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Photo prise à l'instant, de ma fenêtre à 535 m d'altitude, avec le mont Thiallier 1020 m plus haut un peu déplumé et le suc de Pégrol sur la droite déplumé toujours au même endroit quand ça commence à fondre. Mais bon, c'est le côté Sud/Ouest que l'on voit, donc il y a encore de quoi faire smile
Eh oui les beaux jours sont pour l'instant derrière mais on peut skier quand même en mode "dégradé"🤭😉. Faut juste viser la fenêtre météo possible et du coup les rendez-vous sont compliqués à mettre en place. Mais Bernard a raison il faudrait arriver à se coordonner une sortie sur la journée. Si la neige est toujours là avec une météo stable, faudra le faire 👍😊
Sinon cet après-midi du croisement de Domas, + 5° à 13h15. La montée avalée tant bien que mal dans une neige qui relâchait parfois en enfonçant sur l'arrière jusqu'aux rochers de la Pause, pris dans la purée de pois. Descente prudente sur la croix du Fossat avec toujours ces foutus plaques de glace ressemblant à des vitres pour salle de bain et cassantes comme un glaçage de sucre sur un gâteau.
Puis les Reblats avec un ruisseau énorme qui débordait en rongeant les ponts. Le passage du verrou ça allait mais après le mur il a fallu passer sur un arbre providentiel.
Puis la cave familiale et la remontée sur le plateau où il a fallu enfiler la veste sous une averse, fouettée par un vent d'Ouest. Je voulais redescendre dans le vallon de la Jacine mais vu le temps, ça a été le mont Thiallier en travers pour retomber à l'estime à 50 m des rochers de la Pause.
Puis descente un peu compliquée dans le bois avec cette neige pourrie  couverte de branchettes et lichens, qui parfois tenait en accélérant les skis et parfois tirait le frein à main. Du coup position un ski en avant genoux un peu tendu, l'autre plus sous le corps genoux plié pour amortir et le poids du corps sur l'arrière pour soulager les spatules…
Seulement 2° à l'arrivée à 16h45 sous la pluie qui reprenait. L'eau déborde du fossé au niveau du chalet historique des Blancs sur 20 m et ça pisse de partout ☹ il y a une semaine la route était glacée et gravillonnée.
Modifié il y a 3 ans
Bonjour et bienvenue jlm42.

Pour le matériel, j'ai eu des Fischer S.Bound 112, c'était super en descente dans la poudreuse car ils flottaient et pour grimper, de vrais raquettes à neige avec une très bonne accroche. Par contre sur les neiges de printemps comme en ce moment, il fallait les pousser sur les hauts plateaux du Forez. Et dans les neiges glacées, en dévers c'était physique avec une spatule très large par rapport au autres cotes du ski, patin (là où est la fixation) et talon.
J'ai eu des Salomon (orange après ils étaient vert) qui avaient comme défaut majeur d'être trop en "taille de guêpe", c'est à dire patin beaucoup trop fin par rapport à la spatule et au talon. Du coup si ça permettait d'après les explications techniques un meilleur déclenchement des virages, en dévers sur la glace c'était catastrophique car le ski accrochait en spatule et talon, mais là où l'on met le plus de pression dans ces cas-là, c'est à dire au patin, le ski ne touchait pas la neige, du coup, mission impossible. mais Salomon a arrêté depuis 2015, donc tu peux éventuellement en trouver mais en occasion, donc à fuir.smile
Du coup, des Fischer 112, je suis descendu de largeur sur des Rossignol Positrack 90 (Jacou a les mêmes et deux filles que je connais ont ça) et ma foi, même s'ils accrochent moins en montée (dû à la largeur, à la conception des écailles ? Pourtant je crois que les skis Rossignol sont fabriqués par Fischer mais avec un cahier des charges Rossignol) je trouve que le compromis est pas mal, même sur les neiges glacés leurs lignes de cotes sont relativement droite ce qui fait qu'en dévers ca va.
De plus les nouveaux Rossignol ont pour éventuellement mettre une peau, une encoche au bout de la spatule, comme les skis de rando alpine. Chez Fischer leur système est un trou dans le ski juste à l'avant de la fixation. Avantage tu ne poses qu'une "demi peau", donc plus de glisse, alors que l'accroche au bout de la spatule fait que ta peau est sur toute la longueur ou presque du ski. Mais cette avantage est du marketing pour moi, car si tu mets les peaux chez nous, ça va être dans une bonne pente et sur la glace, donc tu vas avoir tendance à marcher comme avec des raquettes, donc la "glisse"… Et sachant que les peaux sur le Forez, si tu évites les crêtes lorsque la neige est glacée, tu ne les mettras pas souvent. Pour ma part j'ai des demi-peaux au cas où (3 utilisation en 6 ans) qui se fixent avec une sangle devant la fixation.
Après, la marque des skis, une fois que tu as ciblé ta largeur, suivant les opportunités rencontrées, faut pas se focaliser dessus.
Pour la taille, je fais 1,73 m pour 65 kg et depuis ma première paire de rando nordique, donc les Salomon, j'ai des 170, comme en rando alpine. Ca permet de bien manoeuvrer dans les bois et en descente. Dans la profonde pour moi ils portent assez. 

