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Felix.G
Bonjour à tous! Toujours pas équipé en SRN mais 1 sortie classique ce matin, une skating vendredi sur le col de la loge et samedi c’était kite sur le beal. Je change le camion alors c'est pas l'heure à dépenser du coup une question: Est-ce que je peux installer des fixe de skating sur des srn? J'ai ceci en chaussure skating et je trouve que j'ai un bon maintient de cheville.  Est-ce que l'ensemble est moyen, est-ce que ça ne va pas dénaturer le ski, me freiner dans mes aventures futur etc. Je fais du 47-48 il n'y a pas beaucoup de souliers à mes pieds! L'idée était de racheter uniquement des fix et ski et éviter l'investissement des chaussures.
Félix, tu peux bien sûr installer des fixations de skate ou classique de piste sur des SRN, mais attention, si tu dois pour une raison quelconque marcher quand la neige manque, tu vas très vite bousiller tes semelles et sans compter que les semelles de fond toute plastique glisses énormément alors que celles de rando sont un peu comme les semelles de chaussures de rando d'été. 
Le mieux est plutôt de monter des fixations de rando sur tous tes skis comme cela tu n'as qu'une paire de chaussure. J'ai des Rossignol de classique montés avec des fixations NNN automatique de rando, elles sont un peu plus larges, mais baste, ça débarrasse smile C'est vrai que le maintien des skates est excellent mais attention tu as moins de déroulé du pied et ça "peut" être pénalisant. Vu ta pointure pas courante, cherches sur le Bon Coin ou regarde sur les sites de nordique et tu peux trouver de la godasse d'occase ou neuve en solde.

Ce matin avec forez63 départ à 500 m des Pradeaux, - 1°, vent assez fort qui remuait les petites branches, temps assez couvert.
Direction le sud par l'antenne et le grand pré de  Chougoirand où nous avons vu des vaches (à d'autres endroits aussi d'ailleurs, à croire qu'on ne les rentre plus smile) puis les berges de la Ligonne. L'enneigement n'étant pas encore optimum et surtout sans sous-couche, dans les nerses de la Ligonne on avalait tout le micro relief des bosses et autres mottes herbeuses, donc on a vite bifurqué vers les bois sous des averses de neige fine ou parfois un peu plus dense.
Ensuite nous sommes revenus pas le chemin sur Molhac sous une éphémère éclaircie et du soleil. Par les deux résidences secondaires en face du hameau nous avons pris le chemin qui mène au Gat. 
La brume était remontée et la visibilité réduite à 300 m environ. De là nous avons pris le début du sentier balisé du Chevreuil où l'enneigement est faible sous les arbres, il était temps d'y aller, pour le quitter et filer à gauche par la maison secondaire la plus isolée de Chougoirand, puis retrouver nos vaches et nos traces pour rentrer par l'antenne où un 4X4 et des techniciens étaient à son chevet. En fait il y a un sacré paquet d'antennes.
Désolé pour les photos moins bonnes que celles de notre Benboissmilesmile

  

  



