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Hello,
L'hiver passé j'ai pris un peu de temps pour jouer à faire des tests.
Dans ma besace pour ces tests: du sbound 98, du sbound 112, du rossignol bc 110, du voilé vector et objective bc, de l'annum et de l'époch.
Je les ai alignés à 3 reprises, sur neige béton, sur neige fraiche et lourde, et en belle poudreuse de cinéma.
Avec des séquences brèves pour tester chaque paire au moins 3 fois et en dégager mon ressenti: sur l'accroche en montée, le comportement au plat, en traversée en dévers et en descente.
Aux pieds j'avais de belles crispi svartisen, côté fixations 6 hardwire, et une 3 pin cable traverse sur le sbound 98. J'ai skié chaque fois sans les câbles hormis en descente où j'ai joué avec et sans.
Ça a l'air de rien dit comme ça, mais entre le déplacement sur un site adéquate, le trimbalage des paires et le temps pour consigner les ressentis avant de se mélanger les pinceaux, on a vite fait de tuer 3 belles demi journées où on aurait pu faire du ski un peu plus sympa. Du coup à l'issu de tous ces petits jeux, j'ai jugé des ressentis sur l'ensemble de ces paires de ski qui ont une valeur à pondérer en fonction des gabarits et des styles de ski des différents skieurs que cela pourrait intéresser.

Mais le plus gros choc de ces tests a été de me retrouver avec un sbound 98 moins agréable à skier au plat et en traversée en dévers qu'un sbound 112 sur neige béton. En ce qui concerne la descente le comportement entre les 2 paires me semblait comparable.
Pourtant la théorie dit que dans ces lignes de côtes là, entre 2 skis de conception identique, le plus fin est sensé aller mieux sur neige dure que le plus large. Du coup j'ai été obligé de refaire des tests avec un sbound 98 pourvu d'une plaque de réhausse de hardwire pour finir par conclure que le 98 est meilleur sur neige dure que le 112, mais qu'en revanche 1 cm de différence de hauteur sur la plaque entre hardwire et traverse peut radicalement changer les données du problème.
J'ai sincèrement le sentiment que la plaque de réhausse est un élément dont l'importance est très sous évaluée par les pratiquants de SRN. J'avais déjà écris sur le forum pour dire que ça facilitait grandement les prises d'angles en descente, les télémarkeurs typés plus alpins l'ont longuement éprouvé sur ce sujet. Mais il n'y a pas qu'en descente qu'on a besoin de tenir un angle sur une carre en SRN. Je concède volontiers que sentir la différence de comportement d'un ski avec plaques ou sans plaques peut sans doute être un peu subtile à ressentir en descente pour un skieur débrouillé. En revanche à l'issu de ce test je dirais qu'il n'y a vraiment pas besoin d'être un grand skieur pour sentir les bénéfices d'une plaque dans le moindre petit dévers sur neige dure. Sans plaque ou avec une plaque faible, dans une traversée montante ou descendante, le skieur doit redoubler d'effort pour tenir son ski qui n'a envie que d'une chose: venir se mettre à plat pour se faire avaler par la pente. Concrètement ça se traduit par beaucoup de crispation sous la voute plantaire, ça tire sur les chevilles, ça tend le long des tibias juste pour tenter de maintenir un cap, alors qu'avec une plaque plus haute on réduit considérablement ces efforts.
Je ne m'était pas vraiment rendu compte de toute l'importance de ces plaques car ça faisait à peu près 7 ans que je ne skiais qu'avec des hardwire qui ont des plaques de 20mm, du coup je n'avais pas vraiment d'élément de comparaison à me mettre sous la dent. Aujourd'hui si j'étais obligé de faire un choix entre plaque ou câble, sans la moindre hésitation je choisirais la plaque.
Je serais franchement curieux de tester des plaques de 30; 40 voir même 50mm. Curieux de savoir à quoi ressemblerait un hok ou un oac sur neige béton avec 50mm de réhausse?

Un petit tuyau pour terminer, il y a au moins un bon revendeur en France qui vends des plaques de hardwire au détail: en achetant ces plaques et une 3 pin cable, on obtient une fix certes 8€ plus chère que la 3 pin cable traverse mais incomparablement meilleure.
Bon ski à toutes et à tous

ps : Forezan si tu lis ce message je serais intéressé d'en savoir plus sur le nid d'abeille plastique de tes ruches que tu promènes en SRN.


