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sancho L'essence du SRN est entre autre à trouver dans l'absence de dichotomie entre la montée et la descente. Cependant, il semble que procéder à cette dichotomie peut permettre de proposer une cotation pratique et objective:
- le kilomètrage et les indications sur le dénivelé, permettent de donner un bon ordre d'idée sur la difficulté physique du parcours
- les problèmes inhérents à la difficulté technique en montée, sont éludés par la possibilité d'utiliser les peaux.
- les difficultés techniques en descente sont abordées dans cette cotation, en s'appuyant sur un matériel de référence, qui me semble donner du sens au découpage proposé (ski polyvalent, chaussure souple de N75).
La liberté de talon du SRN entraîne un certain nombre de plaisirs et, ou problèmes en descente qui impliquent un développement des différentes cotations dans des plages de difficultés de terrain (° de pente, obstacles,..) qui me semblent devoir être moins larges que celles du SRA.
La proposition de cotation s'appuie sur une analyse qui prend en compte l'emploi d'un ski dit "polyvalent" (se référer à la description proposée sur le site pour plus de détails), monté en Norme 75, avec usage de chaussures souples.
Pour autant elle reste valable pour des skieurs sur du matériel plus fin, qui devront aborder les difficultés en descente avec plus de prudence, particulièrement dans les neiges croûtée. Les efforts nécessaire pour descendre avec ce type de matériel peuvent être compensés par des économies d'énergie dans les partie montante, surtout si le manteau neigeux est peu profond.
Pour des skieurs qui évoluent sur du matériel plus large, il conviendra d'être plus prudent sur les cotations en descente, dès lors que la neige sera dure. Dans toutes les autres neige, ce type de matériel entraîne plutôt des facilités en descente.
La cotation proposée, est une cotation globale sur l'ensemble de l'itinéraire. Je propose: que jusqu'à 3 passages incontournables de moins de 100m, ou un passage de moins de 300m dans une cotation supérieure: les difficultés seront mentionnées et côtées sans impacter la cotation globale.
Cette proposition peut sembler assez arbitraire, mais elle repose sur les idées suivantes:
- La qualité de la progression d'un skieur est en grande partie liée à ses dispositions psychologiques. Là dessus personne n'est égal. Cependant quand on a déjà déchaussé 3 fois 100m sur de la neige très dure, croûtée ou profonde, on a déjà laissé des plumes, tant sur le plan physique, que sur le plan psychique (même si ça peut être plus ou moins conscient), qui font que le skieur ne sera plus forcément dans les disposition optimales, pour se sentir au mieux de sa forme dans du terrain qui correspond à sa zone de confort théorique.
(sans doute certains d'entre vous sont très à l'aise avec l'idée de déchausser, et de marcher avec aisance dans tous types de neige, j'aimerais que ce soit le cas de tout le monde, mais ça ne me semble pas si évident pour beaucoup de gens) A vous de me dire ce que vous en pensez.
- la cotation proposée décrit des difficultés de terrain et des dispositions techniques pour aborder l'itinéraire en neige douce (neige fraiche, plus ou moins froide, ou neige transformée qui porte, mais reste agréable skier car décaillée en surface par l'action du soleil).
Si la neige est dure j'inviterais le skieur à étudier une possibilité d'itinéraire dans la cotation juste inférieure.
Si la neige est croûtée ou s'il s'agit d'un manteau neigeux de printemps pourri par le réchauffement (neige qui défonce de manière intempestive), j'inviterais le skieur à se reporter sur des itinéraires décrit dans des cotations inférieures de 2 niveaux par rapport à la description qui correspond à une aisance en neige douce.
Proposition de cotation:
D'un point de vue sécurité, il est toujours préférable en montagne d'évoluer en étant bien accompagné que tout seul.
Cependant une personne qui n'aurait jamais pratiqué de ski, peut toute fois sans trop prendre de risques, s'essayer au SRN sur des terrains rigoureusement plat sur neige dure ou croûtée. Sur une neige douce, il est possible d'aborder sans trop prendre de risque des pentes dépourvues d'obstacles de moins de 7 à 8°, pas trop longues et présentant un arrêt naturel au plat ou en montée.
S1: pentes de 0 à 7-8°, terrain large et dépourvu d'obstacles, - maîtrise du chasse neige freiné
S2: pentes de 7 à 15° en terrain large et dépourvus d'obstacles, ou pentes inférieures à 8° dans un terrain comportant quelques obstacles - maîtrise du chasse neige virage.
S3: de 15 à 20° en terrain large et dépourvu d'obstacle, ou en pente inférieure à 15° dans un terrain présentant quelques obstacles, ou en secteur forestier peu dense dans des pentes inférieures à 8° - maîtrise du stem
S4: de 20 à 25° en terrain large et découvert, ou en pente inférieure à 20° présentant quelques obstacles, ou en couvert forestier peu dense dans des pentes qui n'excède pas 15°. - bonne maîtrise des conduites dérapées. - bon contrôle de ses skis en dérapage latéral
S5: de 25 à 35° en terrain large et découvert, ou en pentes inférieures à 25° présentant quelques obstacles, ou en couvert forestier peu dense dans des pentes qui n'excèdent pas 20°. - très bonne maîtrise des virages dérapés, - très bon contrôle de ses skis en dérapage latéral - le skieur dans des pentes plus faible est également à l'aise avec des conduites carvées sur neige dure.
S6: un monde qui n'est pas imaginaire, mais au dessus de S5, où le skieur sait où il va, pourquoi il y va et n'a pas besoin ni de topo, ni de cotations. j'ai corrigé quelques fautes et fait quelques petites modif, j'aimerais savoir si c'est lisible, compréhensible, si ça semble pertinent. Et également si certain peuvent cogiter à la pertinence des choix de pentes et d'obstacles en imaginant la transposition proposée pour les différentes conditions de neige. A plus
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