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le pro cale revient à la charge.
Pour des grands gabarits ou pour des ptits nerveux de la glisse, qui des fois s'emballent sur de la grosse prise de carre sur neige dure (et c'est possible Jacques je te le promets): les fixations, et la visserie norme 75 sont à mon avis, le talon d'achille du matériel.
En SRN je n'ai pas beaucoup skié en norme 75 jusqu'à présent.
Mais j'ai eu vent de roteffela qui se fragilisaient jusqu'à rupture, juste sur le fait de la dureté du plastique d'une T4, les étriers sont fin et léger, et le plastique dur.

La fixation est plus large, elle déborde du ski, les forces qui travaillent sur les 3 petites vis sont vraiment conséquentes.
En télémark sur du matériel entre guillemets plus résistant:
une chili arrachée,
deux g3 ascent étriers fendus dans la longueur en moins en une saison.
une g3 cassée sur la bande qui recouvre le dessus du bec de canard.
Une paire de 7tm revendue à un ami, qui en a arraché une et cassée l'autre en trois sorties.
Quand le matos lache dans une entrée de couloir ou à plus 70km/h sur une piste avec du monde autour et des lignée de canon à neige sur les bords, ça fait souci.

Dans le boulot en SRN, il m'est arrivé plus d'une fois d'avoir de la casse imbricolable au milieu de nulle part sur des grands gabarits, et de finir l'étape en trotinnette à la place du client.
C'était principalement de l'arrachement avec de la casse sur des modèles xadv ou nnn.

Cette année avec un parc en norme 75, je me balade avec une paire d'étriers de rab dans le sac à dos, c'est mon vécu de tk qui me transforme en mulet aux cheveux blancs.

Je suis pro cale pour des questions de moment de force qui à mon sens améliorent prises de carres, et du coup conduite et freinage.
J'ai monté les skis que je mets aux pieds des clients avec des cales, car convaincu que ça aide en descente.
Mais si la cale accroit le moment de force, elle augmente de concert les forces qui travaillent sur l'étrier et la visserie.
Le plastique n'est à mon avis pas assez solide, à l'usage les vis de l'étrier peuvent prendre un peu de jeu, et il y a matière à tout arracher fix+cale, ou à trop solliciter avec un peu de jeu, la faible épaisseur de métal de l'étrier jusqu'à rupture.(arrachement de fix sans la cale jamais vu, mais j'ai du mal à concevoir)
Qui dans les inconditionnels de la norme 75 n'a jamais eu à revisser un étrier?
Quand tu skies sans t'en apercevoir, avec un étrier qui n'est pas visser à fond, tu travailles les trous des vis, tu peux remmettre de la colle, mais le mal est fait.

Après faut relativiser en fonction du poids du bonhomme et de sa façon plus ou moins aggressive d'engager dans le pentu.
Pas trop dans le boulot, mais dans ma pratique perso, je me rangerais dans une catégorie petit gabarit décérébré au ski un tantinet engagé, mais ce qui peut valoir en termes de fragilité de matos chez le petit nerveux, peut aussi faire loi chez un plus grand au style de ski plus débonnaire.

Régis en a déjà cassé trois, il met la faute sur des pulkas trop lourdes.
Moi je prétends qu'une pulka n'a pas à être trop lourde pour une fixation.
Trop lourde pour le bonhomme qui la tire et transpire c'est une chose, mais en plus si pour tout salaire de sa peine, il doit se geler les mains au fin fond de la laponie avec un tournevis pour bricoler ses breloques, c'est pas cool.

C'est toujours le même problème côté matos dans le SRN et le TK: pas assez populaire, pour qu'il y ai vraiment de la recherche de développée par les fabricants.
Quand on voit le prix du bout de métal qui pince en trois points, qu'on sait depuis quand le modèle existe, et qu'en plus ça casse, ça me fait peine.
Côté ski, ça évolue quand même, en tapant dans le travail de recherche pour l'équipement des vainqueurs de la pierra menta, on a un peu allégé la valeur sure en noyau bois de grand papa.