Hello, pour moi rien n'est hors pratique tant que ça peut avoir un sens pratique et utile.

Si l'usage d'une voile de speed riding peut me permettre de basculer d'un terrain où je me fais plaisir en SRN à un autre terrain, tout en étant à même d'avoir une transition fun et peu fastidieuse pour rallier ces deux terrains, alors le speed riding peut être un outil utile à la pratique du SRN. Inversement, si j'aime à m'éclater en survolant des couloirs pentus et que le SRN me permet d'assurer des transitions faciles entre mes terrains de pratique favoris: alors le srn peut être un outil dans ma pratique du speed riding.

Certains sont enclin à mettre des barrières dans les degrés de pente, pour pouvoir considérer qu'on parle encore de SRN. C'est bidon, tant que tu as du plaisir à pratiquer ton activité dans tel ou tel type de terrain, c'est bien que tu es en train de la pratiquer. Quelqu'un de complètement réfractaire à la glisse, pourra considérer qu'il peut envisager de faire du SRN sur du plat, mais que cela ne peut plus lui convenir si la pente s'incline au delà de 4 ou 5°. 
Quelqu'un qui n'a jamais réussi de part son bagage technique, et ses propres appréhensions à prendre du plaisir dans des pentes de plus de 25°, peut considérer que c'est impossible pour lui (et seulement pour lui) au delà de cette limite, qu'il se fixe et qu'il n'a pas envie de se donner les moyens de franchir.


Pour en revenir au fond du sujet: association de matériel crampons, piolet, pulka, SRN

Pour moi, sur de la glace vive, il n'y a pas besoin d'avoir une pente très raide pour se faire moins chier à tracter avec des crampons aux pieds, qu'avec des skis à écailles, munis de peaux ou non.

Pour le piolet, les utilisations sont plus limitées, mais admettons qu'il faille passer une partie brève et extrêmement pentue: tu peux envisager d'arrimer une corde à ta pulka, de passer plus facilement le passage en crampon et piolet, et de ré exploiter ton piolet et un autre ancrage pour faire un mouflage et hisser la charge. Au regard du côté fastidieux de la démarche, peut être que si tu enchaînes 10 passages de la sorte dans une même journée, on peut envisager que tu n'es plus franchement dans une pratique de SRN, mais que tu joues à faire des manips pour hisser ta maison entre deux passages de transition en SRN.

Tout est une question d'interprétation, et chaque interprétation est personnelle, en revanche je trouve dommage de vouloir borner une pratique pleine de liberté, en la cernant avec des limites potentiellement trop étroites. 

Au regard de la loi, un moniteur de ski nordique peut faire usage d'un piolet pour tailler des marches, et de crampons si ça peut le mettre à l'aise pour passer et installer une corde fixe dans le but de sécuriser un passage bref et raide. 
En revanche il n'est pas habilité à équiper ses clients de crampons piolet et baudrier, pour qu'ils franchissent ce passage, eux devront le faire en utilisant la corde fixe et les marches taillées, car seul un guide de haute montagne est en capacité d'être habilité à gagner de l'argent en transmettant l'usage de ce genre de matériel dédié à l'alpinisme. 
On voit bien là que le travail d'interprétation du législateur, consiste à admettre qu'un bref passage ce n'est pas de l'alpinisme. Pour autant il est préférable pour le législateur, que le moniteur nordique fasse prendre plus de risque à son client sans l'encorder et sans facilité sa progression avec ce type d'outils, plutôt que de se fâcher avec les logiques de protectionnisme économique qui dirige chaque activité professionnelle.

Souvent dans le travail d'interprétation du législateur, il y a de la place pour ne pas trop restreindre une pratique qui peut évoluer. Il est assez soucieux des libertés individuelles, et peu enclin à retaper son texte en ayant trop borné un cadre qui peut évoluer plus vite que seraient tentés de l'imaginer certains pratiquants. En revanche, d'une manière générale le législateur reste très soucieux des logiques de protectionnismes économiques dictées par les lobbys. Je ne remet pas du tout en question, le travail de pression effectué par les guides dans ce texte, il me semble bien dosé et définit un cadre de pratique suffisamment large pour les moniteurs nordiques. Mais dans bien d'autres domaines, la pression du lobbying est bien trop présente dans les textes établis par le législateur.

Allez j'arrêtes là, je vire au hors sujet, c'est qu'il est temps de ressortir hors des pistes pour explorer de la liberté.

