Le forum a migré sur https://forum.skirandonneenordique.com/ :) ! On se retrouve là bas.

Tous les messages créés par forez

Ce matin départ des Pradeaux sur le sud. Il a neigé durant la nuit, mais juste un coup de sucre glace qui a à peine poudré les arbres.
Dans la vallée, ce sont juste les voitures et les endroits froids des routes qui ont été saupoudrés.
Neige croûtée gelée mais pas tôlée, avec aux endroits à l'abri du vent, la petite couche de poudre qui s'est calée dans les moindres creux.
Par contre elle était assez humide et freinait la glisse, donc il fallait faire attention en descente et virer là où il n'y avait que la glace, de peur que le ski accroche trop et reste "derrière".
Une alternance nuages, soleil voilé, léger vent frais, un temps plus hivernal.

Donc le pré de la luge des Pradeaux, puis Chougoirand, un petit tour sur les berges de la Ligonne pour revenir et traverser la route au niveau de la maison du Gat et reprendre le chemin en face afin de revenir sur le pylône.

Mais 100 m avant, tout à droite, pour descendre sur la vallée de l'Enfer et son ruisseau. Le passage par la coupe de bois assez récente n'est pas à essayer tous les jours :-? : une pente très raide digne d'une noire d'alpin, mais en plus, avec des tas de branches mortes empilés en endins sur 2 m de haut, plus des plants repiqués avec deux liteaux pour les protéger des chevreuils, le tout en allés "droit dans la pente" de moins de 3 m de large. Et cerise sur le gâteau, le tout bien bosselé et gelé … :-(

Oups !!! :-? Heureusement il y a un chemin de débardage qui coupe un peu la pente et qui permet d'en retrouver un autre dans le bois et de revenir sur la coupe pour finir au ruisseau de l'Enfer tant bien que mal. :-?

La traversé du ruisseau s'est avérée aléatoire? Beaucoup d'eau qui court et pas de pont. Il a fallu balancer les skis de l'autre côté et sur les branches d'un groupe de fayard/favilloux qui avait daigné s'abaisser dans l'eau, passer sans se mouiller les pieds.

Puis j'ai Traversé la route des Pradeaux à Saint-Anthème et suis remonté sur celle de la Frétisse, que j'ai coupée pour remonter sur la jasserie entre la bosse des Ronzières et le creux du ru des Mortes.

Donc une légère descente puis une remonté sur les ruines des jasseries des Mortes, en laissant celles debout sur la gauche.

Enfin le rocher Y par le côté sud/est et la descente par le côté sud/ouest en technique alpine. C'était excellent d'ailleurs. :-)
Et le retour en allant rechercher le chemin entre le réservoir au-dessus des Pradeaux et la Tuile, puis à gauche par la bosse des Ronzières pour replonger sur le parking. La bosse était gelée mais là également excellente en technique alpine. :-)
Modifié il y a 10 ans
Sortie sur le nord des Pradeaux pour changer un peu. Il faisait assez chaud avec un vent de ouest sud ouest. Une neige transformée mais pas trop molle, ça enfonçait peu mis à part quelques endroits.

Départ derrière l'auberge par le vallon. Le ruisseau est énorme. Il a fallu traverser des nerses sur 5 m là où habituellement il y a de la neige. Les 2 tôles qui forment un pont étaient déneigées, pourtant l'enneigement est bien correct puisque à cet endroit ça faisait une marche de 30 à 40 cm entre la neige et les tôles. :-o

Après une montée dans le bois, j'ai ensuite pris le retour des pistes sur 300 m puis juste après le nez du barrage je suis parti sur la gauche afin de le longer et monter ensuite le grand pré de Fayevie jusqu'au carrefour des pistes du même nom.

Ensuite à travers le bois sur la bosse qui domine le pont de la Fayolle sur lequel je suis redescendu. J'y ai trouvé mes seuls skieurs de fond, un groupe de 4 qui discutaient. Puis le vallon qui remonte vers l'angle de la plantation des Allebasses juste au-dessus du haut des pistes d'alpin de Prabouré. Mais avant, j'ai coupé par la plantation et trois fois les pistes, où j'ai rencontré 4 rackettistes.

