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Mais tu es très sociable mon bon Benbois, tous ceux qui te connaissent peuvent en témoigner smile D'ailleurs pour l'Aventure Nordique prévu chez nous, on aura besoin de toi et de tes connaissances sur la faune et la flore smile
Pour moi c'était encore sur les Pradeaux hier matin. C'est à 15 km de la maison sur une route où roulent des semis alors ma foi, pourquoi s'en priver … smile D'ailleurs il y avait juste quelques traces de neige sales dessus.
Avec Forez63 nous sommes parti sur le Sud à partir du carrefour qui mène à une maison isolée, juste avant celui du hameau du Suc, le premier à droite en partant des Pradeaux sur Chougoirand.
En neige ça passe mais très limite car dans le grand pré de Chougoirand, avec une glisse moyenne, les skis raclaient quelques taupinières gelées … Mais bon, faut bien que ça s'use … smile
Puis sous des averses de neige fine, nous sommes descendus près des berges de la Ligonne, en évitant les champs de genêts que le manque de neige n'a pas permis de coucher. Mais pas moyen de skier vraiment le long des berges, les mottes et les herbes ressortent trop. Au plus bas nous sommes descendus à 1120 m environ d'altitude. 
Nous avons traversé le ruisseau pour prendre le chemin qui vient de Molhac et fait le tour de la bosse du réservoir pour retomber à Moissonnières. 
Ensuite Molhac sous de bonnes averses de neige épaisses par moment et le retour classique par le chemin sous la route puis la maison du Gat où nous avons traversé cette même route pour filer sur le pylône. A la voiture la neige s'était arrêtée de tomber et il y en avait péniblement 1 cm sur le pare-brise …smile
Donc c'est bien, neige poudreuse super bonne, ça brasse pas trop vu la faible couche, mais il faut en profiter car d'après la météo un redoux arrive smile
Neige annoncée pour l'après-midi, aussi départ des Pradeaux sous un soleil voilé et une T° autour des - 5° à vue de nez, par la piste raquettes à 20 m de la billetterie. Petit vent de Nord, neige très sèche et poudreuse, route pour monter au goudron.
Puis après avoir longé le barrage où la petite piste a été tracée mais très juste par endroit, direction le suc de Montchaud par le vallon qui prend à gauche sous le Grand Pré de Fayevie et qui retombe sur le départ des pistes au sommet du bois à 3,5 km des Pradeaux. Ensuite, du sommet du suc, à 1366 m, une pause pour voir la vue sur les monts du Livradois et de gros nuages qui commençaient à fermer l'Ouest.
Ensuite je suis allé sur le plateau prendre à droite et pour profiter de la descente directe sur le pont de la Fayolle. C'était tellement bon smile dans la poudre, que j'ai refait la descente, mais entre il a fallu remonter …smile et brasser … 
Après je suis remonté sous de légères chutes de neige par le vallon vers l'angle de la plantation des Allebasses, à 500 m des téléskis de Prabouré, mais j'ai viré à droite pour retomber sur les jasseries de la Fayolle et rentrer via la Tuile le long du barrage côté Est. Un quad était monté par le chemin du réservoir et avait rejoint les pistes de ski de fond mais entre temps la dameuse était passée.
A la voiture, 1 petit cm de neige sur le pare-brise mais en redescendant la route était très mauvaise et il neigeait plus fort vers 700 m. Et depuis 14h30 ça ne neige plus à 500 m, ça en a remis environ 2 gros cm.



Modifié il y a 8 ans
Toujours des Pradeaux ce matin, 18 cm de neige mesurés derrière l'auberge, temps assez froid, quelques pattes de neige et du brouillard. La route était bonne, juste à faire attention à partir de 900 m d'altitude. Vent de Nord/Nord/Ouest.

Départ par le chemin de la conduite forcée jusqu'au barrage dans une superbe poudreuse légère et digne du Grand nord smile. Un petit essai de descente sous les piles avant de filer le long des berges puis dans le vallon dit des "Lyonnais" comme l'a baptisé Jacou, juste après la passerelle de bois. Ca allait bien mieux que vendredi en raquettes, le petit plus de neige additionné au vent avait un peu mieux nivelé les mottes herbeuses.