A plus, c'était la contribution du soir de sancho pro cale, mais dépité de la fragilité du duo cale fix.
Modifié il y a 13 ans
Régis n'a pas tord sur le caractère accessoire de l'objet.
On doit pouvoir passer partout sans la plaque.
Pour autant je reste convaincu que, c'est un plus qui permet juste de mieux passer partout et ce dans tous les types de techniques en descente.
L'idée du moment de force accru, c'est comme de vouloir claquer une porte en plaçant sa main à 10cm des gonds ou en la plaçant proche de la poignée.
Au final le résultat n'est pas le même.
A mon avis le rôle de la plaque n'est pas juste d'empêcher le frottement de l'étrier quand tu essaies de prendre des virages carvés comme un Julien Lizzeroux.
Il apporte de la puissance à n'importe quelle prise de carres, aussi bien en chasse neige, qu'en virage parallèle, qu'en virage TK.
C'est de la puissance de freinage ou du gain de conduite sur le ski qui est à attendre de l'objet, avant même d'avoir l'aisance de prendre suffisamment d'angle pour tenter de carver à en frotter les étriers.
En alpin aujourd'hui, ils l'ont déjà bien cultivé le créneau, avec une fixation dejà haute et même une surépaisseur dans la conception du ski juste sous la fixation.

Le problème est que le marché du TK ou de la rando nordique est si petit que les fabricants ne se posent pas tant de questions sur l'évolution du matériel.
Sur la fixation que tu as sur tes skis, la plaque de réhausse n'est pas fournie dans le carton.
Je crois que voilé la met en option à des tarifs indécents pour juste un morceau de plastique.
Il y a de quoi se poser la question de la pertinence de l'objet juste en regardant le surcout.
C'est un point de vue personnel, et personne n'a obligation d'adhéré à mon propos, mais je crois sincèrement que la plaque est une aide en descente pour n'importe quel skieur.
Le bout de plastoc ne devrait juste pas valoir aussi cher, et il ne devrait pas être optionnel.

Je n'avais pas calculé que c'était Régis qui t'avais offert et monté les skis.
Régis je te promets d'aller de ce pas consulter le lien sur ce sujet.
J'ai déjà exposé mon pont de vue dans ce post, le débat du lien que tu as mis m'intéresses.
Et on a le droit de pas être d'accord, si tout le monde était tout le temps du même avis, nous serions tous des moutons skiant dans le même rail, et le monde ne serait que plus terne.
A plus sancho
Modifié il y a 13 ans
ya des veinards qu'ont de la poudre et des projets de voyages dans le grand nord.
Juste un petit détail sur les photos, il me semble qu'aventure nordique ne t'as pas mis de plaque de réhausse entre ton ski et ta fix.
Pour un mode autonomie et pulka au derrière, c'est peu génant car on attaque rarement comme un gouniafier en descente.
Mais sinon, la plaque de réhausse c'est vraiment intéressant, car l'étrier à moins de chance de frotter dans la neige quand tu tailles des courbes surtout avec un éon qui n'est pas très large. A part ça, ça améliore pas mal le moment de force, pour tenir mieux tes skis, tant dans les conduites coupées que dans les virages dérapés.
Pour le raid si c'est pour faire du linéaire quotidien de bivouac en bivouac sans quitter la pulka c'est pas génant, par contre si tu as l'intention de lacher le lest pour faire un ou deux sommets plaisirs, c'est un petit plus non négligeable qui améliore considérablement l'impression d'aisance que peux dégager le bonhomme en mode descente.
Bon trip à toi
Modifié il y a 13 ans
En mode poussette sur neige fraiche pour du SRN, le fart peut être intéressant car la neige est douce.
Dès que tu passes en klister, c'est que la neige est passé en gros grain, même si elle n'est pas béton, elle est très abrasive, même si ton ski a un vrai cambre tu défartes en quelques virages dérapés.
Au prix du tube, avec la mouise que c'est à nettoyer, avec la belle composition des produits Klister, les peaux sont à mon avis la solution en neige dure. En neige transformée mouillée, les écailles crochent pas mal,si vous avez opté pour des skis sans écailles un klister rouge, ou argent ou bien mélangé ça peut faire l'affaire dans de la neige gros sel humide, mais en trois dérapages à la descente t'as laissé la moitié de ta colle dans la neige et tu ressors le tube pour la montée suivante.

