Le forum a migré sur https://forum.skirandonneenordique.com/ :) ! On se retrouve là bas.

Tous les messages créés par anonymous

9 bouquetins, capturés dans Belledonne, ont été relâchés hier en Chartreuse. En tout, ce sont 15 individus (5 mâles et 10 femelles) qui vont être réintroduit ce printemps en Chartreuse, mettant ainsi fin à une longue absence de cet ongulé dans le massif chartrousin.
Reportage sur leur capture et sur la réintroduction, la deuxième page du blog est sur le lieu de provenance des bouquetins.
reportage photos.
Modifié il y a 13 ans
Un p'tit up sur ce sujet très important :roll:
Pensez à renvoyer votre avis…

Et aussi pour vous signaler la mobilisation sur l'extension de Montgenève: Espace 3000 Chaberton:
…la plus grave agression à notre milieu depuis les années 80. Jugez en !10 courses de base du prochain toponeige deviennent des hors piste et 3 des pistes. Il est temps de prendre conscience des dégats et de se bouger pour agiter et plus de monde et faire fonctionner tous les pare feu. Les promoteurs n’ont pas d’etat d’ame mais un discours trés persuasif sur leur projet qui serait d’intérêt général. Plus le temps passe, plus il sera difficile d’arrêter cette entreprise d’un autre temps. (source Volopress)
Pétition: Défence du Mont Chaberton.

Autre sujet en lien sur le forum de skirandonnenordique.com:
à lire ici
Modifié il y a 13 ans
Caractéristiques principales:
La plupart des massifs a eu un début d’enneigement chaotique à moyenne altitude jusqu’à fin décembre avec des chutes de neige souvent précoces suivies de redoux, très peu de périodes de beau temps durable, des chutes de neige fréquentes mais en quantité variable selon les massifs, des températures plus froides qu’en moyenne en janvier et février, beaucoup plus douces à partir de mi-mars. Le contraste entre les Alpes du Sud et la Corse où l’enneigement est resté au dessus des valeurs moyennes pendant toute la saison et les Alpes du Nord et le Jura où l’enneigement est resté toute la saison autour des normales voire déficitaire par endroit s’explique en grande partie par des précipitations régulièrement plus marquées au sud qu’au nord.
Dans les Pyrénées, l’enneigement a été conforme aux valeurs de saison jusqu'aux environs du 20 février, déficitaire ensuite sous l’effet des périodes de redoux ventés plus intenses en fin d’hiver. Sur le Massif-Central, le temps globalement froid a favorisé une bonne conservation de la neige et conduit à un hiver bien enneigé à partir de début janvier. Seules les Vosges se distinguent avec un enneigement déficitaire en début et fin de saison mais nettement excédentaire en février et mars qui repose sur des chutes de neige particulièrement abondantes concentrées sur quelques jours.

Alpes du Nord
Sur les Alpes du Nord, l’enneigement a été globalement correct, sans excès toutefois. Les chutes de neige ont été fréquentes mais plutôt faibles, le cumul des précipitations de décembre à avril dans de nombreux massifs est souvent d’environ 10% en dessous de la normale.
En début de saison, l’enneigement est un peu lent à se mettre en place à moyenne altitude. L’épisode neigeux du 18 décembre est vite effacé par la grande douceur qui suit.
Pendant les vacances de Noël, beaucoup de sites de moyenne altitude sont encore mal enneigés, tandis qu’à partir de 1800 à 2000 m l’enneigement est proche des valeurs de saison mais irrégulier à haute altitude, où les vents forts ont dégarni crêtes et zones exposées.
Les épisodes neigeux se multiplient du mois de janvier à la mi-mars mais aucun de ces épisodes n’est particulièrement actif. Sur de nombreux sites, l’enneigement s’est alors constitué de façon très progressive (Nivôse Aigleton : le manteau neigeux s’est constitué très régulièrement ).
Des températures basses au cœur de l’hiver permettent une bonne conservation du manteau neigeux même à basse altitude jusqu’à la mi-février. A partir du 20 février des périodes plus douces et ventées font remonter les limites d’enneigement.
Globalement, de début janvier à la mi-mars, l’enneigement s’est montré assez proche des valeurs moyennes sur l’ensemble des massifs ; plutôt excédentaire sur les massifs situés au sud,et déficitaire sur les massifs intérieurs de Savoie.
Avec l’arrivée de conditions printanières, l’érosion du manteau neigeux est ensuite régulière, assez rapide en dessous de 1800m. L’épisode neigeux de début avril ralentit un peu la fonte mais ne modifie guère l’allure des profils d’enneigement.

