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Tous les messages créés par forez
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Très intéressant tout cela … :-D Dans le premier article, on parle de Gallet, je présume qu'il s'agit de Pierre, qui fut un des piliers de l'ANCESF. je crois qu'il était prof de gym de son état et avait une approche très "pédagogique" du ski de fond mais peut-être un peu trop puriste pour le grand public, comme on peut le lire dans le second article. En effet, on y lit qu'au delà du ski, c'est l'aspect culturel, comme dans les Pays Nordiques. L'ANCESF ne voyait que par les skis à farter, très difficile à appréhender pour le grand public, car si le fartage permet/oblige à connaître la neige, l'apprentissage très empirique , demande du temps, de la disponibilité, de bons conseils et d'habiter proche de la neige. Malgré tout sa fonctionnait dans les années 70 et 80. Impressionnant de voir ces skieurs qui reculaient ou bottaient et qui revenaient quand même … Mais pour les foyers locaux, dur, dur … En effet, je me souviens de séances de défartage de skis à grande échelle au foyer de fond des Pradeaux-Grandrifs dans le Forez. On y passait beaucoup de temps, car lors de fartage poussette, une couche de plus et les skis repartaient, mais en cas de fart en tube, bonjour les dégâts … Puis le pas de patineur est venu, avec une clientèle débarqué du cyclisme et qui avant était réticente à cause du fartage, mais une clientèle beaucoup plus sportive, pour qui l'aspect culturel passait après l'aspect dépassement de soi et compétition. Comme le dit fort justement notre ami Jacou, le ski de fond sur piste de maintenant, c'est de l'athlétisme. Je crois que la comparaison est relativement juste et c'est pourquoi le ski de fond sur piste a tant perdu de pratiquants. Imaginons que du jour au lendemain, les nombreux adeptes de la course à pied se retrouvent à tourner autour d'un stade et l'on divise leur nombre par X à la puissance X … Comme il est dit dans le second article à demi mot, le ski de fond n'est pas vraiment un ski marchand, à l'image de la course à pied ou de la randonnée pédestre et le sur-aménagement des "stades" de fond a conservé les sportifs qui veulent des pistes damées "au laser" et laissé dans l'expectative les pratiquants occasionnels qui ne comprennent plus pourquoi ils doivent payer un "jambon beurre" au prix d'un" repas de noce", alors que leur désir se situe entre les deux, au niveau d'un "repas d'auberge type casse-croûte". Et le développement de la raquette et du ski de randonnée pour les plus téméraires est le reflet de la recherche d'autre chose plus proche de la nature, plus éloigné de l'autoroute des neiges, un peu le sentier monotrace du randonneur pédestre qui n'apprécie guère la route forestière où des VTT l'y double à vitesse grand V. Et le fondeur de "base" dans sa trace de classique bien à droite sur la bande d'arrêt d'urgence de l'autoroute des neiges a la même sensation de prendre des courants d'air quand un skateur le double. Donc ces deux articles nous montrent un peu que le virage du passage d'une discipline confidentiel à une activité grand public n'est pas toujours facile à négocier, on l'a vu encore avec le VTT, qui patine depuis quelques années, alors que l'alpin, quoi que l'on dise ou pense, que l'on soit pour ou contre, est toujours là, générant de l'activité et des emplois. Et à la fin, dans le développement d'une activité "touristique", l'aspect financier, donc créateur de richesse et d'emploi est celui qui demeure, loin devant l'aspect culturel, certes très respectable mais moins à même de faire vivre le bonhomme. |
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Bienvenue à toi au royaume du talon libre en montée comme en descente. :-D 8-) Le site est un peu déserté en fin de saison mais c’est juste le repos du guerrier nordique, en attendant le retour du Grand blanc, mais rien ne presse, à chaque saison suffit sa peine, et surtout à chaque saison son activité pourvu que ce soit dans la nature … :-D |