Modifié il y a 4 ans
N_75 divague déjà, à croire que l'aqua alta vénitienne a grimpé jusqu'en Forez smilesmilesmile
Ce matin des Pradeaux, -2°, nuageux, neige encore bonne même si elle s'est tassée, bien aidée au départ par des 4X4 sur la route du barrage… Ils ont également  voyagé très loin, sur toute la route forestière entre les Pradeaux et Prabouré comme je le verrai plus tard.
Du coup dans leurs traces c'est neige et glace.
Alors j'ai pris par le réservoir dans des traces de pas, de raquettes et de ski, là aussi entre neige et glace. Puis sur le replat au carrefour du chemin qui permet de rebasculer sur le barrage, beaucoup mieux. 
Mais j'ai choisi le pré pour la première bonne descente de la nouvelle saison avant de remonter sur les jasseries des Mortes sous une légère averse de neige très fine, puis le rocher Y. La neige était bonne mais la minuscule croûte gelée gênait pour la retenue. La neige ne cassait pas, elle s'enfonçait légèrement en petite plaque, donc en descente, cette croûte ne dérangeait pas.
A la Tuile il y avait un 4X4, venu par le chemin qui mène au bois du Coin, alors que la route de la Tuile est déneigée… Cette logique m'étonne smile 
Ensuite je suis monté sur les 4 Rochers puis le plateau où là la neige était bien meilleure, oubliée la petite croûte. J'ai vu un skieur de classique sur la route forestière en dessous. Sur la cote à 1400 m, j'ai découvert entre autres des traces de skieur de randonnée et surtout plus "exotique", tout un tas de roumballers pas ramassés. Il y en a une bonne vingtaine, à croire que le fourrage cette année ne manque pas pour tout le mondesmile Mais quand on pense qu'il faut d'abord couper, puis retourner le foin pour qu'il sèche, puis le mettre en andains avant d'en faire des balles, le temps et le carburant gaspillé, là aussi la logique m'échappe, mis à part si ça permet de toucher plus de primes que ça ne coûte… smile Mais l'écologie là-dedans smile et les filets/ficelles qui ferment les balles, c'est biodégradable ou c'est de la bonne ficelle de lieuse en nylon bleu?
 Après, j'ai pris le haut du vallon des Brûladis juste dans le pré (pas trop de glisse dans la descente) puis en traversant le ru pour remonter et rebasculer sur la première jasserie de la Fayolle après le pont. Le soleil tentait de percer sans succès.
Et le retour par la route forestière d'abord, dans les traces des 4X4 jusqu'au plat de Fayevie et les jasseries du même nom afin de rejoindre le grand pré par les bois en évitant les barbelés.
Et retour direct sur les Pradeaux par le chemin qui retombe juste avant la billetterie du domaine nordique. La fin du chemin est compliqué avec de nombreux arbres en travers, qui ont été abattus, élagués mais pas débardés et vraiment sur la fin le chemin est caillouteux.
- 1 ° au retour vers 13h00

Photos 1 = Rocher Y,         2=  les 4 Rochers,         3 = les roumballers,         4 = 1,2,3 cache soleil

     

   

