Le forum a migré sur https://forum.skirandonneenordique.com/ :) ! On se retrouve là bas.

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Très délicat de définir un niveau de difficulté …

A mon avis, il faudrait définir déjà la base sur laquelle on s’appuie pour quantifier la difficulté.

C’est-à-dire que dans la difficulté du parcours on définit le niveau (1, 2, 3 par ex) mais sur une base météo « saine », c’est-à-dire pas de chute de neige ni de brouillard.

Mais alors il faudrait une case d’avertissements complémentaires comme par exemple : attention, parcours essentiellement sur plateau, très exposé au vent et dangereux par temps de brouillard …

Par exemple, chez nous dans le Forez, pour ceux qui connaissent, on peut partir du col des Supeyres (1365) et aller sur le plus haut sommet, Pierre-sur-Haute (1634), avec des skis de skate et comme sur une piste damée, si la neige est bonne, du type printemps qui revient sur 2 à 3 cm et le temps au beau. C’est du niveau 1.
Par contre, avec de la brume, du vent, de la neige fraîche, c’est du niveau 3.

Je m’explique peut-être mal, mais voilà, c’est pas facile de quantifier et il faut être prudent.

Peut-être également, séparer les parcours qui, quelque soit le temps, sont relativement faciles (par ex parcours sur un plateau à plat entre 1200 et 1400 m et essentiellement dans les bois, type tour du barrage au col des Pradeaux) des plus aléatoires en terme de météo.

En préambule, également, bien insister sur le « fond de sac » pour être en « autonomie relative ».

Quand au temps de parcours comme parle Tonetroope, ça me semble difficile, tant le temps est tributaire du temps et du type de neige … C'est temps que je m'arrête, je fatigue … :lol:

C’est du dégrossi tout çà, à la hache, enfin à voir …
Modifié il y a 9 ans
Tout à fait d'accord avec N_75 sur le timbre poste.

Pour ma part, je tape souvent sur Word pour que ce soit plus "confortable" puis je fais un copier/coller.

Mais bon, nous on est des "vieux", pour les jeunes ça va peut-être mieux. :lol:
Modifié il y a 9 ans
Salut à tous, à mon sens ce serait :

1) Les condition de neige avec du coup les commentaires sur les sorties qui vont de paire.

2) Le forum.

3) Les tests de matériel.

4) Des topos en les répertoriant bien par massif pour un accès direct.

Après je n'ai pas de préférence …


Peut-être faudrait-il faire un accès direct sur chaque massif où du coup on trouverait un pavé sur les conditions de neige et donc les commentaires des dernières sorties et un second pavé sur les topos liés au massif.

Par exemple un pavé général de chaque massifs français avec ensuite dans chacun un pavé pour les différents et principaux massifs qui les composent.

Massif Central :

Sancy

Cantal

Margeride

Mézenc

Forez

Aubrac, etc …

Pour les Alpes c'est tellement vaste qu'il faudrait sans doute séparer Alpes du Nord, Centrale et Haute Provence, idem pour les Pyrénées.

Ceci bien sûr étant juste une idée, sinon le site est vraiment bien et a largement contribué au ski de randonnée en nous faisant rencontrer toutes et tous autour d'une même activité. Alors bravo ! :-D
Modifié il y a 10 ans
Clap de fin pour moi en ce samedi avec l'Ancien Forez63, à partir des Supeyres.

Il a fallu s'avancer sur 300 m avec la voiture sur la route en direction des 3 Fontaines pour trouver la neige. Côté sud du col, sur les Allebasses, l'enneigement était également là vu de loin, essentiellement dans la plantation pour les amateurs de vire-vire dans les coupe-feux.
Temps couvert, vent de sud pas très chaud.

Neige "fraîche" de la semaine pas très glissante, "ex poudreuse" gorgée d'eau, contrairement à la "vieille" aux plus gros cristaux, type gros sel.
Mais heureusement que cette neige "fraîche" était là pour traverser le plateau des Egaux où 2 kites tentaient leur chance.

Montée du suc de Pégrol par la piste à l'est puis la croix du Fossat.