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Il y en a qui se comportent toujours comme des consommateurs, sans aucun état d'esprit montagne, où le partage et l'humilité se doivent d'être, il me semble, les maîtres mots. Ils consomment de la nature comme un repas au resto, c'est à l'image du monde d'aujourd'hui, malheureusement … :-? |
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Et la dernière pour la route, ce matin à partir du col de Chansert, la route ayant été déneigée. :-) Des passages à pied bien sûr pour rejoindre le sommet du bois par le chemin du haut qui mène aux Rochers de la Pauze. T° de printemps, juste un sans manche sur le maillot de corps. Ca bronzait ! 8-) Puis la pente nord de mont Thiallier, bien enneigée et une bonne descente dans une neige de printemps excellente qui portait pas mal du tout, sur la croix du Fossat. 8-) La neige a totalement fondue autour du socle, alors que samedi dernier il n'apparaissait que de 10 cm. Descente sur les Reblats et passage du ruisseau sur le pont qui tient encore alors que le ruisseau gronde. Que d'eau, que d'eau … En dessous, fini le saut, ça ne glissait pas assez et ça c'est agrandi entre le tremplin et la réception. :-( Alors passage sur un arbre 10 m plus haut, qui enjambe le ruisseau. Puis la vallée, encore pas mal, accompagné par le chant des oiseaux et un beau soleil de printemps. 8-) Je suis arrivé jusqu'à 30 m de la cave familiale et remonté direct par le chemin qui arrive dans l'axe du Bechou. Puis la lisière est des Reblats, là où il y a encore de la neige, les rochers de la Pauze et retour par la Jacine, en plongeant dans le bois pour la neige, juste avant la ruine "encore debout" et enfin la piste qui mène à la seule jasserie en état. Et retour au Chansert en déchaussant à 2 reprises. Voilà, clap de fin cette fois, mais sans aucune tristesse, toutes les saisons sont belles à vivre quand on aime la nature … :-D Alors bonne saison estivale et à la prochaine ! :-D |
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Bon, après les photos, voilà les commentaires, complémentarité de l'équipe … :-D Ben oui, encore une bonne au départ des Supeyres :-D sur une neige dure, puis jasseries de Pradoux (dur le dévers) avec un peu de "ski nerses" puis croix du Fossat, cabanne du Berger ou des Nerses, mont Thiallier, rocher de la Fromagère, vallon de la Jacine, mont Chouvet. Pause … 8-) Puis la remontée par la seule jasserie en état sur la Jacine, puis la ruine "encore debout", les rochers de la Pauze, les jasseries du Fossat, et descente habituelle dans la vallée des Reblats par le "verrou". Nous sommes restés sur la gauche du ruisseau pour éviter d'avoir à le traverser sur le pont gorgé d'eau sous la cave familiale. Mais mauvaise pioche car la traversée des plantations du fond n'est pas top. :-? Enfin "vallée" suspendu sur celle des Reblats dite du Recurady sur la carte où une tourbière est en cours de réhabilitation, puis remontée par la croix de Fer ou des deux Bergères et retour aux Supeyres. Mais depuis mercredi la neige "avait pris", ce qui est bien normal. On se serait cru par moment avec les couleurs de la lande, les trous d'eau, la neige, comme dans le grand nord (toute proportion gardée et avec beaucoup d'humilité) quand le printemps vient d'un coup. On a même vu une grappe d'oeufs de grenouille sur la neige et des Milan tourner dans le ciel. La neige était dur au départ bien sûr puis ensuite délicate à skier car rapide (gros grains type gros sel) en surface mais gorgée d'eau juste dessous, ce qui fait que l'on pouvait prendre de la vitesse et 10 m plus loin sentir les skis qui bloquaient. Belle neige de printemps quoi ! Mais surtout du soleil, ça fait du bien ! :-D :-D 8-) 8-) |
