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Même si c'est une sensation fabuleuse, que l'on ne soit pas le premier à tracer ne me choque pas, car tout le monde a le droit d'aller poser ses spatules dans la neige.

Par contre la course à l'aménagement de l'espace à tout prix afin d'essayer de récupérer tout et rien me dérange.
N 75 parle des monts du Forez et en particulier du plateau des Allebasses, là où un temps un champ d'éoliennes devait voir le jour, là où à partir du col des Supeyres de nouveaux réseaux de barrières à neige ont été installés, là où les principaux efforts du domaine nordique ont été concentrés, là où un nouveau bâtiment verra sans doute le jour alors que dans celui existant les gérants se succèdent à vitesse grand V.
Là où certains ont déjà dû penser à implanter des canons à neige et là où déjà, comme je le souligne dans un post précédent, certains avaient envisagés de tracer au-delà du col en direction de Pierre-sur-Haute, courant encore après un nouvel espace à aménager alors que depuis des années les skieurs sont de moins en moins à l'étroit sur les pistes existantes.

Le ski de fond a les yeux rivés sur l'arrivée comme le ski sportif que les domaines nordiques favorisent, et ce n'est pas l'éditorial du dernier ski de fond magazine où il est constaté une rupture entre les principaux protagonistes qui va arranger les choses.
Modifié il y a 12 ans
Merci pour toutes ces précisions, mais je vois que notre Robert reste un vrai gamin … et j'espère le restera encore très longtemps … :lol:
Modifié il y a 12 ans
C'est vraiment très intéressant et bien fait. Je n'ai pas une grosse expérience (1 exercice il y a 10 ans) dans l'utilisation des détecteurs mais ça tombe envie de s'y pencher plus dessus.

Mais dans tous les modèles qu'elles sont les mieux ?

On connaît surtout l'Arva qui est presque un nom générique comme Salev, Ratrac ou frigidaire mais je crois il y a Recco aussi ?

Modifié il y a 12 ans
Samedi et dimanche dernier ski en classique sur piste aux Supeyres.
Bien pour ceux qui patinent mais beaucoup moins pour le classique, car si la trace de skate est refaite, celle de classique ne l'est pas alors elle est très glacée.
A déconseiller en ski à écailles, aucune accroche et à des endroits, en damant ils ont bouffer la trace entière ou juste le rail gauche et si tu ne tiens pas trop sur des skis, c'est la gamelle assurée.
Avec des skis à farter, ça allait, mis à part là où la trace avait été mangée, il fallait arrêter de faire de l'alternatif et pousser sur les bras pour conserver de la vitesse afin de ne pas déraper latéralement.
A d'autres, par contre, impossible de mettre un traceur car il faudrait fraiser trop profond et il n'y a pas assez de neige.
On va dire correct vu l'enneigement mais peu mieux faire pour le classique, comme d'habitude.

Sinon, beaucoup mieux, mercredi 18, ski en partant des Supeyres direction Pierre-sur-Haute, en skating. Extra, une fine couche de neige/givre par endroit. Je suis monté après Pradoux, sur le plat de la Richarde pour redescendre sur la croix du Fossat et c'était extra.
J'ai rencontré un vrai randonneur avec des Rossignols rando et un sac comme moi, pour faire face à la nature. Il venait de Garnier.
Par contre j'ai rencontré plein d'autres personnes, même à pied, certaines justes avec un bâton et rien, ni sac ni au minimum un porte gourde.
Le côté nord/est du mont Thiallier est totalement verglacé et très enneigé. La montée en canard est un peu galère mais elle se fait. Ca n'enfonce pas, donc il suffit de prendre son mal en patience.
Par contre l'autre pente face à la vallée d'Ambert est limite car il y a de bonnes plaques de bruyère qui sort à peine la tête mais celle-ci est enrobée de perles de glace très casse-gueule. Je voulais faire une jolie descente qui vire à la fin dans le début de la vallée de Bilheyre mais c'était trop mauvais et dangereux. A éviter.
Juste une gamelle en virant dans la redescente sur la croix du Fossat. Mais c'est dur comme du béton non lissé.

Ce sont des neiges qui vont mieux en skate qu'avec des écailles,c'est sûr ou alors avec les peaux.