Il y a différentes sortes de rouge plus ou moins accrochant selon la T° et l'humidité.
L'argent évite au rouge de glacer et de perdre son accroche.
On peut les mélanger.
La néra est un klister intéréssant qui croche pas mal en neige mouillée et évite de ramasser trop de merde (lichen, aiguilles de sapin, quand la neige est un peu sale.
Un universel peut faire l'affaire.

Mais sincèrement je préfère les écailles, au tube en neige mouillée, l'accroche est suffisante.
Pour peu que tu ais,comme c'est souvent le cas en neige transormée, des coins détendus au soleil et du béton à l'ombre, c'est sur que t'es dans la misère.
Mais on peut toujours compenser en sortant les bras quand ça recule et en piétinant quand ça accroche plus que nécessaire.
Modifié il y a 13 ans
Pour Robert:
Même si c'est plus gros et plus polluant que la panda rouge, c'est avec plaisir que je te recevrai, si tu fais le déplacement dans le quartier jurassien. Hésites pas à co-voiturer avec Régis, je lui avais promis un plan cabane secteur mont Tendre en fin de saison dernière, et c'était tombé à l'eau, avec la fonte rapide de la neige, avant son retour de Suède.
Modifié il y a 13 ans
Avoir une pulka pour les raids est un vrai argument.
Pour les deux autres raisons qui ont motivé ton choix je suis plus sceptique.
Pulka ou chariot, l'un comme l'autre ne sont pas sujet de ségrégation par les pisteurs.
C'est certain que le chariot ne rentre pas dans la trace, et est à utiliser sur le plan lisse.
La pulka dans les rails ce n'est pas la panacée, tu finis toujours par en sortir ne serait ce que par le fait qu'elle est rarement à plat, et de surcroit à labourer la trace tu pourrais finir par tomber sur un pisteur moins conciliant.

Ensuite, le chariot malgré la hauteur est étonnant en stabilité (c'est la largeur des skis qui compense la hauteur de l'engin), c'est sur que je ne m'amuserais pas à suivre une trace de raquette gelée, mais ceci dit ça ne m'éclaterais pas plus de le faire avec une pulka.
Hier on a fait une première sortie 100% forêt avec le ptiot juste derrière la maison avec un contexte neige scabreux cailloux entre les arbres et arbres derrière les cailloux, ,ben je promet que le chariot enchaine bien les creux les bosses et manoeuvre en toute stabilité dans ce décor printanier.
Faudrait voir dans de la fraiche, si les cieux daignent en laisser tomber un jour, si l'engin reste aussi efficace que la pulka.
En mode skate, le ballotement n'est pas si génant, je dirais même que ça berce le marmot.
Le problème devient plutôt physique, car tu compenses musculairement pour conserver une vitesse de déplacement constante pour pouvoir réaliser le geste.
Du coup, ça travaille le gainage, ça endurci méchamment les fessiers, ça peut être un bon entrainement pour être efficace dans la mise en route du deuxième bambin.
Les peaux pour les profils longuement montant c'est sur que c'est la facilité.
A plus sancho
Modifié il y a 13 ans
j'arrive peut être un peu tard Arluk,
Mais c'est certain que classique, plus que skating.
Skis écailles pour des profils plats c'est suffisant, dès qu'on trouve un peu de relief, les peaux sont une aide non négligeable en montée, pour qui n'est pas forcémment un skieur aguérri.
Se méfier des descentes au départ, mais c'est à mon sens accessible à plein de monde.
Côté pulka, il y a un produit intéressant pour une utilisation famille, sur la marque chariot.
C'est une poussette 4*4, roues hautes, tu passes partout en montagne non enneigé, en 1 min montre en main tu la transforme en remorque à vélo et en une autre minute, tu peux y ajouter un brancard et des skis.
C'est pas donné, compter 1000€ pour les 3 kits: poussette, remorque à vélo et pulka.
En même temps si tu achètes les 3 séparemment tu exploses largement le budget.
Seul inconvénient, ce n'est pas une pulka intéressante pour charger un bivouac, pas intéressant pour du raid, c'est juste terriblement adapté pour aller se balader avec bébé à la journée.
www.chariotcarriers.com
Modifié il y a 13 ans
J'avoue m'être un peu enflammé sur le sujet.
Mais comparer 40 km de camion à de la dépose en hélico m'a fait un poil bondir.
Sur la parenthèse lapone, c'est certain qu'il y a nécessairement une contradiction entre le fait de revendiquer des préocupations environnementales, et le souhait de développer une activité commerciales consommatrice d'espace.
Maintenant je me préfère de loin encadrer en ski de randonnée nordique que sur des pistes tracées sur des domaines d'alpin ou de fond. Et quoi qu'il en soit ça passe forcémment par du transport.