Pour les fixations/chaussures, j'avais les Salomon mais là aussi, il faut y oublier car ils ont arrêté la production. Tu en trouves d'occase ou même des neuves  sur le Boncoin mais à des prix démentiels, mis à part pour les pigeonskieurs smilesmile
Donc j'ai des Rottefella NNNBC magnum manuelles. Il y a des automatiques (ce qu'a Jacou) mais je préfère les manuelles que l'on est sûr de pouvoir manoeuvrer même si de la neige se met dedans et glace. J'ai posé des automatiques sur des ski de fond de classique afin de ne pas avoir 50 paires de chaussures, mais sur piste les problématiques ne sont pas les mêmes. 
Avec ces fixations, tu as le choix dans les chaussures, Fischer, Rossignol, Alpina, Crispi, Madshus… Tu les retourne et ce sont les mêmes semelles.
Ces fixations sont les plus proches de celles de ski de fond dans la conception.
Après, les puristes ne jurent que par la norme 75, communément appelée bec de canard. C'est un autre choix. Chaussures pour certaines plus lourde mais meilleure tenue en descente, par contre le débattement sur le plat… De toute façon comme en rando alpine, à la montée ton matériel est toujours trop lourd et jamais assez stable à la descente. 
Le SRN c'est un compromis qui te permet d'aller partout ou presque, faisant oublier les raquettes. 
Avant ce type de ski, je faisais du ski/raquettes. C'est à dire partir par exemple des Supeyres à ski, chausser les raquettes pour descendre dans les vallées, ressortir, remettre les skis, alors que maintenant je fais tout avec mes skis de rando nordique.
Sinon pour les chaussures, pour moi c'est comme les skis, le pragmatisme des opportunités, j'ai eu deux paires de chaussures Salomon, puis des Fischer, ensuite des Rossignol et maintenant des Fischer. L'avantage des chaussures de SRN par rapport à celles de fond, c'est que la semelle ressemble à celle d'une paire de chaussures de rando pédestre, donc tu peux marcher avec sans trop glisser comme avec les semelles des fond. Après elles sont quand même rigides, donc tu ne peux pas faire Compostelle smile, enfin tu peux essayer, c'est pas interdit… smilesmilePar contre si tu fais même du skate sur piste, tu peux les utiliser en montant les fixations adéquates. Elles dépassent du ski c'est sûr mais ça ne dérange pas si ce n'est pas pour faire de la compétition. 
Voilà, après bonne pêche mais cette année avec l'engouement pour le ski nordique sous toutes ses formes, dû à la fermeture de l'alpin et de toutes les autres activités, ainsi qu'un hiver bon pour l'instant, le matériel est pas mal parti. Regarde sur Aventure Nordique, comme le site, c'est là où tu trouveras le plus de choix.
Bon ski smile
Modifié il y a 3 ans
Ah ce matos !🤔 on pourrait discourir dessus sans fin🤪😉
Temps humide ce matin aux Pradeaux avec 1 petit degré malgré tout à 8h20, pas de grosse différence 700 m plus bas où il y avait 3°.
Pour éviter la route du barrage déneigée, il a fallu passer dessous, par le "sentier" de la conduite forcée. Neige dure dans les traces raquettes, bien molle à côté.
Puis j'ai choisi de suivre les berges du plan d'eau, de passer sous la ruine à Barru et rejoindre la ruine du Château, fantomatique dans le brouillard mais gros avantage ça ne mouillassait plus. Le soleil tentait de pointer son nez sans succès. La grimpé sur la courbe à 1400 via les jasseries de la Fayolle m'a surpris par un petit vent d'Ouest qui mélangé  à  l'humidité me glaçait la joue gauche au point de mettre la capuche pour se protéger. Des plaques glacées cassantes sont présentes sur les crêtes. Un petit tour jusqu'au bois Balayoux sur une bonne neige et un retour à travers la plantation des Allebasses où l'alternance neige molle et petits blocs de glace n'était pas très heureuse, afin d'aller chercher le vallon de la ruine des Brûladis.
Descente excellente avec possibilité de télémarker alors que ça se remettait à bruiner. La fonte a fait gonfler le ruisseau dessous et du coup il faut faire attention où l'on pose les skis pour ne pas passer à travers. A un endroit il a même fallu retourner à peine dans le bois, le passage étant coupé.
Puis je suis allé chercher le plateau et la descente sur le pont de la Fayolle. Pas mauvaise mais aux ruptures de pente plus raides mieux valait retrouver le virage semi dérapé ou amorcé en demi chasse neige. Et après retour par un bout de piste puis à gauche dans la coupe de bois pour plonger et longer le ruisseau des Pradeaux afin de rejoindre les berges du barrage et rentrer côté Ouest. Ensuite retour via la piste raquettes encore passable en descente jusque sous la billetterie et avec le soleil et un +5° à 12h15.