Retour sur la droite du col et de l'auberge, en longeant la jasserie juste au-dessus et le bois. Mais c'est limite en neige. Il a fallu faire 5 m dans la bruyère et la fin n'est pas large par le départ d'un sentier raquettes.
Mais c'était sympa, un peu plus technique que le retour traditionnel.
Modifié il y a 12 ans
Pour boiteafond, je suis allé en février 80 accompagner une classe de neige de la "banlieue" de Limoges à Formiguères et la même année fin mars pour un stage d'animateur sur Matemale ou le contraire.
Désolé je n'y ai plus remis les pieds depuis mais je me souviens d'une course par 2 il me semble qui était la traversée du Capcir.

Bon, pour en revenir à la place du nordique, c'est un vaste sujet.
C'est vrai qu'à trop vouloir ressembler à l'alpin le nordique s'est dénaturé, comme le soulignait un AMM dans un ski de fond magazine de quelques années. Le pas de patineur qui a amené un élargissement des pistes là où parfois en neige poudreuse une simple motoneige et un traceur vous donnait du plaisir, a modifié la donne. Mais c'est ainsi on ne peut aller contre le vent de l'histoire.
Le skating donc, a amené au ski une autre clientèle issue essentiellement du vélo avec un certain état d'esprit (pas pour tous les cyclistes, je ne veux surtout pas faire d'amalgame). Ils étaient réticents avec le classique à cause de l'alchimie empirique du fartage. Et puis comme il a été souligné dans un post, à cause aussi du côté moins ringard.

Je me souviens pour les JO d'Alberville, Richard Diot qui officiait comme commentateur avec Yvon Mougel (un super biathlète) comme consultant, avait dit au départ d'une course en classique :
"Malheureusement aujourd'hui, pour notre grand déplaisir, ce n'est pas en skating" et après encore maintes explications il avait presque poussé Yvon Mougel à répondre "oui c'est moins beau, moins esthétique …"
Alors 20 ans après les propos ne sont pas bien sûr à l'exact, mais l'esprit y est.
j'avais écrit à la télé à l'époque en disant qu'un commentateur n'avait pas à prendre parti. Imaginez un "malheureusement aujourd'hui ce n'est que du rugby, pas du football".
Lorsque je faisais du classique chez moi j'avais droit à ce type de réflexion : "c'est fini ça !" et je répondais : "je crois que c'est le ski de fond qui est entrain de finir".
Depuis 20 ans le nordique fond comme neige au soleil.

Si l'alpin a eu sa période "difficile", il a su rebondir contrairement au nordique qui s'est lancé dans une fuite en avant : pistes larges donc gros matériel coûteux, plus de km, suppression de beaucoup de sentiers de randonnée balisés et tracés 3 fois par saison.

Car lorsque l'on parle de randonnée et comme le fait très justement ressortir boiteafond, le srn est plus lié à la connaissance du milieu et n'importe qui ne s'aventure pas hors traces. Et en passant en piste permanente les itinéraires balisés de randonnée (petite) on a rejeté une clientèle qui n'avait pas la connaissance mais appréciait la nature. cette même clientèle, rejetée sur la bande d'arrêt d'urgence des pistes larges, a soit déserté, soit s'est tournée vers la raquette, que le nordique a voulu et veut toujours récupérer.

Regardez la course à pied et surtout les trails ! C'est impressionnant ! Celui du Sancy qui aura lieu en fin de mois je crois est complet à 1000 inscrits depuis début décembre. Il faudrait me payer cher pour aller courir dans la neige, mais on retrouve (j'en ai fait un chez moi en juin et j'ai beaucoup de copains qui en font régulièrement)le même esprit que les courses populaire en fond des années 80. On retrouve un peu les mêmes personnes avec le même enthousiasme.
Mais je crois que l'engouement pour la course à pied est irréversible car ce sport correspond bien au monde actuel en perpétuel recherche de temps : peu de temps pour le pratiquer (2 fois 30' par semaine et vous vous entretenez sans bien sûr de recherche de performance) équipement peu coûteux, pas de technique, gratuit et on peut le pratiquer partout.