Modifié il y a 4 ans
Début de saison avec un skieur déjà rôdé qui en était à sa 3ème smile
Départ des Pradeaux, - 1°, soleil et peu de brume, pas de vent et pas loin de 30 cm sur la route forestière du barrage. Puis le chemin dessous qui mène vraiment sous les piles du barrage.
Et là SURPRISE !smile Une clôture avec des pancartes (voir toutes les photos jointes).
Donc nous avons pris dans le bois à droite pour grimper jusqu'à la maison du barrage et là, nous avons constaté que la route venant des Pradeaux est fermée par un gros portail. Nous étions bien involontairement prisonnier… smilesmile
Au barrage, idem, de grosses grilles que nous avons due contourner pour passer.
Nous sommes ensuite allé jusque vers le carrefour du chemin montant du réservoir, 300 m environ avant la Tuile et sommes revenus dans nos traces, car ça brassait pas mal.
Au nez du barrage, juste avant la maison dite du "gardien", nous avons pris à gauche dans le bois pour rejoindre un nouveau chemin que nous avions vu à l'aller. C'est lui qui a été fait et permet de contourner le périmètre fermé et interdit pour rejoindre les berges du barrage, donc pas de problème, il y a même une pancarte d'indication.
Plus parlant sur les photos.
Au retour le soleil chauffait à peine plus et le vent était passé au sud, on voyait les stries et vaguelettes sur l'eau du barrage mais il était encore frais. 3° à la voiture vers 11h45.
Retour aux Supeyres ce matin en compagnie de forez63. Soleil et un petit -4° avec un très léger souffle d'Est/Sud/Est pas très chaud au départ. Par contre une neige extra bonne. Le froid avait évaporé l'eau en surface et il ne restait qu'une fine pellicule ressemblant à du givre que l'on appelle parfois givre de surface. La neige n'avait pas déchargé des arbres même en versant bien exposé. Par contre, si hier après-midi la T° était de 1 ° à 14h00, là elle était déjà de 6° à 12h00, donc ça se réchauffe… Mais la météo annoncerait encore d ela neige alors nous verrons smile
Nous avons tourné sur le plateau des Allebasses, en partant en direction des jasseries de Malmotte, mais en demeurant dans les pâtures fauchées, là où la neige est très bien skiable par faible épaisseur, car dans la bruyère comme sur le mont Thiallier vu de loin… 
Bien vite le froid a fait place à une bonne chaleur distribuée par un soleil généreux et vers 10 heures on sentait que par endroits ça voulait coller un tantinet, à cause des passages ombre et soleil. Nous sommes remontés sur la lisière Nord/Est de la plantation par un pare-feu garni de 10 cm de poudre et avons fini par les Brûladis, excellent comme très souvent.
Et nous avons rencontré Gérard de Montbrison,smile un skieur de fond pas encore mordu par le virus du SRN (il est quand même allé avec forez63 sur le lac Inari en Finlande), il est resté au pur nordique. Par contre un vrai fondeur qui adapte son ski aux conditions, comme là en classique à farter. On a reparlé de sa première sortie de ski au milieu des années 70, avec les fameux Fischer Europa, une semelle grise, dure qui ne tenait pas le fart… Et c'était avec nous déjà et le virus ne l'a pas quitté malgré ce jour-là une "ballade" de 5 heures. heureusement qu'il était déjà sportif  smile
 Départ des Supeyres avec au fond le Puy-de-Dôme que l'on distingue.

  
Eh ! Mon bon Bernard ! le blues du printemps attendra un tout petit peusmile
Cet après-midi je suis parti sur les Pradeaux, mais là, j'avoue avoir été un peu trop optimiste smile C'est la seconde fois que ça m'arrive en un certain nombre d'années de carrière neigeusesmile. La première c'était avec forez63… Et comme avec lui, en arrivant au col et devant le spectacle, j'ai tiré sur Saint-Anthème puis les Supeyres. Soit dit en passant, la route du col de ce côté est bien meilleure que côté Ambert.
Donc après cette promenade, je suis parti du col vers 14h10 avec un petit 1° et une giboulée qui couvrait d'un chapeau nuageux les sommets foréziens. Vu l'enneigement d'une douzaine de centimètres en couche régulière, sinon de 0 à 50 le long des barrières à neige, j'ai opté pour le côté sud, plus en herbe que le nord. Donc direction la croix du Pialoux, puis la lisière Ouest de la plantation des Allebasses et au vallon de la Font-qui-Perce je suis allé chercher la lisière du bois des Allebasses. C'était pas mal du tout, juste quelques endroits où ça collait un peu, car entre temps la giboulée avait décampé et le soleil était sorti… Et à cette époque il chauffe le bougre ! smile Un petit arrêt pour passer un coup de paraffine sur les écailles et ça allait mieux.
Au loin sur le plateau des Egaux, 3 voiles de kite, une vert fluo, une noire et un mélange des deux. Voilà pour Jacou smile
Ensuite je suis allé tourner sous le suc de Montchaud et vu l'état de la route forestière je suis vite remonté sur le plateau, pour plonger ensuite dans le vallon de la piste rouge du domaine nordique et là aussi vu la route forestière du centre de la plantation, j'ai coupé au hasard dans les bois en cherchant les endroits à l'ombre car au soleil ça collait du diable. Nouveau coup de paraffine avant de rejoindre la lisière Nord/Est et rentrer. Deux skieurs de fond en skis étroits étaient passés sans doute le matin et un 3ème était parti après moi du col. 
4° au col à 17h00 et toujours un léger vent de Nord.
Voilà pour aujourd'hui, mais un conseil pour ceux qui veulent y monter et pour plagier Ronsard :"Skiez si m'en croyez, n'attendez à demain, glissez dès aujourd'hui les neiges foréziennes" smilesmilesmilesmile
     Le mont Thiallier
  Le mont Thiallier et PsH dans les nuées
Modifié il y a 5 ans
 forez63 avec la casquette de l'ASM sous les jasseries du Fossat smile
Modifié il y a 5 ans

