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Je vois que ça discute dur sur les "droits d'entrées" sur la neige … smile
Vaste sujet complexe mais c'est bien vrai que la loi pourtant est très claire là-dessus avec le libre accès au milieu naturel même si ça commence par des pistes damées.
j'ai remis moi-même en main propre et Forez63 était avec moi, au président du syndicat mixte des Crêtes du Forez, un élu donc et à son directeur de l'entité pré-citée, le document imprimé à partir du site de Montagne Massif-Central (branche de Nordique France et gestionnaire du ski de fond sur piste dans le massif Central) rappelant l'article de loi sur le libre accès au milieu naturel, bien reprécisé en 2006 quand la loi Montagne a été modifiée pour "absorber" ou plutôt assurer des recettes supplémentaires ou soi-disant aux domaines nordiques en y incluant la raquette et les chiens de traîneaux entre autre.  
Malheureusement je crois qu'ils ont oublié, omis ou délibérément évité de transmettre ça à l'étage en-dessous, donc à leur personnel Surtout que montagne Massif-Central a bien vite retiré cet article de son site, ça faisait il est vrai un peu tache et mieux valait demeurer dans le flou et si possible laisser aux domaines nordiques "peler" des quidams qui faute de référence se croit hors la loi alors qu'ils sont dans leur bon droit.
Sinon pour bien comprendre l'économie du nordique, il y a un article très intéressant et fort bien documenté, ni à charge ni à décharge, mais qui repose simplement sur des faits, des chiffres et des constatations que tout un chacun s'il accepte d'ouvrir les yeux, peut voir sans l'aide de personne. 
Il se trouve sur le dernier numéro de Nordic Mag Alpes du sud N° 11. Il est consultable en ligne à l'adresse ci-dessous :
http://www.nordicalpesdusud.com/
On tombe sur leur site et en bas à gauche ils parlent du nordic Mag avec un petit rectangle avec la mention "lire en ligne". Il faut donc cliquer dessus.
Ensuite on feuillette les pages avec la petite flèche sur la droite ou le curseur dessous. l'article se trouve entre les pages 14 à 19.
Bonne lecture smile

Modifié il y a 8 ans
Comme vous l'a relaté Forez63 j'ai fait avec une bandes de 4 joyeux ami(e)s smile la traversée du massif du Forez Nord/Sud du lundi 8 au mercredi 10/02..
Elle était prévue en raquettes et/ou à pied suivant les conditions, on a fait 15% raquettes … smile
Donc lundi dépose par Forez63 et départ du col de la Loge avec des traces de neige au sol, via la Montagnette, la ruine de la chapelle des Besses, puis les creux de la Pige où nous avons chaussé les raquettes, plus pour éviter de se mouiller les pieds que pour la neige et enfin via Roche Courbe, le col du Béal où nous avons bien mangé et dormi. Un autre groupe mais "sédentaire" était également au gite. La première étape fait environ 10 km et + 400 m.
www.auvergne-tourisme.info/col-du-beal/tourisme-HLOAUV063FS00…

Le mardi, départ par le chemin de la pente Est, sur Pierre-sur-Haute, avec un vent d'Ouest qui avait durant la nuit, chassé le très peu de neige "fraîche" tombée le dimanche avant. Lorsque nous avons quitté "l'abri" de la crête et du petit bois sous le Procher, nous avons compris notre douleur … Là-haut, la météo annonçait des rafales à 110 km/h on devait y être, par contre il ne faisait pas froid et le vent évitait la pluie. On était juste un peu mouillé d'embrun comme au bord de mer.
Nous sommes passés à côté des jasseries de la Richarde mais sans les voir, puis avons piqué sur la croix du Fossat et enfin avons retrouvé un peu de calme. Idem, on n'a pas pu distinguer les jasseries à 200 m au-dessus. Là nous avons chaussé les raquettes pour descendre dans la vallée, enneigée jusqu'à 50 m de la cave paternelle. Il fallait bien les raquettes, l'enneigement sur 2 km était encore très correct avec environ 20 cm de moyenne.