Modifié il y a 3 ans
+5° aux Pradeaux à 13h00 et un ciel hésitant entre soleil et nuages. Neige humide un peu raide dans les traces raquettes mais très molle à côté. Sur le chemin du réservoir juste avant la montée qui débouche sur le carrefour des Mortes, je suis tombé sur le bazar à chenilles du domaine nordique, avec 3 femmes en train de couper avec une Tronçonneuse des ragniolles d'arbres. Pas sûr que si c'était géré par du privé il y ait autant pléthore de personnel pour gigouner. Ca doit être le  "quoi qu'il en coûte".🤪🤣 sur le plateau entre la Tuile et le bois du Coin, le vent plein Ouest soufflait fort. Pour le couper j'ai pris le vallon qui remonte des jasseries de la Fayolle à la tête du grand téléski de Prabouré. Après un tour dans les Brûladis où là encore les traces de la merde à chenilles étaient présentes, j'ai vu carrément que la dameuse avait investi une partie des lieux avec une piste de 8 m de large. 🤔😡🤬
De là, par la nouvelle antenne de téléphonie je suis allé prendre le vallon qui part des jasseries de Viallevieille pour arriver au départ du petit téléski. La neige était bonne sur toute la descente, pas trop rapide mais surtout régulière dans sa portance. Le seul bémol c'était des petits à coup de freinage par moment.
Après être remonté au bois du Coin et pour éviter le vent je suis rentré par le vallon qui prend juste à côté du  carrefour arrivant des Pradeaux et allant sur la Tuile. Il rejoint celui du bivouac et retombe vers la ruine à Barru. Ensuite les berges du barrage dessous pour aller chercher la passerelle sur le ruisseau des Pradeaux et rentrer le long par la piste raquettes sous la billetterie, sous de gros nuages noirs qui commençaient à lâcher un peu de pluie.