Alpes du Sud
Les conditions météorologiques de cet hiver ont été assez similaires à celles des Alpes du Nord mais avec des chutes de neige généralement plus marquées (Nivôse du Col Agnel : des épisodes neigeux d’intensité plus marquée et un profil du manteau neigeux une allure plus accidentée). En conséquence, l’enneigement s’est révélé globalement supérieur aux valeurs moyennes tout au long de la saison à partir de la fin décembre.
L’enneigement du début d’hiver est lent à se mettre en place. Les premières chutes se produisent mi-novembre mais cette couche de neige disparaît rapidement à moyenne altitude. D’autres chutes de neige suivent mais le manteau neigeux reste de faible épaisseur.
Par contre, juste avant Noël, des chutes plus conséquentes permettent au manteau neigeux de dépasser les valeurs moyennes : ainsi à Montgenèvre (1850m), du 21 au 24 décembre, on a enregistré un accroissement du manteau neigeux de plus de 60 cm.
Comme sur les Alpes du Nord, les mois de janvier et févier connaissent une succession de passages neigeux souvent modérés et quelques chutes de neige plus importantes comme le 7 janvier (80 cm de neige fraîche à Puy-St-Vincent, 1600m). De plus, la persistance de températures basses jusqu'aux environs du 20 février maintiennent de très bonnes, voire excellentes conditions de neige.
Un temps plus doux s’installe à partir de mi-mars et la fonte s’amorce surtout en dessous de 2000m. La dernière offensive hivernale du début du mois d’avril est une fois encore plus conséquente que sur les Alpes du Nord.

Pyrénées
Cet hiver a semblé démarrer de la même manière que le précédent puisque le 10 novembre avec une montagne blanche à partir de 1000 m et près de un mètre de neige au-dessus de 2000 m, le manteau neigeux était aussi abondant et prometteur que l’année dernière. Cependant, les vents de sud-ouest qui ont soufflé durant tout le mois de novembre ont apporté douceur et humidité et ont fini par faire fondre toute la neige en dessous de 2000 m. Cette alternance d’épisodes froids de nord et de redoux ventés de sud-ouest s’est répétée ensuite tout au long de l’hiver à une cadence quasiment mensuelle en s’amplifiant en fin d’hiver. Ainsi, les vents de sud ont soufflé particulièrement fort surtout pendant les vacances de Noël et à l’occasion du passage de la tempête Xynthia le 27 février. A l’opposé, les épisodes de temps froid amenés par les vents de nord à nord-est duraient environ une semaine ; le premier s’est produit mi-décembre, le cinquième début mars ; les températures à 1800 m descendaient à chaque fois entre -12 et -15°C. L’alternance de ces deux types de temps s’est traduite sur le terrain par un temps le plus souvent nuageux et des chutes de neige soit abondantes sur l’Espagne et la crête frontière soit répétées mais modérées sur le versant français. La plus grosse chute de neige de l’hiver reste celle du début du mois de novembre.
Les conséquences sur l’enneigement ont été globalement des hauteurs conformes aux moyennes jusqu’à la mi-mars à l’exception des massifs les plus à l’est de la chaîne.
En dessous de 2000m l’enneigement a été bon à partir de mi-janvier mais avec des fluctuations importantes, il a été excédentaire le long de la crête frontière. A partir de mi-mars, le temps sec et plutôt doux a commencé à rendre l’enneigement déficitaire. Sur les Pyrénées-Orientales, l’enneigement s’est vraiment mis en place un peu plus tardivement, début janvier mais a profité début mars de chutes de neige plus marquées qu’ailleurs.


Corse
Encore une saison bien enneigée en Corse à partir de fin décembre. Comme dans les Alpes, l’enneigement tarde à se constituer durablement en début de saison. Fin décembre puis début janvier plusieurs chutes de neige permettent de rattraper rapidement le retard. Les hauteurs de neige dépassent alors les valeurs moyennes même si elles n’atteignent pas celles de la saison précédente. A partir de mi-février des épisodes plus doux et ventés entament le manteau neigeux à basse altitude mais l’enneigement reste encore excédentaire au-dessus de 1500m jusqu’à la fin mars.