A pied ensuite, nous sommes remontés sur la petite vallée et la tourbière du Recurady puis la croix des 2 Bergères et enfin les Supeyres. Il y avait 3 randonneurs itinérants de l'association ambertoise Chemins de Traverses au chalet des Gentianes. La seconde étape fait environ 15 km et + 450 m. 
www.lechaletdesgentianes.fr/

Après un autre bon repas et une bonne nuit de repos, puis un petit déjeuner très copieux, nous sommes repartis sur 1 cm de billes de polystyrène et un temps plus froid, via le bois Balayoux, les 4 Rochers et le barrage, sur les Pradeaux, où notre chauffeur nous a retrouvés à hauteur du barrage. Cette 3ème étape fait environ 11 km et + 200 m.
Voilà une ballade qui peut se décliner en ski de rando. La neige est revenue, je dirais d'après la webcam de Prabouré 8 à 12 cm environ. Mais si ce matin la neige était descendue vers 900 m, cette après-midi il fait bon en bas, le soleil est un peu sorti et on ne la voit plus sur les arbres qu'au dessus de 1300 m. On a toujours cette impression de douceur humide.

Modifié il y a 8 ans
Eh oui mon pauvre Fourinas, ça pinaille, ça bricole, ça gigoune … smile
Ce matin avec Forez 63, départ du col de Chansert, une pellicule de neige/glace pour y arriver. Nous sommes montés à pied sur le mont Thiallier, mais même avec les bâtons c'était pénible à marcher, à chaque appui ça relâchait, comme avec des skis mal fartés quand on recule.
Nous étions dans le brouillard mais il ne faisait pas très froid.
Puis nous avons mis les raquettes. Sur le haut ça "allait" avec 4 cm de neige croûtée/givrée mais sitôt dans la descente exposée sud, la neige s'est mise à coller terriblement.smile
Nous sommes allés dans le haut des Reblats finir d'élaguer le passage sous la croix du Fossat.
Au retour par les rochers de la Pause, le soleil est sorti est là il s'est mis à faire très chaud. Dans la descente sur Chansert, il restait encore une légère pellicule de neige très humide. Le brouillard était à mi montagne car en bas le soleil brillait.
Rien à regretter pour l'Aventure Nordique …smile
Hier matin je suis parti du col de Chansert. Enfin, un hiver normal la route est déneigée jusqu'à 1 km sous le col à la route forestière dite de Domas, sous le buron de la Grosse Font. Là, je suis monté au col, il restait juste à un virage à gauche d'habitude très enneigé, de la glace au niveau des passages de roues. Puis du col je suis monté par le bout de route goudronnée jusqu'à la fin de la rampe (en descente en seconde ça emballe la voiture), sans voir une goutte de neige. Je me suis garé là, à la fin du goudron, au niveau du carrefour du chemin qui monte sur les rochers de la Pause, comme je le fais hors saison d'hiver.smile
Puis à pied je suis monté sur le mont Thiallier. J'ai bien dû faire 30 m dans de la neige pour y arriver …smile
Il faisait doux, sans bonnet et sans gant, à 9h30 du matin à 1556 m d'altitude. Sur Pierre-sur-Haute c'est tout pelé, on voit encore quelques traces de neige dans les chemins creux ou les revers et autres trous.
Je ne pouvais pas voir sur les Supeyres car la brume qui enveloppait la vallée du Livradois et Ambert, grimpait là-haut par le fond de la vallée des Reblats et bouchait le Sud. Sous les 1400 m le massif était englué. Je distinguais juste au-dessus de cette mer de nuages, le massif du Mézenc. Côté Loire aussi, je devinais juste au loin les Alpes.
J'ai trouvé de la neige en "continu"smile au virage à gauche de la piste venant de la ruine des Nerses et allant vers la croix du Fossat. Mais pour skier … smile Neige rapide qui enfonçait et surtout 2 m de large au mieux pour manoeuvrer … smile Et à côté j'ai marché dans la bruyère.
De la croix je suis descendu dans le haut des Reblats pour bûcheronner en prévision smile. Là il y a de la neige mais idem la descente à ski serait périlleuse, en raquettes oui. 