Ensuite la ruine du Château sous un soleil qui tentait des percés mais qui a bien vite abdiqué face au brouillard très épais par intermittence. Puis la remonté sous les jasseries de la Fayolle pour couper les pistes de fond tracées. J'ai vu une quinzaine de skateurs dessus. Après je suis monté au-dessus des jasseries, voulant rejoindre la lisière de la plantation des Allebasses, mais la neige soufflée et durcie par le vent brassait beaucoup, cassant par plaques, ce qui s'avéra vite épuisant. C'est à déconseiller pour l'instant, mieux vaut l'abri des forêts smile

Donc je suis redescendu au niveau de la dernière jasserie pour retraverser la piste de fond qui était plus que limite à cet endroit, l'herbe ressortait, et descendre dans le pré dessous, 300 m environ avant le pont de la Fayolle. Là, j'ai retrouvé avec un immense plaisir la bonne neige, légère, presque comme des grains de polystyrène … Une neige certes soufflée et roulée par le vent mais pas agglomérée comme plus haut à découvert … Un pur bonheur smilesmilesmile

Ensuite j'ai coupé en montant à travers le bois pour rejoindre à nouveau la piste de ski de fond et arrivé sur le plat de Fayevie, j'ai repiqué à gauche dans les bois pour rejoindre le Grand Pré. Il a fallu déchausser pour escalader les 4 rangs de barbelés juste sous la jasserie de Fayevie, c'est l'erreur que j'ai faite, il est préférable d'éviter le Grand Pré et de couper la piste de fond pour la retrouver dessous, le long du barrage. Même s'il y avait eu beaucoup de neige, les barbelés sont vraiment haut. 

Les pistes de fond du retour le long du barrage ne sont pas tracées. J'ai suivi le chemin sur lequel elles sont pour rentrer tranquillement par le départ des pistes raquettes, 20 m avant la billetterie du domaine nordique. Ca raclait un peu dans l'ultime descente.

Donc il ne faut pas traîner pour en profiter tant qu'elle est là, car un jour de redoux et … smilesmile
Modifié il y a 8 ans
Sortie des Pradeaux cette après-midi en raquettes, car c'était pour la bonne cause, afin d'aller tailler et couper des arbres couchés en travers du chemin (en fait le terrassement sous lequel se trouve la conduite forcée venant du barrage) parallèle et légèrement en-dessous de la piste montant au barrage.

Ce chemin étant une piste raquettes payantes, ce travail relevait normalement du domaine nordique mais … smile sans doute que leur emploi du temps "neigeux" des 6 dernières semaines était trop chargé. smile

Mais j'avais l'aide d'une amie qui voulait faire de la raquette et qui ne rechigne pas à la besogne, et heureusement car nous y avons passé la demi-heure à tailler à la machette et scier à la scie à élaguer.

Enfin c'est une bonne chose de faite, plus besoin à un endroit de choisir entre 4 rangs de barbelés à gauche et un tertre de 2,50 m de haut à escalader ; seule possibilité de contournement. Les utilisateurs pourront y aller tranquillement et les caissiers prélever leur dîme avec moins de scrupules. smile Demandez à Forez63 qui s'est fait courser l'an dernier …

Sinon depuis hier, 3 cm de mieux au compteur pour atteindre les 10 mesurés derrière l'auberge. Une neige plus sèche que la veille, un temps un peu plus frais avec un démarrage sous un soleil voilé avant que les averses de neige ne prennent le dessus. smile

La neige et la couche étaient excellentes pour la raquette, juste ce qu'il fallait à condition de rester dans les chemins.

A la maison du barrage nous sommes tombés sur un groupe d'une vingtaine de personnes en raquettes, qui nous a accompagné un temps avant que nous ne bifurquions après le petit pont où ce qu'il en reste, vers le vallon où nous avions bivouaqué il y aura bientôt 3 ans avec Jacou et nos amis Lyonnais. Pari un peu risqué car sans sous-couche dans les grosses mottes caractéristiques de ces endroits humides, c'est un peu compliqué. Mais ça allait pas mal, nous avons quand même prudemment longé les lisières qui entourent le vallon, là où il y a moins de mottes et de trous.