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Pour les amateurs : :-D 7h30 samedi matin 13 Avril aux Supeyres ! 8-) Pour les dernières ou presque, foulées nordiques de la saison. Merci Damien pour la petite histoire de la croix de Fer ou pourrait-on aussi la baptiser croix des deux Bergères. Ci-joint photo de mercredi de la pancarte de remise en état de la tourbière dont parle Damien, vers le lieu marqué le Recurady sur la carte IGN |
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C'est bien gentil mon bon Jacou de mettre ma tentative de saut, mais par rapport à ce que font certains, je me retrouve comme un jambon beurre sur la table à Bocuse … :lol: Bon, sinon aujourd'hui encore une avec mon père, à partir des Supeyres en partant le long de la lisière ouest. T° 6° au départ mais vent frais de nord ouest. La neige était extra, elle revenait sur 5 cm environ, mis à par les endroits où la bruyère repointe le nez, là, ça enfonce. Normal quoi. Temps nuageux avec soleil faible et nuages très noirs par moment. 2 gars en snowkite sur le plateau des Egaux encore bien enneigé. Puis nous sommes passés sous les ruines des premières jasseries de Pradoux pour plonger après avoir franchi une des sources qui alimentent le ruisseau du Batifol, dans la vallée des Reblats et retrouver sur le bas un chemin qui retombe sur celui que nous avions pris l'an dernier avec Jacou et N 75. :-) Puis la cave paternelle et la remontée sur le Recurady et ENFIN, la fameuse croix dont je te parlais Jacou ! :-? Désolé, l'autre jour nous sommes montés trop tôt, vers l'endroit marqué Sce comme source, plus sous le suc de pégrol. :-? Mea culpa, je me suis planté … :-( :-( :-( :-( Il faut traverser la clairière jusqu'au fond et remonter le long d'une des sources qui avant le suc de Pégrol, à l'aplomb de la cote 1415 indiquée sur la carte et située sur la piste qui monte au suc. La croix est environ vers la cote 1361 à l'ouest, là où deux bras se rejoignent. La mémoire de mon ancien était meilleur que la mienne. :-D Donc si tu veux venir cette saison, il annonce beau ce week-end ! :-D Il devrait y avoir une photo à venir. Et retour sur les Supeyres par la piste normale, jusqu'à la croix sans problème. 8-) |
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Bravo ! Belle vidéo qui en 3 mm montre toutes les facettes de la rando nordique, qui se pratique entre paysages "vivants" (dans le sens villages, fermes … et plus sauvages, mais que l'hiver transforme en terrain d'aventure à notre porte … 8-) Pour peu que l'on prenne la peine d'ouvrir les yeux et de sortir des sentiers battus et rebattus. :-) C'est un condensé de l'esprit randonnée nordique, loin d'une très haute montagne austère même si elle est belle, entre patrimoine et convivialité, effort sportif et contemplation, nourriture terrestre et spiritualité de la nature. Et l'ouverture humoristique montre que l'on peut faire des choses sérieuses en étant conscient de l'environnement dans lequel on évolue, à des années lumières de l'été, tout en ne se prenant pas au sérieux. :-D |
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La date du 9 juillet 1928 est manuscrite dans le petit rectangle sous la photo, mais peut-être a-t-elle était rajoutée plus tard et erronée ???? :-? En tout cas on croirait une vraie expédition à l’image de la croisière jaune Citroën. :-) |
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Pour revenir à Pierre sur Haute secret story, euh non défense :lol: , il y en a une demi page dans le journal La Montagne d'aujourd'hui 8 avril. Il est expliqué que le contenu de l'article Wilkipédia incriminé a été fait à partir d'une émission de télé où le major commandant ce site "sensible" fait visiter les lieux à une équipe de télévision, caméra et micro au poing, alors … :-o Chut ! C'est du secret défense comme la ligne Maginot … Sinon, j'ai une photo du menu de l'inauguration de la piste de Pierre-sur-Haute le 9 juillet 1928. Menu à l'hôtel du Lion d'Or et de la Cloche à Montbrison chez J Coudol. Je vais tenter de mettre la photo … :-? |