J'ai ainsi dégagé là pointe de sapin qui gênait au fond du mur après le verrou du ruisseau (ce passage est partiellement déneigé) et qui empêchait de se laisser glisser en dérapage latéral sur la droite. Puis j'ai ouvert un passage le long du ruisseau juste avant le saut, sur la gauche d'un gros sapin qui est tombé et barre l'ancien passage. Il est trop gros pour moi à la scie à élaguer smile il faudrait une tronçonneuse.
Donc la vallée en raquettes oui, mais pour y aller il faut marcher à pied.
Au retour, toujours sous le soleil, sur la Loire ça se dégageait et sur Ambert aussi, que je pouvais voir, mais je ne pouvais toujours pas distinguer le côté des Supeyres et la plantation des Allebasses. En effet, la brume de la vallée montait par là comme si le col des Supeyres était une cheminée, puis elle se disloquait … 
Positivons, même sans neige, j'ai fait un joli tour smile. Et comme je l'ai souligné ici même il y a 20 ans nous avons attaqué le ski le 8 février, donc la saison était encore pire car elle n'avait pas commencé smile

Départ des Supeyres cette après-midi avec Forez63 dans le brouillard et avec un petit vent frais qui allait très vite chasser les "nioles" smile pour nous envoyer un soleil assez chaud mais sans trop quand même.
Conditions de neige d'une fin mars malheureusement … smile Le plateau des Egaux est encore correctement enneigé mais deux snowkiters rencontrés au retour devant le bol de chocolat des Gentianes, nous ont dit qu'ils voyaient l'herbe sous chaque virage.
Nous sommes allés sous le suc de Pégrol puis dans le vallon à gauche. Là j'ai laissé Forez63 qui a trafiqué dans le coin puis je suis monté sur le Suc pour joindre le carrefour de Pradoux. iI fallait chercher son chemin tel un voilier dans les mers Polaires en évitant les "glaces" herbeuses smile.
Puis juste après le carrefour j'ai tourné à gauche pour rejoindre les ruines des jasseries de Pradoux, ensuite le ruisseau dessous qui alimente le Batifol dans les Reblats, que j'ai contourné par le haut. C'est une source qui très vite s'élargit, il y a même une jolie petite cascade à l'entrée du bois de la vallée. De l'autre côté, sous les ruines des jasseries du suc de Pégrol (à ne pas confondre avec celles de Pégrol situées à l'opposé côté Est, dans le vallon des sources de l'Ance) je suis descendu par le pré (descente difficile car alternance d'herbe et de neige avec une légère croûte en surface donc rapide) puis dans le bois pour rejoindre la vallée des Reblats à peu près en face de sa plus grande largeur, là où sur l'autre berge il y a une ruine. Il a fallu déchausser une fois.
Là je suis resté sur le même côté et j'ai rejoint à travers une plantation le pré en face de la cave paternelle pour remonter à travers le bois et comme nous l'avions fait lors du rassemblement nordique du CAF en mars dernier. Mais il a fallu déchausser et je n'ai pu remettre les skis qu'une fois arrivé en haut, avant de redescendre légèrement dans la petite vallée du Recurady et sa tourbière en cours de réhabilitation, afin d'aller chercher au fond  le chemin  qui remonte sur la croix des 2 Bergères. Là également il a fallu déchausser à plusieurs reprises, sinon là où il y en avait, la neige était lourde et collante, du moins ça accrochait bien.
Car une fois rejoint le plateau, j'ai retrouvé la fine croûte de glace comme du sucre à peine fondu et refroidi. Ca cassait à chaque pas mais cette foutue croûte restait sous les skis et les écailles n'accrochaient pas un poil. Ensuite retour par nos traces de l'aller qui commençaient à geler.
Et j'ai retrouvé Forez63 pour aller boire un chocolat. Voilà donc les dernières nouvelles, pas top du tout mais ça on s'y attendait … 
Sinon hier après-midi j'étais avec une amie à Chalmazel à l'alpin, et c'était très bon à skier sur la piste familiale avec celle qui vient du plus haut, du téléski de Pierre-sur-Haute. C'était les deux seules ouvertes, et c'est dur malheureusement pour la station smile surtout que la météo ne plaide pas pour nous avec un dimanche normalement humide et doux.