Puis la Tuile où la couche grâce au vent, commence à s'amasser dans les chemins. Et le retour classique par le chemin du réservoir où un 4X4 était passé comme le long du barrage d'ailleurs. Traces à ne pas confondre avec celle sur la piste menant au barrage, qui sont celles de l'exploitant, pas de promeneurs.

En arrivant, 3 cm de mieux environ sur la voiture et ça neigeait jusqu'en plaine mais ça vient de s'estomper avec la nuit.

Voilà les dernières nouvelles fraîches du front comme dit N_75 smile  
Modifié il y a 8 ans
christian
bonjour à  tous,
A  moins d'un  mois du  rassemblement Aventure nordique dans le Forez (Col des  Supeyres)  pourrions nous avoir des précisions sur  la manifestation  ?  
d'avance merci
C'est Aventure Nordique donc Régis le maître d'oeuvre, nous ne sommes là, nous les Foréziens, que pour apporter notre concours sur le terrain.
En espérant que la neige sera là et les conditions correctes pour profiter d'un bon moment de partage autour du ski de rando comme nous l'avions fait avec le CAF en mars dernier smile
Enfin on rechausse ( chose que je n'avais pu faire la semaine passée) les skis même si la couche est parcimonieuse …

Même Jacou est venu de Sainté le matin, plus courageux que moi pour la tester et me faire un compte rendu rapide au téléphone …smile

Départ des Pradeaux sur 7 cm de neige très humide mesurés sur la piste qui monte au barrage. On a hésité avec Forez63 entre les raquettes et les skis puis la couche étant assez compacte, on a opté pour la glisse. Temps couvert, visibilité à 300 m et T° entre 0 et - 2° environ.

Nous sommes montés par la piste du réservoir (à éviter en descente vu la faible couche) et avons bifurqué à droite sur les jasseries des mortes et sommes restés dans les chemins car en dehors c'est pas la peine, la bruyère est trop présente. La neige était beaucoup plus sèche. 

Puis nous avons pris sous le rocher Y le chemin qui descend direction la Frétisse et entre les 2 plantations avons bifurqué à gauche pour rejoindre les jasseries de Piroux à l'Est du rocher Y. De là nous avons rejoint la route qui dessert la Tuile. J'ai testé le pré du haut du vallon qui rejoint la route de Prabouré, c'était bon, mis à part que les skis tanguaient un peu au niveau des appuis car sans sous-couche …

A la Tuile, 15 cm de mesurés. Attention je fais mes mesures en plein pré ou chemin, à un endroit où ça n'a pas trop soufflé, pas le long d'une lisière ou autre barrière qui fausse la donne, car c'est certain que sur les Supeyres le long de la lisière Est de la plantation, on doit être à 40 cm voire plus.

Puis nous sommes allés direction le bois du Coin et avons tourné sur la gauche le long de la lisière, 150 m avant. Là une averse de grésille puis de neige nous a vite blanchis mais elle n'a pas duré. Et nous sommes rentrés via le barrage en faisant attention sur la fin car ça "gratonnait" un peu.

Donc espérons que ça revienne un peu, la météo en annonce mais tant que l'on est sur un régime d'Ouest (le Sancy a mieux pris) voire Sud/Ouest (la semaine dernière le Cantal avait déjà bien pris), on ne sera pas vraiment bien servi. Faut que ça vire un poil à du Nord/Nord/Ouest voire Nord/EST pour nous flanquer de ces retours du service après vente des Alpes …smile