Il a commencé à neiger légèrement alors que je filais par une légère combe sur le bois Balayoux et plongeais dessous pour rejoindre le chemin qui mène à la jasserie du Clos.

Au loin, sur les pentes qui sont sous les jasseries de Champclose, il n'y a guère de neige, ainsi que sur Braveix et la bosse de Sichard. Mais c'est normal on est dans des orientations sud.

Sur le haut la neige était plus "poudreuse", mais une poudreuse humide, pas loin de la fraîche transformée, mais un peu plus sur le second terme.

Là ça neigeait plus fort. La glisse était un peu ralentie par cette "poudreuse", mais pour les fortes descentes ce n'était pas plus mal et en montée il y avait une très bonne accroche. Donc globalement une bonne neige à randonner.
Ensuite mais skis m'ont emmené sur les jasseries du Grand Genevrier, là où il y a celle du Coq Noir, en bordure de la route des Supeyres côté Saint-Anthème.

De là, je suis retombé sur le retour du sentier du colporteur en direction des jasseries des Jassoux. Puis avant celle de Jarmont je suis remonté un peu par les pistes de l'ancienne station de Haute Vallée, démantelée en juin 2007.

Ca ne neigeait plus et quelques lambeaux de ciel bleu se voyaient à travers des pans de nuages déchirés. La visibilité était bonne côté Loire sur l'est, mais les nuées accrochaient toujours la plantation des Allebasses et la montagne côté des jasseries de Pégrol.

Ensuite je suis passé au loin des jasseries de Viallevieille alors que le brouillard revenait, puis j'ai pris le vallon qui descend sur la Fayolle afin d'être à l'abri du vent, après j'ai frôlé la ruine du Château pour rentrer sur le barrage par le petit pont, et par le chemin très encombré d'arbres qui est sous la piste montant au barrage, je suis rentré aux Pradeaux.

L'enneigement est encore de bonne qualité mais vu l'eau qui ressort par endroit, le temps plus doux doit nous "bouffer" de la neige par dessous.

Voilà pour les nouvelles fraîches du front … de neige … :-D
Modifié il y a 10 ans
Mercredi, encore un tour sur le sud des Pradeaux avec mon ancien ! :-D

Chougoirand, les berges de la Ligonne, le réservoir pour passer sous Molhac puis remonter par le chemin sous la route vers Chougoirand.

Puis retraverser la route afin de remonter jusqu'aux sources de la Ligonne, à l'est de Chougoirand, dans le vallon sur la gauche de la belle descente durant laquelle nous traversons un chemin parfois déneigé, qui mène à une maison isolée. Les sources sont à gauche légèrement au-dessus de cette bâtisse.

Dimanche, avec N 75 nous n'avons pu le faire à cause de la nuit qui nous gagnait. Compte tenu que pour aller aux sources il faut traverser des parcs, mieux vaut y voir clair à distance afin d'appréhender au mieux les passages.

On retombe sur une autre maison isolée et 200 m après sur la piste et le pré sous le pylône.

Un bon vent de sud-ouest au départ, puis il a tourné à l'ouest pour finir au nord-ouest vers 17h30.

T° fraîche au vent mais à l'abri il faisait bon, sans plus.

Aux endroits à découvert, la neige soufflée/roulée était légèrement glacée et n'accrochait pas un yoyo même sur le plat. Par contre, très bonne pour les descentes et pas dure à tracer. :-)

Sur le site de Chalmazel, ils annonçaient télésiège fermé avec vent de 95 km/H hors rafales.

Je n'aurais pas voulu être sur les crêtes, vent + sommet balayé/glacé = ski de rando bof bof … :-? :-(

Aujourd'hui il a fait bon en bas et il me semble que les sapins ont déchargé toute la neige.
Modifié il y a 10 ans
Content d'avoir d tes nouvelles Damien, :-D

J'espère que tout ce passe bien là-bas dans le "SUD" … :lol:

J'espère que tu as du travail.