Pour confirmer mon choix de la veille d'être parti l'après-midi, ce matin je suis parti toujours des Pradeaux, mais en essayant une paire de skis de rando Fischer 99 semelle lisse, avec le système easy skin (peaux de phoque courtes) que cette année Fischer a adopté pour tout son matériel. A la base j'ai opté pour ce type de ski afin de pouvoir mieux patiner hors traces avec les carres sur les côtés, et lorsque la neige porte assez. Avant je le faisais avec des skis de skating de piste, donc moins large et sans carres métalliques.
j'avais mis les peaux que j'ai enlevées au bout de 100 m, car on grimpe au mur avec mais autant avoir une paire de raquettes au pied, ça glisse pas un caramel …smile comme si les skis bottaient.
Puis par la piste du barrage pour avoir de la largeur afin de tenter de patiner, je suis monté tant bien que mal dans les traces défoncées du 4X4 d'entretien de la retenue d'eau. Soit dit en passant c'est une piste de raquettes payantes et je me demande comment le domaine nordique arrive à vendre çà … smile Le retour à la nature en immersion, c'est un peu comme une piscine sans eau … smile
Puis par le bois du Coin je suis allé sur les 4 Rochers où j'ai fait une bonne pause à contempler le paysage. Temps moins chaud bien sûr que hier après-midi mais quand même je suis resté assis à 1360 m d'altitude durant un quart d'heure, en chemise, sans gants ni bonnet et déjà pour monter j'avais pris une bonne transpirée comme l'on dit chez nous. 
Puis par la tête des téléskis, j'ai navigué un peu sur le plateau mais la neige ne tenait pas ou du moins elle portait 20% du temps. Même sur les chemins c'était pas mieux, ça tenait sur 50 m et d'un coup tout le plancher passait à travers et le bonhomme descendait de 20 cm. Sur la piste de ski que j'ai prise sur 1 km pour revenir, elle avait encore une consistance poudreuse abrasive le long de la plantation donc orientation Est et à 1400 m d'altitude. D'ailleurs quelques skateurs faisaient des allers/retours sur la meilleure portion. 
J'en ai vu ailleurs qui avait beaucoup de mal avec les skis de skating sans carre qui dérapaient presque à chaque prise d'appui latéral. Les pistes n'avaient pas été redamées mais ça peut se comprendre aisément vu le contexte. Sur le peu que j'ai fait, mes skis avec carres allaient très bien, ça accrochait. Mais si la couche hors piste avait tenu, c'est certain que c'était bien meilleur avec la légère pellicule de givre.
Ensuite je suis redescendu hors trace dans le vallon qui retombe vers les jasseries de la Fayolle, puis j'ai plongé sur le ruisseau pour remonter sur la ruine du Château. Dans le pré ça allait mais il fallait tourner en demi chasse neige ou rester en chasse neige complet en répartissant bien le poids sur chaque ski, sinon ça cassait. Tout le long de la ballade la croûte était plus ou moins épaisse et résistante et parfois dessous, comme le long du barrage, c'était du sucre et même aux endroits froids qui ne voient guère le soleil du sucre sur toute la hauteur de la couche, enfin ces fameux gobelets avalancheux, pas moyen de faire une boule avec, ça file entre les doigts. 
Et ensuite retour par le barrage mais par le chemin de la conduite sous la piste qui y monte. Et je suis arrivé bien trempé de sueur, comme hier … 
Le départ des Pradeaux s'il est encore possible, commence à être délicat. Tant qu'il n'y aura pas eu d'humidité la couche ne se transformera pas totalement d'où un manteau neigeux piégeux, mais finalement plus homogène l'après-midi ou du moins à partir de 11h00. Car même avec des skis larges à écailles, ça aurait été difficile car il n'y aurait eu au départ aucune accroche sur la neige gelée et qui plus est dans les passages en "sucre". Et dans les dévers mes skis moins larges et à bord plus parallèles, permettaient de mieux se tenir.