Bon ski
N_75
Comme je suis cité au début des messages précédents, je me permets de préciser que durant les années 80-90, les fabricants ne proposaient à ceux qui trouvaient les pistes de fond trop ennuyeuses que des skis à bords quasi parallèles et qui débutaient à 180cm. Enfin à ma connaissance qui se limitait, comme pour les copains, au catalogue du Vieux Campeur, qu'il fallait de surcroît commander par courrier. Bref le choix était dicté par l'offre on ne peut plus limitée proposée par les fabricants (ou les revendeurs ? ) ! Depuis une bonne dizaine d'années, le choix s'est élargi et c'est tant mieux.
Tout à fait Bernard, mais ce qui m'a agacé, c'est que selon moi il s'agit bien d'une tradition ancestrale, et l'absence de matériel large dans les années 70-80 relève de l'anomalie. C'est une parenthèse historique, qui a failli enterré le ski nordique, car ils sont très peu nombreux les pratiquants qui comme toi: ont pris le temps de persévérer, d’acquérir de la technique et de l'expérience sur des SRN fins. Ils ne sont pas pléthores, les pratiquants de SRN qui ont le degré de liberté suffisant dans cette activité, pour l'envisager au flair, au feeling, avec la sérénité de celui qui accepte les surprises, compose avec, et est même capable de se réjouir d'avoir surmonté les plus improbables d'entre elles. Le retour à un matériel plus raisonnable ouvre des portes à d'autres qui pourront sans doute parvenir à ce genre de vrais plaisirs en montagne.
Côté degré de pente, il n'y a de barrière que celles qui permette au pratiquant de se sentir à l'aise, de trouver du plaisir avec son matériel. La descente ne doit pas être un combat, mais que du bonheur. Là aussi c'est certain que les skis fins sont une belle privation de liberté.
sancho
mais à un moment donné, il faut réussir à faire le deuil d'une pratique dépassée, révolue
Je rectifie, c'est important d'avoir toujours la liberté d'aller se crisper dans des traversées cratères conversions, avec des allumettes aux pieds. Même si je m'en sors pas mal, à ce petit jeu du fait de mon passé de compétiteur en ski de fond, il n'en demeure pas moins que j'ai (et c'est très personnel), un peu de peine à comprendre l'entêtement à persévérer dans cette pratique, alors qu'on peut de nouveau explorer la liberté de virer plus aisément avec des skis pas plus larges et pas moins paraboliques que ceux utilisés par un Sondre Norheim.

Le TK est bien évidemment une technique parmi d'autres dans le culte des plaisirs de la glisse. J'ai beaucoup de plaisir à génuflexer quand les conditions s'y prêtent, et ça doit bien représenter en moyenne, 50 à 60 % de mes virages de l'hiver.

Bonne glisse à tous, ou beaux combats en descente, c'est, et ce sera toujours selon ses envies.
Avec toutes mes excuses, pour les éventuelles âmes sensibles, nostalgiques de leurs belles années du ski nordique des seventies, mais à un moment donné, il faut réussir à faire le deuil d'une pratique dépassée, révolue. Le ski de fond est toujours aussi beau, mais c'est plus une activité de sportifs que de contemplatifs. Il y a des choses à mettre en place pour redonner une dimension contemplative à l'univers du ski de fond, mais c'est un autre sujet.
Bonne nuit à toutes et à tous, et l'important reste quand même de prendre du plaisir à glisser
N_75
Au temps où les skis se choisissaient bras levé et à la hauteur du poignet, de la chaussure en caoutchouc, de la pellicule photo, que TSL n'avait pas mis ses moules en route, que l'info ne parvenait pas d'un coup de clic
C'était la belle époque, où on craquait son slip, sur le côté fantastique du plastique, on partait faire les barbaux avec une paire d'allumettes aux pieds, une fois qu'on avait le cuir rapé, et que les allumettes étaient dédoublées, on pouvait les mettre au feu, on avait certes pas sorti un virage, mais la fumée noire qui sortait du poêle nous réchauffait les cœurs