Descente sur les Reblats très bonne. Par contre le passage du ruisseau a été très humide pour moi. A vouloir tenter le saut habituel dans une neige sans glisse et sans tenue, le tremplin d'élan s'est effondré au moment de la prise d'appui et le bonhomme s'est retrouvé le dos dans l'eau du Batifol, à ne pas pouvoir se redresser, telle une tortue. Et là heureusement que le sac est toujours doublé d'un sac plastique afin d'y trouver une veste à se mettre directement sur la peau et des gants de rechange … :-?

Comme l'on dit chez nous : " j'étais bien bouiné" :lol: et le sac aussi, il a fallu tout vider et le retourner pour sortir l'eau. :-D

Cette petite péripétie passée, nous avons poursuivi par la cave, puis le pont dessous déneigé et plein d'eau comme toujours ou presque. Ensuite la remontée en face dans le bois en suivant la neige, pour gagner la lisière de forêt en montant sur la gauche du chemin qui débouche à la croix des 2 Bergères.

Puis retour aux Supeyres où il nous a semblé que la neige avait encore diminuée depuis notre départ.

D'ailleurs d'en bas également on voyait nettement que la montagne s'était bien noircie depuis le matin.
Belle saison quand même, malgré la mi-temps de fin décembre à mi-janvier. :-)


Modifié il y a 10 ans
Ah le Québec … que de beaux souvenirs … J’ai eu la chance d’y aller pour accompagner un groupe il y a … vraiment, vraiment, longtemps … car c’était en mars 1980, vers Val d’Or et la rivière Harricana en Abitibi … :-D

Magnifique, avec déjà l’impression alors que j’étais tout jeune, de faire un bond en arrière dans une vieille France historique au niveau de la langue mais un énorme en avant en découvrant de visu ce que les feuilletons américains de l’époque nous montraient, comme les grosses voitures et les buildings de Montréal. Et puis cette sensation d’immensité où tous nos repères sont faussés. J’ai vu dans une rue une Peugeot 504 qui en France à l’époque était une grosse voiture, ressembler à une voiture sans permis de maintenant face aux voitures québécoises (enfin aux chars). :-o

Enorme et fabuleux contraste. Et des Québécois très accueillant. :-D 8-)

J’avoue même être entré chez un épicier pour acheter une boîte alu ronde, de jus de fruit, juste pour toucher ce que j’avais vu à la télé. :oops:
Euh … le jus était déguelasse … :lol:

Sinon, profitez bien de cette belle poudreuse dans la convivialité qui transpire de vos photos et gèle dans la poudreuse … c’est peut-être ça le canon à neige écologique … :-)

Une bise aux filles et une grande claque dans le dos des gars ! :-D :-D :-D :-D :-D :-D :lol:
Modifié il y a 10 ans
L’hiver revient … ce matin, c’est poudré à 500 m et de grosses averses de neige. :-?

Sinon, une sortie du col du Béal hier après-midi pour trouver une continuité d’enneigement en allant au plus haut sur Pierre-sur-haute.

Temps de giboulés avec environ 5 cm de fraîche d’excellente qualité, du grain rond roulé/soufflé, jusqu’à 10 cm sur le haut et plus aux endroits où ça congère avec un fort vent de nord-nord-ouest. Heureusement qu’il y a cette couche sinon c’était inskiable, compte tenu qu’il faut aller sur les pentes nord-est pour avoir la neige, donc dans le dévers et sur une neige dure. :-( :-?

Je suis monté sur Procher avec un passage dans la pente est en allant chercher le tour bien sous les rochers presque à ras du bois.

Temps alternant entre une visibilté à 30 m ou jusqu’à voir Jeansagnère avec un contraste saisissant entre la montagne blanche et les prés bien verts.