Encore une avec forez63 à partir des Supeyres vendredi après-midi. Nous sommes allés profiter de la petite dizaine de centimètres tombés mais qui avec la douceur s'étaient tassés. 4° au départ mais avec un très fort vent d'Ouest. Un peu de pluie légère au départ ensuite plus rien, bonnes conditions. Neige mouillée mais très bonne à skier même si elle n'était pas très rapide.

Sous les rafales qui n'incitaient pas à mettre un skieur dehors, nous avons vite rejoint l'abri de la plantation des Allebasses pour prendre le chemin du milieu et par une éclaircie rejoindre le vallon de la Font qui Perce et trafiquer un peu dedans. Ensuite nous avons enfilé le plateau, toujours à l'abri du relief et du bois des Allebasses pour aller tourner sous le suc de Montchaud et via le plat de Fayevie prendre la route forestière en direction du pont de la Fayolle.
Juste avant celui-ci, nous avons bifurqué à droite dans la coupe de bois qui plonge sur le ruisseau des Pradeaux, principal pourvoyeur du barrage. Puis nous sommes remontés sur la route forestière en face de la première jasserie de la Fayolle pour aller jusqu'à la dernière avant le bois du Coin, en suivant le fossé à la fin pour trouver de la matière à se mettre sous la dent des skis smile.
De là nous avons commencé à remonter par le vallon, dans le dévers du versant ubac, mais sur cette bonne neige aucun problème, jusqu'à l'angle Sud/Est de la plantation. Et nous sommes rentrés en allant tournicoter dans les Brûladis.
Et après nous avons assisté au pot de départ (plus que copieux, tout à leur image) du chalet des Gentianes de Karine et Guillaume, qui voulait passer la main en douceur mais ne pensaient pas que ça irait si vite. 
On pourra accueillir les nouveaux arrivants très vite.smile

Voilà, encore une mais ça sent le sapin pour de bon cette fois… smile
 forez63 dans la descente de la coupe de bois entre la piste Fayevie/pont de la Fayolle et le ruisseau des Pradeaux

 En repartant des jasseries de la Fayolle, au loin le pré de la ruine du Château.