A te revoir ! :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D :-D
Modifié il y a 10 ans
Ca bouge, la neige est revenue … Quand on lit tout on voudrait être … à la retraite pour suivre tout le monde … :-D

Initiation samedi matin à la rando nordique et première pour Sabrina sur le sud avec un départ vers le village du Suc, à 500 m des Pradeaux.

Départ dans une neige merveilleuse, 10 cm de plume sur du dur, une bonne visibilité mais un ciel gris avec fort vent de sud qui nous a gâché la bonne descente sur la gauche de Chougoirand.

Puis un petit tour sur les berges de la Ligonne avec quelques flocons de neige qui virevoltaient.
Retour sur Molhac avec des flocons qui s’enhardissaient. Nous avons ensuite suivi un peu la route avant de la traverser pour remonter par le sentier du chevreuil. Là, la neige tombait un peu plus dru et surtout, elle collait … :-?

Pour finir de remonter sur le pylône, ce n’était plus que de la raquette à neige. Il a fallu gratter les skis pour finir d’arriver. Neige très humide avec une limite autour des 1000 m.

Dimanche après-midi, le hasard a voulu que je retrouve ce bon N 75 sur le parking des Pradeaux. :-D
De concert, nous sommes partis dans une neige super bonne par le pré de la luge, direction le sud. Environ 15 bons centimètres de plus, un vent un peu frais, par contre à l’abri il faisait assez bon pour suer.

Chougoirand et sa descente « mythique » ou presque puis la bosse à 1188 m entre le puy de Loir et Moliachon, histoire de profiter du paysage avec une vue sur la vallée du Livradois, avec Ambert, Marsac et Arlanc, dominée par les monts du même non qui culmine à 1218 m. Les nuages nous empêchaient de voir les montagnes de l’ouest auvergnat, Sancy, Cantal, Puy-de-Dôme …

De là, une petite descente pour longer la lisière du puy de Loir puis enfiler la route forestière qui descend sur le siège de la Reine. Ensuite, la plongée sur Rouffix (ou pignon fixe comme l’a dit N 75) qui était extra, mis à part 3 ou 4 arbres en travers qui nous ont obligés à contourner. Mais dans cette poudre c’était un vrai bonheur. :-D :-D :-D

Puis nous avons traversé la route pour aller sur la Grange, une belle ferme retapée et sommes remontés un peu direction Molhac avant de prendre à gauche et retraverser encore la route près de Moissonnières et de remonter sur le réservoir.

Comme je l’avais déjà dit ici, et c’est la réflexion que m’a fait N 75, c’est un petit Jura, mais il a ajouté : « ne manque qu’un bistrot pour poser les skis contre le mur et aller se taper un vin chaud … » :lol: Au carrefour de Molhac ce serait l’endroit idéal.

Et là, encore une belle descente, mais trop courte , toujours trop courte dans ces cas-là … sur les berges de la Ligonne, que nous avons remontée en laissant le Gat sur notre droite et en retraversant la route pour suivre le ruisseau.

Puis une ultime remontée sur le pylône et le retour aux Pradeaux à la nuit, rompus, « rendju » (comme l’on dit en patois d’ici) mais heureux comme des gamins … :-D
Modifié il y a 10 ans
Sortie du col du Béal, sur une neige poudreuse en faible quantité là où ça a soufflé, ce qui fait que l'on sent et entend tous les petits "cratères" et blocs de glace formés par le redoux. Mais dans les endroits moins exposés, c'était très bon, de 5 à 10 cm de fraîche, idéal pour la rando. Temps alternant entre nuages, brume et une tentative timide du soleil et une autre tout aussi faible de neige. Pas ou très peu de vent.

Au Béal il y avait 4 paires de skis devant l'auberge et les pistes étaient tracées.
Par Roche Courbe, je suis descendu sur la pente ouest, vers les jasseries du Béal, puis j'ai traversé la route du Brugeron sous celle des Clissades pour aller sur le gros groupe du Merle, puis celles de Pillère pour enfin arriver au but de mon escapade, celles de Jacques Rodde.