Puis le chemin qui prend à la route militaire et va jusqu’à l’arrivée du télésiège en s’appelant chemin des Alettes. Ensuite le contournement de Pierre-sur-Haute par le nord en essayant de suivre les plaques de poudreuse, car le moindre dévers érodé par le vent et c’était dur de se tenir avec le vent en plus qui poussait pour descendre dans la pente. :-(

La descente dans les grand Chars qui portent bien leur nom en plein brouillard, puis le vallon, et un passage au-dessus du carrefour de Pradoux … et là, d’un seul coup, ça s’est déchiré à l’est, le soleil est sorti et je voyais la plantation des Allebasses au-delà des Supeyres et la lisière de forêt des Reblats côté mont Thiallier, mais pas le sommet noyé dans les nuages. :-)

Je suis descendu sur les Reblats en passant sous les ruines de Pradoux, dans les prés où il n’y avait que la couche de fraîche et en essayant d’éviter les grosses mottes d’herbe et les quelques taupinières de taupes courageuses. Puis plus bas c’était extra avec de la vieille neige le long du bois. :-)

Un passage à mon bivouac de la semaine dernière puis une remontée de la vallée, sous le grand soleil. A la croix, les nuages avaient regagné la partie et une bonne giboulée d’accueil pour ressortir dans la lande. Ensuite une montée directe par le chemin de la Richarde où la neige s’était entassée.

Puis la traversée du vallon sous la côte 1500 pour monter en biais et rejoindre la piste avant le rocher où il y a une vierge type cairn, précédant celui de la Chaize. Là je voyais les monts Dôme et son géant et la plaine du Forez jusque, je dirais, Andrézieux, mais la base de PsH se retrouvait noyée dans les « niolles » de brume par moment.

Puis retour par le chemin de l’aller, mis à part que j’ai coupé sous Procher par le sentier, bien enneigé, mis à part le départ où il y a les gros rochers. Mais ça passait bien.

Ouf ! Heureusement que toutes les sorties ne sont pas comme ce week-end, car entre le vent, le brouillard et le dénivellé, ça "tue" son homme. Et les débuts de saison sur les pradeaux avec moins de pente et plus d'abri sont plus tranquilles. 8-)

Donc bonne neige, encore meilleure certainement avec ce que ça a remis depuis, mais attention, mieux vaut connaître le relief et surtout la nature du terrain en évitant les pistes ou chemin caillouteux, à moins de vouloir changer de skis. En effet c’est très « piégeux » du fait que l’on est parfois dans de la fraîche avec une bonne sous-couche et d’un coup de la fraîche sans sous-couche. Et là également, heureusement que la neige fraîche était froide, car un peu de redoux et elle ne "portera" plus de la même façon … Sinon, on avait pas revu l’hiver de puis bien longtemps … :-o

Modifié il y a 10 ans
Pas mal, pas mal … Faut mieux maintenant que les gars là-haut qui s'occupent des largages dans les nuages, la gardent pour novembre/décembre prochain … :lol:

Départ au-dessus du bûron de la grosse Font cette après-midi. Plus de neige dans le pré dessous. Des manques ensuite sur la route avant le Chansert puis sur le chemin qui monte sur les rochers de la Pause.

D'en bas avant de partir je voyais bien la montagne et sur le haut ce sont les "niolles" qui m'accueillent. Et bientôt ces nuages donnent de petits grains de neige du type giboulée. Visibilité à 100 m pour descendre sur les jasseries du Fossat et la croix dans une bonne neige, mais rien à voir avec un jour blanc, les bouquets de bruyère et les arbres sans neige donnent des repères.

Puis la vallée des Reblats, le passage du ruisseau en étant obligé de sauter alors que la semaine dernière il y avait un pont. Beaucoup d'eau ensuite et une bonne chute de neige en flocons qui virevoltent sous l'effet des bourrasques. je trouve deux courageux pécheurs (des vrais) dont une connaissance sous la ruine de la grande clairière :-D . A cet endroit le ruisseau a débordé.