Modifié il y a 3 ans
N_75
qu'une bonne couche de poudreuse recouvre le massif, pour ma part, le SRN, sauf à rechercher la légèreté du ski de fond, est plus confortable, plus sécurisant et plus ludique.
Tout à fait d'accord avec toi Bernard. Les seules conditions de neige où je pense que les skis de fond sont intéressants, c'est en neige de printemps lorsque l'on enfonce de 2 cm et en partant des Supeyres. A ce moment là avec des skis de skating on peut très rapidement et sans trop forcer, aller sur la pierre Bazanne ou le mont Thiallier par exemple. Et dans ce cas les descentes en virages dérapés sont très facile à prendre. Par contre comme c'était mardi, alternance de glace et poudre, en descente c'est dérapage latéral sur la première et pas grand chose sinon pas tournant sur la seconde. A plat sur la glace on patine ça va mais dans la poudre, ça équivaut à courir dans le sable.
N_75
Lorsque je vois tous ces skieurs de fond étalés sur les pistes de fond parce qu'incapables de maitriser leurs skis dès le premier pourcentage de pente descendante (ou même l'autre jour dans la montée du Puy Gros, parce qu'en canard les carres de leurs skis ne mordaient pas), je ne peux m'empêcher de penser que si les sites nordiques leur louaient du matériel de rando nordique suffisamment étroit pour passer dans les traces d'alternatif, ces gens trouveraient le plaisir qu'ils sont venus chercher (et les sites pourraient fidéliser une clientèle). 
Les Fischer Outback 68 que je possède (ou autres du même genre) seraient parfaits pour ce programme, avec même de sacrées belles aptitudes à pouvoir mettre le clignotant et "s'aventurer en hors pistes".

D'accord également avec toi, lorsque je vois comment les fondeurs descendent et même certains qui skient pas trop mal (en patineur dans 90% des cas) c'est un peu risible. Mais je pense que ça vient de l'uniformité des pistes qui ressemblent à des routes goudronnées, sans micro relief, alors que c'est lui qui apprend à ressentir le contact skis/neige et les équilibres. Lorsque les dameuses n'existaient pas chez nous et que l'on suivait les traces faites à skis, le micro relief et les changements constants de direction car personne ne traçait de façon rectiligne étaient la normalité.
Comme le dit notre Jacou avec justesse, "le ski de fond sur piste est devenu de l'athlétisme des neiges". Met un très bon coureur de marathon ou un pistard sur un trail et il sera tétanisé dans les chemins et se fera battre par des concurrents bien moins bons que lui en valeur intrinsèque. 
Le sites nordiques commencent à louer du matériel de SRN pas très large. Je crois que c'est le choix qui a été fait par les anciens gérants Karine et Guillaume, au chalet des Gentianes aux Supeyres, avec justement comme argument de pouvoir aller dans les rails des pistes et hors piste.
Au Béal il me semble que le foyer a opté pour du ski plus SRN avec du large, je crois même des Fischer S Bound 110 comme nous avions toi et moi. Depuis je suis redescendu à du plus raisonnable du Rossignol 90. En poudre les Fischer flottaient c'était fabuleux mais il fallait les pousser sur le plat et les coller un peu sur les carres sur la glace. Et pour grimper dans les bois c'était de vrais raquettes. Donc les 90 me semblent le "bon compromis" même si des fois ils sont un peu trop large.
De toute façon on a jamais vraiment le bon matos, trop lourd en montée, pas assez glissant sur le plat et trop léger en descente smilesmile
Modifié il y a 3 ans

Modifié il y a 3 ans

fourinas
En rentrant de colleigne, j'ai bien vu en skieur avec des guêtres rouge, vers les barrières de la base millitaire qui repartait dans la direction 63, c'était peut-être toi Forez?…ou pas…Il y avait tellement de monde en rando ski sur ce secteur,d'ailleurs le fait d'avoir fermer les remontées n'a t-il pas eu pour effet d'avoir envoyé des gens en HP peu formé, heureusement que le risque nivologique est limité par chez nous…