En effet, il y a très longtemps :-? , j'avais autour des 15/16 ans, j'avais fait avec mon père et 3 autres personnes, ma première vraie rando avec 2 nuits dans des jasseries, et nous étions passés à Jacques Rodde.
Je me souvenais d'une plaque parlant d'un résistant tué par les Allemands.
La jasserie sur laquelle est apposée la plaque est celle en arrivant du haut, juste sur la gauche de la grande jasserie habitée à l'année, où il y a une éolienne.

"Ici mourut le 17 février 1944, Le Patriote Pierre Marcel Dessapt"

Bientôt 70 ans … De là, on a une vue magnifique sur la Chamba, sous le col de la Loge, côté ouest des monts mais néanmoins dans la Loire et sur la vallée jusqu'aux portes de Clermont. Mais le Puy-de-Dôme et le Sancy étaient dans la brume.

Ensuite, mes pas glissés m'ont conduit sur Puy Gros, puis 2 Boules, la piste de ski sur 1 km, la Montagnette et le col de la Loge par le GR qui sert de piste de raquettes "payantes !". :-o
J'ai croisé quelques skieur et des raquettistes, un couple du Nord, très gentil. La dame s'est étonnée que je ne sois pas sur les pistes de ski, alors il a fallu lui expliquer. Ils avaient payé 2 euros chacun pour avoir le droit d'emprunter un GR où la trace tassée glacée laissée par les promeneurs du week-end, était juste recouverte d'un film de poudre. La seule explication qu'on leur a donnée sur le péage est que au cas où ils se fassent mal, le domaine assurait les secours.
Je leur ai quand même parlé de l'accès libre et gratuit au milieu et le fait que le péage des raquettes servait avant tout à "boucher" le trou du ski sur pistes. Ainsi que du secours en montagne gratuit en France et payant sur une piste où pourtant ils s'étaient acquittés d'un forfait … Va comprendre Charles ? :-o
Ils ont été étonnés et très intéressés …

C'est vrai qu'à la Loge, comme l'a fait remarquer N 75 il y a peu, l'accès au milieu naturel est bien bouclé : départ des pistes de ski et retour, le GR en piste raquettes et la piste qui descend dans le bois de Migois également pour les raquettes, avec un avertissement que sans ticket c'est l'amende !. Bref ! Il ne reste rien mis à part les bois un peu denses. :-?
Et entre les deux pistes les plus éloignées dans la courbe à 1250 m d'altitude, il n'y a que 500 m. :-o

Enfin, je suis reparti donc sur la Montagnette, puis la clairière chère à notre bon N 75, un peu le retour des pistes sur 200 m puis à droite une autre clairière plus garnie en pins, qui m'a ramené sur le carrefour des pistes vers les loges de la Lite. Enfin le Chesseton et le Pas de la Croix où là aussi je suis allé voir la plaque posée le 14 juillet 2010 sur une pierre en forme de petit menhir, juste au bord de la route du Brugeron au Béal.

Ca concerne toujours la dernière guerre :

"Dans la nuit du 12 au 13 août 1944, Suzanne Combelas et Denise Colin, opératrices radio du corps féminin d'Afrique du Nord, furent parachutées à la croix de Saint-Anne et recueillies par la famille Guilhot des Tuiches, du réseau SR Kléber"

Les Tuiches sont à hauteur de Camelot, l'ancien départ des pistes du Brugeron, au sud/ouest.

Enfin une belle sortie de 4 bonnes heures et bien content d'en finir.
Modifié il y a 10 ans
Bon, ben, un peu comme vous, mais où sont les neiges d'antan ?, du moins sans remonter si loin, juste à mercredi dernier … :-(

2 sorties humides ce week-end à partir des Pradeaux sur le barrage et Prabouré. :-?

Samedi, 40 cm de neige mesurés au départ sur la piste du barrage, encombrée de 4 pins qui n’ont pas résisté. Neige très molle, pas de glisse.

Ca bruinait, un peu de vent d’ouest et la neige qui tombait par gros paquets des arbres. Pas mal de casse encore dans les forêts.

Au bout du barrage, au départ du vallon après le petit pont sur le ruisseau, il a fallu sortir la scie à élaguer afin de tailler les branches d’un sapin qui barrait tout le passage.