Ensuite la cave et la remontée sur la montagne de mont Thiallier où le centimètre de neige fraîche a pompé l'humidité de celle de dessous et du coup c'est le peautage automatique. :-?
Puis sur le haut, une traversée difficile sous la neige qui cingle grâce à l'aide d'un fort vent d'ouest. Elle colle à la moindre aspérité, boucle de sac, plis des vêtements et la visière est garnie. C'est vraiment l'hiver là-haut qui vient nous rappeler que l'on est que fin mars. :-o

Je remonte sur le mont Thiallier en suivant la neige ce qui me décale sur la droite du chemin d'été, mais toujours dans le léger "col" entre les rochers de la Pause et le mont.
La descente de l'autre côté est délicate car il faut chercher la neige, toujours sous le vent qui saoule. Pour rejoindre le vallon sous la Fromagère il ne reste plus que des bandes de neige. descente prudente en chasse-neige entre la bruyère, les rochers et la grille à mouton qui ressort par endroit. La neige est plus dure et pourtant craque parfois.

Puis la Jacine alors que le ciel se déchire de bleu à l'est, le passage sur les pierres du ruisseau et le retour sous un temps calme.

La neige est tombée jusqu'à 1100 m environ, mais sur le haut pas plus de 2 à 3 cm là où le vent ne l'a pas soufflée.
Sinon depuis mercredi ça a drôlement ramassé, ça sent le clap de fin, mais ce fût une belle saison, même avec les 3 semaines d'interruption de janvier. :-D

Et en arrivant à Ambert, la montagne s'est découverte à nouveau. A croire que l'Esprit de l'Ile à Benbois ne voulait pas que j'en profite une dernière fois. :-o

Modifié il y a 10 ans
Benbois me casse la baraque avec ses photos … :-x Non, ça illustre « l’état » de notre manteau neigeux. :lol:

Départ du col du Béal en suivant la ligne de crête à la limite de « l’érosion » de la neige.

Vent frais de nord, une polaire sans manche sur la chemise, que je n’ai pas quittée de toute la sortie, juste ouverte de tant en tant en montée et à l’abri du vent où la chaleur me tombait dessus comme la misère sur le pauvre monde. :-)

Descente du Procher sur la Chamboite en serrant la pente côté nord/est. A ne pas faire le matin sur neige dure car la pente est très forte en plus des arbustes et des pierres, mais dans cette super neige de printemps c’était du bonheur. Quelle merveille que les skis courts et larges. Le côté pratique des raquettes pour aller partout ou presque associé à la glisse. :-D 8-)

Les militaires ont fraisé la route entre le col et leur base (mur de deux mètres au niveau du rocher de la Chapelle). J’ai fait un petit tour au sud de la route puis vite j’ai retraversé vers le rocher Pavé où j’ai dû déchausser pour monter et rechausser dans la pente nord pour rejoindre Pierre/Haute.

Contournement par le côté ouest, mais pour trouver la continuité de la neige, il a fallu aller loin sur l’est, au niveau de la croix qui est dans l’enceinte et qui marque le sommet.

Puis le dessus du vallon des Gorges Chiouloup pour contourner le rocher de la Chaize et le haut des grands Chars et de pré Mouray pour plonger sur la combe entre la vallée de Chorsin et la côte 1500. Je suis remonté sur le côté est du plat de la Richarde pour redescendre sur le carrefour de Pradoux.
J’ai vu derrière moi deux randonneurs (sans doute les deux de Jacou) qui avaient l’air de peiner en descente.

Ensuite le suc de Pégrol et la descente délicate dans le sens où il faut chercher la neige, jusqu’au plateau des Egaux bien enneigé. J’y ai vu deux voiles mais pas celle à Jacou, qui plus tard m’ont dépassé au retour pour filer vers Pierre/Haute et me recroiser de loin.

Les deux randonneurs m’ont croisé (les pauves ne profitaient pas des descentes magnifiques dans cette neige gros grains car ils avaient des skis très étroits) :-? et allaient sur les Supeyres.

Sous le suc de Pégrol, Il manque l’aile orientée sud du half pipe, mais une petite descente dedans pour le fun était à faire.