Donc voilà les dernières nouvelles plutôt "chaude" du terrain de jeu smile




Modifié il y a 8 ans
Vu les conditions, j'ai opté pour un départ en début d'après-midi et au final bien m'en a pris …smile
J'ai filé sur le barrage par le chemin sous la piste (défoncée mais c'est pour le travail, par le 4X4 du personnel d'entretien, donc à éviter) dans des traces raquettes tassées juste ce qu'il faut et sur une neige qui revenait juste ce qu'il faut pour un excellent compromis glisse/accroche. Sous les piles du barrage, ça montait tout droit, mis à part à un endroit à l'ombre où la pellicule de glace m'a obligé au canard.
Déjà il faisait chaud, c'est en chemise avec les manches retroussées et sans gants (mis à part pour les descentes) que j'ai poursuivi sur la ruine de la jasserie du Château, puis les jasseries de la Fayolle et la plantation des Allebasses, que j'ai traversée pour rejoindre la lisière Ouest. Glisse assez bonne hors traces où ça enfonçait juste ce qu'il faut, un peu moins bonne en sous-bois où la neige était plus molle.
Puis de là, direction la croix, sans doute la véritable du Pialoux (alors que ce nom est donné à l'angle de la plantation, à 600 environ plus à l'Est) difficile à trouver car plantée en pleine lande et datant d'après son socle gravé, de 1870. En fait de socle, c'est une jolie pierre d'un mètre de haut environ, un peu en forme de menhir. Elle est à peu près dans l'alignement de l'angle de la plantation et entre les 2 jasseries visibles de Malmotte, sur la gauche en descendant et sous la sente qui marque l'été.
Ensuite j'ai viré sur la bosse à 500 m des Supeyres alors que sur le plateau des Egaux, des voiles montaient dans un ciel moucheté. Bien sûr le panorama habituel et complet à 360°, veillait par le monarque Mont Blanc.
Puis retour le long de la plantation pour plonger par le vallon (un peu hard, 4 virages sur le haut puis ensuite en travers pour profiter de la vitesse mais sans plus) qui arrive aux deux premières jasseries de la Fayolle et remonter sur les 4 Rochers, afin de faire la descente, rapide dans cette neige à gros cristaux mais pas mal avec un fond assez dur, avantage d'être dans une pâture. smile
Après la Tuile et le rocher Y mais là, plus la même donne pour redescendre, la bruyère haute voire très haute m'a obligé à suivre le chemin, en s'égarant de droite ou gauche pour ralentir un peu, mais juste en petit virage fait en appuyant sur le ski extérieur, il ne fallait pas chercher plus loin sous peine de grosse sanction. Puis les jasseries de Mortes et le pré dessous, où là c'était meilleur bien sûr jusqu'au rui et ensuite remonter après "enjambage" des barbelés, sur le carrefour des Ronzières. Là, je n'ai pas tenté d'aller chercher la bosse pour se faire la descente, j'ai vu l'état samedi en raquettes. smile
J'ai baissé les manches et renfilé une veste car le frais arrivait … Enfin et tant mieux ! A 17h15 environ au mois de janvier c'est peut-être normal …smile Quoique … smile, sur mes tablettes j'ai noté que le 14/01/1996, j'étais passé en VTT aux Supeyres, en cuissard court et sans gants. Cette année-là, la neige n'était venue que vers le 8 février et ça fait déjà 20 ans … smile
Mais la descente par le chemin du réservoir était un peu hard, car ça commençait à regeler et ajouté à cela des traces de 4X4, de motoneige, de raquettes, de piétons … ça encore ça se négocie, mais plus délicat quelques pierres qui pointent le bout de leur dureté … Donc c'est passé mais franchement à éviter …smile
Sinon pour ce type de neige et de rando, vive les skis larges, les tracteurs du fond … smile
Enfin voilà les dernières nouvelles, vu la météo il ne nous reste plus qu'à attendre, à espérer que ça gèle toutes les nuits et que le vent du Sud ne se lève pas trop de son lit ou juste à peine … Pour l'instant la neige est bien blanche, elle renvoie bien les rayons mais par endroits ça commence à se découvrir et là … Sur les crêtes c'est le cas, le mont Thiallier a changé de couleur depuis ce matin.