Eh non je n'ai pas de guêtres rouges, j'étais tout en noir avec une visière et un tour de cou bleu pour faire bonnet et un sac à dos Arva bleu de 30 L, alors que celui que j'utilise à la demi-journée en SRN est un Deuter de 20 L. Pour les gens hors piste et non formés, c'est de pire en pire et même de plus en plus de marcheur sans bâton, qui s'enfoncent parfois de 30 cm, de la folie. Et que dire des snowkiters avec de simples skis alpins voire en surf, sans raquettes. heureusement les "vrais" ont des skis de rando alpine avec les grosse fixations dites d'approches, celles avec une plaque qui se soulèvent comme sur les raquettes à neige. Les 5 que j'ai vus mardi au-dessus de la Richarde étaient ainsi équipés avec les bâtons télescopiques dans le sac. Il y a quelques années j'avais rencontré sur le sommet de mont Thiallier un homme d'environ 65 ans, les mains dans les poches de sa parka, la casquette vissée sur la tête… Je l'ai salué et il m'a répondu très ostentatoirement juste d'un signe de tête. J'ai alors eu l'impression que j'étais l'intru et pourtant ce jour-là, c'était totalement tollé… 


fourinas
Stopper par les barbelés:

Les barbelés c'est toujours le problème, encore qu'en ce moment il y a pas mal de neige. Sinon l'intérêt que je trouve dans les nouvelles clôtures en simple fil inox par rapport aux barbelés, c'est que les bergers peuvent les tomber pour l'hiver et sinon on les franchit plus facilement par dessous ou dessous sans risque de s'accrocher les pantalons. Par contre lorsqu'ils ont été tombés puis pris dans la neige et que la couche fond, ils se retrouvent à ras de la neige et là, face au soleil on ne les voit pas, d'où l'intérêt  en descente de s'arrêter lorsque l'on voit des piquets.

pat42
Le talon libre sur le ski, c'est bien, mais dans la chaussure, c'est douloureux (ampoule après une heure…

Les ampoules au talon je connais, alors en début de saison, je mets toujours un bout de bande fine collante de "prévention". Même si l'on a l'habitude de marcher ou courir, le ski SRN (rando nordique) ou la raquette, ça n'a rien à voir car on soulève à chaque pas, même si ça glisse, un poids supérieur et le pied a tendance à glisser légèrement dans la chaussure. Surtout en neige mouillée où par capillarité (ou chaussure usée donc plus imperméable ce qui arrive déjà la seconde saison, il ne faut pas rêver sur le marketing. Les seules chaussures étanches que je connaisse comme je le dis souvent, ce sont les bottes en caoutchouc) la chaussette finit par être mouillée, donc le pied glisse encore plus. Et s'il fait chaud, la transpiration finit d'amener son lot d'humidité, donc de poids au pied et de ramollissement de la peau au talon. En SRA (rando alpine), ce n'est pas l'humidité mais la transpiration qui ne s'évacue pas à cause de la coque plastique et du coup les ampoules arrivent. Il n'y a rien de parfait mais par neige sèche et temps frais on n'a pas ces problèmes.


Sinon pour le matériel je me suis amusé à le peser :

Pour le SRN :

Skis Rossignol Positrack 90, lignes de cote 90/70/75, avec la fixation la plus légère de la rando nordique une Rottefella NNNBC = 1,310 kg

Chaussures Fischer BCX 6 Waterproof = 0,830 kg

Pour le SRA :

Skis Hagan 76, lignes de cote 110/75/100, avec une fixation Dynafit  très légère sans cale de montée, juste une mini cale qui recouvre les deux "picots" de blocage pour la descente.  = 1,140 kg

Avec les peaux un ski pèse alors 1,290 kg

Chaussures La Sportiva Sytron = 0,950 kg

Donc pour résumer j'ai à chaque pied :

en SRN = 2,140 kg                        en SRA = 2,240 kg
Soit une très faible différence de + 0,100 kg en SRA

Ci-dessous des photos. Pour ceux qui ne connaissent pas le SRA et le fonctionnement du matériel.