  QUESTION à notre ami BENBOIS, notre guide naturaliste
Rien à voir avec la sortie de hier. C'est mardi dernier en rando alpine sur la station de Chalmazel. C'était d'ailleurs très bon à skier et bien enneigé pour les amateurs d'alpin ou de SRA, car on peut se faire 500 m de dénivelé entre le bas à 1110 et la barrière de PsH à 1610 m en 3 km, sans compter le côté des pistes de Couzan qui était fermé. 
Qui sont ces petites araignées que l'on voit souvent à la surface de la neige quand elle est de printemps ??? Serait-ce dû au vent (fort vent assez doux de Sud/Ouest mardi) qui les aurait "balayées" de la bruyère pour les jeter sur la neige ou sortent-elles  sur la neige naturellement, pour se reproduire par exemple ???
Modifié il y a 5 ans
Merci Benbois mais il n'y a rien d'extraordinaire smile tes photos sont quand même bien meilleures que les miennes smile
Hier après-midi avec forez63 nous sommes partis des Supeyres sous de légères giboulées de neige et un fort vent de Nord/Ouest vraiment pas chaud.
Neige dure pas totalement tôlée, mais  les 5 mm de giboulées au sol faisaient du bien… 
Nous sommes allés tourner dans la plantation des Allebasses puis avons gagné le vallon de la ruine des Brûladis. Il a fallu déchausser pour rejoindre le côté ubac afin de retrouver la neige et le descendre jusqu'au pont de la Fayolle. Puis nous avons fait le tour par les pistes de fond fermées sur le plat de Fayevie, puis sous le suc de Montchaud, lieu dit des 4 communes (Ambert, Valcivières, Saint-Martin-des-Olmes et Grandrif) ou col des Allebasses. De là nous avons rejoint le plateau et très difficilement nous sommes allés rechercher la piste centrale dans la plantation afin de rentrer. 
Voilà, on a bien pris l'air, les conditions de neige n'étaient pas top mais nous avons connu bien pire. Mais ça sentait la sortie de fin de saison… smileAprès, nous ne sommes qu'en mars, ça peut reneiger pour le bouquet final smile
Modifié il y a 5 ans
Hier matin départ du croisement de Domas pour le col de Chansert. T° 2° au départ et très légères giboulées sporadiques. Le vent de Sud de mercredi dernier a vraiment fait du mal par rapport à ma venue le mardi. Neige pourrie dans le couvert forestier, correcte à découvert avec même à partir de 1400 m, le restant de poudreuse humide tombée sur la fin de nuit de mercredi à jeudi.
Mais le but était d'aller dans la vallée du Fossat afin de faire sans doute une première, en toute modestie car rien d'extraordinaire : grimper à ski les rochers de la Pause… Un truc un peu fou quand on connaît la configuration entre éboulis, rochers, arbres morts couchés dans tous les sens et vivants avec des basses branches, sans compter les multiples favillous qui adorent jouer aux barbelés.smile
Pour l'occasion bien sûr, j'ai délaissé les SR Nordique pour des SR Alpin car la pente se déploie entre 1250 m et 1500 m mais seulement sur 400 m, donc ça grimpe dur… smile
Pour monter au départ les 1 km sur le col, j'avais choisi de mettre que des demi peaux sous les skis afin que ça fasse moins "tirer". Je les ai conserver pour "descendre" sur Pré Daval puis remonter doucement sur la vallée du Fossat. Une fois dans la vallée encore bien enneigée, le plus dur consiste à trouver le bon parcours pour les rochers, car même en connaissant c'est difficile de s'y retrouver, sachant que les arbres masquent partiellement les passages. 