L'aventure nordique aurait lieu ce week-end on pourrait supputer sur les possibilités mais c'est encore trop loin …smile

Eh oui, j'ai ben peur mon pôvre Môssieur qu'on a mangé not'e pain blanc … smile
Du moins pour un temps que j'espère le plus court possible … smile
Car en effet, c'est pas joli joli … Du coup hier après-midi, c'est en raquettes que je suis parti et bien m'en a pris, quand j'ai vu que la croûte de neige dure recouverte de givre, s'était transformée en croûte glacée dont j'imagine sans peine qu'elle était plutôt imperméable aux écailles. Donc les peaux oui, mais quand le relief est très vallonné on peauterait et pèlerait sans cesse smile
Même en raquettes, en dehors des sentiers "tassés/damés" c'était dur dur … Il fallait penser à retirer la raquette en relevant bien le bout, donc en tirant sur les doigts de pied, sinon le devant s'accrochait dans la croûte et pour les bâtons, N_75 a tout résumé.
Mis à part dans les bois où là elle était un peu molle, c'était glacé cassant, le pire que l'on puisse imaginer. La pluie de la veille avait dû être assez froide car les arbres moins bien exposés avaient conservé la neige et ça "pissait" juste sous les rayons du soleil. Et sous la croûte de glace, la neige n'était pas totalement transformée, encore du style "gobelet".
Sinon c'était bien, soleil, quelques nuages …
Donc le tour s'est fait par le barrage, la ruine du Château, le rocher Y, les jasseries des Mortes et retour par les Ronzières sous un beau coucher de soleil et déjà le gel qui commençait à prendre. Il faudrait que ça gèle fort pour transformer le tout, quitte à avoir de la tôle, autant qu'elle tienne et on pourra sortir des skis moins large pour patiner… smile

Quelle belle aubade littéraire offerte à notre massif par notre bon poète N_75 : Pas besoin des photos on imagine sans peine.smile
Pour moi ce matin aussi c'était très beau, toujours des Pradeaux par le réservoir où les raquettes ont bétonnés le chemin. Sous un beau soleil et quelques traces de nuages avec un vent de Nord/Est. Puis bien vite au carrefour des Ronzières j'ai plongé sous les jasseries des Mortes. descente délicate, couche dure du dessus légèrement craquante, et le givre qui la recouvrait la rendait très rapide. Puis le Rocher Y avec, comme pour vous, en restant dans les chemins ou pâtures mais en évitant surtout la bruyère. De là-haut une vue magnifique mais trop belle sur le Mézenc, la Margeride où brillait une vitre ou une voiture et les éoliennes d'Ally-mercoeur, pourtant distantes de 60 km (mesuré sur openrunner) qui étaient à toucher … Puis le Sancy et un peu plus en retrait le Cantal … Malheureusement le tout trop proche, signe que le temps change.
Après je suis redescendu sur la Tuile et …
… ensuite le Paradis … smile A se pisser dessus de bonheur … Pas très poétique mais retranscription d'une descente dans le vallon sous la Tuile jusqu'à la route de Prabouré absolument sublime smile. Surtout dans sa partie haute, dans le pré. L'orientation Est/Nord/Est fait que la neige était restée poudreuse, pire que ça même, du sucre sur 5 cm et dessous ça tenait … Dans sa partie basse, plus scabreuse à cause des favilloux et des arbres, on retrouvait la couche de neige dure. 
Ensuite j'ai retrouvé les pistes de fond à 100 m du départ de Prabouré pour remonter par l'ancienne piste de ski de fond devenue à présent une piste d'alpin : la Forestière.  Compte tenu que la station était fermée je suis remonté par là jusqu'à la tête des téléskis. Puis la plantation des Allebasses et la descente du vallon jusqu'à arriver sous les pistes de fond du milieu de la plantation. Là aussi, une super descente, magnifique … Pas due à l'orientation cette fois mais à l'altitude. la croûte de neige dure se sent vraiment sous les 1350 m environ.