Le ski de fond prend plus de temps, demande un minimum de technique et a un certain coût. De plus avec des médias qui n'arrête pas de parler de réchauffement, ça finit de le faire fondre.
Songez que dans les années 80, à Picherande, qui était la mecque auvergnate du ski nordique, dans le Sancy, il y avait 120 licenciés au ski club pour moins de 500 habitants.
Le club a plié boutique depuis un bon moment. Il y avait également 3 magasins de ski dans ce village !

Les moniteurs font de la ballade raquettes ou officient comme il est dit par Sancho il me semble, dans les jardins des neiges de l'alpin.
J'avais été impressionné, en 1999, en séjour une semaine à la Féclaz (un domaine parmi les plus grands je pense), ne voir qu'un moniteur qui avait environ la cinquantaine. Peut-être que je n'y étais pas au bon moment, c'était pourtant aux vacances de février.
Les foyers et centre école ANCEF ont fondu et les domaines nordiques ont fini de s'enliser.
Là où il y avait la foule ne reste que les sportifs essentiellement. Pourtant, jamais les résultats des fondeurs français n'ont été aussi brillants. C'est vrai que la chasse aux dopages a dû changer la donne, comme pour les finlandais qui n'arrive pas à se relever de ça et lisser les nations. Il y a aussi une grande part de travail et une approche beaucoup plus professionnelle pour les athlètes. Je me souviens de Marie-Christine Subaut qui se plaignait d'arriver aux courses avec son sac à dos alors que les grandes nations avaient déjà tout un staff et des moyens financiers.
Mais cette approche de la compétition a fait oublier la formation grand publique des moniteurs et là où finalement un AMM comme vous êtes plusieurs à le dire, ferait l'affaire dans une approche plus nature sans délaisser une certaine technique, on a un gars qui vous exécute un pas de patineur grand style.

Là où depuis 10 ans on prône (les assises du nordique, les observateurs) le retour à un ski plus nature et ludique, moins de km linéaire, 2 traces classique côte à côte, les domaines continuent sur leur lancée.

Quant au péage des pistes, il faudra le revoir. En effet, ce système qui se voulait égalitaire avec des prix identiques est dépassé. Aujourd'hui on ne peut accepter de payer le même prix ou presque que l'on mange chez Bocuse ou au bistrot du coin.
Pour ça l'Alpin est logique. Plus de pistes, de services … tarif plus cher, pour moi c'est normal.

Le nordique fera un grand pas en avant quand il aura compris qu'il doit conjuguer toutes les pratiques pour que les domaines deviennent des centres de neige, avec moins de pistes damées et surtout pour retrouver un rôle social par rapport à l'alpin : GRATUITES !
Toutes les collectivités mettent de l'argent dans le nordique et en traçant moins, en ouvrant pour beaucoup que les WE, mercredi et vacances, la somme à investir serait inférieure à celle mise pour compenser le ratio recette/jours d'ouverture.
Si le nordique générait de l'argent ça se saurait, car les privés y seraient déjà.
Comme l'avait dit un élu aux réunions préparatoires de la naissance du domaine nordique (87/8smile des crêtes du Forez : "mais qu'est-ce que vous en avez à faire du déficit c'est de l'argent publique !"

Bon, je vais manger, j'ai skié cette après-midi et c'était excellent !
:-D
:lol: :-P
Modifié il y a 12 ans
Pas trop le temps de répondre et d'en tartiner (au moins du rouge en tube ou de la chola avec de la nera) comme notre ami sancho qui donne vraiment envie d'aller lui "bouffer" les talons de ses skis à coup de spatules heureuses !

Du talon libre de grand style !

Martine vilana il me semble l'avoir connu, une jolie brune pas très grande, cheveux mi-longs ondulés/frisés qui avait je crois, créé une énorme surprise dans le monde fermé du nordique où les titres se partageaient entre jura/vosges/alpes, en devenant championne de france junior.

Je me souviens qu'elle avait un transfert et un lancé de la hanche pour aller sur le ski de glisse qui était très tonique et un bel équilibre. Je l'avais vu au temps où l'ancef était plus grand.

Bon, je reviendrai, désolé.
Modifié il y a 12 ans
Bisous à la petite puce et bon bivouac à tous les "fous" !