Alors oui N75 c'est important de resituer la genèse du concept, c'est à mon sens important d'admettre que le ski nordique s'est sans doute égaré dans des concepts bien farfelus, qu'on a nommé progrès. Et ça me semble important de rendre aux anciens, leur bon sens paysans, avec leurs skis larges et paraboliques. Car je ne suis pas certain qu'Amundsen aurait survécu à ses explorations avec les magnifiques baguettes qui ont fait la joie de beaucoup dans les seventies. Et c'est bien mon avis qu'on ne fait aujourd'hui que ressortir le fil à couper le beurre. Ceci dit avec son bon sens paysan, je ne pense pas qu'Amundsen aurait tenté l'aventure avec des skis dits modernes dans les seventies: modernes dans le sens où ils n'étaient réfléchis que pour les besoins de la compétition en ski de fond, sur des tracés damés et comme tu le soulignes peu pentus.
D'ailleurs ce n'est pas pour rien que dans les Hautes Alpes ils sont si en avance, sur le développement du SRN, car ils ont eu tôt fait de s'apercevoir, que leurs montagnes penchaient un peu trop fort pour faire du ski de fond, et qu'on pouvait continuer à envisager la pratique du ski nordique plus sereinement avec un matériel plus adapté. Mais faut aussi admettre que le ski nordique ne se limite pas à une pratique sur des terrains de foot. Car c'est bien les skis fins qui enfermaient la pratique dans des terrains plats.
Et pour finir sur le coup de gueule, au bout d'un moment ça devient presque fatiguant d'entendre rabâcher des anciens qui te disent que de leur temps, ils avaient inventé le ski nordique, et que les skis étaient fins et qu'ils allaient très bien. C'est fatiguant, parce que en tant que professionnel du ski nordique, je suis intimement convaincu, que si le ski nordique se porte aussi mal aujourd'hui, c'est bien parce qu'on a tenté de le développer avec un matériel inadapté à une pratique de loisir pour des vacanciers qui n'avaient et ont toujours guère plus d'une semaine de vacances à la neige. C'est fatiguant car des beaux vrais ski de rando nordique en bois, on en trouve en déco dans tous les bons restos de montagne, mais on fait semblant de croire que c'était des skis alpins. Et c'est fatiguant également d'entendre des gens s'approprier un concept de ski nordique qui existe depuis plus de 10000 ans en s'accordant sur le fait que le ski nordique a été inventé par eux dans les trente glorieuses.
Désolé de rabacher du fatiguant, à toutes les lignes, mais vu l'heure et le nombre de lignes posées sur ce forum depuis plus de 6 ans, pour tenter de démystifier ce soit disant concept exclusivement commercial, qui te fais craquer ton porte monnaie pour des skis larges alors que des fins sont suffisants: il arrive un moment où la suffisance dans l'ouverture d'esprit sur le ski large devient plus pesante que le poids peut être trop lourd d'un ski large.


stofdefou
Je vous le dit, les temps du "faire sa trace" en SRN sont comptés, il faudra bientôt suivre la piste et s'acquitter de la redevance idoine
Hello, 
surréaliste remarque de stofdefou, le ski de randonnée nordique est un ski de liberté qui a de belles perspectives d'avenir tant qu'il reste respectueux de la quiétude des environnements qu'il traverse.
Ce n'est pas demain la veille qu'il y aura un gendarme derrière chaque sapin, pour te dire que le tracé balisé et imposé n'est pas là où tes spatules se trouvent.

Sur les topos, ils peuvent sans doute être une source d'inspiration. 

Le GPS n'est pour moi qu'un outil à même de me donner une coordonnée précise, si j'ai réussi à avoir entrevu le bonheur d'avoir un vague sentiment d'égarement, et que j'ai la nécessité de déclencher un secours. 

La 1/25000 sur papier est un très bel outil, qui permet d'élargir le champ des possibles en comparaison d'un écran tactile bien trop étroit. 
La 1/25000 ème c'est un activateur de flair et d'instinct, ça te met sur la piste du bonheur, mais il faut vite savoir en sortir, pour que tes sens prennent le relais dans l'observation des sources de plaisirs possibles rencontrées dans le terrain.