Retour dans mes traces sur le suc de Pégrol puis une petite escapade du côté de l’Oule, à la première ruine et le long de la lisière de la vallée de Chorsin. Mais le vent dans le nez, la donne n’était plus la même. L’eau sourde de partout, c’est magique … N_75 serait heureux lui qui aime bien les passages de rus et ruisseaux, mais qui n’aime pas voir ça ? Manque plus que les premiers œufs de grenouilles … :-)

Puis Pierre/Haute dans mes traces ou presque. Passage par le nord et par le haut des pistes de Chalmazel qui avaient été tracées pour le dernier jour d’ouverture mais pas très fréquentées au vu du peu de traces laissées dans la neige molle.

Et heureusement pour moi, car du coup, le haut de la noire du Banban était vierge ! Juste les traces de la dameuse … mais la neige commençait à regeler sérieusement, du coup ça m’arrangeait bien de pouvoir virer sans fausse trace.

Puis la remonter de Procher par la pente est, là aussi à ne pas prendre le matin, car la neige durcissait et même pour monter c’était dur.
Puis retour au Béal en prenant la limite neige/bruyère sous le rocher de Peyre-Mayou, car le soleil donnait encore et c’était Extra … D’ailleurs Léo Ferré a oublié de mentionner dans sa chanson les sorties de ski en Forez … 8-)

J’ai doublé deux dames (qui avaient dépassé l'âge dêtre des bergères dont je ne sais plus qui sur le site a déploré l'absence :lol: ) à pied qui m’ont demandé si je n’avais pas de la place … Désolé, c’est du monoplace … Dans cette neige qui fuit sous le pied, marcher doit être un vrai calvaire. :-?

Donc encore bon mais en restant sur les pentes nord/est avec départ du Béal.

Le nord du mont Thiallier, croix du Fossat sont bien enneigés ainsi que vu d’en haut le vallon de la Jacine sous le mont Chouvet. La route de chansert n’est toujours pas déneigé, donc départ à Domas avec certainement de bons manques pour monter. La vallée des Reblats pas de soucis.

Des Supeyres ça passe encore, mais il y aura des manques assez rapidement. Après ce sera le long de la lisière ouest en coupant entre le goulet des 3 Fontaines par un léger pli du plateau des Egaux.

Sinon c’est encore pas mal enneigé vu de loin autour de la plantation des Allebasses, mais le terrain de jeu est très réduit.

Voilà pour les nouvelles fraîches/chaudes. Bonne fin de ski. :-D
Modifié il y a 10 ans
Sortie bivouac le week-end dernier.

Départ de la route de Domas et direct les rochers de la Pause avec les skis « peautés », chargement de 16 kg oblige.
Temps voilé et neige de printemps de très bonne qualité. Le pré de la Grosse Font est encore enneigé, juste des manques au passage entre la route et le pré et plus haut sur la route aux endroits habituels.
Sur le haut un vent de nord/nord/ouest frais, aucune vue au loin sur les massifs.

Descente prudente sur les jasseries du Fossat sans pouvoir profiter du « half-pipe » qui prend dessous sur une des sources du ruisseau des Reblats. Il est plus pentu et plus long que celui sous le suc de Pégrol.

Installation du campement sur la pente est de la vallée, sous le soleil qui avait percé et sur un petit plat à 200 m du ruisseau, en face de la clairière où il y a la ruine (pente ouest), près du chemin qui remonte en direction de Pradoux et que nous avions pris avec Jacou et N_75 lors de notre première rencontre il y a deux ans. :-D
J’avais repéré l’endroit, dans une hétraie où il y a quelques sapins. Elle est à 150 m de la lisière sous les ruines de Pradoux. C’est l’endroit le plus rapide et assez facile d’accès pour pénétrer direct dans la vallée.