D'ailleurs nous les remercions de nous faire vivre, nous les pauvres skieurs du Tiers monde !    smilesmilesmile  
Modifié il y a 8 ans
Pour moi c'était hier après-midi, également des Supeyres, mais cette fois en ski de skating. La dernière fois que je les avais sortis c'était en janvier 2013 mais sur ce type de neige ils allaient mieux que les skis de rando nordique, mis à part en descente où il a fallu faire du pas tournant là où ça enfonçait quelque peu. Mais tomber 40 à 80 mm de largeur ça fait un peu bizarre au début, par contre ça permet de faire plus de km en fatiguant beaucoup moins, une fois retrouvé l'équilibre plus chaotique et dompté du matériel plus rapide.
Sinon il faisait bon, j'ai passé mon temps en chemise et sans bonnet, les gants étant juste là pour protéger les doigts sur les 5 ou 6 chutes de la sortie. je suis parti par la lisière ouest de la plantation des Allebasses, un peu sur les pistes de ski et le restant du damage qui résiste bien et un peu en dehors où malgré les vagues, c'était plus agréable à skier, plus ludique sous les pieds avec un terrain moins uniforme et une neige plus souple qui enfonçait de 2 cm environ. Il fallait juste jongler avec les plaques de neige et la bruyère, un peu comme un navire qui cherche son passage au milieu de la banquise. Le seul ours aperçu au loin derrière moi était la voile jaune d'un kiter … Plus tard par un sms reçu quand ça captait, j'ai su que c'était l'ami Jacou.:)
Je suis allé comme cela jusqu'au lieu-dit les 4 communes (Saint-Martin des Olmes/Ambert/ Valcivières/Grandrif) ou le sommet du bois lorsque l'on monte par les pistes de fond, soit à 4 km des Pradeaux. De là, j'ai fait les 30 m de dénivelé pour grimper sur le suc de Montchaud et profiter de la vue sur la vallée d'Ambert et les monts du Livradois en face. La descente a été un peu folklo car orienté nord/est donc bien bétonnée …:.(
Puis par la piste de fond et le plat de Fayevie je suis descendu sur le pont de la Fayolle. Là les passages alternaient neige gelée et glace vive qui revenait en surface, donc il fallait conserver les skis bien droit et laisser filer mais la pente est très légère.
Ensuite j'ai tenté la suite de la piste en direction de Prabouré mais à la sortie de la petite plantation, hors de l'abri des arbres et exposé au soleil, il n'y avait plus rien. Donc je suis revenu au pont et suis allé prendre le vallon qui remonte à l'angle de la plantation des Allebasses à 500 m de la tête des téléskis de Prabouré. Mais avant d'arriver en haut j'ai pris à droite le long toujours d'une plantation, en lisière exposée EST donc encore enneigée et j'ai pu ainsi redescendre sur la piste au niveau des premières jasseries de la Fayolle. Là, il a fallu un peu tirer des bords dans les fossés pour gagner une autre lisière sur la droite toujours EST, descendre dans le pré sous les jasseries en direction du barrage et escalader deux barbelés en laissant sur la gauche et déneigée, la ruine du Château. Ensuite rejoindre la lisière NORD d'une plantation et revenir entre la Tuile et le bois du Coin. 
Le reste fut plus délicat car si sur la lisière des 4 Rochers exposée NORD il restait de la neige, ensuite plus haut, l'exposition OUEST ne laissait que des fils blancs, donc j'ai choisi l'option de revenir par la piste sur les jasseries de la Fayolle et fait environ 800 m à pied pour, en longeant la première, remonter sur la côte 1400, dans une superbe pelouse de bruyère fauchée, qui avec le soleil déclinant se teintait de couleurs chaudes, d'un pastel baigné d'une lumière douce dans les ocre/orangé. C'est vrai que ça serait mieux avec plus de neige et de la bonne, bien sûr, mais malgré tout, c'était chouette … :):P
Une fois l'interlude pédestre achevé par les retrouvailles avec quelques bancs de neige, j'ai pu ensuite regagner l'angle EST de la plantation des Allebasses, à 500 m des téléskis de Prabouré et filer le long par les pistes de fond jusqu'à la croix du Pialoux ou le soleil avait choisi de m'attendre pour plonger sur les montagnes du couchant auvergnat et m'accompagner pour l'ultime kilomètre, avec un horizon de feu aux Supeyres.
Donc ça ski encore, pas du grand ski mais ça débarrasse, seulement j'avoue que s'il n'avait pas fait beau je n'y serais jamais monté et la météo annonçant de l'humidité toujours dans la douceur, les lisières bien exposées n'arriveront plus à protéger la neige …:(