On voit le grand débattement de la fixation de SRA où la chaussure pivote totalement, ci qui permet d'avoir un grand angle entre le pied et le ski dans les fortes pentes en montée. Impossible en SRN et lorsque l'on a un bon coup de cul on se rend compte que l'on est gêné, même en pliant au maximum les orteils. D'où déjà SRA = pentes alpines, SRN = pentes nordiques

Le levier à l'arrière s'abaisse automatiquement lorsque l'on passe en position descente en fermant la boucle sur le tibia et en donnant un léger coup de mollet sur l'arrière. Idem pour repasser en mode "marche", on donne un coup de tibia sur l'avant après avoir desserré la boucle et le levier se relève. Il y a également une fermeture sur le coup de pied à deux "étages", position montée et descente.

Sur une photo on voit les deux chaussures côte à côte de derrière. Celle de SRA est en position marche ou montée avec le levier relevé et la semelle au niveau du talon repose sur une petite cale bleue. En position descente ou ski sur une autre photo on voit que la petite cale bleue est relevée et que la chaussure est enclenchée dans la fixation grâce aux deux picots situés sur cette dernière, qui s'insèrent dans le talon de la semelle. 
En cas de chute la fixation déclenche par l'avant c'est pourquoi là aussi il y a deux positions. Le levier noir tout à l'avant est relevé en position marche et rabaissé en position descente. Si on appuie sur ce levier on libère la chaussure mais à l'avant contrairement aux fixations d'alpins où ce serait plutôt sur l'arrière même si l'avant s'ouvre. Le câble rouge ou "lyche" avec un petit mousqueton au bout est là pour accrocher le ski à la chaussure, car en cas de chute et de déclenchement de la fixation, le ski ferait comme dans "les Bronzés" smile. Il faut donc être très prudent lorsque, arrivé en haut, on enlève les peaux. J'ai vu deux skis partir, heureusement que le haut était "plat", pas sur une arête … 








Modifié il y a 3 ans
N_75
Tu as fait un pèlerinage aujourd'hui, 4 croix en photos !
Il y en aurait donc une dans l'enceinte militaire, c'est bien ça ? Tu aurais pu pénétrer pour la photographier ?
Oui la croix est très proche de l'enceinte côté Sud, là où lorsque l'on arrive par la piste de la Richarde il y a sur la droite un tas de rochers et si on monte dessus on peut prendre de l'élan pour contourner l'enceinte par le Nord/Est (presque impossible en SRN on est sur des congères durcies par le vent, ça secouait beaucoup) mais après l'espèce de cabanon au bout il faut pousser pour rebasculer sur le Nord/Ouest. On peut couper dans l'enceinte, ce sont juste des poteaux symboliques, mais à éviter si on ne veut pas que la Grande Muette grillage une zone encore plus vaste. Déjà hier lorsque je remontais, un hélicoptère de la gendarmerie à ce qu'il m'a semblé, n'arrêtait pas de tourner au-dessus. Et le cinéma a duré un bon moment.
Cette croix est vieille on la voit sur des photos du début du siècle dernier et même fin 19ème, lorsqu'il n'y avait qu'un petit poste militaire là-haut.