Sinon concernant zaratoustra, je n'y voyais pour ma part aucune connotation négative, le gaillard n'a pas passez toute sa vie reclu en hermite, et à mon sens il était fortement emprunt d'humanisme.

Robert j'espère que tu ne m'en veux pas, si toutefois tu passes à pied dans le jura ou si tu déroges à la règle de ne pas prendre la voiture pour aller skier, je t'invite volontier à partager une journée de glisse dans les épicéas du coin
Modifié il y a 13 ans
certains appellent ça du co-voiturage.
Sauf erreur de ma part, un bus 9 places rempli, consomme moins que 8 véhicules.
Après ça je vis quand même du tourisme, mes clients viennent dans le Jura plus en train, voiture ou en avion qu'à cheval.
Mais j'imagine bien que Robert vit lui dans une tanière toute verte, toute bio, fait son jardin potager, limite sa consommation de viande, ne travaille pas dans un secteur qui peut affecter l'environnement de quelque manière que ce soit, et que comme les Jain en Inde, il porte un mouchoir devant sa bouche pour éviter d'avaler des insectes. Il ne sort de chez lui que si c'est nécessaire, ne le fait qu'à pied, et balaie minutieusement devant chacun de ses pas, pour éviter d'attenter à toute forme de vie, de la micro faune.
Sinon tes skis de randonnée nordique sont ils 100% pur frêne?
Tes fixations 100% métal et cuir? et tes chaussures fabriquées en peau de bouquetin victime d'une avalanche?
Parce que si c'est le cas, et que tu ne sors de chez toi qu'en hiver, pour éviter d'écraser fourmis et vers de terre, je brule d'impatience de venir rencontrer zaratoustra, dans sa caverne.
J'ai encore beaucoup de leçon de vie à apprendre des gens qui parviennent à assumer complètement leur déni de cette société de consommation.
Pour les autres, je dirais que chaque rencontre est également riche en enseignement, et vivre du ski est pour moi avant toute chose, une occasion de partager: une tranche de vie, dans un théâtre propice à révéler les merveilles qui composent dame nature.
Alors s'il faut cramer un brin de gazole, pour déplacer des clients au coeur du parc jurassien vaudois, eh ben certes ça contribue au réchauffement climatique,mais ça fait aussi vivre ma famille.
Et si au cours de leurs prochaines vacances, ces clients choisissent de pratiquer le ski de randonnée nordique, plutôt que de consacrer l'essentiel de leur séjour entre neige à canon et remontées mécaniques, s'ils s'ouvrent au plaisir de savourer de petits moments de bonheur dans ce qu'il nous reste d'environnement à peu près préservé, alors je veux bien encore alimenter les tiroirs caisses d'elf ou total.
Sinon, j'ai déjà un élément de réponse sur ton éthique jusqu'au boutiste en matière de respect de l'environnement, car ta réponse vient sans aucun doute d'un ordinateur biologique, garant des valeurs du commerce équitable.
Au plaisir Robert
Modifié il y a 13 ans
Vendredi 14/01
En panne de clients à même de croire à la neige, je suis allé faire un peu de photos sur le secteur du Marchairuz.
Toute la combe du couchant est belle blanche.
Entre 20 et 50 cm sur le bois de la rolla, le bois du milieu, les secteurs des Cunay, ça redescend jusque vers la glacière de saint livre, tout le secteur de Roch dessus est bon également, sur le crêt de la Neuve il faut louvoyer finemment mais c'est bon aussi.
Je propose des sorties journée accompagnées à partir de 30€ avec votre matos, et 40€ en fournissant époch et bcx875.
Pour les skieurs autonomes qui veulent plus d'infos sur des tracés, n'hésitez pas à me téléphoner.
Privilégiez les routes dans les secteurs forestier pour la paix des tétras du quartier.
Modifié il y a 13 ans