Puis passage au bivouac de l’an dernier avec Jacou, Leucos et son collègue. Par contre compte tenu que la neige était dense, ça ne brassait pas trop. Ca ne glissait pas beaucoup mais la trace n’était pas trop pénible à faire, avantage des skis larges qui n’enfonçaient guère.

Sur les pistes de fond venant de l’angle de la plantation des Allebasses vers la tête des téléskis de Prabouré, l’eau ressort pas mal. La neige est bouffée par dessous.

Une tentative dans la plantation, mais même les pentes connues n’offraient pas de glisse : skis scotchés ! :-?

Sur le haut de la station de Prabouré, il a fallu prendre la ligne de plus grande pente pour arriver à prendre un peu de vitesse et glisser enfin …

Puis retour par le bas de la station bien fréquentée, la piste de fond et du bois du Coin, dans mes traces de l’aller sur les Pradeaux.

Dimanche départ du même endroit mais en passant sur le haut du barrage et en laissant les jasseries des Mortes sur la droite. Puis la Tuile et la tête des téléskis de Prabouré.

Dans les traces de raquettes, c’était gelé un tant soit peu, mais en dehors toujours mou, mis à part aux endroits à découvert où un film de quelques millimètres glacé, rendait les descentes très délicates … :-? :-(

La même que la veille sur la station de Prabouré était devenue dure dure … Ca prenait de la vitesse et les virages se négociaient tant bien que mal, car ça virait, certes, mais en sortie ça craquait … Quelques belles gamelles … :-?

Le retour de la station, je l’ai tenté par le rocher Y. la descente là aussi a été harde avec une belle chute où j’en avais perdu le bâton gauche. :-o

Puis, un peu maso, j’ai tenté celle des Ronzières, au-dessus de l’auberge et du parking des Pradeaux, qu’il a fallu écourter au niveau de la plus grande pente, car là, au bout de 2 bonnes gamelles, le nez dans la neige, j’ai préféré abdiquer et couper la pente pour finir « dignement » la sortie. :-P

Là, j'avoue que des chaussures rigides auraient servi …

Bon, sinon, la météo annonce un peu de neige, si ça veut venir sur cette couche très lourde et humide, elle servira de sous-couche, sinon, ça la ronge par-dessous, c’est impressionnant.

Et c'est vrai, que d'eau, que d'eau … :-o mais aussi pas mal de traces de raquettes ce qui est commun d epuis le début des années 2000, mais également plus récent depuis l'an dernier, des traces de ski …
Modifié il y a 10 ans
Belle sortie « accompagnée » hier après-midi au col du Béal. :-D :-D :-D

J’avais vu sur le forum, Benbois et N 75 prendre rendez-vous et au dernier moment je me suis « invité ». :-P

Juste un petit tour de ski et 3 descentes dans la poudre en les attendant et enfin :
J’ai fait avec beaucoup de plaisir, la connaissance réelle de Benbois, après la virtuelle ! :-D :-D :-D

Il y avait en plus Fabien, un Grand Amateur de Nature et photographe comme Benbois, mais qui n’est pas sur le site faute de temps. Par contre il a son propre site que je vous conseille vivement !
:-D

sensinatfnature.weebly.com/

Il a fait la ballade avec les Hok, ces petits skis très larges avec peluche.

Donc en résumé une super sortie très conviviale avec de vrais esthètes du ski de rando nature. :-D

Nous sommes partis du Béal (sous le soleil) puis sur Procher, le col de la Chamboite (sous la grisaille), le haut des pistes de Chalmazel (ça neigeotait), la gare d’arrivée du télésiège, contournement de Pierre-sur-Haute par le nord est (ça neigeait fin et ça soufflait), puis retour un peu par la route pour éviter le rocher Pavé et ses caillasses et re la Chamboîte, Procher et le Béal à la tombée de la nuit.

Neige extra, belle poudre. La différence d’épaisseur est nette avec l’altitude contrairement à la chute de fin novembre. Bon enneigement à partir de 1300 m à découvert mais il manque bien sûr la sous-couche, donc les endroits où la bruyère est haute « enfonce » et les zones caillouteuses sont à éviter.
Modifié il y a 10 ans
Je serai moins "matérialiste" que vous, car j'ajouterai surtout "l'esprit" dans lequel le pratiquant va taquiner la neige. :roll:

Suivant comme elle est je n'ai pas du tout le même matériel …

Neige poudreuse ou molle, ce sera en ski de rando large équipé de chaussures NNN BC, suffisantes pour le relief du Forez.