Quand je pense comme le disait une grand-mère à un copain :

"vous avez le chauffage central, l'eau, la télé, et vous allez patauger dans la neige …"

Pauvre femme elle avait bossé toute sa vie comme tous nos ancêtres et pour ces gens-là, s'il fallait aller dans la neige s'était par obligation …

Bonne neige à vous et bon vent :-D 8-) S^i S^i
Modifié il y a 12 ans
Je partage tout à fait ton analyse Guy et je ne veux pas du tout opposer les "formes" de ski nordique puisque moi aussi je les pratique.

Seulement, là où je ne suis plus d'accord avec les domaines nordiques c'est quand il ne voit essentiellement que par un groupe d'ultras skieurs qui demande des pistes pour patiner en priorité. Sancho le souligne dans son commentaire, ces skieurs de proximité pour qui le ski ne coûte pas grand chose et qui râlent beaucoup (moins chez moi car ils dirigent le domaine).

Lorsque deux personnes veulent skier en classique, ce que j'appellerai du ski très soft de promenade sur piste, elles devront chercher un domaine qui fait 2 traces de classique côte à côte comme par le passé.

Malheureusement, c'est souvent une trace à droite et une à gauche séparées par un plan lisse de 4 à 5 m. Dans ce cas où est la convivialité qui est une demande pourtant qui ressort des assises du nordique et de beaucoup d'études.
Combien de fois j'ai vu des personnes vouloir skier l'une à côté de l'autre, et dans ce cas une est dans les traces et l'autre a ses skis qui se trimballe de droite et de gauche car elle est sur le plan lisse.

J'ai mesuré chez moi des pistes jusqu'à 9 m de large avec une trace de part et d'autre à bouffer les branches et parfois avec le ski droit décalé en hauteur car dans le fossé !!!

Certaines fois il n'y a même pas de trace de classique sur des tronçons entier ! La moindre descente à 2% est le dameur pas du tout skieur, lève ses traceurs. Pourtant quoi de plus agréable que de se laisser filer dans une trace bien droite ?

Et après les domaines s'étonnent que cette clientèle tranquille qui prend de l'âge en plus, se tourne vers la raquette !!! Et ensuite ils essayent de la récupérer via la "sécurisation et le balisage des sentiers" …

Pour moi, si le nordique veut vivre (il survie depuis 20 ans en baisse régulière)il lui faut enfin prendre la mesure de la place qu'il occupe dans la société actuelle.

Les pistes larges, les kilomètres cumulés, ça fait bientôt 10 ans que j'entends dire que ce n'est plus significatif pour la "clientèle" et pourtant ils perdurent sous la poussée des ultras qui ne se sont même pas rendus compte qu'ils étaient de moins en moins (à peine plus de 80 coureurs classés en Auvergne sur les 9 départements du comité et avec une moyenne d'âge autour de la quarantaine bien tassée).

De plus, je parle pour chez moi, le domaine s'est agrandi alors que les skieurs se rétrécissent. De plus en plus de secteur aménagés avec des barrières à neige et des nouvelles pistes, et une course à l'inflation financière pour la collectivité.

Oui il va falloir partager l'espace avec les raquettes, les piétons, les chiens de traîneaux, les skieurs de rando, les patineurs et les classiques et même chez nous le snowkite.

Le nordique doit changer s'il veut exister encore, surtout en période de réduction budgétaire, encore que je me demande si ça existe vu les dépenses récentes aberrantes.

Dans les premiers domaine nordique il y avait des itinéraires dit de randonnée qui étaient balisés mais très rarement tracés. Maintenant, ces itinéraires ont le plus souvent été transformés en pistes permanentes car les bouffeurs de kilomètres en veulent plus.

Ces gens-là dans le Forez voulaient même tracer des pistes au-delà du col des Supeyres, direction le plus haut sommet du massif, en plein vent sur le plateau et lorsque je m'élevait contre ça en disant qu'il fallait un espace de liberté et qu'il faudrait alors planter un piquet tous les 10 m sur 8 km, la réponse avait été :
"on enverra les gens là-dessus quand il fera beau …"

Quand on a un tant soit peu un sens montagnard et nature, le terme de beau temps est très subjectif et la vérité du moment n'est pas celle de l'heure suivante.
Je ne suis pas sûr même que cette idée idiote ait été totalement abandonnée dans l'esprit tordu de certains.