Ensuite je suis allé faire un tour plus « léger », par la cave, puis j’ai remis les peaux pour remonter sur la montagne de mont Thiallier et redescendre sur la jasserie du Bechou.
Je suis remonté sur les Nerses. La visibilité était bonne, je voyais la plantation des Allebasses, les voiles des snow-kite sur le plateau des Egaux, le mont Thiallier, mais Pierre-sur-Haute était dans les nuées. Un fort vent de nord soufflait qui rameutait une brume qui semblait se former dans la vallée du Livradois.
Et en l’espace de 10 mn, je ne distinguais plus que la lisière de forêt des Reblats que je m’étais dépêché de rejoindre pour naviguer « à vue avec un repère » afin de ne pas rejouer le film d’il y a 15 jours « jour blanc sur le Thiallier ». :-( Mais la visibilité était quand même bonne pour skier, aux environs de 300 m.
Et en aparté, tout ceci m’a fait repenser au temps où j’œuvrais encore bénévolement au sein du domaine nordique et où l’idée des sportifs du ski club était de faire tracer des pistes entre les Supeyres et Pierre-sur-Haute. Lorsque j’avais soulevé le problème qu’il faudrait 1 piquet tous les 10 m, soit environ 700 piquets, relayé un peu par le major commandant la station de Pierre/Haute qui avait dit qu’avec leur chenillette et les énormes poteaux rouges tous les 10 m, il leur était arrivé de passer entre deux sans s’en apercevoir, le président du ski club avait alors déclaré : « nous enverrons les gens là-haut que quand il fera beau » … j’avais émis un doute sur le terme « quand il fera beau », sachant qu’en montagne … ce jour-là mon père avait claqué la porte en gueulant qu’il avait assez entendu de conneries pour la soirée … Et les émules des mêmes personnes avaient osé écrire sur le site du domaine nordique quelques années plus tard, en janvier 2012 que : « on assure pas la présence et les secours les jours de mauvais temps » … :-?

Donc je suis retourné me « catouner » (les non-initiés au patois local comprendront le terme) dans mon « chez moi», dans la vallée où l’on était bien à l’abri du vent. Un tit coin de Paradis … :-D 8-)

Au matin, j’ai été réveillé par des centaines de passereaux (des mésanges ? c’est mon dernier mot, non, j’appelle un expert, allo Benbois ?) qui babillaient dans les arbres au-dessus de ma tête. Ca a duré ½ heure puis plus rien, comme un rassemblement disloqué.
Corvée d’eau au ruisseau, rangement et me voilà reparti par la lisière sur les ruines de Pradoux, sous le soleil. Neige légèrement croûtée à l’ombre et déjà molle au soleil mais bonne pour la rando. Vent léger de nord, déjà des snow-kite sur le terrain du plateau des Egaux.

Je suis allé sur le suc de Pégrol afin de voir de loin « l’état » du côté de pierre Bazanne. C’est cuit comme on pouvait s’y attendre pour franchir la croix de Barras, mais il y a encore de la neige dans les vallons sous la pierre et roche Gourgon. J’ai croisé deux skieurs qui partaient sur Pierre-sur-Haute, léger, sans sac, tranquille … Ils devaient je pense avoir le portable dans la poche. C’est d’ailleurs étonnant ce rapport au portable. C’est souvent que lorsque l’on discute de rando à ski, beaucoup me disent d’un air affolé : « tu prends ton un portable au moins ! ». Avant cette saison je répondais, non, je n’en ai pas. Maintenant j’en ai un, mais je préfère ne pas oublier beaucoup d’autres choses plus à même à me tirer d’affaire qu’un tas de connections dans une boîte plastique. Malheureusement à présent, notre société fait que beaucoup/la plupart préfèrent compter sur une aide extérieure éventuelle que sur eux-mêmes. Sans parler que le portable dans notre montagne du Forez ne passe pas partout, loin s’en faut.

Sur le suc de Pégrol, Traces de motoneige qui venait des Supeyres et allaient vers Pradoux, peut-être celle des jasseries de Pégrol, connue depuis 15 ans des gendarmes mais … laxisme, bonne protection politique … allez savoir … Mieux vaut coller un procès pour un 56 km/h retenue 51, c’est plus facile, car là il faut suivre les traces de la motoneige pour voir où elles mènent, c’est dur hein ??? :-x

Puis carrefour de Pradoux et passage dans le vallon des sources du ruisseau de Chorsin pour remonter sous la côte 1500 et redescendre sur la croix du Fossat. Le socle de 65 cm de hauteur est découvert une bonne moitié. On voit l'herbe et il reste environ 30 cm de neige autour.
Je suis parti vers le mont Thiallier en arrondissant la courbe de dénivelé par les jasseries du Fossat (en posant le sac pour se faire le half-pipe dessous) et au-dessus des Nerses. Et de l'autre côté, la descente prudente toujours à cause de la charge sur le vallon de la Jacine, la traversée du ruisseau et retour à la route de Domas.