Modifié il y a 8 ans
Cette après-midi rando raquettes au départ des Supeyres également. Neige moins dure que jeudi, mais vent plus frais pourtant. Elle revenait un peu en surface mais c'est certain ne devait guère accrocher, les skis aux endroits où l'épaisseur est faible devait décrocher en enfonçant par le talon. Par contre les traces de skating et un skieur aperçu, montrait que sur le restant de damage, ça allait bien vu les possibilités du jour.
J'ai fait le tour de la plantation par l'est, où des marcheurs étaient dans les traces damées et malgré tout on voyait à leurs traces, que ça devait décrocher légèrement à chaque prise d'appui sur le bout du pied. J'ai vu des traces de skis de rando nordique qui revenait, également des traces de raquettes.
Les Alpes étaient cachées par une bande de nuage gris/rosé. A certains endroits la couche de neige craquait sous les raquettes. A ski ça aurait été un peu "spécial" et pour virer il aurait fallu bien choisir son endroit pour éviter d'aller au tapis. Au sud, le Mézenc et ses monts étaient dans les tons bleutés. 
Puis comme jeudi en ski, j'ai pris le vallon et sans aller au pont de la Fayolle, suis remonté le long de la plantation et me suis pausé pour attendre le coucher du soleil. Il s'est fait désiré puis est tombé sur le massif du Cantal dans un joli orangé avant d'aller pousser ses dernières braises sur le massif du Sancy. La chaîne des Puys a juste eu droit à se chauffer de loin.
Sinon un beau soleil tout l'après-midi, ça bronzait ! Vaudrait mieux des nuages car à ce train on est pas près de skier. Il y a deux ans juste après Noël on avait eu 3 semaines de pause après 1 mois de ski, l'an dernier idem mais après 1 grosse semaine de ski et cette année ??? Le changement de lune est pour Noël, alors pour ceux qui y crois, croisons les doigts, si par hasard le bonhomme a un sac assez grand …
Modifié il y a 8 ans
Hier après-midi les Supeyres. Le matin en plaine ça avait gelé autour de - 5° et là-haut non (j'au vu les gérants des Gentianes) mais la neige était béton.
Très beau temps, vue magnifique sur les Alpes à les toucher.
Je suis parti côté des Allebasses, sur l'est de la plantation. Au départ il faut un peu tâtonner, chercher la neige le long des barrières du domaine  nordique mais surtout ne pas rester sur la piste damée de quelques jours (le domaine est fermé, à la cabanne à péage juste une moto-neige est un traîneau attendent des jours meilleurs en bord de route) car avec les skis de rando c'est impossible d'y tenir. Mais même avec des skis de skating, ça ne devait pas être folichon, d'ailleurs je n'ai rencontré personne de toute la virée. Hors piste ça en faisait un peu, malgré les restes de "pénitents et caniveaux" comme on les nomme dans les études de neige, que la pluie avait laissés.
Mais il y avait un semblant de granulé de l'ordre de quelques millimètres qui permettaient d'accrocher un tant soit peu. Par contre le choix des pentes plus ardus du Chansert mardi dernier et des plus accessibles des Supeyres ce jour était le bon vu les types de neige, car il fallait quand même jouer des bras.
Les génuflexions en descente étaient à bannir, mieux valait le virage dérapé dans un crissement de tôle froissée.
Tant bien que mal je suis allé au bout de la lisière est de la plantation puis sur la droite sur cette cote 1401 m qui ressemble un peu à l'Italie. Je l'ai parcouru jusqu'au maximum de l'enneigement, j'étais à environ 300 m de la première jasserie de la Fayolle en venant du pont du même nom. De là j'ai vu le pré vers la ruine du Château, qui retombe sur le haut du barrage, il était bien enneigé, comme vers la Tuile ou le vallon où nous avions bivouaqué avec Jacou et nos amis lyonnais. Mais pour y aller … 
Après je suis revenu vers la plantation pour prendre le vallon qui retourne vers le pont de la Fayolle. Ca va pas mal, mis à part qu'il faut savoir virer et se tenir à ski pour franchir les trous et les petites pentes. A déconseiller fortement à ceux qui ne sont pas trop à l'aise encore. Puis je suis allé jusqu'au pont. La neige était différente, avec un gel de surface qui avait déposé une couche de givre qui permettait de mieux accrocher et qui brillait de mille éclats au soleil. Ca peut s'expliquer je pense par le fait que l'on est dans un fond et près d'un ruisseau. La piste au pont alternait entre neige et terre, mais ça pouvait passer, jusqu'où … Et sur une piste damée glacée, je ne voulait pas m'y risquer.
Ensuite je suis remonté sur la lisière ouest de la plantation en allant chercher le tour dans le vallon de la Font qui Perce et comme ailleurs en slalomant parmi les massif de bruyère. Puis je suis rentré aux Supeyres par la Grande Congère, donc à droite de la piste d'été.
Voilà, ça débarrasse, mais j'avoue avoir regretté de n'avoir pas pris mes skis de skating, car hors piste ça aurait été un peu mieux que les Fischer  112. Même si les skis de skate de pistes ne sont pas la panacée. Ca me fait penser que je vais peut-être investir dans les fischer sans écaille, avec ce système de peau dit Easy Skin, au cas où, car ces skis contrairement à ceux de skating ont des carres pour mieux tenir sur la glace.
Donc voilà, une neige béton à ne pas mettre un skieur pas très à l'aise dessus et traumatisante pour les articulations, même au niveau des coudes avec les appuis raides. Il faudrait presque des amortisseurs sur les bâtons, comme à une époque sur ceux de skis-roues. 