Suivre une trace GPS, ou le descriptif d'un topo, c'est de mon point de vue, se donner l'illusion qu'on fait du SRN. 
La richesse du SRN, c'est de tenter dans un énorme espace de liberté, d'anticiper le champ maximal des bonheurs possibles à prendre dans une journée. Il est purement et simplement impossible d'optimiser la joie de vivre une belle journée de SRN, sans prendre en considération, la qualité de la neige selon les versants, en espace ouvert, ou forestier, et si possible en tentant d'anticiper les changements de qualité de celle ci en fonction de l'évolution de la température annoncée en journée dans ces différents milieux. Ne pas prendre ça en considération, c'est s'enfermer facilement dans des tracés désespérément plat à brasser comme un sanglier dans un jour de poudreuse, ou de se crisper outre mesure sur glace vive dans un tracé qui penche un peu.
A ces différents facteurs on peut aisément ajouter, le sens du vent, la couleur du ciel, qui ont tous deux un impact non négligeable sur la possibilité d'apprécier au mieux l'esthétique de la ligne dans le paysage.
Faut encore réussir à pondérer les tracés possibles en fonction de l'évaluation plus ou moins objective de ses qualités techniques et physiques ou de celles des gens qui nous accompagnent. Au besoin il faut être à même d'intégrer quelques variantes en mode prolongement du bonheur, ou clignotant sur le parking..
Bref, je passe sur plein d'autres détails, plus subtils et qui peuvent encore avoir une importance, fondamentale mais déjà là on cerne bien les limites des données observées sur le géoportail.

Mais je ne vais pas fermer ce post, sans souligner que dans l'univers des plaisirs:
- certains sont simples si tant est qu'on soit à même de se mettre dans de bonnes dispositions pour les apprécier: coucher de soleil, champ des oiseaux, qualité du saucisson…
- D'autres sont plus complexes à intégrer, mais c'est bien de la compréhension de leur nature complexe que peut émerger l'intensité du bonheur: technique de ski, choix du tracé, sentiment de compréhension de la qualité de l'environnement traversé….

Pour terminer, un petit proverbe que je dois à un ami qui est pleinement responsable de ma condition d'accompagnateur en SRN, proverbe qu'il tenait lui même d'un vieil indien:

" j'ai tellement appris de mes erreurs, que je suis prêt à retourner en faire dès demain"
C'est ballot Stofdefou, 
On s'est manqué de peu, j'étais dans le même quartier, au même moment. Mais comme c'est un peu mon jardin, on traçait la poudre plutôt que de subir le carton glace.
On a dormi à la cabane du Cunay CAS le samedi, puis on est redescendu au Brassus le dimanche soir. On a fait un week-end à 85 % de poudre, 10 % de piste en descente pour esquiver le carton et 5 % de bof.
Si je t'avais croisé, je n'aurais pas manqué la paire d'annum, et aurais volontiers pris le temps de t'aiguiller sur des terrains plus favorables, à concilier qualité de neige, et mirettes qui piquent sur les panoramas.
Mais après réflexion il n'est pas dit que je ne t'ai pas aperçu au parking Haut des Amburnex avec un très gros sac et une pelle accrochée dessus. Peut être que c'était toi, peut être pas?
Au plaisir
sancho
Merci Forez pour les compliments, mais point trop n'en faut, parce qu'après le gamin va plus pouvoir fermer ses crispis.

Sinon, N75, je crois qu'ils ont coupé tous les moments où j'étais bavard, c'est à dire 90 % du tournage et effectivement il reste dans les images, des passages où on sent un peu la fatigue, voir l'agacement.

Sur le ski joering: c'est très personnel, mais je n'adhère pas forcément à l'idée de conditionner un animal à aimer tracter des charges pour servir des hommes. 
Ceci dit la relation que Sophie entretient avec ses chiens est remarquable. Il y a une énorme complicité, une montagne d'affection réciproque, mais pour autant, si elle laisse la porte de l'enclos ouvert, ils reprennent très vite leurs instincts naturels, et sont difficiles à récupérer. Ce sont des animaux magnifiques, puissants, tellement proches du loup, pour ma part je serais bien incapable de les boucler dans un enclos, même s'ils ne semblent vraiment pas malheureux de partager cette relation avec leur maîtresse.
Après sur l'activité, même si je ne l'ai pas choisi, et que ça pose un problème moral, faut bien avouer que j'ai pris un plaisir de malade. C'est juste énorme la puissance et l'endurance de ces petites bestioles. Avec un chien ,c'est cool, avec deux beaux athlètes ça dépote, c'est des sensations de folie, mais faut être bien réveillé sur les planches pour ne pas aller au carton.
Jacou,
Merci, moi aussi je trouve le résultat vraiment chouette, et je ne peux pas dire que je sois déçu. Mais quand t'as vécu les coulisses, ça laisse un petit gout amer quand même.