de Rossignol, en bois (ma soeur les a ramassés à titre de reliques, avec des peaux Trima), puis avec des 190 cm en alu, des Majalp qui m'ont fait bien de l'usage, avec des Silvretta à câbles. Il semblerait que j'aie passé pour extraterrestre, à skier avec ça au col du Rousset, mars 1999.

Enfin, je viens de compléter ma tournée des soldes avec les fix dont je rêvais : des 7TM tour. Costaud, sauf la liaison souple centrale entre étrier et tige de talonnière réglable. Je songe à commander la pièce de rechange direct à 7TM, par précaution.

Je n'ai pas encore commencé les perçages.

Le vendeur du VC cherche à me faire peur, en me mettant en garde contre des arrachages de fix sur les Hagan. Avez-vous d'autres échos ? Un enduisage des trous à l'Araldite, ça ne suffit pas ?

C'est vrai qu'une fix arrachée au milieu de nulle part, est une mésaventure redoutable…
J'avais perdu un ski dans une coulée, au Pas de l'Aiguille. Redescendre sur un seul ski, passe encore, mais pour rentrer sur plat à Chichilianne, il avait fallu fabriquer une raquette avec une branche fourchue et l'armature du sac à dos…

Un peu surpris aussi par le toc ! direct de l'arrière sur le ski, si l'on ne rajoute pas une surélévation à la pose.

Mais le surélévateur éventuel, il ne sera pas compatible avec les couteaux ? Les couteaux, je les attends pour octobre.

Pour l'hiver prochain, je me referais bien une Margeride, avec l'objectif cette fois de ne plus me paumer, mauvais temps ou pas.
Modifié il y a 14 ans
[d]Du même fabricant, un soldeur de surplus militaire propose un duvet militaire à extérieur Goretex, nom du modèle : Gold Eck. Limite confort à -15°C. Survie à -35°C.
Poids, 2 kg.
Prix normal qu'il pratique : 129 euros.

Le zip est ventral : c'est du militaire, et accordé aux sursacs de la BW.

Dans la fièvre de l'enchère, je me suis arrêté à 51 euros. Mais je viens de recevoir une offre de la seconde chance à ce prix. Plus le port évidemment, typiquement 19 euros.
Réflexion faite, ce serait pour moi un achat superflu : j'ai déjà un Lestra Alaska hyper-gonflant, confort à -12°C, poids 1730 g. Tissu extérieur très fragile, mais j'ai une bonne variété de sursacs, Goretex ou pas, militaires ou pas, légers ou pas.

Donc si quelqu'un veut profiter de l'offre ?
Détails à régler.[/d]
Terminée, l'offre de seconde chance.
Modifié il y a 14 ans
Comment faire pour que cela s'arrête?! Et bien c'est simple, il faut changer notre façon de vivre…La société a fait de nous de bons consommateurs et dans toute notre manière d'appréhender notre vie et les choses qui nous entourent : on consomme bêtement de la nourriture, des vêtements, des objets et la Nature et on se lasse très facilement de tout. La société de consommation a fait de nous des gens blasés à qui il faut sans cesse de nouvelles choses pour ne pas s'ennuyer.
Si on prends le temps d'observer un peu la Nature, on remarque qu'elle n'est jamais la même. Les stations de ski veulent sans cesse s'étendre car les skieurs ne veulent pas faire 2 fois la même piste dans leur séjour : les pauvres! Quand on ski dans la même station ce qui est bien c'est que justement on connait tous les coins sympa où on peut s'éclater en fonction de la météo et de la neige sans perdre le temps sur d'autres pistes. Et puis si les skieurs ne voulaient pas des boulevards pour foncer comme des cons sur la prochaine remontée mécanique(car c'est pas ça skier!)et que justement les stations de ski laissaient des pistes non damées..ce serait du ski génial et jamais pareil car les conditions d'enneigement et l'état de la neige change tellement d'un jour à l'autre et même d'une heure à l'autre qu'il serait super de répéter la même piste plusieurs fois.Alors moi je dis changer car l'avenir ne présage rien de bon…prenez le temps d'observer et apprécier les choses…vous verrez la vie sous un autre angle!
Modifié il y a 14 ans
Pour faire suite à ton poste Nicolas, voici une enquete affligeante pour le Parc:
http://www.mountainwilderness.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=607:investissements-records-dans-les-alpes-&catid=46:actus&Itemid=730
Modifié il y a 14 ans
Voici un article du Monde.fr du 07/08/09, sur le développement tentaculaires des stations des ski… A quoi cela sert t'il d'étendre ces méga stations qui font déjà des centaines des km de pistes (sans parler des hors piste), leurs impacts écologique est déjà catastrophiques…
Alors comment arreter ce massacre de nos derniers coins de nature?
Article du Monde.fr:
En Savoie, la préservation de la montagne se heurte à la logique économique
LE MONDE | 07.08.09 | 14h13 • Mis à jour le 07.08.09 | 14h13
Chambéry Correspondante