Voilà, ça skie encore très bien, mais il faut en profiter, la saison se tire, des grands trous apparaissent, liés à l’effondrement de la neige, mangée par-dessous et petit à petit on sent qu’elle se ramollit sur une plus grande épaisseur de la couche. Et ça grouille de vie sur cette neige, des insectes, des moucherons, des chenilles et même au sommet du mont Thiallier à 1558 m, une grosse mouche comateuse. :-o
D'en bas, ce soir, la face sud fait triste mine, mais ça devrait faire encore au moins la semaine voire l'autre si les conditions ne bougent pas (pluie et vent de sud).
Modifié il y a 10 ans
Grand Steak, j’espère qu’après ou avant avoir pris la photo du pont de la vallée des Reblats, tu as fait le plein à la source de la cave paternelle juste au-dessus, car avec elle, les montées deviennent des descentes …. :lol:

Sinon, comme l’a signalé plus rapidement Jacou, très belle sortie hier après-midi à partir du col du Béal. :-D

Neige excellente pour la rando, de printemps qui enfonçait de 5 cm, bonne glisse, bonne portance … du miel blanc … et sous le soleil, chaud voire très chaud …

Par contre aucune vue sur les Alpes et même sur les sommets auvergnats de l’ouest, tout était noyé dans une brume nuageuse d’un seul tenant qui a fait dire à Jacou que ce devait être la chape de pollution et je partagerais son avis, car ça faisait bizarre, limite jaunâtre … :-? :-(

Donc du Béal direct Pierre-sur-Haute avec toujours le passage délicat au niveau de la descente de Procher sur le col de la Chamboite. II faut tirer sur la pente nord/est, mais de là, ensuite, la route est encore enneigée avec les traces de la chenillette (PB 100 pour les connaisseurs de ce type d’engin) des militaires.

Descente directe sur les jasseries de la Richarde, puis la côte 1500, le plat de la Richarde et la plongée sur la croix du Fossat. Ensuite nous sommes passés sur « l’île » (comme dit Benbois et repris par son adepte N_75) du Thiallier et sommes remontés sur le mont éponyme (le K2 comme dit Damien63) en allant tourner un peu au-dessus de la jasserie des Nerses. Et après, une superbe descente sur le rocher de la Fromagère nous attendait, où ça virait tout seul, il suffisait juste de remuer un peu les genoux … Magnifique … :-)

Nous sommes allés sur la jasserie de la Font du Blanc puis remontés sur les rochers sans nom, sur la ligne de crête entre la Fromagère et le mont Chouvet. Nous avons pris le vallon de la Jacine, traversés le ruisseau et au croisement 300 m au-dessus du col de Chansert, nous sommes remontés à droite sur les rochers de la Pause.

Et après, voyage retour par la croix du Fossat, Pierre-sur-Haute et le haut des pistes d’alpin de Chalmazel (là, j’ai fait une erreur, il aurait fallu rester au soleil, car la neige commençait à regeler) et le Procher … et enfin pour le physique et malheureusement pour le plaisir, le col du Béal.

Jacou qui possède un GPS a annoncé à l’arrivée, 26 km et 1500 m de dénivelé … Ouf ! Pas étonnant que je sois « rendju » (même les non initiés au patois local comprendront sans peine le mot, déjà employé par ailleurs ici même).

En résumé, que du bonheur, neige super extra pour la randonnée, ça glisse toujours sur le Forez et de plus en plus à la vue du nombre de traces de ski de fond, ça va devenir le Courchevel du ski de rando nordique, les fourrures en moins ! :lol:
Modifié il y a 10 ans