Alors oui au nordique dans sa totalité, sans opposer les genres mais en les conjuguant pour en tirer toutes la substantifique moelle, comme l'écrivait Rabelais (pas inscrit sur le site de rando nordique), afin d'en faire un "lot" de pratiques différentes mues pourtant par un point très commun et qui fera plaisir à quelqu'un :

LE TALON LIBRE § :-)
Modifié il y a 12 ans
Robert est un vrai sage, un Dieu nordique dans toute la splendeur de sa philosophie.

Maintenant pour répondre à ta question Robert,ce n’est pas Chalmazel qui n'assure pas les secours, pas de problème, là-bas c’est une station d’alpin structurée avec du personnel compétent. Elle est située côté Loire du massif du Forez au nord/est sous Pierre-sur-Haute, sommet maxi à 1634 m.

Ensuite tu as le col de la Loge au nord qui est la porte principal du domaine nordique du Haut Forez côté Loire toujours, là où N 75 et JWC ont eu des problèmes pour partir. En effet, le Haut Forez prend les 2 routes forestières comme départ et retour de ses pistes, plus entre ces deux, le GR comme piste raquettes !!! Et on peut dire que c’est là qu’intervient le racket car il n’y a plus d’accès libre au milieu, hormis un chemin qui part sous le retour des pistes de ski mais qui descend trop pour avoir un enneigement constant.

Donc la Loge hors jeu ! :-x

Ensuite tu as au sud le domaine nordique des Crêtes du Forez, côté Puy-de-Dôme, entre le col des Pradeaux , des Supeyres et Prabouré (où il y a une petite station d’alpin).

C’est là où les pisteurs ne restent pas (actuellement seule la porte des Supeyres est skiable) par mauvais temps car le rapport forfait/salaire est déficitaire, donc la sécurité passe après. Ils mettent sur leur site que les skieurs skient sous leur propre responsabilité.
C'est sur ce domaine que j'ai officié bénévolement comme pisteur/dameur mais où j'ai été emmerdé par les ultras skieurs du ski club local car je voulais un ski de fond pour tous et je n'étais pas assez piste larges pour le skate. Pourtant je suis un ancien skieur de compétition (régional attention) et je pratique encore sur piste mais je préfère le classique. Le patineur m'ennuie ou alors hors piste comme en ce moment où ça porte. Alors je ne suis retiré et depuis le ski club décide des orientations du domaine avec des employés officiellement au domaine mais officieusement aux ordres de "ceux qui savent".
Et ces gens-là ont quadrillé la forêt des Allebasses (1 km au sud des Supeyres) de pistes.
Ce qui fait que le randonneur ski ou raquettes qui s'y aventure ne peut plus emprunter un pare-feu ou un chemin sans être sur une piste. Le ski de fond ne fait plus recette mais on augmente les km tracés au frais de la collectivité (35 000 € par saison si tout va bien en terme de recettes et l'an dernier ça a été limite en ouvrant que 3 semaines).
je le répète, je fais du ski de fond sur piste mais il faut un juste milieu, partager l'espace entre toutes les sensibilités, mais ça ! Il ne faut pas y compter !

J'en avais déjà parlé ici, mais il y a 2 ans en mars, les "pisteurs" avaient trouvé le moyen de labourer avec un quad chenillé tous les chemins à l'est du barrage des Pradeaux, et tout ça pour tracer une piste raquette !! Magnifique la piste entre 2 ornières de 40 cm de profondeur, 20 de large et espacées de 80). Ils étaient hors la loi car hors des pistes sous leur "juridiction".
Lorsque nous l'avons signalé en tant que randonneur ski ou raquettes, au président du syndicat mixte qui gère (ou croit) gérer le fond, la réponse a été (attention déconseillée à ceux qui ont des hémorroïdes car vous risquez de rire) :

" Mais pourquoi ils y en a qui font du ski en dehors des pistes ???"
! Sans commentaire !