Au fait : 
Je suis allé après mon tour, boire un café et discuter avec Karine et Guillaume des Gentianes. On en est venu à l'Aventure Nordique, ils en avaient déjà parlé avec Jacou. Où en est-on ? C'est juste pour prévoir un peu, car si comme lors du rassemblement avec le CAF en mars dernier, des personnes désirent venir mais ne se sentent pas à bivouaquer, le nombre de places de couchage n'est pas extensible. Sinon il y a le bivouac "sécurisé" dans la zone jouxtant le chalet et pour ceux qui n'ont pas de tente, je peux en fournir au moins une voire deux. 
Ce n'est pas que je veuille faire du prosélytisme pour le col des Supeyres, mais c'est à mon sens le plus adapté d'un point de vue technique et paysager. En effet, en cas de mauvais temps on peut partir sur les Allebasses dans des zones plus boisées et plus sécurisantes et en cas de beau temps on a une très vaste ouverture sur le massif, que ce soit sur le côté Loire (Pierre Bazanne) ou sur Pierre/Haute et le mont Thiallier via la croix du Fossat. Le relief est très nordique pour les pulkas.
Côté Béal c'est plus restreint, si l'on va côté de la Loge ça équivaut à celui des Allebasses, mais côté PsHaute, c'est 300 m de dénivelé à avaler direct et surtout à redescendre si les conditions de neige sont comme en ce moment, soit du béton. Pour l'avoir fait avec Jacou et sa pulka, c'est pas du luxe.
Je ne parle pas des Pradeaux, trop dans les bois ou de la Loge, idem et du Chansert beaucoup trop pentu avec une seule possibilité, les 400 m à grimper et à redescendre pour gagner le mont Thiallier.
Donc voilà, après c'est mon avis qui n'est pas parole d'Evangile, loin de là, juste un avis.
Ca passe mais pour combien de temps encore … :ermm:
Hier après-midi départ du col de Chansert. La route a été déneigé par la DDE alors qu'elle ne dessert aucune habitation, sans doute pour équilibrer les déficits … :angel: il reste un peu de glace sur la fin donc attention. 
Après je suis monté à pied jusqu'au bon virage à droite sur la route qui mène au mont Chouvet et au départ du vol libre. Il y avait des traces de 4X4, chasseurs ou plus sûrement libéristes. Ensuite j'ai choisi le vallon de la Jacine car le chemin qui va sur les rochers de la Pause est déneigé au niveau de la barrière et sûrement sur les 200 m suivant comme d'habitude dans les mêmes conditions. Le vallon est correctement enneigé, neige de printemps bien sûr relativement molle et qui est rongée par le dessous alors attention dans les chemins, les passages de roues s'effondrent allègrement et les petits rus qui courent la montagne sont autant de piège à éviter. On entend l'eau ronfler dessous. 
Puis la grimpé sur le mont Thiallier en zigzaguant autour des atolls de bruyère. La langue de la Font du Blanc était encore bien enneigée par contre je n'ai pas vu l'état de la pente sud/ouest sous le rocher de la Fromagère pour s'y rendre. Le temps hésitait entre gris, un peu plus lumineux avec un rayon de soleil puis de gros nuages noirs et dans la plaine des taches de lumière doré se posaient sur des villages 1000 m plus bas …