Jura
Malgré un début d’enneigement tardif, le temps majoritairement froid et très peu ensoleillé a permis à l’enneigement de cette saison d’être presque normal pour les durées et les hauteurs maximales atteintes.
Avant Noël les chutes de neige qui se produisent ne résistent pas longtemps aux redoux pluvieux qui les suivent. Ce n’est qu’à partir du 2 janvier qu’un manteau neigeux se constitue. Ensuite la tendance s’inverse, les passages neigeux, parfois jusqu’en plaine, sont plus efficaces que les redoux pluvieux et font croître l’épaisseur de neige puis maintiennent un enneigement continu au dessus de 900m jusqu’à mi-mars. Le temps printanier qui s’installe fait alors rapidement disparaître la neige à toutes altitudes hormis deux parenthèses neigeuses éphémères les 26 mars et 1er avril.

Massif-Central
L’enneigement durable s’installe tardivement mais le temps globalement froid (6ème hiver le plus froid depuis 30 ans) et souvent perturbé de l’hiver conduit finalement à un nombre de jours avec le sol couvert de neige supérieure à la normale (80 jours au Mont-Dore ville, 1000m – 72 jours en moyenne).
Quelques chutes de neige se produisent dès le mois d’octobre (le 17 le sommet du Plomb du Cantal est blanchi) puis en novembre mais la neige ne reste pas très longtemps au sol. Un temps plus froid s’installe à partir du 10 décembre et des chutes de neige plus marquées se produisent du 17 au 20, mais ce manteau neigeux ne résiste que quelques jours et fond à nouveau après Noël. Début 2010, l’hiver s’installe, les chutes de neige sont fréquentes, les cumuls de neige fraîche sont supérieurs aux moyennes (3,50m au Lioran, 2m en moyenne). L’enneigement se constitue alors durablement pour atteindre fin février 1m au Lioran à 1240m, 1,20m au Col de Prat de Bouc à 1400m. En mars un temps froid et sec maintient encore un bon enneigement naturel au dessus de 1200m et 30cm de neige tombent encore les 30 et 31 mars. La neige disparaît complètement le 9 avril vers 1300m en versant Sud à Super-Besse et le 30 avril, la neige est encore présente au dessus de 1600m.

Vosges
Cet hiver présente une configuration inhabituelle, avec une concentration très nette de l’enneigement sur le mois de février. Par ailleurs, l’essentiel du cumul est tombé (fin janvier-début février) à l’occasion de quelques chutes abondantes.
Malgré des chutes de neige précoces, la première dès la Toussaint, un enneigement durable ne débute que peu avant la mi-janvier. Tout s’accélère brutalement fin janvier avec 2 épisodes de chutes de neige abondantes du 29 au 3 février qui représentent l’essentiel du cumul de la saison. Le manteau neigeux atteint alors 1,50m à 1,80m à 1200m et parfois près d’un mètre à 600m. Ensuite, l’épaisseur de neige évolue peu, le tassement est compensé par quelques petites chutes de neige. Un temps pluvieux et doux à partir du 17 février fait fondre la neige en dessous de 800m. Un sursaut de l’hiver la première quinzaine de mars permet d’atteindre des durées d’enneigement supérieures aux moyennes pour la saison. Ainsi au Ballon d’Alsace, à 1200m, on a observé plus de 10cm au sol pendant 115 jours (98 jours en moyenne) et 64 jours avec plus de 50cm (56jours en moyenne depuis 1963).

Graphiques complémentaires et article MF
Modifié il y a 13 ans
VIDEO: Emission "Reportages" sur TF1 dont le thème était "Que la montagne est belle".
La montagne, certains la quittent, d'autres s'y installent…
Lien Emission ''Reportages''
Modifié il y a 14 ans
Un loup percuté sur l'A480 à l'entrée de Grenoble :-( :-( :-? :cry:

Un jeune loup d'une trentaine de kilos a été tué, hier matin sur l'A 480, à flanc de Vercors, près d'une zone commerciale grenobloise. Une autopsie et des analyses génétiques seront effectuées pour tenter de déterminer la provenance du canidé.

Les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) l'ont confirmé hier matin. L'animal, percuté par un camion hier matin sur l'A480 à Échirolles (Isère) à proximité de la zone commerciale de Comboire à flanc de Vercors, est bien un loup.

"Je rentrais de ma tournée vers 6 h15 quand j'ai vu cet animal au bord de la route. J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'un chien, puis je me suis rendu compte que cétait un loup. J'ai appelé mon neveu pour qu'il vienne faire des photos et c'est lui qui a prévenu les services de l'État", racontait hier soir Dominique Hasler, transporteur.