J'ai troqué les demi-peaux contre des complètes plus les couteaux (voir photo 1 et 2)
Par le passé, avec forez63 nous sommes venus dans ces rochers en raquettes, puis à skis que nous troquions contre les raquettes pour grimper, puis à ski que nous troquions contre les crampons à glace et piolet, qui permettent d'aller chercher les plus fortes pentes et également d'explorer les rochers en travers, car les raquettes dans le dévers ne valent rien.
Le danger dans ces rochers, se niche un peu partout : au niveau des éboulis et des trous entre, donc à déconseiller en crampons dans une neige molle comme en ce moment. On s'y enfonce souvent une jambe complète. Des arbres qui gênent la progression, des branches ou arbres pourris qui cassent lorsque l'on s'en sert comme appui. de la mousse sur les rochers qui glissent ou s'arrache jusqu'à la pierre. Des rochers ou pierres qui branlent. Des stalactites de glace qui peuvent se détacher si la T° remonte. Des nombreux rus qui courent sous la neige, la mangent et ne demandent qu'à vous piéger et enfin à déconseiller après de fortes chutes de neige d'un point de vue avalancheux, surtout dans les goulottes étroites.
Mis à part ça, c'est sympa et ça change un peu smile
Une fois passé la première pente de neige tout droit d'abord à la limite du décrochage et je peux dire que ça tient et c'est impressionnant l'association peaux + couteaux,puis en zig-zag, il m'a fallu déchausser pour franchir des rochers. Puis rechausser et à nouveau quitter les skis afin de passer le verrou de la goulotte. Il faut porter les skis à la main, car à cause des arbres on ne peut pas les fixer sur le sac, c'est un inconvénient… smilesmile 
La goulotte n'est pas large, aussi au bout de 3 à 5 longueurs de ski il fallait faire une conversion. Pour l'escalier, les SRA ne sont pas top contrairement aux SRN, car leur équilibrage au niveau des fixations n'est pas le même. Le ski bascule vraiment sur l'arrière quand on le lève, donc c'est assez gênant. Ceux de SRN sont à peu près à l'équilibre. 
La fin de la goulotte est vraiment très pentue et il a fallu déchausser à nouveau. Heureusement dans cette neige molle on fait de bonnes marches, surtout avec de la chaussures rigide. Passé le verrou de sortie, le haut est beaucoup plus facile, plus large, mieux enneigé, on peut finir tranquillement en lacet et viser les congères qui se forment sur le haut, car elles aplatissent les arbustes et favorise le passage sans trop galérer dans ces barbelés végétal typique du Forez smile
Voilà, après sur le haut du vent d'Ouest, des nappes de brouillard et pour redescendre sur le vallon de la Jacine encore assez de neige mais des passages qui se sont rétrécis depuis le début de semaine. Puis retour sur le col de Chansert par la jasserie de l'estive et la piste dessous où j'ai retrouvé la neige pourrie. Et même avec des godasses rigides, le talon bloqué, c'est assez fastidieux à skier. 
Donc ça sent un bon peu le sapin sur le Chansert car l'accès est toujours délicat avec les bonnes pentes et les manquent de neige au départ qui obligent à chausser et déchausser. 