Et si la neige porte, une belle neige de printemps qui enfonce juste de 2 cm, c'est en ski de skate, équipé de fixations de rando, pour le confort et le pratique des chaussures adaptées, lors des pauses ou d'éventuelles marches.

Et filer sur les plateaux en voyant défiler le paysage, en choisissant le cheminement de sa piste, en tournant autour des petits fayards ou pins, tout noueux comme les doigts d'un grand-père, torturés du vent des Hautes Chaumes, jouer avec les combes, les "half-pipes" naturels, tout le micro relief qui n'existe plus sur les pistes de fond ultra rabotées, c'est fabuleux … 8-)

Et avec les skis plus traditionnels, pénétrer l'intimité d'une forêt dont les branches sont guirlandées de neige fraîche, dans une ambiance feutrée, une nature presque figée, a un côté intimiste qui donne l'impression de se retrouver presque comme une composante de la nature, plus comme un intrus … :-o

Et dans tout ça, pour en retirer la quintessence, on se pose, on arrête de respirer ou presque et l'on a devant soi un moment d'éternité à savourer sans modération. :-D

On est arrivé à la doctrine Rabelaisienne de "rompre l'os et sucer la substantifique moelle …" :-P

Ou encore au Carpe Diem … Tout un programme … :-P

Finalement ski de rando et philosophie de la vie, même combat ! :lol:

Ca devrait être remboursé par la sécu tient … :roll:
Modifié il y a 10 ans
ENFIN !!!!!!!!!!! :-D

Après 1 mois d'arrêt, 1ère sortie à ski de l'année, au col du Béal. Route enneigée/verglacée à partir de Saint-Pierre, mais gravillonnée. Il faut prendre soin temps.

En grattant jusqu'au sol, 27 cm de neige mesuré devant le refuge, légèrement sur la gauche du bac.

Léger petit vent de nord qui donnait l'impression de fraîcheur vite démentie par la suite, car le soleil était chaud. Le givre tombait des piquets des pistes de fond qui n'étaient tracées que jusqu'à 2 Boules.
Je les ai croisées une fois sur leur retour vers les loges de la Lite. C'était juste, le plan n'était pas lisse faute de neige suffisante et de l'herbe entourée de neige grisâtre ressortait par endroits.

Ailleurs, une pure merveille, une neige très poudreuse sur les pentes nord est et sur le haut, elle avait été durcie par le vent.

Très bon à skier. La descente du début du Chesseton (bien orientée est) dans les petits favillous et qui retombe sur le tracé de la piste de fond qui passe sous le bois de la Pigne, était extra. S^i

Je suis allé jusqu'au bûron du Fossat, n'osant m'aventurer plus loin, surtout sur du côté de Manjasson où le chemin est caillouteux.

Au retour, un petit tour dans les creux de la Pigne où la brume commençait à remonter et en faisant attention aux nerses, car l'eau n'est pas loin. Puis le Chesseton et Puy Gros avec une bonne descente sur le bois au-dessus des jasseries de Jacques Rodde. Mais attention quand même aux "tas" qui recèlent des bouquets de bruyère ou une caillasse … :-?

Et enfin un retour sous la croix de Saint Anne, au jugé dans la brume qui laissait une visibilité au km environ mais gênait pour voir le relief devant les spatules. Un passage aux captage de Puy Gros puis la traversée de la route du Brugeron et une remontée plus délicate dans la bruyère plus dense, sur Roche Courbe, en laissant le Pater sur ma droite.

Et la descente de Roche Courbe sur le Béal. Elle était si bonne que je l'ai doublée … Pan, Pan !! :-D :-D

Sinon c'était extra mais limite bien sûr … La météo annonce encore de la neige, espérons, parce que 1 jours de redoux là-dessus et … il faudra ressortir les baskets …
:-(
Modifié il y a 10 ans