Pour les skis de randonnée alpine, SRA, en descente c'est certain que ça va beaucoup mieux avec le talon attaché. Hier sur le haut dans cette neige un peu trafolée et ces vagues qui secouaient les skis c'était un avantage en descente. Par contre on ne peut pas se permettre "trop" de s'engager dans une pente boisée comme en SRN ou si jamais ça ne passe pas, on remonte très facilement de quelques mètres pour contourner l'obstacle. J'ai bien aimé mon tour, ça a changé, mais par contre, même en cherchant le plus de ligne de pente, le SRA est quand même limité chez nous. je pense que dans le massif Central, hormis le Cantal et le Sancy, plus "alpins", mieux vaut le SRN. Le même tour dans une neige de printemps où les skis enfoncent de 1 à 2 cm, ça se fait sans problème. C'est certain qu'à des endroits où je suis monté tout droit, à moins de mettre les peaux, les écailles ne suffiront pas. J'ai déjà remonté le bas du Banban en partant du Tsk de Couzan, c'était raide dans le mur et même en travers, les chaussures de SRN ne sont pas assez rigide quand le dévers est sérieux. Et idem en descente, par contre avantage du SRN c'est de moins avoir à calculer la trajectoire, comme j'ai dû le faire en rentrant de PsH pour plonger sur les jasseries de la Richarde. Il a fallu que de l'angle de l'enceinte avant le rocher de la Chaize, partir en travers pour ne pas trop plonger dans le vallon et faire juste quelques virages pour s'amuser avant de couper bien au-dessus des jasseries de la Richarde et en poussant passer sous la cote 1500, prendre très légèrement la combe des sources dessous et avec la vitesse en poussant et en demi patineur, aller en dévers rejoindre la corne du bois afin de passer sous la ruine qui est à la porte du parc et plonger à peine dessous en prenant un peu de vitesse avant de tirer à gauche pour plonger sur la croix avec quelques virages. Donc à déconseiller pour celui qui ne connaît pas les lieux et surtout en neige moins glissante, sinon il faut repeauter… 
Le tracé ci-dessous est à peu près car fait sur la carte non pas sur le terrain à l'aide d'un GPS. 


Par contre vu le poids de mon matériel de SRA (990 g pour les chaussures contre 840g à celles de SRN, des Fischer norme NNNBC) si les fixations de SRA ne coûtaient pas si cher, essayer d'en monter sur des vieux skis de SRN pour essayer sur le haut Forez, pas sur les Allebasses bien sûr, ni la Loge, ce serait intéressant. Tu pourrais dans les bonnes descentes bloques ton talon et pour les plus banals, rester libre. Par contre le télémark, un peu compliqué je pense avec les coques rigides.
Modifié il y a 3 ans
uSacré Bernard 😂👍🤣🤣. Belle sortie en effet. On aurait pu se croiser.
Mais pour ma part, j'avais choisi le haut Forez en SRA à défaut du SRN, histoire d'avoir le plus de pente possible, mais il a fallu quand même peauter et dépeauter 7 fois😖.
Départ avec un frileux -8° à 9h00, du carrefour de la route forestière de Domas, à 8 km de Job et 1 km sous le Chansert. Puis direction le K2 dixit Bernard N_75😉, plus communément le mont Thiallier avec une neige glacée sur le haut ou durcie/compactée en vagues par le vent et qui accrochait un peu trop en virage. Vent de Nord froid malgré un beau soleil. Puis descente sur les jasseries du Fossat et jusque sous le mur après le verrou du haut des Reblats. Et à l'abri bien sûr neige poudreuse légère extra. Et une remontée via la croix du Fossat jusqu'au maximum de Pierre-sur-Haute tout près de la croix du sommet vers 1630 m, qui est dans l'enceinte militaire.
Et après un contournement par le nord de P-s-H, belle descente par la piste sur la station de Chalmazel à 1100m. Piste damée très large comme si l'alpin était ouvert… luges, raquettes et ski de rando alpine et beaucoup d'enfants au cours de ski même sans remontée.
Après le casse-croûte je suis remonté par le chemin des Sangliers puis via le bas du téléski de Couzan, par le bas de la noire du Banban pour retrouver le chemin et gagner le col de la Chamboite par les trous de Couzan bien gavés de neige comme le soulignait Benbois.
Après re Pierre-sur-Haute, et en navigant en travers sans perdre trop de pente et en laissant à droite les jasseries de la Richarde, la croix du Fossat et le soleil qui tirait sa révérence . Puis ultime montée sur le mont Thiallier alors que les nuages arrivaient sur le Sancy et que Pierre-sur-Haute disparaissait dans les nuées et retour sur le carrefour de Domas avec un 0° à 16h00.

Modifié il y a 3 ans