Désoler pour les photos prises au portable. Quand je les mets sur le site, ça va et une fois le compte rendu envoyé, les photos prises au portable dans le sens de la hauteur se retrouvent avec un bandeau noir, et comme je ne suis pas un technicien de l'internet… smilesmilesmile Mais si on les regarde en cliquant sur la première et en faisant défiler, là c'est bon smile

   
Dessous la vallée du Fossat, photos prisent au milieu : 1, prise vers le haut de la vallée, en direction de la croix du Fossat. Les rochers de la Pause sont à droite.    2, vers le bas en venant de Pré Daval.
   
  
Dessous, le verrou de la goulotte et ses favillous juste sur la trajectoire, impossible d'y échapper, faut s'adapter smile
  
Dessous : la goulotte et la fin qui est trop raide et pas assez large
  
Dessous : 1 photo prise sans trucage, juste ce que je voyais devant moi.       2 la goulotte après avoir franchi le verrou de sortie
  
Dessous : la vallée du Fossat et la fin des rochers, beaucoup plus facile
  
 La congère de sortie vers 1500 m, avec la vallée dessous
Modifié il y a 5 ans
Départ hier après-midi de la route de Domas,  vers 1155 m. C'est la fin du déneigement, 1 km sous le col de Chansert. C'est le départ le plus raide du massif mais qui permet d'être au coeur du Forez le plus rapidement possible, seulement faut se taper les + 400 m jusqu'au sommet du Mont-Thiallier.
T 5° et vent frais de Sud/Sud/Ouest sur le haut.
Le pré de la jasserie de la Grosse-Font au départ était encore bien enneigé, il faut juste à la sortie du virage à droite prendre à gauche pour le rejoindre car son accès naturel est très souvent déneigé sous les arbres.
Ensuite juste après avoir retrouvé la route, c'est déneigé et encore un peu au-dessus avant le col, mais à chaque fois sur 20 m à peine et ce sont les endroits habituels où il faut déchausser. Idem pour grimper sur le rochers de la Pause, après la forte montée et la barrière au carrefour vers ces derniers ou le vallon de la Jacine, c'est déneigé et il faut tirer un peu sur la gauche dans le bois, ça passe. Puis on rejoint le chemin et à nouveau il faut repartir à gauche dans le bois avant le dernier virage à gauche et rejoindre le chemin au-dessus avant celui à droite. Dans toute la montée la neige couverte de lichen et branchages et bosselée par les anciennes traces de ski, raquettes et pas, n'était pas très bonne, du grain rond sans lien qui enfonçait sans plus mais la retenue était limite.
Enfin à la débouché du bois c'était très bon. J'ai même était agréablement surpris par l'enneigement car j'ai pu au lieu de tirer directement sur les rochers de la Pause dans la pente Nord au-dessus de la vallée du Fossat, suivre un peu la crête. Il a juste fallu sur le haut, là où ça souffle beaucoup, donc là où c'est déneigé, rejoindre les rochers. J'ai pu ensuite retourner direction les rochers du Mont Thiallier, afin de regarder au niveau de ce que j'appelle le col du Thiallier, lorsque le chemin venant du vallon de la Jacine fait la bascule pour aller sur la pente côté croix du Fossat, si ça passait encore et c'était bon.
Les arbres avaient même conservé la neige de la petite chute humide de la veille au soir.
Vue d'en haut, la vallée du Fossat est également bien enneigée.  La descente sur les jasseries du Fossat puis le haut des Reblats était excellente, neige assez rapide mais qui tenait bien pour virer en toute quiétude. Je me suis même amusé à faire une vidéo. smileMais juste avant le verrou des Reblats, changement total, la neige n'enfonçait plus de 2 cm mais de 15… C'était pourri smile (photo N°3)Du coup j'ai préféré remonter sur la croix pour grimper à Pierre-sur-Haute.
Le début jusqu'au vallon sous la cote 1500, très bien. Puis j'ai pris par les Grands Chars et là, plus une pique d'accroche, les grains ronds commençaient à se lier entre eux en une neige croûtée en surface, comme une croûte de sel et ça cassait un peu. Ceci, dû certainement au vent qui virait un peu à l'Ouest et n'était pas chaud. Pourtant la pente est exposée au soleilsmile Du coup j'ai rejoint le haut de la piste entre les jasseries de la Richarde et PsH et j'ai terminé les derniers mètres sur le faux plat en patinant… Un comble avec des skis à écailles smile mais ça allait bien mieux smile
Je me suis arrêté avant le rocher de la Chaize car la piste est déneigée, là aussi, dû au vent (photo N° 4). 
Et je suis rentré en remontant directement de la croix du Fossat sur le mont Thiallier. La pente est plus rude que sous PsH et ça accrochait mieux, pourtant orienté en versant nord/Est. Comme quoi notre neige est loin d'être une science exacte. Il fallait quand même tirer des bords.
Puis la descente sur le vallon de la Jacine, magique. Ensuite la jasserie de l'estive avec la piste là aussi très bien enneigée ce qui est rare vu les conditions actuelles. Plus délicat fut le retour car sous la jasserie ça pend et la neige était rapide, pourrie et je retrouvais les traces de multiples passages. Idem avant le col, de la descente comme ça peut, en toutes sortes de techniques pour tenter de ne pas trop prendre de vitesse.
C'est le seul inconvénient du départ par Chansert, à éviter pour celles et ceux qui craignent un peu la descente dans les conditions de neige transformée. Mieux vaut partir des Supeyres pour rejoindre le haut par un relief plus accueillant et du coup hors des arbres une neige plus régulière.
     Au loin une des 2 pierres qui ressemblent à des rapaces "accroupis" et marquent le chemin d'été direct sur le mont Thiallier.
              
 Au fond sur la gauche, la plantation des Allebasses avec la lisière Ouest encore bien enneigée. A droite on devine les jasseries de la Richarde, puis la  vallée du Fossat et les rochers de la Pause. On devine à gauche le début du bois des Reblats et au-dessus le mont Thiallier

   La remontée du mont Thiallier. Forcément ça va moins bien qu'à la descente smilesmilesmile