Après je suis redescendu sur la piste croix du Fossat/les Nerses, il a fallu tirer tout droit sur 50 m car il n'y avait que le passage des skis. Le vent était de sud/ouest, pas très froid. La jasserie des Nerses n'en finit pas d'agoniser, il ne reste encore que la moitié d'un pignon de debout. D'Ambert on ne la distingue plus ou presque, suivant la lumière on arrive à la deviner à condition de bien connaître, sinon … :( Pour info, le téléphone portable passe sur la gauche de la ruine en regardant la vallée.
Après les jasseries du Fossat, j'ai trouvé des traces fraîches du jour de ski de rando, juste au-dessus de la croix. Le skieur était monté puis avait commencé à redescendre en chasse-neige avant de finir à pied. Un gars équipé il me semble de normes NNN ou 75. Ensuite je suis monté direction les jasseries de la Richarde pour aller prendre le vallon qui part sous la cote 1500 vers la vallée de Chorsin et dans lequel il y a les sources du ruisseau de Pierre-Brune qui s'y écoule. Le vallon pour voir son exposition n'est pas très bien enneigé il faut rester près du ruisseau recouvert par endroit mais piègeux. C'est d'ailleurs une constatation que j'ai faite hier, les côtés ouest pas trop pentus sont mieux enneigés que les nord. C'est ainsi que de loin, si le plateau des Egaux semblait encore correct (confirmé par Jacou) le suc de Pégrol est totalement déneigé, ne reste que la piste peu enneigée et où à Pradoux j'ai retrouvé les traces de mon skieur du jour venu sans doute des Supeyres. Le côté ouest de la plantation des Allebasses en tirant sur les jasseries de Malmotte et des Supeyres est encore enneigé, ainsi que la langue dans laquelle elles se trouvent alors que c'est un endroit qui déneige rapidement. Mais avec des nuits courtes, sans vent du sud trop fort et sans humidité, le dégel reste lent.
Après je suis rentré sur la croix du Fossat en ramassant juste avant un tout petit lézard en état d'hypothermie:(. Je l'ai déposé dans la bruyère au pied d'un pin, exposé un peu sud et ma fois à la grâce de la Montagne … Puis de la croix, direction les rochers de la Pause où sur le haut j'ai vraiment eu du mal à passer, c'est à déconseiller. En arrivant à la lisière et au chemin qui redescend sur Chansert, j'ai bifurqué à gauche pour rejoindre la ruine de la Jacine, la plus haute, puis la piste qui monte à la jasserie des Bergers, juste en-dessous. Jusque là les descentes n'étaient pas trop mauvaises, ça manoeuvrait bien sans trop effondrer mais c'est tout de même un peu casse-cou car il faut slalomer entre les rochers, les bouquets de bruyère ou de favilloux, être attentif aux rus, aux trous et la neige est relativement rapide …:ermm:
De là j'ai rejoint ma piste de l'aller mais attention car ça pend pas mal et comme il n'y a qu'une barrière cadenassée, en tube acier de Ø 114 pour recevoir le skieur au bout et guère de largeur pour manoeuvrer, il vaut mieux freiner en chasse-neige. Puis le retour sur Chansert, là aussi prudent dans la dernière descente.
Donc voilà, pas folichon mais encore possible pour ceux qui ne craignent pas trop la misère et tiennent sur les skis, sinon mieux vaut éviter le Chansert et ses pentes obligées pour gagner le "Graal".


Modifié il y a 8 ans