Au passage habituel du ruisseau j'ai pris le temps de couper quelques branches qui gênaient vraiment (ah ! Quand on dispose de tout son temps, quel bonheur … smile) puis suis remonté sur le plateau pour replonger par le bois jusqu'aux pistes de fond (très bien tracées, sûrement bonnes à skier mais que les skieurs font tristes dessus à patiner comme ces petites bêtes en cage qui font tourner leur tambour sans aucun imprévu) du plat de Fayevie. Je les ai juste traversées pour plonger jusqu'au barrage via les ruines du Petit Fayevie, en direction du ruisseau des Pradeaux qui vient du pont de la Fayolle et l'alimente. Là, il a fallu trouver un passage et du coup mettre les skis sur le sac à dos et traverser sur des pierres le ruisseau. Compte tenu que le niveau actuel est très bas, on peut skier sous ses berges, c'est super bon. 
Puis la maison du "gardien" et retour aux Pradeaux sous un ciel plus voilé surtout de gris sur l'Ouest et la neige déchargeait des arbres aux endroits bien exposés.
Modifié il y a 8 ans
Toujours aux Pradeaux ce matin avec un petit vent de Nord/Est bien frisquet. Route au goudron pour monter.
Hier il y a dû avoir un léger brouillard givrant car une croûte de neige dure de 2 cm environ s'était formée. De la vraie neige pour de belles avalanches de plaques, car dessous la poudre n'avait aucune consistance, comme du sucre.
Je suis parti derrière l'auberge puis par le vallon sous les nuages bas. Le vent y prenant bien, j'ai eu du mal à me réchauffer les doigts. Puis à travers le bois où la neige était très bonne, une belle poudreuse, j'ai rejoint le retour des pistes de ski côté Ouest du barrage, pour ensuite les quitter, longer les berges et les retrouver mais non tracées (un peu juste en neige), afin de remonter en contournant le grand pré de Fayevie. Sur le plat j'ai juste coupé la piste damée pour grimper par le bois et replonger ensuite juste avant le pont de la Fayolle. 
Il fallait mieux, tant que possible, éviter les endroits découverts et rester dans les bois pour conserver la bonne neige poudreuse. J'ai retraversé à nouveau la piste de ski au niveau de la première jasserie de la Fayolle pour grimper en direction de la cote 1400. Là, c'était une alternance où la plupart du temps et fort heureusement la croûte tenait smile et d'autres fois où ça cassait. smile Mais globalement la neige était de meilleure qualité, ce qui peut sembler normal vu les 200 m d'altitude d'écart. Le soleil tentait de pointer le bout de son nez, on apercevait par instant son disque tout rond.
Ensuite j'ai piqué dans le vallon pour remonter sur les 4 rochers et partir en direction de la Tuile. Au début j'ai abordé ces 2 descentes prudemment mais finalement la croûte tenait et permettait de bien virer, pas du télémark d'école du style de celui de N_75 mais du télémark forézien c'est à dire comme ça pouvait, mi-télémark, mi-dérapage, mi-demi-chasse-neige … smile mais sous un soleil qui enfin avait percé smile
Avant la Tuile j'ai piqué à droite sur le vallon qui retombe sur le barrage, mais sans le suivre jusqu'au bout, là aussi, j'ai cherché les bois, puis j'ai gagné la maison du barrage et au lieu de descendre sous les piles, j'ai également choisi les bois. C'est un peu plus hard, il faut faire attention aux basses branches, aux souches, au branches ou arbres en travers mais la neige était poudreuse. Puis je suis rentré par le chemin sous la piste qui mène au barrage.
Et à l'arrivée j'ai retrouvé Jacou. Il m'avait envoyé un SMS comme quoi il était sur place en ski de fond de classique. Donc voilà, en espérant que la météo ne nous joue pas un mauvais tour ou alors il faudra aller plus haut, sur les cols des Supeyres ou du Béal.
Modifié il y a 8 ans