Pour le sujet où je voulais répondre à Robert, celui des secours, ci-dessous un copier/coller d’une réponse donnée par le responsable du domaine nordique des Crêtes du Forez à la question d'une personne :


Bonjour Alain,

Oui on va continuer à entretenir les pistes mais on assure pas la présence et les secours les jours de mauvais temps.

A très vite

Xavier
Commentaire n°2 posté par L'équipe du domaine nordique le 05/01/2012 à 10h41
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Je lui ai mis un commentaire le dimanche 8/01 à propos de l’article L 2212-2 du code Général des collectivités et que l’on apprend en législation au pisteur nordique.

Ci-dessous le lien du site qui est par ailleurs pas mal fait et intéressant pour les infos, même si parfois la méconnaissance de la neige est flagrante.

http://www.ski-cretes-du-forez.org/

est ensuite vous allez sur le blog où sont tous les commentaires :

http://lespradeaux.over-blog.com

Ca va faire un peu long mais ci-dessous un copier/coller du commentaire sur l'article L 2212-2 :

Pour l'ouverture des pistes sous la responsabilité des skieurs, ça n'existe pas. En effet, dans les cours sur la législation, délivrés durant la formation du pisteur, l'article L2212-2 du code Général des collectivités territoriales dit que : "lorsque la collectivité est l'organisatrice des loisirs et aménage dans ce but des zones de baignade, des pistes de ski ou de randonnée, ses obligations de sécurité sont renforcées dans la mesure où elle prend l'initiative d'attirer le public. Elles peuvent se traduire en tant que besoin par la mise en place d'une surveillance."
C'est une réponse du ministre de l'intérieur en date du 22/09/97 à Mr Charroppin qui s'inquiétait des responsabilités des maires vis à vis des loisirs natures.
Si, l'été, les pompiers peuvent intervenir sur les chemins de randonnée ou autre site, l'hiver (et c'est là qu'intervient "le temps que besoin"smile, sans le secours du service des pistes, c'est impossible. C'est pourquoi un domaine nordique est soit ouvert avec personnel de surveillance, soit fermé, mais pas fermé/ouvert. On ouvre jamais une piscine ou un plan d'eau à la baignade sans maître-nageur.
Que dirait le maire d'Ambert si la piscine était en libre accès sous la responsabilité des baigneurs ?
C'est également pour tous ces problèmes que Nordic France propose à ses pisteurs une assurance protection juridique, pour, comme il est cité, se défendre en cas de : fautes inexcusables, manquements aux règles de la profession, oublis, prises de risque inconsidérées face à la responsabilité, aux connaissances, aux compétences professionnelles …
Donc le responsable sécurité du site est en première ligne mais également les maires des communes concernés et surtout moins que le président du syndicat à qui ils ont délégué leur pouvoir de police.
C'est vrai qu'en ski de fond les accidents sont rares mais …

Bon j'arrête, j'ai plus de fart … 8-)
Modifié il y a 12 ans
C'est étonnant ce que j'ai (bien humblement pardon d'avance pour cet élan de "je"smile relancé …


Pour les gueulards en combine moulé c'est exactement un portrait craché de certains que nous avons chez nous… C'est du vécu mon bon Sancho !

Mais chez moi ils ont même le domaine nordique à leur botte, avec des "pisteurs" ou plutôt assimilés et des élus qui ont d'autres chats à fouetter …

Mieux même, nos pisteurs annoncent quand il fait mauvais, sur le site internet, que les pistes sont ouvertes mais que les skieurs skient sous leur propre responsabilité car ils (les pisteurs) n'assurent pas les secours par mauvais temps !!!
C'est bien connu, il est plus facile de chercher quelqu'un ou de porter secours sous le soleil, sans vent et avec une super visibilité …

Sinon, idem que dans le Jura, des kilomètres de pistes alors que les assises du nordique (mis à part émettre des idées pas du tout suivis sur le terrain) préconisent comme dans le dernier ski de fond magazine de limiter les km, de rétrécir les pistes …

Et bien sût le skieur lambda à qui on demande de payer … alors qu'il voit des gens passer à pied et aller sur la piste sans qu'on leur demande rien…

C'est ça, la même photocopie et en couleur en plus !
Modifié il y a 12 ans