Le projet est emblématique de la course sans fin à l'aménagement de la montagne : la liaison entre Bonneval-sur-Arc, site classé, et Val-d'Isère (Savoie), qui passerait dans le périmètre du coeur du parc national de la Vanoise, évoquée depuis des décennies, est à nouveau d'actualité. La Société des téléphériques de Val-d'Isère étudie le dossier depuis plusieurs mois. En 1994, une précédente tentative avait suscité une telle mobilisation des associations de protection de la nature que le ministre de l'environnement de l'époque, Michel Barnier, avait préféré refermer le dossier.
Sur le même sujet

Michel Bouvard, député UMP de Savoie, soutient le projet, mais a saisi le ministère de l'écologie. "Ce que j'espère, avance-t-il, c'est qu'aujourd'hui on comprenne que le débat sur la politique de l'environnement, ce n'est pas seulement le débat sur les limites du Parc. On doit être dans une approche globale environnementale et de développement durable."

Certains arguments du député de Savoie se retrouvent dans la directive territoriale d'aménagement (DTA) des Alpes du Nord, en cours d'élaboration. Une directive que combat pourtant l'élu savoyard, tout comme Hervé Gaymard, député UMP de la Tarentaise et président du conseil général de la Savoie. Ce projet de cadrage réglementaire prévoit de freiner, sur l'ensemble du massif des Alpes du Nord, les programmes immobiliers et les extensions de domaines skiables, en se référant explicitement aux effets annoncés du réchauffement climatique et à l'enjeu, qualifié de primordial pour les secteurs de montagne, de la préservation de l'espace.

Le texte final, issu de la concertation avec les élus, transmis le 16 juin à Jean-Louis Borloo, ministre de l'écologie et de l'aménagement du territoire, présente toutefois des assouplissements notables. Il supprime notamment la limitation stricte de l'urbanisation touristique dans les stations, ainsi que le caractère d'exception des liaisons entre domaines skiables.

Mais ce n'est pas encore assez pour les élus savoyards : "Le développement durable ne peut pas se faire sans les stations de sports d'hiver, qui sont le moteur économique d'une grande partie du massif alpin", rappelle Michel Bouvard, qui s'inquiète "qu'on impose finalement par le haut des choses qui n'aient pas été consenties et partagées par l'ensemble des acteurs d'un massif".

Le texte doit désormais faire l'objet de délibérations dans les collectivités territoriales et passer en enquête publique, avant d'être rendu opposable par un décret en Conseil d'Etat, courant 2010. "On est arrivé à un degré d'assouplissement tel qu'au-delà, le document tombe de lui-même, prévient Jacques Gérault, préfet de la région Rhône-Alpes. Cela deviendrait un exercice dérisoire."

En Savoie, où le tourisme représente 50 % du produit intérieur brut, la prise de conscience du changement climatique n'en est qu'à ses prémices. Le plan tourisme 2007-2013 du département, voté en juin 2006, maintient le modèle de croissance économique des stations, en subventionnant les équipements en neige de culture pour les stations de moyenne montagne et les interconnexions entre domaines skiables.

Cependant, le conseil général a lancé en 2007 la rédaction d'un Livre blanc du changement climatique, dont la publication est annoncée pour le mois de septembre. Ce document pose d'emblée que le réchauffement climatique est deux fois plus fort dans les Alpes que dans le reste de l'Europe et met à plat toutes les données concernant les impacts possibles de la hausse des températures et de l'évolution des précipitations, ainsi que leurs conséquences sur le milieu naturel du territoire alpin : recul des glaciers, fonte du permafrost, accélération du processus d'érosion.

"Nous sommes dans un vide de réponses, un vide de connaissances, avertit Jean-Jacques Delannoy, de l'université de Savoie, qui préside le groupe de travail sur le changement climatique mis en place par le département. Les modèles climatiques sont au niveau planétaire, et il faut les décliner à l'échelle locale. Ce travail sur l'état de la connaissance est une manière de mettre les élus devant leurs responsabilités. On ne pourra pas dire : "on ne savait pas"."

Une fois ce travail effectué, il faudra encore construire une stratégie d'adaptation qui prenne en compte cette donne du changement climatique. Mais avec quel modèle de développement ? La mission confiée à l'Institut de la montagne, implanté à Savoie Technolac, qui était d'être force de propositions pour la société civile, a montré ses limites ce printemps.

L'établissement a fermé son unité de recherche en avril. Sa directrice, Carmen de Jong, spécialiste de l'hydrologie dans les massifs montagneux, avait dénoncé les conséquences de l'utilisation de la neige de culture sur l'environnement, provoquant une levée de boucliers des élus et des exploitants de remontées mécaniques.

Jean-Jacques Delannoy s'est vu confier la tâche de rédiger une nouvelle feuille de route, pour, dit-il, "recréer un climat de confiance" entre des élus inquiets et le monde de la recherche.
Nathalie Grynszpan
http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/08/07/en-savoie-la-preservation-de-la-montagne-se-heurte-a-la-logique-economique_1226501_3244.html
Modifié il y a 14 ans