"Il s'agit d'un mâle subadulte, c'est-à-dire âgé de 2 à 4 ans pesant entre 25 et 30 kilos et dont l'origine est, pour l'instant, indéterminée", expliquait hier Emmanuel Massit, adjoint au chef de l'ONCFS pour l'Isère.
À un certain âge, les jeunes mâles partent à la recherche de nouveaux territoires

"Nous allons procéder d'ici une quinzaine de jours à l'autopsie de l'animal. Nous allons aussi faire des analyses génétiques afin de voir s'il s'agit d'un animal que nous connaissons, c'est-à-dire dont nous avons déjà prélevé des excréments. Cela nous permettra peut-être de savoir d'où il arrivait. En l'état, impossible de dire s'il venait du Vercors ou du Taillefer."

Pour cet agent, même si ce type d'accident n'est pas fréquent, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'un loup mâle subadulte soit trouvé assez loin des zones où vivent les meutes.

"Nous sommes à une période de l'année où les louves mettent bas. Il y a donc des changements au sein des meutes, même si, autour de Grenoble, on n'a pas affaire à des groupes très importants. À l'âge subadulte, les jeunes mâles sont à une période où ils quittent la cellule familiale pour partir à la découverte de nouveaux territoires.

Par ailleurs, l'endroit où l'accident a eu lieu se trouve dans un couloir écologique où transitent différents animaux. Il n'y a donc pas de quoi s'alarmer ni inquiéter la population."

En mars 2005 et décembre 2008, deux autres loups avaient déjà été mortellement percutés par les véhicules.
Photo de la pauvre bete...

Fabrice MARGAILLAN
Paru dans l'édition 74D du 08/05/2010
Lien article du DL
Modifié il y a 14 ans
C'est dingue ces photos de peuf au mois de mai, merci de nous tenir au courant de l'actualité des Pyrénées :roll: ;-)
Modifié il y a 14 ans
Du blanc au vert, qu’est ce qui a fait la particularité de la
saison écoulée ? Dans cette dernière lettre, il est beaucoup
question d’altitude :
- L’altitude qui a été le plus soumise à la neige cet hiver
- L’altitude qui, selon les années, joue un rôle plus ou
moins important dans la floraison du noisetier
- Et l’altitude… Euh pardon, l’attitude de Claude Allègre
qui a enflammé les débats au sein de la communauté des
climatologues. Bref, on espère que pour les mois à venir,
la polémique va se calmer, et qu’on pourra enfin adopter
la zen attitude…

Ces différents articles sont a lire: ici
Modifié il y a 14 ans
Cyrille M a écrit:
Oups,edit orthographe, merci Nicolas :oops: :-? ;-)

Voilà corrigé :roll: ;-)
Modifié il y a 14 ans
Du SRN au Mont Ventoux au mois de mai? :oops: et oui c'est possible! :-D S^i cliquez sur les liens des photos prises le 6 mai :roll:
photo 1
photo 2
photo 3
photo 4
photo 5

20 cm de poudreuse en fond de combe à l'abri du vent!

Oups,edit orthographe, merci Nicolas :oops: :-? ;-)
Modifié il y a 14 ans
Reportage de Libération.fr du 03/05/10
Article:
Notre reporter environnemental, pour une fois sans vélo, se lance un défi: faire du ski en limitant au maximum son impact sur la montagne.

Vidéo du reportage skier sans carbone...

Le journaliste Antoine Sachs sillonne les routes de France pour traiter de sujets autour du réchauffement climatique. Sa contrainte : son périple ne doit avoir aucun impact sur l'environnement. Ses outils : une caméra, un vélo électrique, une tente.

Après son hibernation, Antoine Sachs se lance un défi : faire du ski en réduisant le plus possible son impact sur la montagne.

Le printemps est la saison la plus propice à la pratique du ski de randonnée. Ni une, ni deux, bien que totalement débutant, il tente cette approche respectueuse de l'environnement. Pas de piste, pas de remonte-pente, pas de maison (camping oblige) et pas de douche. Sur ce dernier point, aucune importance, il ne croisera pas beaucoup de monde.

Notre journaliste, pour une fois sans vélo, se retrouve au plus près de la nature. Un peu trop près, même : la météo se détraque. Vu son manque d'expérience, la prudence est de mise. Il échoue lamentablement sur des pistes damées. Bien lui en prend : ce week-end de Pâques, les plaques à vent vont provoquer des avalanches meurtrières.

RETROUVEZ TOUS LES EPISODES PRECEDENTS ICI

Ce mini-documentaire est diffusé en exclusivité sur LibéLabo.fr. Vous pouvez retrouver le site de «Chronique de ma vie sans carbone» ICI
Modifié il y a 14 ans